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#509 : Le chaudron d'Arianrhod

 

Lorsque la manipulation de Gwen est révélée, Merlin et Arthur s'allient pour libérer l'esprit de la reine de son empoisonnement..

Popularité


4.44 - 9 votes

Titre VO
With all my Heart

Titre VF
Le chaudron d'Arianrhod

Première diffusion
01.12.2012

Première diffusion en France
12.04.2013

Vidéos

'With All My Heart' Next Time Trailer - Episode 5.09 - BBC

'With All My Heart' Next Time Trailer - Episode 5.09 - BBC

  

Gwen and Morgana - Merlin - Series 5.09 - BBC

Gwen and Morgana - Merlin - Series 5.09 - BBC

  

Photos promo

Merlin - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin - Le Chaudron d'Arianrhod

Mordred - Le Chaudron d'Arianrhod

Mordred - Le Chaudron d'Arianrhod

Guenièvre et Arthur - Le Chaudron d'Arianrhod

Guenièvre et Arthur - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin et Arthur au Chaudron d'Arianhod - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin et Arthur au Chaudron d'Arianhod - Le Chaudron d'Arianrhod

Arthur - Le Chaudron d'Arianrhod

Arthur - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin - Le Chaudron d'Arianrhod

Merlin - Le Chaudron d'Arianrhod

Diffusions

Logo de la chaîne NRJ 12

France (inédit)
Samedi 20.12.2014 à 21:40
0.44m / 1.9% (Part)

Logo de la chaîne SciFi

France (inédit)
Vendredi 03.05.2013 à 22:00
1.35m / 0.3% (Part)

Logo de la chaîne BBC 1

Grande-Bretagne (inédit)
Samedi 01.12.2012 à 00:00
6.76m

Plus de détails

Titre original :  With all my Heart

Réalisateur : Alice Troughton

Scénariste : Richard McBrien


Distribution


Colin Morgan ... Merlin
Bradley James  ... Arthur
Katie McGrath ... Morgane
Angel Coulby ... Guenièvre
Richard Wilson ... Gaius
John Hurt ... Voix du Grand Dragon
Alexander Vlahos ... Mordred
Tom Hopper ... Perceval
Eoin Macken ... Gauvain
Adetomiwa Edun ... Elyan
Rupert Young ... Léon

Maureen Carr ... La Dochraid 

Premières diffusions

Royaume-Uni : 1/12/12
France : 12/04/2013
États-Unis : 8/03/2013

Gwen sort du château la nuit pour rejoindre Morgane: elle est surprise par Perceval, à qui elle explique qu'elle a besoin de retourner dans la ville pour pouvoir être elle-même parfois, et se rappeler Elyan. Le chevalier la laisse partir, mais Merlin et Arthur l'ont suivie, et la voit donner à Morgane l’itinéraire détaillé des troupes qui prélèvent la dîme, les noms des chevaliers qui les accompagnent et le jour du départ. Arthur est furieux, mais Merlin lui explique que sa femme est sous l'emprise d'une magie très noire.

Le lendemain, Arthur a bien du mal à ne rien montrer à Gwen. Il fuit ses propositions de sortie commune, et ne mange rien, inquiet. Il finit par s'enfuir et rejoindre Sirs Mordred et Léon, à qui il donne un nouvel itinéraire, à garder secret de tous.

Gaius pense que Gwen est sous l'emprise d'un rituel de l'Ancienne religion, le Tiana Diaga. Celui-ci était employé par les Grandes prêtresses pour terrifier les victimes au point de les laisser vides, les transformant en leurs esclaves. Il n’y a que deux personnes au monde qui connaissent les rites d’autrefois, Morgane Pendragon et la Dochraid, une très vieille créature à qui on ne peut faire confiance. Bien sûr, Merlin part à sa recherche, transformé en Emrys. 

Sans surprise, celle-ci le repousse. Merlin la menace avec Excalibur, la seule chose pouvant la tuer. La Dochraid affirme que l'esprit de Gwen est perdu. Merlin insiste: elle explique qu'il doit voyager jusqu’au chaudron d’Arianrhod, pour y la blanche déesse. Elle insiste sur le fait que Gwen doit rentrer dans le chaudron de son plein gré, pour être nettoyée par les eaux pures du chaudron. Si quelqu’un emploie la ruse, elle tombera dans les abysses et sera perdue pour l’éternité. Merlin la remercie et part, mais elle tente de le tuer. Il la blesse avec Excalibur, furieux.

Merlin est empli de doutes. Gaius assure qu'il est le seul à pouvoir sauver Gwen: il lui donne une fiole pour endormir celle-ci, et affirme qu'Arthur est le seul à pouvoir l'atteindre. Il ajoute que Merlin doit se transformer pour pouvoir employer ses pouvoirs, au grand déplaisir du sorcier. Arthur n'est pas très content de devoir employer la magie, mais il veut sauver sa femme. Gaius explique qu'il a fait appeler à une sorcière, au grand consternement de Merlin.

Arthur est empli de doutes, mais une conversation tendue avec Gwen le convainc. Au diner, Merlin verse le contenu de la fiole dans le vin de Gwen, pour l'endormir. Puis les deux hommes se hâtent de partir avec elle, pour commencer leur voyage. Pendant ce temps, la Dochraid prévient Morgane. Sur le chemin, Merlin comprend qu'ils sont suivis, ils continuent à pied, mais tombent dans un précipice. Ils sont sauvés par Mordred, qui les a suivis suite au comportement étrange de Merlin. Le druide constate dépité le manque de confiance du sorcier.

Le groupe a repris sa route, espionné par Morgane. Celle-ci lâche Aithusa sur eux, Merlin et Mordred restent derrière pour la combattre, pendant qu'Arthur continue avec Gwen. Merlin repousse Mordred pour pouvoir employer son pouvoir de dragonnier sur Aithusa, la faisant partir. Puis il assomme Mordred, le laissant à la merci de Morgane. Arthur est furieux d'abandonner Mordred, mais il n'a pas le choix.

Le druide est confronté à Morgane, qui remet en cause en vain sa loyauté à Camelot. Furieuse, elle veut le tuer: Mordred la stoppe en jouant sur sa loyauté envers ceux ayant la magie, et en affirmant qu'il espère qu'elle retrouvera un jour sa générosité d'autrefois. Touchée, Morgane recule, Mordred en profite pour l'attaquer et l'assommer.

Merlin et Arthur arrivent enfin au chaudron d'Arianrhod, Merlin part officiellement à la recherche de la sorcière pour se transformer. Pendant ce temps, Mordred rejoint Arthur, soulagé. Ils sont stupéfaits quand Merlin réapparait, transformé en Dolma. Celle-ci affirme avoir enlevé Merlin pour sa sécurité, puis explique le rituel. Elle insiste sur le fait que Gwen doit rentrer dans l'eau volontairement. Ils réveillent ensuite la jeune femme, qui, toujours sous l'effet du sort, s'en prend à Arthur. Le roi parvient à la faire rentrer dans l'eau en faisant appel au souvenir de sa demande en mariage. Merlin lance le sort et libère la jeune femme.

Alors que le groupe s'apprête à partir, "la Dolma" insiste sur toute l'aide de Merlin. Elle rappelle aussi que c'est la magie qui a sauvé Gwen, et qu'elle n'est qu'un outil, le mal vient des Hommes. Puis le groupe repart, avec Merlin, redevenu lui-même. Il est surpris quand Mordred commente en aparté qu'il l'a reconnu. Le druide avoue admirer son courage et le fait qu'il se cache constamment, sans jamais avoir droit à de la reconnaissance. Merlin est froid et gêné, mais Mordred insiste, ils ont le même but: protéger Camelot.

Episode 5.09 – Le chaudron d’Arianrhod

 

Voix-off : En un pays de légende, où règne la magie, le destin d'un grand royaume repose sur les épaules d'un jeune homme. Son nom ... Merlin.

 

CHÂTEAU DE CAMELOT

La nuit, la reine Guenièvre quitte ses appartements discrètement puis marche dans un couloir sombre lorsque Perceval l’aperçoit.

Perceval : Vous là-bas ! Montrez-vous.

Il s’approche d’elle avec un flambeau. Elle se retourne.

Perceval (surpris) : Votre Altesse ? Tout va bien ? Y-a-t-il un problème ?

Guenièvre : Non. Non. Tout va bien.

Perceval : Il est dangereux de sortir à une heure aussi tardive.

Guenièvre : Je vous remercie d’être aussi scrupuleux dans vos fonctions.

Perceval : Je ne m’attendais pas à vous trouver-là, Votre Altesse.

Guenièvre : Nul n’a envie d’être constamment Votre Altesse, Perceval. La vieille ville me manque. Avec ses rues, son peuple. Alors il m’arrive d’y retourner parfois.

Perceval : Est-ce bien sage ?

Guenièvre : Nul ne voit la reine, là où elle n’est pas censée être.

Perceval : C’est déraisonnable.

Guenièvre : Mais cela me rappelle Elyan. Et c’est une façon d’honorer sa mémoire.

Perceval : Oui, bien sûr. Je comprends ça.

Guenièvre : Je ne suis pas sûre qu’Arthur le conçoive.

Perceval : Je saurai me taire.

Guenièvre : Merci à vous.

Perceval se retire. Guenièvre reprend sa route.

 

FORÊT DE CAMELOT

Guenièvre retrouve Morgane.

Morgane : Tu es en retard.

Guenièvre : J’en suis navrée.

Morgane : Il y a eu un problème ?

Guenièvre : Rien que je ne puisse régler.

Morgane : As-tu ce que je t’ai demandé ?

Guenièvre lui tend un parchemin.

Guenièvre : Cela n’a pas été facile. Voici l’itinéraire détaillé des troupes qui prélèvent la dîme, les noms des chevaliers qui les accompagnent et le jour du départ.

Morgane : Tu as bien travaillé Guenièvre.

Guenièvre : Mais en quoi cela peut-il bien servir notre cause ?

Un peu plus loin, cachés derrière le tronc d’un arbre, Arthur et Merlin assistent à l’entretien. Arthur dégaine son épée.

Merlin (chuchotant) : Non Majesté. Morgane a trop de pouvoirs. L’instant serait mal choisi.

Arthur : Et comment peut-elle faire cela ?

Merlin :  Ce n’est pas la Guenièvre que vous aimez. Elle est sous l’emprise d’une magie noire très puissante.

Arthur : Si je devais la perdre, je perdrais tout.

Merlin : Nous trouverons un moyen de la ramener à nous, Arthur. C’est promis.

 

***GENERIQUE***

 

CHAMBRE D’ARTHUR

Arthur et Guenièvre prennent leur petit-déjeuner. Arthur fixe Guenièvre avec insistance.

Guenièvre : J’ai envie de monter à cheval ce matin.

Arthur (se ressaisissant) : Très bien.

Guenièvre : Vous venez avec moi ?

Arthur : Cela n’est pas possible.

Guenièvre : Oh et bien cet après-midi alors ?

Arthur : Peut-être.

Guenièvre : Tout va bien, Arthur ?

Arthur : Que voulez-vous dire ?

Guenièvre : Vous semblez soucieux.

Guenièvre remarque qu’il n’a pas touché à son assiette.

Arthur : Pas du tout. Un peu préoccupé. Par les affaires de l’Etat. C’est tout. Désolé.

Guenièvre : Je comprends. Puis-je vous aider en quoi que ce soit ?

Arthur : Ce ne sera pas nécessaire.

Arthur se lève de table et se dirige vers la porte.

Guenièvre : Vous n’avez rien mangé !

Arthur (sortant de la pièce) : J’ai une séance d’entraînement. J’y vais.

Guenièvre : Alors peut-être à tout à l’heure ?

Guenièvre est soucieuse.

 

PETITE PIECE

Arthur s’enferme dans une petite pièce discrète avec Sire Mordred et Sire Léon. Il étale un parchemin sur une petite table.

Arthur : Messires, veuillez mémoriser le nouvel itinéraire pour collecter la dîme.

Mordred : Majesté ?

Arthur : Jusqu’au départ de la patrouille, ne parlez de ce changement à personne. C’est bien clair ?

