Fanfic n°13

Liberté

Dans un pays de légende, aux temps de la magie et de la peur, le destin d’une petite fille changea le jour où son père fut tué et où elle dût partir vivre dans la cité de Camelot dirigé par le redoutable roi Uther. Ce dernier avait promis à son ami sur son lit de mort de prendre soin de sa petite Morgana qui n’avait déjà pas connu sa mère et qui maintenant perdait son père à un tournant décisif de son éducation : celui qui l’amènerait soit à devenir une grande dame soit à devenir une fille parmi tant d’autre. Parmi les sujets du roi Uther beaucoup de personnes se demandaient si la véritable raison de l’acceptation d’Uther à prendre soin de la jeune fille ne venait pas plutôt de ses sentiments pour sa défunte mère : Lady Viviane.

Ce fut un jour de printemps qui signa l’arrivée de Morgana en ces lieux. Elle fut accueillie en grande pompe, toute la population de Camelot était dans les rues pour acclamer leur nouvelle hôte. Le carrosse s’arrêta devant les marches où se tenaient le roi Uther ainsi que son fils Arthur qui n’arrêtait pas se dandiner car il n’avait qu’une envie : aller jouer aux épées. Le prince Arthur était âgé d’un an de plus que Morgana et comme elle, sa mère était morte en le mettant au monde. Ja jeune fille descendit lentement les marches et au lieu d’aller saluer Uther et Arthur, elle alla se blottir entre les jambes de la personne qu’elle avait toujours connu : sa servante. Mais une terrible nouvelle l’attendait : elle ne restera pas. En effet, elle avait un mari et des enfants qui l’attendaient en Cornouailles. Leurs adieux furent un déchirement pour l’une comme pour l’autre. Afin que sa servante puisse monter dans le carrosse, Uther vient prendre la main de Morgana. Mais dès que le carrosse commença à s’en aller, la foule vit la petite Morgana courir après. Cependant, au moment où il passa les grilles du château celles ci se renfermèrent et Morgana regarda avec tristesse son dernier souvenir vivant de la Cornouailles s’en aller. Uther l’appela et elle quitta en bonne enfant les grilles. Elle commença à monter les imposantes marches, puis elle passa les portes et là vit une vieille dame qui lui faisait peur. Uther lui appris que dorénavant, elle serait sa servante.

Uther lui fit visiter ses appartements qu’elle trouva fort agréable même s’il y manquait une touche de gaieté. Puis, on luit visiter le château, puis le parc. Là elle vit le jeune prince qui s’entrainait avec son maître d’armes. Il connaissait quelques difficultés avec un exercice qui consistait à désarmer son adversaire en très peu de coups. Après avoir regardé plusieurs essais désastreux d’Arthur, Morgana s’approcha du maitre d’armes et lui demanda d’essayer. Celui-ci la laissa faire avec un sourire en coin mais Morgana arriva à le désarmer en seulement trois coups. Il en fut impressionner et lui demanda d’où lui venait cette connaissance. Morgana lui expliqua que son père lui avait enseigné et elle lui demanda si elle pourrait revenir combattre. Le maitre d’armes lui dit qu’elle devait demander à Uther. Arthur, quant à lui, bouillait intérieurement et cherchait le meilleur moyen de se venger.
Lors du repas, alors qu’Uther lui demandait comment se passait sa journée, Morgana lui demanda si elle pourrait suivre les mêmes cours au combat qu’Arthur mais elle ne reçut pas la réponse escomptée. Il lui expliqua que le maniement des armes était pour les hommes avec que la borderie était pour les femmes. Morgana se leva en pleurs et partit dans le seul endroit où elle savait qu’elle trouverai du réconfort : les écuries. Elle aimait tellement l’odeur du fumier, les bruits des chevaux qui mangent leur paille ou encore quand il racle le sol avec leur sabot. La jeune fille s’arrêta auprés de tous les chevaux pour leur donner une caresse. Mais un en particulier lui attira l’attention. Il était noir comme l’ébène et avait une liste blanche qui partait entre ses yeux pour aller jusqu’à ses naseaux. Morgana voulut s’approcher pour le caresser mais un jeune palefrenier l’en empêcha. Il lui expliqua que ce poney était fou et que personne n’avait réussi à le monter ou même à le toucher. Elle apprit également que son nom était Liberté. Mais ce que le palefrenier ignorait, c’était que Morgana était une personne très têtue et aussi très passionnée par les cas désespérés. Elle s’approcha donc doucement du poney avec une pomme qu’elle avait trouvé. Au moment où elle donna la pomme, elle le caressa avec l’autre main et Liberté continua à se laisser faire. Pour la premire fois depuis qu’elle était chez elle, elle se sentit chez elle mais ce sentiment ne dura pas car un des chevaliers de son tuteur vient la réprimandée en lui disant que personne ne pouvait et ne devait toucher ce poney et qu’il serait tué le lendemain. Morgana s’empressa de lui demander pourquoi. Il lui répondit que le prince Arthur avait déclaré ce poney indomptable et dangereux et que seul le roi Uther pourra changer l’ordre d’exécution. Morgana partit en courant vers la salle du trône car elle savait qu’un conseil s’y tenait.