Léon : Oui Sire.

Arthur : Mordred ?

Mordred : Bien sûr. Puis-je savoir pourquoi nous changeons d’itinéraire, Majesté ? Le voyage sera plus long.

Arthur : Je ne peux pas vous dire. Je vous demande de me faire confiance.

Mordred acquiesce de la tête.

Arthur : Bien vous partez dans trois jours.

Arthur brûle le parchemin.

 

APPARTEMENTS DE GAIUS

Merlin est assis dans l’escalier et parcourt les pages d’un livre. Gaius est assis à une table.

Merlin : Pourquoi ai-je promis d’aider Guenièvre ? Je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire. Il n’y a vraiment aucun remède ?

Gaius : Si Guenièvre souffre de ce que je soupçonne alors non il n’y en a aucun.

Merlin : Vous savez ce qu’y a pu lui arriver ?

Gaius : Dans ma jeunesse, j’ai entendu parler d’un rituel de l’ancienne religion appelé le Tiana Diaga.

Merlin : Le Tiana Diaga ?

Merlin descend de l’escalier et s’installe devant Gaius.

Gaius : Ouais, le feu sacré. L’officiant se servait de la racine de mandragore pour provoquer des terreurs inimaginables aux victimes. Leurs cris pouvaient être entendus à 20 lieues à la ronde. Lorsque le rituel était enfin terminé, leurs volontés n’étaient désormais plus la leurs. Elles devenaient les esclaves de la grande prêtresse pour l’éternité.

Merlin : Qui pouvait pratiquer ce rituel ? Et où ?

Gaius : Je t’ai dit tout ce que je savais. De tels mystères n’étaient révélés qu’à une poignée de femmes initiées. En tant qu’homme, je n’accédais à l’information que par les rumeurs.

Merlin : Qui peut nous aider ? Il doit exister quelqu’un en ce monde ?

Gaius : Il n’y a que deux personnes au monde qui connaissent les rites d’autrefois. L’une est Morgane Pendragon…

 

GROTTE DANS LES BOIS

Merlin arrive devant une grotte.

Gaius : … L’autre est la Dochraid. Mais je te préviens Merlin…

Merlin boit le contenu d’une petite fiole avant de pénétrer dans la caverne.

Gaius : … Nul ne peut faire confiance à la Dochraid. Elle ne doit jamais découvrir ta véritable identité.

Merlin est transformé en Emrys et explore la caverne. Une femme hideuse se relève derrière lui.

Dochraid : Qui ose pénétrer dans la grotte sacrée ? Qui va là ?

Emrys : Je suis venu implorer la Dochraid.

Dochraid : Donnez-moi votre main.

Emrys s’exécute. La Dochraid s’en empare et la renifle.

Dochraid (repoussant brutalement sa main) : Woua ! Je sens l’odeur nauséabonde de l’inimitié.

Emrys : Je suis venu en paix. Et en toute amitié.

Dochraid : Vous n’êtes pas un ami de l’ancienne religion. Ni l’un de ceux de Morgane Pendragon.

Emrys : Grande Dochraid…

Dochraid : Silence ! Je te connais, Emrys. Ta reine ne trouvera aucun soulagement en ces lieux.

Emrys : Qui vous dit que je suis venu pour cela ?

Dochraid : C’est moi la Dochraid. La Terre s’adresse à moi. Tu es loin d’être le bienvenu. Disparait !

Emrys : Oh je ne peux pas faire cela. Pas avant d’avoir obtenu ce que je veux.

Dochraid : Tu as donc l’audace de défier l’ancienne Dochraid ? Toi ? Un malheureux sorcier !

Emrys : Qui pourtant obtiendra ce qu’il est venu chercher.

Dochraid : Je suis une créature de la Terre. Tu ne saurais me tuer, Emrys.

Emrys dégaine Excalibur. La Dochraid est effrayée.

Emrys : Cette épée a été forgée dans le souffle du dragon. Elle obéira à mes ordres.

Dochraid : Tu n’as pas le pouvoir de te servir d’une arme pareille.

Emrys se sert de l’épée pour blesser le bras de la Dochraid.

Emrys : Je ne veux pas vous faire plus de mal. Dites-moi ce que je veux savoir.

Dochraid : Sache que ta reine est perdue, Emrys. Son esprit a été consumé par le Tiana Diaga qui est étroitement uni à la roue d’argent pour toute l’éternité. Son corps n’est qu’un vaisseau fantôme habité par la volonté des nôtres.

Emrys : Morgane !

Dochraid : Une fois qu’elle aura rempli son office, son corps aussi n’aura plus qu’à disparaître.

Emrys : Dites-moi comment rompre le sort ?

Dochraid : Seuls les plus grands sorciers se risqueraient à entreprendre une telle chose.

Emrys soulève son épée et la pointe sur elle. La Dochraid, effrayée, recule.

Emrys : Que dois-je faire ?

Dochraid : Eh bien, tu dois voyager jusqu’au chaudron d’Arianrhod. Là, tu auras besoin de tous tes pouvoirs car tu devras appeler la blanche déesse et nulle autre.

Emrys (menaçant) : Et ensuite ? C’est tout ?

Dochraid : Non Emrys. La reine devra entrer dans le chaudron. Le pouvoir de la déesse réside dans les eaux pures du chaudron. Seul leur contact aura la vertu de la guérir. Ne l’oublie pas, Emrys. La reine doit entrer dans l’eau sans y être contrainte. Si quelqu’un employait la ruse pour qu’elle le fasse, elle tomberait dans les abysses et serait perdue pour l’éternité.

Emrys baisse son épée.

Emrys : Merci Grande Dochraid. Merci.

Il s’en va. La Dochraid voit une dague à terre et se sert de sa magie pour l’envoyer sur Emrys. Mais ce dernier se retourne vivement et dévie l’arme. Il retourne auprès de la Dochraid et utilise Excalibur sur elle. Elle tombe en hurlant de douleur. Il quitte ensuite la caverne.

 

COULOIR DU CHÂTEAU DE CAMELOT

Arthur regarde par la fenêtre et aperçoit Merlin qui revient à cheval. Mordred rejoint Arthur.

Mordred : Sire ? Tout va bien ?

Arthur : Oui. Merci.

Mordred : Puis-je faire quelque chose pour vous ?

Arthur (regardant toujours par la fenêtre) : Je vous demande pardon ?

Mordred : Je tenais à vous dire que je demeure à votre service.

Arthur (se tournant vers Mordred) : Je n’en doutais pas Mordred.

 

APPARTEMENTS DE GAIUS

Merlin ouvre la porte. Gaius le suit.

Merlin : Il y a trop d’incertitudes. Quant à appeler la blanche déesse, cela dépasse mes compétences.

Gaius : Je ne crois pas non, Merlin. La seule personne qui doute de tes pouvoirs, c’est toi.

Merlin :  Et en admettant qu’j’y parvienne, il faut encore amener Guenièvre jusqu’au chaudron mais je doute qu’elle ait une envie folle d’y aller.

Gaius : J’ai déjà une solution à cela.

Gaius lui montre une fiole remplie d’un liquide orange. Merlin la prend.

Merlin : De la teinture de belladone ?

Gaius : Toutes ces années d’étude ont porté leurs fruits.

Merlin : C’est une plante puissante et dangereuse à utiliser, Gaius.

Gaius : Serait-elle plus dangereuse qu’une traitresse au sein de Camelot ?

Merlin : Je vous rappelle que Guenièvre doit agir de son plein gré. A défaut, le sortilège ne pourra pas être rompu.

Gaius : Tu as raison et cela ne dépend nullement de nos seuls pouvoirs.

Merlin :  Dans ce cas, le reste est inutile.

Gaius : Mais une personne a encore cette possibilité.

Merlin : Arthur ?

Gaius (hochant la tête) : Il est le seul à être encore en mesure d’atteindre ce qu’il reste de Guenièvre.

Merlin : C’est perdu d’avance.

Gaius : Je crois que tu sous-estimes le pouvoir de l’amour, Merlin.

Merlin : Non. Pas du tout. Mais je ne vois pas comment utiliser mes pouvoirs en présence d’Arthur. Il va me démasquer en un instant.

Gaius : Pas s’il est incapable de te reconnaître.

Merlin sourit jaune.

Merlin : Non. Non. C’est hors de question. Pas encore. Vous savez que le sortilège du vieillissement est éreintant. Je n’aurais pas la force de m’y soumettre et de procéder à la cérémonie.

Gaius : Il va pourtant falloir que tu la trouves, cette force.

 

SALLE D’ARMES

Arthur, Merlin et Gaius se sont isolés au fond de la salle d’armes.

Arthur : Quelles sont les effets de cette teinture de Belladone ?

Gaius : Le patient tombe dans un profond sommeil.

Arthur : Le patient ?

Gaius : On l’utilise d’ordinaire pour les grands blessés.

Arthur : Et combien de temps dure l’effet ?

Gaius : Quelques heures. Elle doit impérativement être administrée plusieurs fois par jour pour que le sommeil soit constant.

Merlin : Pendant trois jours. Pas davantage, surtout.

Gaius : C’est tout à fait exact, Sire. La teinture de Belladone ne peut être prise très longtemps.

Arthur : Sinon ?

Merlin : Eh bien le corps ne la tolèrera plus.

Arthur : Merci Merlin.

Gaius : Trois jours suffiront pour chevaucher jusqu’au chaudron d’Arianrhod.

Arthur : Vous êtes déjà allés jusque là-bas ?

Gaius : Je ne saurais le prétendre mais…

Arthur : Le moindre incident, le moindre imprévu et on ne pourra pas…

Gaius : Il n’y a aucune raison d’imaginer que tout se passera très mal.

Mais Arthur est réticent.

Gaius : Majesté, si nous n’intervenons pas, Guenièvre est d’ores et déjà à tout jamais perdue.

Arthur : Merlin ?

Merlin acquiesce de la tête.

Arthur : Appeler cette déesse… requiert des pouvoirs magiques.

Gaius : C’est un rituel qui ne serait être accompli que par un éminent sorcier. [Arthur n’aime pas cette idée] C’est le seul moyen, Sire. La sorcellerie doit être combattue par la sorcellerie.

Arthur : Je n’obéirai pas à mes propres décrets.

Gaius : Pour sauver votre reine. Pour sauver votre épouse.

Arthur : Très bien... C’est entendu. Nous irons… Il y aura bien un sorcier, un homme de confiance ?

Gaius : J’en réponds sur ma vie, Sire.

Arthur : C’est ce que vous m’aviez déjà assuré, Gaius. Et mon père a laissé la vie entre les mains de cet homme.

Gaius : Ce sorcier-là n’a vraiment rien à voir avec l’autre.

Arthur : Qu’en savez-vous ?

Gaius : Je le sais parce que cette fois Majesté, cette fois, j’ai choisi… choisi une femme.

Consterné, Merlin regarde Gaius.

 

CHAMBRE D’ARTHUR

Arthur réfléchit à la situation et s’appuie sur son bureau en regardant dehors. Il n’a pas entendu Guenièvre entré.

Guenièvre : Votre entrainement s’est bien passé ?

Arthur se retourne vivement.

Arthur : Oui.

Guenièvre : Avez-vous gagné ? Perdu ?

Arthur : Un peu des deux.

Guenièvre : Vous ne savez pas mentir, Arthur. Vous portez les mêmes vêtements que ce matin. Et vous ne vous êtes pas servis de votre armure. Je suis loin d’être sotte. J’ignore où vous étiez mais ce n’était pas à l’entrainement.

Arthur : Eh bien j’ai…

Guenièvre : Vous aurais-je déplu Arthur ? Aurais-je dit quelque chose que j’aurais dû taire ? N’oubliez que je suis votre femme. Je ne vous ferais de torts pour rien au monde. Alors je vous en prie, dites-moi ce qui vous préoccupe.

Arthur : Je vous aime plus que vous ne pouvez l’imaginer. Et il n’y a rien au monde que je ne ferais pour vous.

Guenièvre : Je sais oui mais…

Arthur la serre très fort contre lui.

 

APPARTEMENTS DE GAIUS

Merlin revient de sa chambre, enfile sommairement une robe noire par-dessus ses vêtements et se présente à Gaius.

Merlin : Qu’en dites-vous ?

Gaius : Oh ! Cela ne te va pas si mal en faites !

Merlin : Merci.

Gaius : Tu as juste oublié une chose.

Merlin : Une ceinture peut-être.

Il retourne dans sa chambre.

Gaius : N’oublie pas que tu dois lui administrer deux gouttes de Belladone toutes les deux heures pour qu’elle ne se réveille pas.

Merlin sort de sa chambre et prend la potion des mains de Gaius puis ils filent tous les deux vers la porte.

Merlin : Vous croyez que nous réussirons Gaius ?

Gaius : Nous n’avons pas le choix.

 

CHAMBRE D’ARTHUR

Arthur, Guenièvre et Gaius dinent. Merlin est de service. Il verse la potion dans le pichet de vin puis se dirige vers la table.

Merlin : Un petit peu de vin, Madame ?

Guenièvre : Pas ce soir, merci Merlin.

Les trois hommes sont gênés.

Arthur : Portons un toast !

Arthur lève sa coupe.

Guenièvre : Majesté ?

Arthur : A la santé de… A la santé de la reine.

Guenièvre : Qu’ai-je fait pour mériter cet honneur ?

Gaius : Être comme vous êtes Votre Altesse.

Guenièvre : Vous êtes bien aimable Gaius [Merlin verse du vin dans la coupe de Guenièvre sous le regard intéressé d’Arthur] mais nous devrions plutôt boire à Camelot, non ?

Arthur : A Camelot bien sûr !

Gaius : A Camelot !

Merlin : A Camelot !

Guenièvre : A Camelot !

Guenièvre boit un peu puis repose sa coupe sur la table. Les trois hommes la dévisagent.

Guenièvre : Vous n’avez rien mangé Sire ?

Arthur : Non. J’ai…

Soudain, Guenièvre s’endort. Merlin s’empresse de pousser une assiette de pain vers Guenièvre. La tête de la reine atterrit dessus.

Arthur : Vous êtes bien sûrs que cela est sans danger ?

Merlin s’éloigne.

Gaius : J’en mettrais ma tête à couper, Sire.

Arthur : C’est bien ce que vous risquez.

Arthur redresse le corps de Guenièvre sur sa chaise. Merlin revient avec une charrette.

Arthur : Mais c’est quand même la reine !

Merlin : J’ai rien trouvé de mieux.

Gaius : Nous devons nous dépêcher.

Arthur : Attention.

Merlin attrape les pieds de Guenièvre et les deux hommes l’installent sur la charrette puis la couvre d’un drap.

Arthur : Voilà.

Merlin : On n’y verra que du feu.

Arthur : Vous êtes sûrs que nous réussirons ?

Il va ouvrir la porte.

Gaius : Vous seriez surpris par l’étendue de l’autorité que vous donne le grand âge. Merlin, suis-moi. [A Arthur] Retrouvons-nous dans les bois, Sire.

Arthur (à Merlin) : Merlin, si tu l’as fait tomber…

Merlin : Je sais je perdrais ma tête.

Il sort en poussant la charrette.

Arthur : On est bien d’accord.

Arthur referme la porte.

 

COULOIRS DE CAMELOT

Gaius et Merlin se retrouvent derrière deux chevaliers.

Gaius : Suis-moi mon garçon. Allez, avance !

Les deux chevaliers laissent le médecin et Merlin passer.

Gaius : Pourquoi est-ce que je m’obstine à te garder ? Cette question me dépasse.

Il laisse passer Merlin devant lui.

 

Ils tournent dans un autre couloir.

Gaius : Tout va bien, Merlin ?

Merlin : Elle est bien plus lourde qu’elle en a l’air.

Gaius : Il pourrait y avoir une bonne raison à cela.

Sire Gauvain et Mordred viennent à leur rencontre.

Merlin : Oh non !

Gauvain : Ah ! Gaius et Merlin.

Mordred : Et une charrette pleine de linges.

Gaius : Messire Gauvain. Messire Mordred.

Merlin : T’apprêtes-tu à changer un lit, Merlin ?

Mordred : Ou à dérober quelques vêtements peut-être ?

Mordred tend la main pour voir ce qu’il y a dans la charrette mais Merlin recule.

Gaius : Veuillez ne pas toucher à cela ! A moins de vouloir prendre le risque d’une attaque de fièvre rouge !

Gauvain : Jamais entendu parler.

Gaius : Considérez alors que vous avez de la chance. Beaucoup plus de chance que le jeune homme qui vient juste hélas de rendre l’âme entre ces draps. Nous devons les brûler immédiatement. La dernière chose dont Camelot a besoin, c’est une épidémie de fièvre rouge, non ?

Gauvain : Oui. Bien entendu. Je suis navré.

Les deux hommes s’écartent. Merlin et Gaius continuent leur chemin.

Gauvain : Gaius ?

Gaius : Messire ?

Gauvain : Comment s’appelait ce malheureux jeune homme au fait… pour que je puisse envoyer quelque chose à sa famille ?

Gaius : Timothée.

Gauvain poursuit sa route. Tout comme Merlin. Mais la main de Guenièvre sort de sous le drap. Mordred s’en aperçoit. Intrigué, il continue cependant sa route.

 

FORÊT DE CAMELOT

Arthur, vêtu de son armure, attend Gaius et Merlin. Mais seul Gaius le rejoint.

Arthur : Où est Merlin ?

Gaius : Tout va bien, Sire. Il arrive.

Merlin arrive un peu plus tard en poussant avec peine la charrette.

Arthur : Qu’est-ce qui a bien pu te retenir ?

Merlin (avec peine) : Avez-vous la moindre idée de la raideur de ces pentes ?

Arthur retire le drap.

Arthur : Elle semble si innocente, si parfaite.

Gaius : Elle l’est toujours, Sire. La seule méchanceté en elle est celle de Morgane. Allez, ne perdons pas de temps.

Arthur prend Guenièvre dans ses bras et s’éloigne. Merlin étreint Gaius avant de suivre Arthur tandis que Gaius retourne à Camelot.

 

Plus tard…

Arthur et Merlin galopent à cheval à travers les bois. Guenièvre est toujours endormie et transportée sur le cheval d’Arthur.

 

CAVERNE DE LA DOCHRAID

Dochraid (se relevant) : Gehaele thisne lichaman. Gestrangeme nu mihtig hie to forwarniene; yfel is on ofost.

 

MONTAGNES

Arthur et Merlin sont arrêtés au pied des montagnes.

Merlin : La sorcière vit sur le pic situé le plus à l’ouest.

Arthur : Ça s’rait le plus haut ? C’est toujours comme ça, hein ?

Merlin : Ouais.

Arthur : Bon ben on va avancer.

Soudain, Merlin tourne la tête sur le côté.

Merlin : Attendez… Nous sommes surveillés.

Arthur regarde autour de lui.

Arthur : Encore une de tes intuitions ridicules… Donc on ne risque rien.

Ils continuent leur chemin.

Arthur : Laissons les chevaux ici. Nous irons plus vite à pied.

Merlin : Que faisons-nous des bagages ?

Arthur : Tu t’en charges.

Merlin : Je ne vais pas pouvoir tout prendre.

Arthur : Je vais porter Guenièvre.

Merlin rit.

Merlin : Elle est légère à côté de ce que je dois porter.

Arthur : Est-ce que tu voudrais que je mette en péril la sécurité de la reine en exigeant que je t’aide ?

Merlin : Echangeons nos charges et…

Arthur : C’est ma femme non ?

Merlin : Oui mais je s’rais prudent.

Arthur : Et toi tu n’es qu’un serviteur.

Merlin : Oui.

 

CAVERNE DE LA DOCHRAID

Dochraid : Fleoge thu swa swa se windraesgrimsath.

Elle accroche un message à la patte d’un cordeau puis ce dernier s’envole et quitte la caverne.

 

MONTAGNES

Arthur et Merlin marchent sur un petit chemin montagneux sinueux, bordant un précipice ; Arthur portant Guenièvre.

Arthur : Voilà où on en est avec tes drôles d’intuitions.

Merlin : Elles ne sont pas drôles.

Arthur : Ridicules alors. Elles viennent d’où selon toi ?... Hou Hou Merlin ? T’es là ? Ne me dis pas que tu boudes !

Merlin : Je ne boude pas. Je porte une charge que même un cheval aurait dû mal à porter.

Arthur : Ça te fortifie.

Merlin : Cela vous fortifierait aussi dans ce cas.

Arthur : Mais moi, je suis déjà fort.

Merlin : Raison de plus alors.

Soudain, Merlin tombe dans le précipite sans qu’Arthur s’en aperçoive.

Arthur : Merlin ?

Arthur se retourne.

Arthur : MERLIN ?

Il dépose Guenièvre sur le sol et se rend au bord du précipice. Il découvre Merlin allongé sur le sol en contrebas.

Arthur : MERLIN !

Arthur commence à descendre pour rejoindre Merlin mais il glisse à son tour de la falaise, entrainant des rochers à sa suite.

 

FORÊT

Le corbeau de la Dochraid a rejoint Morgane. Elle décroche le message de la patte de l’oiseau et retourne prêt d’Aithusa en lisant le message…

Dochraid : Emrys met tout en œuvre pour contrarier vos plans. Il a l’intention de laver Guenièvre de votre sortilège dans le chaudron d’Arianrhod.

Morgane (froissant le message) : Non !

Elle s’approche du jeune dragon et lui caresse la tête.

Morgane : Il faut que tu m’aides Aithusa. Il faut l’en empêcher.

 

MONTAGNES

Arthur est tombé près de Merlin mais il reprend connaissance. Cependant son bras est coincé sous un rocher.

Arthur : Merlin ?

Il le secoue avec son pied.

Arthur : MERLIN !

Mais ce dernier demeure inconscient. Il tente alors de se décoincer tout seul mais il n’y arrive pas lorsqu’il entend une voix depuis le sommet de la falaise.

Mordred : ARTHUR !

Il lui montre une corde. Arthur est soulagé.

Arthur : Assurez-vous que Guenièvre va bien !

Mordred : Je l’ai déjà fait, Sire. Elle dort profondément.

Mordred jette le bout de la corde dans le précipite pour aller les secourir.

 

CAMPEMENT D’ARTHUR

Plus tard, à la nuit tombée, Arthur, Mordred, Merlin et Guenièvre sont autour d’un feu de camp dans la montagne. Merlin est réveillé tandis que Guenièvre dort paisiblement.

Mordred : Cela parait impossible. La reine a la plus douce des natures.

Arthur : Ce n’est pas venu d’elle… mais de Morgane. Je ne pouvais le dire avant, désolé.

Mordred : C’est une très bonne chose. Si je n’avais pas eu de soupçons, je vous aurais pas suivi. Merlin se comportait bizarrement.

Arthur : Est-ce inhabituel selon vous ?

Mordred : Et l’itinéraire de la dîme a été changé.

Arthur : Vous avez eu une drôle d’intuition.

Mordred : Pardon ?

Arthur : Je vous suis reconnaissant Mordred. Sans vous, j’aurais sans doute perdu mon bras, je le crains.

Merlin : Je me s’rais réveillé tôt ou tard.

Arthur : Si j’avais dû attendre ton bon plaisir, j’aurais déjà perdu mes bras et mes jambes.

Mordred rit.

Arthur : Je suis ravi de vous avoir avec nous. Trois c’est toujours mieux que deux. N’est-ce pas Merlin ?

Merlin (peu convaincant) : Bien sûr… Il est l’heure.

Merlin se relève et va chercher la potion.

Arthur (se levant) : Je m’en charge.

Merlin (lui donnant la fiole) : Seulement deux gouttes.

Merlin se rassoit. Mordred vient s’accroupir près de lui.

Mordred : Tu n’as aucune confiance en moi, hein ?

Merlin : Je pense sincèrement que… vous êtes un excellent chevalier.