Quand Morgana arriva devant les portes de la salle, elle les trouva closes avec deux gardes qui se tenaient devant la porte et qui lui donnaient des frissons dans le dos.
Morgana :- Puis je rentrer, c’est urgent.
Un des gardes : - Non , je suis désolé personne n’est autorisé à rentrer.
Morgana : ‘ Savez vous au moins qui je suis ?
Un des gardes : - Peut importe qui vous êtes les ordres sont les ordres.
Morgana en haussant le ton : - Mais j’ai besoin de parler à mon tuteur le roi Uther, le plus vite possible, il s’agit d’une situation d’extrême urgence.
Un des gardes : Mais…. (la porte s’ouvrit à ce moment là)
Un vieux monsieur apparu portant une sorte de robe
Le vieux homme : Laissez la rentrer.
Le garde : Bien Gaïus.
Morgana entra dans l’imposante salle du trône, elle vit son tuteur à l’autre bout et son fils à ses côtés. Certains chevaliers du roi, vêtus de leur cape rouge avec un dragon brodé dessus, se tenaient également là et attendaient à ce qu’elle s’avance et expose son problème afin que le conseil puisse reprendre.
Morgana : - Roi Uther, je viens ainsi afin de parler avec vous du cas du poney qui doit être tué demain.
Uther : -Quel poney ?
Arthur : - Le poney que j’ai déclaré dangereux car il m’a désarçonné et qui ne se laisse toucher par personne
Morgana : -C’est faux, j’ai réussi à la toucher.
Arthur : Baliverne. As tu une preuve au moins de ce que tu avances ?
Morgana : - Non j’en ai pas. Et toi, la seule preuve que tu as est le fait qu’il t’a désarçonné. Mais si tu montes comme tu manies l’épée ca se comprend.
Arthur : Comment oses tu me parler comme ca ? Tu n’es personne ici. Tu es juste la fille qui a perdu ses personnes et qui a suscité de la pitié chez mon père.
Uther : - Arthur, comment oses tu ? Je te prie de présenter des excuses et Morgana, je suis désolé je ne peux pas revenir sur la décision qui a été prise pour ce cheval.
Morgana s’enfuit en pleurs avant qu’Arthur ait eu le temps de présenté ses excuses. Elle s’enfer ma dans sa chambre et refusa d’y sortir. Elle commença une lettre où elle expliquait qu’elle retournait chez elle avec ce pauvre poney car personne ne les aimait et que sa maison n’était pas ici. Cependant, elle remerciait Uther d’avoir pris la peine de la prendre sous son aile.

Une heure plus tard, la jeune fille sortit de sa chambre vêtue d’une cape et d’un baluchon contenant des éléments qui lui rappelait ses parents. Elle se faufila dans les écuries où personne ne se trouvait car c’était l’heure de l’entrainement des chevaliers à la joute. Elle prit une bride et une selle et quelques minutes plus tard elle quitta les écuries sur le dos de Liberté. Elle se dirirgea vers la forêt car elle se souvenait d’être arrivée par là. Cependant, au moment où la route connue un embranchement, elle ne su lequel prendre. Elle erra deux heures dans rencontrer personne. Elle était au bord des larmes quand elle entendit des voix. Morgana s’avança dans l’espoir de pouvoir trouver son chemin. Elle vit un homme et deux enfants : une fille de son âge environ et un garçon qui semblait. L’homme fut le premier à la voir.