Mordred : Mais je ne suis pas digne de confiance. Ce n’est pas grave. Je sais que pour toi l’intérêt du roi passe avant toute chose. Il en est de même pour moi, essaie de le concevoir. Un jour, je prouverai ma loyauté envers toi et envers le roi. Et nous deviendrons amis peut-être.

Merlin : C’est tout ce que je souhaite.

 

MONTAGNES

Les trois hommes continuent leur chemin dans la montagne. Arthur est en tête et porte Guenièvre. Ils passent sur un chemin bordé de drapeaux.

Mordred : Quelle est la signification de ces drapeaux ?

Merlin : Ils balisent le chemin des pèlerins. C’est un site sacré pour les fidèles de l’ancienne religion.

Arthur : D’où te viennent toutes ces connaissances ?

Merlin : De Gaius.

 

Morgane les espionne depuis les hauteurs.

 

Arthur : C’est encore loin ?

Merlin : Plus trop. Ce passage conduit au chaudron.

Soudain, ils entendent un cri. Aithusa fonce sur eux et crache du feu. Le jeune dragon s’en va. Arthur et Mordred courent devant eux. Merlin reste sur place et se retourne mais ne voit personne. Il court rejoindre les autres. Arthur et Mordred se sont abrités entre de gros rochers.

Arthur : Morgane ne doit pas être loin.

Merlin (se débarrassant de ses bagages) : Je vais détourner son attention. Allez-y !

Arthur : Non !

Merlin : Vous le devez.

Arthur : Tu es le seul à savoir où se trouve la sorcière.

Merlin : Arthur !

Aithusa revient et les survole en les frôlant.

Mordred : Mettez Guenièvre en sécurité. Nous vous rejoindrons plus loin, Majesté.

Arthur : Très bien.

Arthur s’en va prudemment avec Guenièvre dans ses bras.

Merlin (à Mordred) : Restez-là, je me charge de la créature.

Mordred l’attrape brutalement.

Mordred : Non toi, reste-là !

Merlin : Je sais ce que je fais, Mordred.

Merlin s’en va. Mordred reste caché et aperçoit Aithusa suivre Merlin. Ce dernier se retrouve au milieu du chemin. Merlin s’avance vers la bête d’un air déterminé. Il utilise son pouvoir de dragonnier. Aithusa s’en va. Merlin court rejoindre Mordred.

Mordred : Que s’est-il passé ?

Merlin récupère ses bagages. Il ne répond pas.

Mordred : Merlin !

Merlin : Allons-y.

Mordred : Et le dragon ?

Merlin : Dépêchez-nous.

Merlin et Mordred courent rejoindre Arthur mais Morgane apparaît derrière eux et se sert de sa magie. Les deux hommes sont projetés plus loin. Mordred est assommé. Mais Merlin parvient à s’enfuir. Il rejoint Arthur caché derrière un rocher.

Arthur : Merlin ? où est Mordred ?

Merlin secoue négativement la tête. Arthur veut aller le chercher.

Merlin : Non Arthur !

Arthur : Je refuse de laisser un chevalier mourir !

Merlin : J’ai vu Morgane ! Mordred nous a donné une chance. Evitons de la gâcher.

 

Sur le chemin, Morgane caresse la joue de Mordred puis celui-ci se réveille.

Mordred : Pourquoi vous ne me tuez pas ?

Morgane : Je n’ai rien contre toi, Mordred. Comment le pourrais-je ? Tous les deux, nous avons la même nature.

Mordred se relève et s’éloigne à reculons.

Mordred : Vous faites erreur.

Morgane : Tu portes bien la tenue de chevalier mais nous savons très bien ce qui se cache derrière. Crois-tu qu’Arthur te tolèrerait s’il connaissait la vérité ? L’un de ses chevaliers est un sorcier.

Mordred : Un jour il le saura. Un jour nous serons vraiment acceptés.

Morgane : Ta naïveté pourrait être charmante si les temps étaient moins dangereux. Où est Emrys ?

Mordred (ne comprenant pas) : Emrys ?

Morgane : Prétends-tu que tu ignores de qui je veux parler ?

Mordred : C’est seulement un nom que j’ai entendu.

Morgane : Il n’est pas là ? Avec toi ?

Mordred : S’il était là, ne sentirions-nous pas tous les deux la présence d’un aussi grand sorcier ?

Morgane : Alors je n’ai plus besoin de toi à présent.

Morgane lève son bras.

Mordred : Vous frapperiez donc l’un des vôtres ? Je ne suis pas assez fort pour vous vaincre Morgane mais sachez que toute cette haine qui est en vous ne serait triomphée. J’espère que vous retrouverez la tendresse et la compassion qui remplissait autrefois votre cœur.

Morgane est émue. Mordred utilise ses pouvoirs et propulse Morgane plus loin. Elle retombe assommée. Mordred est soulagé.

 

CHAUDRON D’ARIANRHOD

Arthur et Merlin arrivent devant une étendue d’eau coincée dans la montagne.

Merlin : Tout est comme Gaius l’avait décrit. Nous sommes au chaudron d’Arianrhod.

Merlin se défait de tous ses bagages pendant qu’Arthur dépose Guenièvre au bord de l’eau.

Arthur : Où est la sorcière ?

Merlin : Gaius dit que c’est une recluse. Elle fuit la compagnie des Hommes paraît-il.

Arthur : Il va falloir qu’elle fasse une exception. Nous avons très peu de temps. Guenièvre peut se réveiller d’une seconde à l’autre.

Merlin : On a un peu de teinture de…

Arthur : Non ! Je ne veux pas prendre de risques. On doit absolument la trouver.

Merlin attrape son sac.

Merlin : Je pars à sa recherche.

Il commence à s’éloigner mais une robe noire s’échappe de son sac devant Arthur.

Merlin : Vous ne pensiez tout de même pas que c’était gratuit.

Il la remet dans son sac.

Arthur : Tu veux dire quoi par-là ?

Merlin (tournant le dos à Arthur) : La sorcière, elle veut être payer en vêtements… [Se retournant face à Arthur] On ne peut pas aller chez le tailleur !

Arthur : Pourquoi des vêtements intéresseraient-ils une recluse ?

Merlin : Je l’ignore Arthur. C’est une sorcière. Elle n’agit donc pas comme les autres.

Merlin s’en va.

Arthur : Eh bien bon…

 

Merlin se retire à l’écart et commence à s’habiller en femme.

 

Arthur est resté près de Guenièvre.

Arthur : Elle ne devrait plus tarder.

Il entend des pas courir vers lui. Il s’agit de Mordred qui le rejoint.

Arthur : Mordred ? J’ai cru que vous étiez perdu.

Les deux hommes se serrent les bras à la manière des chevaliers.

Mordred : Je l’ai cru aussi.

Arthur : Vous avez pu échapper à Morgane ?

Mordred : En fait elle n’arrive pas à la cheville d’un chevalier de la Table Ronde.

Arthur : Non sérieusement Mordred…

Mais il entend des bruits de pas à ses côtés. Les deux hommes tournent la tête et aperçoivent une vieille femme vêtue de noire marcher maladroitement vers eux. Il s’agit de Merlin vieilli et déguisé.

Arthur : Ah oui là je comprends mieux. Merlin disait qu’elle avait dû mal à trouver des vêtements.

La Dolma : Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire dans cet endroit sacré, messieurs ?

Arthur : Êtes-vous la Dolma ? L’ancienne sorcière du chaudron d’Arianrhod ?

La Dolma écarte les mains et incline légèrement la tête.

La Dolma : Qui d’autre pourrais-je bien être ?

Arthur (à Mordred) : Vous n’avez pas l’impression de l’avoir déjà vu quelque part ?

Mordred : C’est ce que je me disais.

La Dolma : Que vous disiez-vous ? Pourquoi ces apartés ?

Arthur : Oh rien, vous nous rappelez quelqu’un, sorcière.

La Dolma (surjouant la femme flattée) : Oh oui. C’est ce que vous croyez.

Arthur : Ouais c’est ça.

Mordred : Majesté, où est Merlin ?

Arthur se tourne vers la Dolma et porte la main sur son épée.

Arthur : Qu’avez-vous fait de mon serviteur ?

La Dolma : Oh… la grande perche !

Arthur dégaine son épée et s’avance vers elle.

La Dolma : Si vous me tuez, vous ne risquez pas de le savoir. Je suis une femme âgée. Il est donc naturel de chercher à se protéger des inconnus. Vous retrouverez votre serviteur dès que nous aurons terminé notre affaire.

Arthur : Vous savez ce qui nous conduit là ?

La Dolma : Sachez que rien n’échappe… à la Dolma. Maintenant dépêchez-vous avant que votre reine se réveille. Veuillez l’apporter prêt de l’eau.

Arthur rengaine son arme et pose Guenièvre près de l’eau.

La Dolma : Grand roi, la magie qui a ensorcelé votre reine est très puissante. Elle peut être combattue. Le sort peut être rompu. Il peut être aussi plus fort que tout. Êtes-vous sûr de comprendre cela ?

Arthur : Tout à fait.

La Dolma : Ce que nous entreprenons s’ra pas facile. Si nous échouons, votre reine sera perdue à tout jamais.

Arthur : Oui, je sais.

La Dolma : Très bien. Lorsque je réveillerai Guenièvre de son profond sommeil, elle devra entrer dans le chaudron d’Arianrhod de son plein gré. C’est à cette seule condition que le sort s’ra rompu. Mais attention, toute la magie qui l’habite se révoltera contre cela.

Arthur : Alors comment allons-nous réussir ?

La Dolma : Vous devez pour cela réussir à l’atteindre, Arthur... Atteindre cette partie de votre reine qui est demeurée imperméable au maléfice de Morgane.

Arthur : Existe-t-elle cette partie ?

La Dolma : Vous devez absolument croire qu’elle existe. Préparez-vous… Quand elle se réveillera, vous n’aurez que quelques minutes.

La Dolma se met à genoux, prêt de Guenièvre, et passe la main au-dessus d’elle.

La Dolma : Gielde ic thec thissa meowlessawole, gyden aeblaece.

Les yeux de la Dolma s’illuminent puis elle se relève. Arthur prend sa place. Guenièvre se réveille en sursaut, apeurée de se retrouver dans un endroit inconnu.

Guenièvre : Où suis-je ?... Que m’avez-vous fait ?

Arthur : Vous dormiez depuis très très longtemps.

Elle se relève et tente de partir.

Arthur : Guenièvre !

Guenièvre : Eloignez-vous de moi !

Arthur la retient par le bras.

Arthur : Ma Guenièvre !

Guenièvre (essayant de se défaire d’Arthur) : Votre Guenièvre ?! Vous êtes stupide ou vous faites semblant ? Je ne serai vôtre ni aujourd’hui ni demain !

La Dolma : Vous devez la toucher au cœur, Arthur. Faites-le ou tout est fini.

Guenièvre : Qui est cette vieille horreur ?

Arthur : Il fut un temps où vous m’aimiez.

Guenièvre : Comme vous êtes naïf Arthur.

Arthur : Et vous m’aimez toujours.

Guenièvre : C’était une feinte. Rien de plus. Un subterfuge pour remettre Camelot à sa reine légitime.

Arthur : Non je ne crois pas cela.

Guenièvre : Croyez ce que vous voulez ! Les faits sont les faits !

Arthur entraîne de force Guenièvre vers le chaudron.

Guenièvre : Non !

La Dolma : Elle doit y aller de son plein gré. Ne la contraignez pas !

Arthur : Regardez-moi ! Dites-moi que vous ne m’aimez pas.

Guenièvre : Lâchez-moi de grâce !

La Dolma : Arthur !

Arthur : Vous souvenez-vous du jour où j’ai demandé votre main ? De ce que vous avez dit ? Vous avez dit de tout mon cœur. C’est ce que vous avez dit Guenièvre. Ce n’était ni subterfuge ni feinte.

Guenièvre cesse de se débattre.

Arthur : De tout mon cœur.

Arthur recule. Guenièvre ne s’enfuit pas. Elle reste sans réaction.

Arthur (reculant vers l’eau) : De tout mon cœur.

Il entre dans l’eau à reculons tout en regardant Guenièvre. Cette dernière semble se rappeler.

Guenièvre : De tout mon cœur.

Arthur lève la main l’invitant à la rejoindre. Guenièvre s’approche.

Arthur : Approchez.

Elle entre dans l’eau et prend la main d’Arthur. Arthur l’invite à continuer seule. Elle s’exécute.

La Dolma : Yfel gaest, ga thu fram thisselichaman. Bith hire mod eft freo. Ar ond heofonutungol sceal thurhswithan.

Guenièvre continue d’avancer dans l’eau puis lorsque les yeux de la Dolma s’illuminent, la reine brille de mille feux. Puis elle se tourne vers Arthur en souriant et tend la main vers lui. Il l’a rejoint puis ils se prennent dans les bras l’un de l’autre.

 

Quelques instants plus tard…

Arthur (à la Dolma) : Nous vous devons beaucoup tous les deux. Si je peux faire quoique ce soit en retour, dites-le. Une nouvelle robe peut-être ?

Guenièvre : Arthur !

Arthur : Elle adore les robes.

La Dolma : Il y a bien quelque chose.

Arthur : Dites-moi ce que c’est.

La Dolma : N’oubliez pas ce qui a sauvé votre reine. La magie et la sorcellerie.

Arthur : La sorcellerie a failli lui faire perdre la vie.

La Dolma : Il n’y a pas de mal dans la sorcellerie. Il n’y en a que dans le cœur des Hommes. Ma requête est la suivante. Souvenez-vous à jamais de cela.

Arthur : Vous avez ma parole.

Mordred vient chercher le couple. Le trio commence à s’éloigner.

La Dolma (contrarié) : Êtes-vous sûrs que vous n’oubliiez rien ?

Arthur regarde ces compagnons puis vérifie qu’il a ses armes avec lui. La Dolma soupire d’agacement.

Arthur : Non je ne crois pas.

La Dolma : Votre serviteur !

Arthur : Ah !... Ah oui ! Oui, bien sûr. La douceur avec laquelle les choses ont évolué était inhabituelle.

La Dolma : Ce garçon était votre caution, grand roi. Votre reine serait perdue s’il n’avait pas été là.

Arthur : Moi, je n’en suis pas persuadé.

La Dolma : Et moi, je vous dis que vous avez tort. Vous lui devez beaucoup. Bien d’avantage que vous ne pouvez imaginer en ce jour.

Arthur : D’accord… je lui accorderai donc un après-midi de liberté.

La Dolma : Un beau jour, grand roi, vous saurez reconnaître la réelle valeur de ceux qui vous entourent… Partez !

Arthur, Mordred et Guenièvre commencent à partir. La Dolma veut s’éclipser rapidement mais Arthur se retourne. Elle lui fait un petit signe de la main. Arthur lui répond puis reprend la route. La Dolma court se cacher derrière un rocher.

 

FORÊT DE CAMELOT PRES DU CHÂTEAU

Arthur, Mordred et Merlin rentrent à cheval. Guenièvre chevauche sur la monture d’Arthur.

Mordred : Arthur a de la chance.

Merlin : Oui.

Mordred : Pas seulement d’avoir Guenièvre… mais de t’avoir toi.

Merlin : Il trouverait vite quelqu’un d’autre pour faire son ménage.

Mordred : Il ne s’agissait pas de ménage… Tu as utilisé tes pouvoirs magiques, là-bas ?

Merlin ne répond pas.

Mordred : Ne crains rien. Je ne divulguerai pas ton secret. J’admire ce que tu es. Cela ne doit pas être facile d’accomplir autant sans être récompensé.

Merlin : Je suis loin de chercher à l’être.

Mordred : Tu veux de la reconnaissance ?

Merlin : Mes amis sont heureux et en sécurité. C’est tout ce que je demande.

Mordred : Tu vois Merlin. On a quelque chose en commun en fin de compte. L’avenir de Camelot.

Mais Merlin ne répond pas. Ils continuent leur chemin vers le château en silence.

 

MERLIN…

 

***GENERIQUE DE FIN***

 

Ecrit par byoann pour Merlin Hypnoweb.net.

KILGHARRAH: In a land of myth and a time of magic, the destiny of a great kingdom rests on the shoulders of a young man. His name: Merlin.
 

[NEW SCENE: GUINEVERE IS WALKING THROUGH A DARK CORRIDOR IN THE CASTLE, KEEPING TO THE SHADOWS, AND IS JUST ABOUT TO LEAVE WHEN PERCIVAL SEES HER.]

 

PERCIVAL: You there! Show yourself.

[GUINEVERE TURNS AROUND TO FACE HIM, TO HIS SURPRISE.]

PERCIVAL: Your Highness. Are you alright? Is something wrong?

GUINEVERE: No, no. All is well.

PERCIVAL: It's dangerous to be out at such an hour.

GUINEVERE: I am grateful you are so scrupulous in your duties.

PERCIVAL: It's not where I thought to have found you, Your Highness.

GUINEVERE: One does not always wish to be "Your Highness", Percival. I miss the old town, its streets, its people, so I go back sometimes.

PERCIVAL: Is that wise?

GUINEVERE: Well, people only see a Queen when they expect to.

PERCIVAL: All the same-

GUINEVERE: And it reminds me of Elyan... and I need that sometimes.

PERCIVAL: Of course. I understand.

GUINEVERE: I'm not sure Arthur would.

PERCIVAL: I won't mention it.

GUINEVERE: Thank you.

 

[NEW SCENE: GUINEVERE IS MEETING MORGANA IN THE WOODS.]

MORGANA: You're late.

GUINEVERE: I'm sorry.

MORGANA: Was there a problem?

GUINEVERE: Nothing I could not handle.

MORGANA: Did you get what I asked for?

[GUINEVERE HANDS MORGANA A SCROLL.]

GUINEVERE: It wasn't easy. It details the route the levy collection will take, the names of the knights, their arms, and the day they depart.

MORGANA: You've done well, Gwen.

GUINEVERE: How can it further our cause?

[ARTHUR IS WATCHING GUINEVERE TALK WITH MORGANA. THEIR WORDS ARE INAUDIBLE. HE UNSHEATHES HIS SWORD BUT MERLIN STOPS HIM.]

MERLIN: No, my lord! Morgana's too powerful. Now is not the time.

ARTHUR: How could she do this?

MERLIN: She's not the Gwen you love. She has fallen pray to a dark and powerful magic.

ARTHUR: If I lose her, I lose everything.

MERLIN: We'll find a way to bring her back, Arthur. I promise.

 

OPENING CREDITS

 

[NEW SCENE: ARTHUR AND GUINEVERE ARE HAVING BREAKFAST IN THEIR CHAMBERS. ARTHUR IS STARING AT HER. HIS PLATE IS FULL AND HE HOLDS A PIECE OF FOOD IN ONE HAND BUT DOESN'T EAT IT.]

GUINEVERE: I thought I might ride this morning.

ARTHUR: Yes?

GUINEVERE: Would you like to join me?

ARTHUR: That won't be possible.

GUINEVERE: Oh. Perhaps this afternoon then?

ARTHUR: Perhaps.

GUINEVERE: Arthur, is everything all right?

ARTHUR: What do you mean?

GUINEVERE: You seem distracted.

ARTHUR: Not at all. Pressing matters of state, that's all. I'm sorry.

GUINEVERE: I understand. Is there anything I can help you with?

ARTHUR (shakes his head): That won't be necessary.

[ARTHUR GETS UP AND LEAVES, WITH HIS FOOD HARDLY TOUCHED.]

GUINEVERE: You've hardly eaten!

ARTHUR: I have a training session I must attend to.

GUINEVERE: Well, perhaps I will see you later?

 

[NEW SCENE: ARTHUR WALKS INTO A SECRET ROOM WITH MORDRED AND LEON AND LOCKS THE DOOR. HE UNFURLS A SCROLL ON THE TABLE.]

ARTHUR: Gentlemen. This is the new route to collect the levy. Commit it to memory.

MORDRED: My Lord?

ARTHUR: You are to tell no one that we have changed the plans until the patrol is on its way. Is that understood?

LEON: Sire.

ARTHUR: Mordred?

MORDRED: Of course. But may I ask why we're changing the route, my lord? It's another day's ride.

ARTHUR: I can't tell you that. I just ask you trust me. [LEON AND MORDRED NOD.] Good. You leave in three days.

[MORDRED WATCHES AS ARTHUR BURNS THE SCROLL WITH THE NEW ROUTE.]

 

[NEW SCENE: MERLIN IS LOOKING FOR SPELLS TO HELP GUINEVERE IN GAIUS'S CHAMBERS.]

MERLIN: Why did I promise to help Gwen? I have no idea what to do. Is there really no remedy?

GAIUS: If Gwen has suffered what I suspect then no, I fear not.

MERLIN: You know what happened to her?

GAIUS: When I was young, I heard about an ancient ritual of the Old Religion called the Teine Diaga.

MERLIN: Teine Diaga?

GAIUS: The sacred fire. The ritual used the mandrake root to bring unimaginable terror to the victim. Their screams could be heard twenty leagues away. When it was finally over, their will was no longer their own. They were slaves of the high priestesses for eternity.

MERLIN: Who performed this ritual? Where?

GAIUS: I've told you all I know. Such mysteries were revealed only to a handful of female initiates. As a boy, I was privy only to rumors.

MERLIN: There must be someone who can help.

GAIUS: I can only think of two people who truly know the Old Ways. One is Morgana Pendragon...

 

[NEW SCENE: MERLIN WALKS TOWARDS A CAVE. BEFORE ENTERING, HE DRINKS AN AGEING POTION, TURNING HIMSELF INTO DRAGOON THE GREAT.]

GAIUS: The other is the Dochraid. But be warned, Merlin. The Dochraid cannot be trusted. She must never know your true identity.

DOCHRAID: Who dares enter the sacred cave?

DRAGOON: I come to petition the Dochraid.

DOCHRAID: Give me your hand. [DRAGOON APPROACHES AND GIVES HER HIS HAND. SHE SNIFFS IT AND PUSHES IT AWAY IN DISGUST.] I smell the stench of enmity.

DRAGOON: I come in peace. In friendship.

DOCHRAID: You are no friend of the Old Religion. No friend of Morgana Pendragon.

DRAGOON: Great Dochraid-

DOCHRAID: Silence! I know you, Emrys. Your Queen will find no relief here.

DRAGOON: How do you know why I come?

DOCHRAID: I am the Dochraid. The Earth speaks to me. You are not welcome here.  Depart!

DRAGOON: Oh, I cannot do that. Not until I have what I came for.

DOCHRAID: You dare challenge me, the ancient Dochraid? You? A puny sorceror?

DRAGOON: And yet I will have what I came for.

DOCHRAID: I am a creature of the Earth. You cannot kill me.

[DRAGOON TAKES OUT EXCALIBUR AND SHOWS IT TO THE DOCHRAID, WHO RECOILS IN FEAR.]

DRAGOON: This sword was forged in a dragon's breath and it will do my bidding.

DOCHRAID: You do not have the power to wield such a weapon.

[DRAGOON SWINGS THE SWORD AND SLICES THE DOCHRAID'S ARM. SHE CRIES OUT IN PAIN AND COVERS THE WOUND WITH HER HAND.]

DRAGOON: I wish you no furthur harm, Dochraid. Tell me what I need to know.

DOCHRAID: Your Queen is doomed, Emrys. Her spirit has been consumed by the Teine Diaga. Bound by the silver wheel for all eternity. Her body is nothing but an empty vessel filled by the will of another.

DRAGOON: Morgana.

DOCHRAID: Once she has served her purpose, then that too will be cast away.

DRAGOON: How do I break this spell?

DOCHRAID: Only the greatest of sorcerers can attempt such a thing.

[DRAGOON POINTS THE SWORD AT THE DOCHRAID AGAIN. SHE RECOILS IN FEAR.]

DRAGOON: How?

DOCHRAID: You must travel to the Cauldron of Arianrhod. There you will need all of your powers, for you must summon the White Goddess herself.

[DRAGOON BRINGS THE SWORD CLOSER TO THE DOCHRAID, WHO RECOILS FROM THE THREAT.]