L’homme : - Bonjour. Qui es tu ? Et que fais-tu ici ?
Morgana : - Je m’appelle Morgana, je suis la fille de Gorlois et je cherche à rentrer en Cornouailles. Et vous qui êtes vous ?
L’homme : - Je m’appelle Tom, je suis forgeron à Camelot. Voici ma fille Guenièvre qui a 1 an de plus que toi et mon fils Elyan qui a 3 ans de plus que toi.
Morgana : - Comment connaissait mon âge ?
Tom : Tout le monde à Camelot connaît ton âge. Je sais que tu es la pupille du roi et qu’il est très fier et heureux de te compter parmi ses hôtes.
Morgana : - C’est vrai ? Depuis que je suis ici, je l’ai juste vu pour m’entendre dire que Liberté serait tué demain.
Guenièvre : - Laisse moi deviner. C’est Arthur qui a ordonné son exécution. Ca ne m’étonne pas lui.

Tom : -Guenièvre….
Gwen : - Excuse moi. Je suppose que c’est le PRINCE Arthur qui a ordonné l’exécution.
Morgana : - Oui, soit disant que ce poney est dangereux. Comme si j’aurais pu le monter s’il avait été dangereux.
Gwen : - Oh tu sais, c’est toujours comme ca quand il s’agit d’Arthur.
Tom : -Gwen, je te pris de montrer du respect pour ton prince et par conséquent ton futur roi. Tu ne peux pas dire tout ce qui te passe par la tête.
Elyan : -Tu sais, père, ce genre de comportement pourrait montrer une certaine affection de ma chère sœur pour notre cher prince.
Gwen : -Non mais ca va pas la tête. Le jour où j’aurais des sentiments pour ce prince, ce sera le jour où les poules auront de dents.
Tom : - Bon ca suffit de vous chamailler tous les deux. Quant à vous, chère demoiselle, je vais vous ramener vous et votre poney jusqu’à Camelot.
Morgana le suivit sans faire d’histoires car elle savait qu’elle ne pouvait lutter. Quand ils arrivèrent à Camelot, elle vit que la ville entière était à sa recherche. Tom ainsi que ses deux enfants l’accompagnèrent jusqu’à la salle du trône.

Uther : - Merci, mon bon ami de m’avoir ramené ma pupille. Je ne sais comment vous remercier. J’ai une dette envers vous.
Tom : - Je n’ai fais que mon devoir. J’ai rencontré cette jeune fille sur Liberté dans les bois.
Uther : - Liberté ? Mais je croyais que personne ne pouvait monter ce poney.
Morgana : -Moi je peux, elle me fait confiance. Je vous supplie de revoir votre sentence.
Uther : D’accord, j’y consens. Tu m’as prouvé que ce cheval pouvait être monté. Par contre, pour t’être enfuie, tu serais punie demain. Tu as interdiction d’aller voir Liberté pendant toute la journée et tu assisteras au conseil pour apprendre à connaître ta nouvelle patrie.
Morgana : - D’accord. Je comprends que je dois être punie et je vous promets de ne jamais recommencer. J’aurais une autre requête à vous soumettre et ceci vous permettre de payer votre dette à Tom.
Uther : Je t’écoute.
Morgana : - Je voudrais avoir Guenièvre comme dame de compagnie et à la condition qu’elle accepte ainsi que son père. Je sais qu’on est encore que des enfants mais ca me permettrait d’avoir une amie.
Uther : - Je n’y vois aucun inconvénient.
Tom : - Il en va de même pour moi.
Gwen : - J’accepte avec une immense joie l’honneur que vous me faites.
Uther : - Nous t’attendons demain pour assister au petit déjeuner de ma pupille.
Morgana, je pense qu’il est temps pour toi de te retirer dans tes appartements pour aller te préparer à dormir.

Morgana se retira dans ses appartements. Elle se coucha soulagée et heureuse. Elle avait réussi à se trouver deux amies. Elle espérait que les jours suivant lui apporteraient autant de satisfactions et qu’elle aimerait vivre dans ce château.

Auteur : Laura94 (révélé à la fin du concours)