DRAGOON: And that is all?

DOCHRAID: No, Emrys. The Queen must enter the Cauldron. Its waters hold the Goddess' power. Only their touch can heal her. Remember, Emrys, the Queen must enter the water willingly. If she is tricked, forced or beguiled, she will fall into the abyss and be lost forever.

[DRAGOON LOWERS EXCALIBUR.]

DRAGOON: Thank you, Great Dochraid. Thank you.

[DRAGOON STARTS TO LEAVE THE CAVE BUT THE DOCHRAID USES MAGIC TO THROW A DAGGER AT HIM. DRAGOON USES MAGIC TO REPEL IT AND ATTACKS THE DOCHRAID WITH EXCALIBUR AGAIN, WOUNDING HER. SHE CRIES OUT IN AGONY, DOUBLING OVER. HE LOOKS DOWN AT HER FOR A MOMENT AND THEN LEAVES THE CAVE.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR IS LOOKING OUTSIDE THE WINDOW AND SEES MERLIN RETURN FROM HIS EXPEDITION. MORDRED APPROACHES ARTHUR.]

MORDRED: Sire? Is all well?

ARTHUR: Yes. Thank you.

MORDRED: If there's anything I can do...

ARTHUR: I'm sorry?

MORDRED: Just wanted you to know I'm always at your service.

ARTHUR: I never doubted it, Mordred.

[MORDRED NODS HIS HEAD AT ARTHUR AND LEAVES. ARTHUR GOES BACK TO STARING OUT THE WINDOW.]

 

[NEW SCENE: MERLIN LEADS THE WAY INTO THE PHYSICIAN'S QUARTERS, SPEAKING TO GAIUS ABOUT WHAT THE DOCHRAID TOLD HIM.]

MERLIN: There are too many things to go wrong. And summoning the White Goddess? That may be beyond me.

GAIUS: I think not. Merlin, the only person who ever doubts your power is you.

MERLIN: And even if I do manage that, we need to get Gwen to the Cauldron in the first place and she's hardly likely to go willingly.

GAIUS: I've already thought of that.

[GAIUS SHOWS MERLIN A POTION. MERLIN TAKES THE POTION BOTTLE AND INSPECTS IT.]

MERLIN: Tincture of Belladona?

GAIUS: All that studying has already paid off.

MERLIN: It's a powerful and dangerous drug, Gaius.

GAIUS: More dangerous than the traitor in the heart of Camelot?

MERLIN: Besides, Gwen needs to be conscious when she enters the Cauldron. She must do so of her own free will or the spell will not be broken.

GAIUS: That, I agree, may not be within our powers.

MERLIN: Well then, the rest is futile.

GAIUS: But there is for someone whom it is possible.

MERLIN: Arthur?

[GAIUS NODS CONFIRMATION.]

GAIUS: Only he can reach the part of Gwen that remains true.

MERLIN: It won't work.

GAIUS: You underestimate the power of love, Merlin.

MERLIN: No, not that. Me. How can I use my magic with Arthur there? He'd discover me in an instant.

GAIUS: Not if he didn't recognize you.

MERLIN: (chuckles) No. No, not again. You know how exhausting the ageing spell is, Gaius. I don't have to strength to do that and perform the ceremony.

GAIUS: Then you must find the strength.

 

[NEW SCENE: ARTHUR, GAIUS AND MERLIN TALKING PRIVATELY IN A HIDDEN ROOM.]

ARTHUR: This tincture of Belladona, what are its effects?

GAIUS: The patient is rendered into a deep sleep.

ARTHUR: Patient?!

GAIUS: It is generally used for the badly wounded.

ARTHUR: How long does it last?

GAIUS: A few hours. It has to be administered several times a day to provide a continuous sleep.

MERLIN: But for no more than three days.

GAIUS: It is true, Sire. The tincture should not be taken for an extended period.

ARTHUR: Or?

MERLIN: The body will not tolerate it.

ARTHUR: Thank you, Merlin.

GAIUS: Three days is time enough to ride to the Cauldron of Arianrhod.

ARTHUR: You've done the journey yourself, have you?

GAIUS: I cannot claim to-

ARTHUR: Any mishap, any unexpected circumstance will-

GAIUS: There is no reason to suspect that all will not go well. My Lord, if we do nothing, Gwen is already taken from you.

ARTHUR: Merlin? [ARTHUR AND MERLIN EXCHANGE A GLANCE AGREEING TO DO THIS.] Summoning this Goddess, will it require magic?

GAIUS: It is a ritual that can only be performed by a sorcerer. It is the only way, Sire. Sorcery has to be fought with sorcery.

ARTHUR: I'll be breaking my own decrees.

GAIUS: To save your Queen, to save your wife.

ARTHUR: Very well. It's decided. There'll be a sorcerer. Can he be trusted?

GAIUS: Upon my life.

ARTHUR: You assured me so once before, Gaius, but my father died in the hands of such a man.

GAIUS: This sorcerer will be entirely different.

ARTHUR: How can you be sure?

GAIUS: Because, Sire, this time I have chosen... a woman.

[MERLIN GIVES GAIUS A STRANGE LOOK.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR WALKS IN HIS CHAMBERS THINKING. GUINEVERE WALKS UP BEHIND HIM.]

GUINEVERE: How was the training, my Lord?

ARTHUR: Fine.

GUINEVERE: Did you win? Lose?

ARTHUR: A little of both.

GUINEVERE: You're a terrible liar, Arthur. You're wearing the same clothes you were this morning and your armor remains untouched. I'm not a fool. Wherever you've been, it wasn't the training ground.

ARTHUR: I um-

GUINEVERE: Have I done somthing wrong? Spoken out of turn? Said something I shouldn't? I'm your wife, Arthur! I wouldn't see you hurt for the world. Now tell me what's troubling you.

ARTHUR (sadly): I love you, Guinevere, more than you can imagine. There isn't anything I would not do for you.

GUINEVERE: I know, I-

[ARTHUR PULLS GUINEVERE INTO A STRONG EMBRACE. GUINEVERE IS LOOKING PUZZLED AND ARTHUR IS LOOKING OUT REALLY SADLY.]

 

[NEW SCENE: MERLIN IN GAIUS'S CHAMBERS TRYING ON A BLACK DRESS.]

MERLIN: What do you think?

GAIUS: Ah. Well, it quite suits you, actually.

MERLIN (laughs): Thanks.

[MERLIN STARTS HEADING TO HIS ROOM.]

GAIUS: You're forgetting one thing.

[MERLIN STOPS AND TURNS BACK TO GAIUS, LOOKING PUZZLED.]

MERLIN: I think it needs a belt.

[MERLIN STARTS HEADING BACK TO HIS ROOM, WHEN GAIUS CALLS HIM BACK AGAIN HOLDING THE BELLADONA POTION.]

GAIUS: Remember, you have to administer two drops every two hours to keep Gwen asleep.

[MERLIN GOES TO HIS ROOM TO GRAB HIS THINGS FOR THE TRIP AND COMES BACK DOWN AND TAKES THE POTION FROM GAIUS.]

MERLIN: Do you really think we can succeed, Gaius?

GAIUS: We must.

[GAIUS AND MERLIN LEAVE THE ROOM]

 

[NEW SCENE: ARTHUR, GAIUS AND GUINEVERE ARE EATING IN THE ROYAL CHAMBERS.  MERLIN POURS THE BELLADONA IN THE PITCHER AND ATTEMPTS TO GIVE GUINEVERE A DRINK.]

MERLIN: Wine, my Lady?

GUINEVERE: Not tonight thanks, Merlin.

[MERLIN FAILS TO POUR THE WINE IN GUINEVERE'S GOBLET AND LOOKS AT ARTHUR AND GAIUS FOR HELP. ARTHUR RAISES HIS GLASS]

ARTHUR: A toast.

GUINEVERE: My Lord?

ARTHUR: A toast to... A toast to the Queen.

GUINEVERE: Me? What have I done?

GAIUS: Just being yourself, Your Highness.

GUINEVERE: You're very kind, Gaius, but shouldn't it rather be to Camelot?

[MERLIN POURS GUINEVERE SOME WINE]

ARTHUR, MERLIN, GAIUS: To Camelot.

ARTHUR: Yes, to Camelot.

GUINEVERE: To Camelot.

[EVERYONE TAKES A DRINK FROM THEIR GOBLETS. GAIUS, ARTHUR AND MERLIN START STARING AT GUINEVERE, WAITING FOR THE BELLADONNA TO TAKE AFFECT. FOR A MOMENT, GUINEVERE SEEMS UNAFFECTED, TO THEIR CONCERN.]

GUINEVERE: You haven't eaten, my Lord.

ARTHUR: No, I hav-

[GUINEVERE PASSES OUT AND MERLIN PUSHES A PLATE OF SOFT BREAD UNDER HER HEAD SO SHE DOES NOT HIT THE TABLE. THEY ALL SPRING INTO ACTION.]

ARTHUR: You're sure this is safe, Gaius?

GAIUS: I'd stake my life on it, Sire.

ARTHUR: You may have to.

[MERLIN WHEELS IN A SMALL WHEELBARROW WITH A CLOTH FOLDED ON IT.]

ARTHUR: She's still a Queen!

MERLIN: It was the best I could do.

GAIUS: We have to hurry, Sire.

[ARTHUR AND MERLIN START TO PLACE GUINEVERE ON THE WHEELBARROW.]

ARTHUR: Careful...

[ARTHUR EASES THE REST OF GUINEVERE ON THE WHEELBARROW. MERLIN DRAPES A SHEET OVER HER BODY TO CONCEAL HER.]

MERLIN: There. No one will know.

ARTHUR: Gaius, you're sure this is going to work?

GAIUS: You'll be amazed at how much licence old age lends you, Sire. Merlin, come. We meet at the Darkling Woods.

[MERLIN STARTS TO STEER GUINEVERE OUT OF THE ROOM.]

ARTHUR: Merlin, if you drop her...

MERLIN: I know. I lose my head.

ARTHUR: Just so we're clear.

[MERLIN LEAVES THE ROOM WITH GUINEVERE. ARTHUR CLOSES THE DOOR AND PREPARES FOR THE JOURNEY.]

 

[NEW SCENE: GAIUS AND MERLIN ARE TAKING GUINEVERE TO THE DARKLING WOODS. THEY PASS TWO KNIGHTS.]

GAIUS: Keep up, boy! Keep up! [THE KNIGHTS AND GAIUS LET MERLIN PASS AND GAIUS ADDRESSES THE KNIGHTS.] Why I keep him is beyond me. [THEY CONTINUE ON.]  Are you alright?

MERLIN: She's a lot heavier than she looks.

GAIUS: That might very well be grounds for treason.

MERLIN: Oh, dear.

[GAIUS AND MERLIN BUMP INTO GWAINE AND MORDRED.]

GWAINE: Ah! Gaius and Merlin.

MORDRED: And a barrow of linen.

GAIUS: Sir Gwaine, Sir Mordred.

GWAINE: Planning on changing a bed?

MORDRED: Or perhaps to run up some clothes?

[MORDRED REACHES FOR THE SHEET COVERING GUINEVERE AND MERLIN PULLS AWAY.]

GAIUS: Don't touch that. Not unless you want to risk an attack of Red Thrush Fever.

GWAINE: I never heard of it?

GAIUS: Ah, then you are fortunate indeed. More fortunate than the young man who just died in these very bedclothes. They have to be burned immediately. The last thing Camelot needs is an outbreak of Red Thrush Fever. Is it not?

GWAINE (looking concerned): Yes, of course. Sorry.

[MORDRED AND GWAINE ALLOW MERLIN AND GAIUS TO PASS BY AND THEY ALL HEAD ON THEIR WAY, BUT THEN GWAINE STOPS THEM.]

GWAINE: Gaius?

GAIUS: Sire?

GWAINE: What is the name of the unfortunate young man? So that I may send somthing to his family.

GAIUS: Timothy.

[GAIUS AND MERLIN CONTINUE ON THEIR WAY BUT NOT BEFORE MORDRED TURNS BACK AND SEES GUINEVERE'S HAND FALL FROM UNDER THE SHEET.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR IS WAITING IN THE FOREST FOR MERLIN AND GAIUS TO BRING GUINEVERE. HE LOOKS OVER TO JUST SEE GAIUS WALKING TO HIM.]

ARTHUR: Where's Merlin?

GAIUS: It's alright, Sire. He comes.

[MERLIN COMES UP BEHIND GAIUS BRINGING GUINEVERE.]

ARTHUR: What kept you?

MERLIN: Do you have any idea how steep those slopes are?

[WHEN MERLIN GETS TO ARTHUR, ARTHUR TAKES OFF THE SHEET TO REVEAL GUINEVERE.]

ARTHUR: She looks so innocent. Perfect.

GAIUS: She still is, Sire. The only evil in her is Morgana's. Come, you must be on your way.

[ARTHUR TAKES GUINEVERE IN HIS ARMS AND BRINGS HER TO THE HORSES AND MERLIN BRIEFLY HUGS GAIUS GOODBYE.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR AND GUINEVERE ARE RIDING THROUGH THE FOREST TOWARDS THE CAULDRON OF ARIANRHOD.]

 

[NEW SCENE: THE DOCHRAID'S SACRED CAVE.]

DOCHRAID: Gehaele thisne lichaman. Gestrangeme nu mihtig hie to forwarniene; yfel is on ofost.

 

[NEW SCENE: ARTHUR AND MERLIN HAVE REACHED THE MOUNTAINS AND HAVE STOPPED TO PLAN THEIR NEXT MOVE.]

MERLIN: The sorceress lives at the westernmost peak.

ARTHUR: That would be the highest. It always is, isn't it? Better get started, then.

[MERLIN LOOKS BEHIND THEM AND STOPS ARTHUR BECAUSE HE SENSES SOMEONE WATCHING THEM.]

MERLIN: Wait... We're being watched.

ARTHUR: One of your funny feelings again? That's alright, then. [ARTHUR AND MERLIN START TO CONTINUE THROUGH THE MOUNTIAN PASS.] We'll tether the horses here. It'll be quicker on foot.

[ARTHUR AND MERLIN STOP TO TIE THE HORSES AND CONTINUE ON FOOT.]

MERLIN: What about the supplies?

ARTHUR: You'll manage.

MERLIN: I can't take it all.

ARTHUR: I'll be carrying Guinevere.

MERLIN: She's half the weight of that lot.

ARTHUR: Are you suggesting that I risk the safety of the Queen and carry even more?

MERLIN: I could take her an-

ARTHUR: She's my wife.

MERLIN: I'd be careful.

ARTHUR: And you're the servant.

 

[NEW SCENE: THE DOCHRAID'S CAVE.]

DOCHRAID: Fleoge thu swa swa se windraesgrimsath.

[AS THE DOCHRAID CHANTS, SHE ATTACHES A MESSAGE TO A CROW'S LEG. WHEN SHE FINISHES HER CHANT, THE CROW FLIES OUT OF THE CAVE.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR AND MERLIN ARE WALKING WITH GUINEVERE ALONG THE EDGE OF THE CLIFF OF THE MOUNTAIN.]

ARTHUR: These funny feelings of yours...

MERLIN: They're not funny.

ARTHUR: Stupid, then. Where do they come from, do you think? Are you still there, Merlin? Don't tell me you've gone into a sulk.

MERLIN: I'm not sulking. I'm carrying a load even a horse would struggle under.

ARTHUR: Do you good.

MERLIN: How come it wouldn't do you good?

ARTHUR: I'm already good.

MERLIN: Well maybe I-

[MERLIN FALLS DOWN THE CLIFF WITHOUT ARTHUR NOTICING.]

ARTHUR: Merlin? [ARTHUR TURNS AROUND AND MERLIN IS GONE.] Merlin? [ARTHUR SETS GUINEVERE DOWN ON THE GROUND AND LOOKS OVER THE CLIFF TO FIND MERLIN UNCONSCIOUS.] Merlin?!!

[ARTHUR STARTS TO CLIMB DOWN THE CLIFF TO MERLIN BUT SLIPS AND FALLS WITH SOME ROCKS.]

 

[NEW SCENE: MORGANA RECIEVES THE NOTE FROM THE DOCHRAID. SHE WALKS TO WHERE AITHUSA IS HIDING AND READS THE NOTE.]

DOCHRAID'S VOICE: Emrys is working to foil your plans. He means to cleanse Guinevere at the Cauldron of Arianrhod.

MORGANA: No! [AITHUSA GROWLS.] You must help me, Aithusa. This cannot be.

 

[NEW SCENE: ARTHUR AND MERLIN ARE UNCONSCIOUS AT THE BOTTOM OF THE CLIFF.  ARTHUR WAKES UP TO FIND HIS ARM TRAPPED BETWEEN TWO BOULDERS. HE TRIES TO KICK MERLIN AWAKE, BUT CAN'T REACH HIM.]

ARTHUR: Merlin! Merlin!

[ARTHUR TRIES TO FREE HIS HAND BUT IT'S STUCK. HE PREPARES TO CUT HIS ARM OFF WHEN...]

MORDRED: ARTHUR!!!

[HE LOOKS UP TO SEE MORDRED AT THE TOP OF THE CLIFF WITH A ROPE IN HAND. A BIG WAVE OF RELIEF FLOODS THROUGH HIM.]

ARTHUR: Check on Guinevere.

MORDRED: I already have, Sire. She sleeps soundly.

 

[NEW SCENE: ARTHUR, MERLIN AND MORDRED AROUND A CAMPFIRE IN THE MOUNTAIN PASS. GUINEVERE SLEEPING SOUNDLY NEXT TO THEM.]

MORDRED: It does not seem possible. The Queen has the sweetest of natures.

ARTHUR: It was never her. Just Morgana. I'm sorry I didn't confide in you.

MORDRED: It's best you didn't. If I hadn't had my suspicions, I wouldn't have followed you. Merlin acting strangely...

ARTHUR: Is that so unusual?

MORDRED: And the levy route being changed.

ARTHUR: You had a funny feeling.

MORDRED: My Lord?

ARTHUR: I'm glad that you did, Mordred. Without you, I fear I would have lost my arm at the very least.

MERLIN: I would have woken.

ARTHUR: Merlin, if I had to rely on your timekeeping, I'd have lost both my arms and my legs to boot. It's good to have you with us. Three's always better than two, isn't that right, Merlin?

MERLIN: Of course. It's time.

ARTHUR: I'll do it.

MERLIN: Two drops only.

[ARTHUR GOES TO GIVE GUINEVERE THE BELLADONA LEAVING MERLIN AND MORDRED ALONE. MORDRED GOES AND CROUCHES NEXT TO MERLIN.]

MORDRED: You don't trust me, do you, Merlin?

MERLIN: I believe you to be a... fine knight.

MORDRED: But not one to be trusted. It's alright. I know you have the King's best interests at heart. I only wish you'd believe that I do too. One day, I shall prove my loyalty to you and to the King. Then I hope we may be friends.

MERLIN: I could wish for nothing more.

 

[NEW SCENE: MORDRED, MERLIN AND ARTHUR, WHO IS CARRYING GUINEVERE, CONTINUE THROUGH THE MOUNTAIN PASS LOOKING FOR THE CAULDRON. THEY PASS BY A BUNCH OF BANNERS.]

MORDRED: What's the meaning of these banners?

MERLIN: Marks the way for pilgrims. This is a sacred site for those who follow the Old Religion.

ARTHUR: How do you know such things?

MERLIN: Gaius told me.

[MORGANA IS WATCHING FROM A DISTANCE.]

ARTHUR: How much further?

MERLIN: Not far. This gorge leads to the Cauldron.

[AITHUSA SCREAMS. AITHUSA FLIES TOWARDS THEM AND BLOWS FIRE TOWARDS THEM. ARTHUR SWINGS GUINEVERE FROM HARMS WAY AND LEADS THE OTHERS BETWEEN SOME BOULDERS.]

ARTHUR: Here! [BEFORE HIDING MERLIN LOOKS AROUND FOR SIGNS OF MORGANA. HE THEN JOINS ARTHUR AND MORDRED BEHIND THE BOULDER.] Morgana must be close.

MERLIN: You go. I'll distract it.

ARTHUR: No.

MERLIN: You must.

ARTHUR: You're the only one who knows where the sorcerer is.

MERLIN: Arthur!!

[AITHUSA SWOOPS BY THE BOULDER.]

MORDRED: Get Gwen to safety, Sire. We'll cover you and join you beyond the gorge.

ARTHUR: Very well.

[ARTHUR LEAVES MERLIN AND MORDRED AND TAKES GUINEVERE TO SAFETY.]

MERLIN: Stay here. I'll divert the creature.

MORDRED: Merlin, you can't.

MERLIN: I know what I'm doing, Mordred.

[MERLIN RUNS OUT INTO THE OPEN WITH AITHUSA SWOOPING AROUND. AITHUSA STARTS TO ATTACK MERLIN BUT HE TELLS HER (IN DRAGON TONGUE) TO LEAVE AND STOP HER ATTACK.  SHE OBEYS AND MERLIN GOES BACK TO MORDRED. HE STARTS TO GRAB THE SUPPLIES.]

MORDRED: What happened? Merlin?

MERLIN: Come on.

MORDRED: The dragon...

MERLIN: We need to move.

[THEY START RUNNING TO WHERE ARTHUR IS BUT MORGANA IS BEHIND THEM AND INTERCEPTS THEM. SHE FLINGS THEM THROUGH THE AIR AND KNOCKS OUT MORDRED. MERLIN, STILL CONSCIOUS, GETS UP AND FLEES TO ARTHUR.]

ARTHUR: Merlin! Where's Mordred?

[MERLIN JUST SHAKES HIS HEAD. ARTHUR GETS UP AND TRIES TO GET PAST MERLIN TO HELP MORDRED BUT MERLIN STOPS HIM.]

MERLIN: No, Arthur.

ARTHUR: I won't leave a knight behind.

MERLIN: I saw Morgana. Mordred's given us a chance. We can't throw it away.

 

[NEW SCENE: MORDRED LAYING IN THE ROAD AND MORGANA SLOWLY STROKES HER FINGERS ACROSS HIS FACE TO WAKE HIM UP. HE STIRS AND LOOKS AT MORGANA.]

MORDRED: Why don't you kill me?

MORGANA: My argument's not with you, Mordred. How could it be? We're of a kind.

[MORDRED PULLS HIMSELF TO HIS FEET AND BACKS AWAY FROM MORGANA.]

MORDRED: Never.

MORGANA: You wear the uniform well but we both know what lies beneath. Do you think Arthur would tolerate you for one minute if he knew the truth? One of his knights, a sorcerer.

MORDRED: One day he will know. One day we will be accepted.

MORGANA: Your naïveté would be charming if it wasn't so dangerous. Where's Emrys?

MORDRED: Emrys?

MORGANA: You pretend you do not know of whom I speak?

MORDRED: It is a name I've only heard of.

MORGANA: He's not here? With you?

MORDRED: If he was, would we both not feel the presence of such a great sorcerer?

[MORGANA LOOKS FRIGHTENED AND UNCERTAIN. MORDRED WATCHES HER.]

MORGANA: Then I have no further use for you.

[MORGANA RAISES HER HAND TO CAST A SPELL.]

MORDRED: You would strike one of your own? [MORGANA HESITATES, LOWERING HER HAND.] I am not strong enough to defeat you, Morgana, but know this. Such hatred as yours can never triumph. I hope one day you will find the love and compassion which used to fill your heart.

[MORGANA IS VISIBLY MOVED TO NEAR TEARS BY HIS WORDS. MORDRED TAKES ADVANTAGE OF HER DISTRACTION AND USES HIS MAGIC TO THROW HER BACKWARDS. SHE IS RENDERED UNCONSCIOUS BY THE IMPACT OF HER FALL. MORDRED SLOWLY LOWERS HIS HAND.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR CARRIES GUINEVERE TOWARDS THE CAULDRON OF ARIANRHOD, WITH MERLIN FOLLOWING.]

MERLIN: It's as Gaius described. The Cauldron of Arianrhod.

[MERLIN SETS DOWN THE SUPPLIES, SIGHING AS HE IS RELIEVED OF HIS HEAVY BURDENS. ARTHUR SETS GUINEVERE DOWN NEAR THE EDGE OF THE WATER.]

ARTHUR: Where's the sorceress?

MERLIN: Gaius says she's a recluse. She shuns the company of men.

ARTHUR: She's going to have to make an exception. We haven't got much time. Guinevere could wake up at any moment.

MERLIN: We've got more tincture.

ARTHUR: No! No more. I won't risk it. We have to find her.

MERLIN: I'll search her out. [MERLIN GRABS ONE OF THE BAGS TO BRING WITH HIM. A BLACK DRESS FALLS OUT OF THE BAG AND ARTHUR NOTICES IT. MERLIN PICKS THE DRESS UP AND STUFFS IT BACK INTO THE BAG.] You didn't think this was going to be free, did you?

ARTHUR: What are you talking about?

MERLIN: The sorceress. She likes to be paid in clothes. She can't get to a tailor.

ARTHUR: Why would a recluse be interested in clothes?

MERLIN: I don't know, Arthur. She's a sorceress. She's not going to be normal, is she?

 

[NEW SCENE: MERLIN MOVES TO A CONCEALED SPOT, TAKES THE DRESS OUT OF THE BAG AND STARTS TO PUT IT ON OVER HIS CLOTHES.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR SITS NEXT TO THE UNCONSCIOUS GUINEVERE.]

ARTHUR: Not long now, my love. [ARTHUR HEARS THE SOUND OF FOOTSTEPS AND LOOKS UP TO SEE MORDRED RUNNING TOWARDS HIM.] Mordred! I thought we'd lost you.

[ARTHUR AND MORDRED CLASP ARMS.]

MORDRED: So did I.

ARTHUR: How did you escape Morgana?

MORDRED: Even she is no match for a Knight of the Round Table.

ARTHUR: Seriously, Mordred.

[ARTHUR IS INTERRUPTED BY THE SOUND OF FOOTSTEPS AND MERLIN COMES TOWARDS THEM, DISGUISED AS AN OLD WOMAN: THE DOLMA. ARTHUR RECOGNISES HER DRESS AS THE ONE MERLIN BROUGHT.]

ARTHUR: Now it makes sense. Merlin said she had trouble getting clothes.

THE DOLMA: Who are you? What business have you in this sacred place?

ARTHUR: Are you the Dolma, ancient sorceress of the Cauldron of Arianrhod?

[THE DOLMA EXTENDS HER HANDS AND INCLINES HER HEAD.]

THE DOLMA: Who else would I be?

ARTHUR: (to Mordred) Does she look familiar to you?

MORDRED: There is something...

THE DOLMA: What say you? Why do you mutter?

ARTHUR: You look familiar, sorceress.

THE DOLMA: (raises a hand to touch her hair and head covering) Oh. Is that so?

ARTHUR: It is.

MORDRED: My lord, where's Merlin?

[ARTHUR LOOKS TO THE DOLMA WITH SUSPICION, PREPARING TO UNSHEATH HIS SWORD.]

ARTHUR: What have you done with my servant?

THE DOLMA: Oh... The gangly boy. Hmm... [ARTHUR UNSHEATHES HIS SWORD AND MOVES TOWARDS THE DOLMA.] If you kill me, you'll never see him again. I am an old woman. Is it not natural I seek some surety? The boy will be returned to you when we have concluded our business.

ARTHUR: You know why we're here.

THE DOLMA: Nothing is hidden from... the Dolma. Now hurry, before your Queen awakes. Set her by the pool. [ARTHUR SHEATHES HIS SWORD AND CARRIES GUINEVERE TO THE EDGE OF THE POOL.] Great King, the magic which has ensnared your Queen is strong indeed. It can be fought. It can be broken, but it may also prevail. Do you understand this?

ARTHUR: I do.

THE DOLMA: What we attempt will not be easy. If we fail, your Queen will be lost forever.

ARTHUR: I understand.

THE DOLMA: Very well. When I awake Guinevere from her sleep, she must walk into the Cauldron of Arianrhod of her own will. Only then will the spell be broken. But be warned, all the magic that binds her will fight against it.

ARTHUR: How then can we succeed?

THE DOLMA: You must reach her, Arthur. Reach that part of your Queen which has remained untouched by the evil of Morgana.

ARTHUR: Is there such a part?

THE DOLMA: You must believe there is. Prepare. When she wakes, you will have but a few moments.

[THE DOLMA KNEELS NEXT TO GUINEVERE, HOLDING A HAND OVER HER.]

THE DOLMA: Gielde ic thec thissa meowlessawole, gyden aeblaece.

[THE DOLMA'S EYES GLOW GOLD AND SHE RISES, WITH ARTHUR'S HELP. ARTHUR KNEELS NEXT TO GUINEVERE, WHO BEGINS TO STIR. GUINEVERE AWAKENS, STARTLED.]

GWEN: Where am I? What have you done to me?

ARTHUR: You've been asleep for a long time.

GWEN: Get away from me!

[GUINEVERE TRIES TO RUN AWAY BUT ARTHUR CATCHES HER BY THE ARM, STOPPING HER. HE HOLDS HER BY BOTH ARMS.]

ARTHUR: Guinevere. My Guinevere.

GWEN: Your Guinevere? You stupid, foolish man. I was never yours and never will be.

THE DOLMA: You must reach her, Arthur. Reach out or all is lost.

GWEN: Who's this old crone?

ARTHUR: You loved me once.

GWEN: You are easily fooled, Arthur.

ARTHUR: And still do.

GWEN: It was a trick. Nothing more. A subterfuge to pass Camelot to its rightful Queen.

ARTHUR: I don't believe that.

[GUINEVERE STRUGGLES TO FREE HERSELF FROM ARTHUR'S GRASP BUT HE WILL NOT RELEASE HER.]

GWEN: Believe what you like. The fact remains.

[ARTHUR BEGINS TO DRAG GUINEVERE TOWARDS THE POOL AS SHE STRUGGLES.]

THE DOLMA: No! It must be of her own will!

[ARTHUR PULLS GUINEVERE CLOSER TO HIM. THEY ARE FACE TO FACE.]

ARTHUR: Look at me. Tell me you don't love me.

GWEN: Let me go!

THE DOLMA: Arthur!

ARTHUR: Do you remember when I asked you to marry me? Do you remember what you said? You said, "With all my heart." That's what you said, Guinevere. That was no subterfuge. No trickery.

[GUINEVERE STOPS STRUGGLING AND LOOKS AT ARTHUR.]

ARTHUR: With all my heart. [ARTHUR WALKS SLOWLY BACKWARDS, TOWARDS THE LAKE.] With all my heart.

[GUINEVERE'S BREATH HITCHES AS ARTHUR STEPS INTO THE LAKE.]

GUINEVERE: (softly) With all my heart...

[ARTHUR EXTENDS A HAND TO GUINEVERE AND SHE FOLLOWS HIM TOWARDS THE LAKE.]

ARTHUR: Come.

[GUINEVERE PLACES HER HAND IN ARTHUR'S AND STEPS INTO THE WATER.]

THE DOLMA: Yfel gaest, ga thu fram thisselichaman. Bith hire mod eft freo. Ar ond heofonutungol sceal thurhswithan.

[THE DOLMA'S EYES GLOW GOLD AND GUINEVERE IS SURROUNDED BY A WHITE LIGHT. WHEN THE LIGHT DISSIPATES, SHE TURNS TO SMILE AT ARTHUR, EXTENDING HER HAND TO HIM. ARTHUR WADES TOWARDS HER AND EMBRACES HER. THE DOLMA SMILES, EXHALING IN RELIEF. SHE AND MORDRED WATCH ARTHUR AND GUINEVERE HUG.]

 

[NEW SCENE: BY THE CAULDRON OF ARIANRHOD. ARTHUR AND GUINEVERE ARE STANDING ON THE SHORE, WITH ARTHUR'S ARM AROUND GUINEVERE'S SHOULDER.]

ARTHUR: (to The Dolma) I owe you a great debt. We both do. If there's ever anything I can do in return... Perhaps a new dress?

GUINEVERE: (outraged) Arthur!

ARTHUR: She likes clothes.

THE DOLMA: (looks down for a moment before answering) : There is one thing.

ARTHUR: Name it.

THE DOLMA: Remember what saved your Queen. Magic and sorcery.

ARTHUR: It was also sorcery that bewitched her.

THE DOLMA: There is no evil in sorcery, only in the hearts of men. My request is that you remember this.

ARTHUR: You have my word.

[THE DOLMA GIVES ARTHUR A SMALL SMILE, BOWING HER HEAD SLIGHTLY. MORDRED JOINS THEM. HE, ARTHUR AND GUINEVERE TURN AND BEGIN TO WALK AWAY.]

THE DOLMA: Aren't you forgetting something?

[ARTHUR TURNS, LOOKING PUZZLED. HE CHECKS TO MAKE SURE THAT HE HAS HIS SWORD. THE DOLMA SIGHS IN EXASPERATION, HER HANDS ON HER HIPS.]

ARTHUR: I don't think so.

THE DOLMA: (irritated) The boy.

[AFTER A MOMENT, ARTHUR REALISES WHAT SHE'S TALKING ABOUT.]

ARTHUR: Ah... Ah. Of course. I thought everything had gone unusually smoothly.

THE DOLMA: That boy was your surety, great King! Without him, your Queen would still be lost.

ARTHUR: (wrinkles his nose in disbelief) I'm not sure that's quite true.

THE DOLMA: And I say it is!

[ARTHUR RAISES A SCEPTICAL EYEBROW. THE DOLMA TAKES A FEW STEPS TOWARDS HIM, LOOKING ANNOYED.]

THE DOLMA: You owe him a greater debt than you can possibly know.

[ARTHUR NODS SLIGHTLY BUT DOESN'T LOOK CONVINCED. THE DOLMA MOVES VERY CLOSE TO HIM, UNTIL THEY'RE STANDING FACE TO FACE.]

ARTHUR: Right. Erm... I'm sorry. I'll give him the afternoon off.

[THE DOLMA SIGHS, IRRITATED.]

THE DOLMA: One day, great King, you will recognise the true worth of those that surround you.

[ARTHUR LOOKS SCEPTICAL BUT SAYS NOTHING.]

THE DOLMA: (gestures for him to leave) Go.

[ARTHUR NODS AND TURNS, BEGINNING TO WALK AWAY WITH GUINEVERE AND MORDRED. THE DOLMA BEGINS TO HASTEN AWAY BUT, WHEN ARTHUR TURNS TO LOOK BACK, SHE STOPS AND WAVES TO THEM. ARTHUR RETURNS THE WAVE AND TURNS, CONTINUING TO WALK. THE DOLMA RUNS, CONCEALING HERSELF BEHIND ROCKS.]

 

[NEW SCENE: ARTHUR, GUINEVERE, MORDRED AND MERLIN ARE RIDING THROUGH THE FOREST. CAMELOT CAN BE SEEN AHEAD OF THEM. GUINEVERE RIDES BEHIND ARTHUR ON HIS HORSE. MORDRED AND MERLIN RIDE A FEW PACES BEHIND THEM.]

MORDRED: (to Merlin) Arthur's a lucky man.

MERLIN: Yes.

MORDRED: Not just to have Gwen. To have you.

MERLIN: He'd find someone else to do his chores soon enough.

MORDRED: It was hardly a chore. That was your magic back there, wasn't it? [MERLIN DOESN'T REPLY.] Have no fear. I will not divulge your secret. I admire you. It can't be easy to do so much for so little reward.

MERLIN: I do not seek reward.

MORDRED: Recognition, then.

MERLIN: My friends are safe and well, that's all I require.

MORDRED: You see, Merlin, we do have something in common, after all. The future of Camelot.

[MERLIN DOES NOT RESPOND. THEY CONTINUE TO RIDE BACK TO CAMELOT IN SILENCE.]

 

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