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#507 : Morgane et son alliée

Tyr Seward, le garçon d'écurie a deux buts dans la vie, veiller sur sa mère et s'occuper des chevaux du Roi. Mais il se retrouve totalement dépassé par les événements, et sa vie sans histoire est bouleversée, lorsque des bandits fomentent une attaque contre Arthur et que celui-ci est victime d'un sabotage.

Popularité


3.88 - 8 votes

Titre VO
A Lesson in Vengeance

Titre VF
Morgane et son alliée

Première diffusion
17.11.2012

Première diffusion en France
12.04.2013

Vidéos

 'A Lesson in Vengeance'  episode 5.07 - Next Time Trailer  - BBC One

'A Lesson in Vengeance' episode 5.07 - Next Time Trailer - BBC One

  

Extrait VO - Merlin s'échappe des cachots

Extrait VO - Merlin s'échappe des cachots

  

Photos promo

Guenièvre quitte discrètement Camelot - Morgane et son alliée

Guenièvre quitte discrètement Camelot - Morgane et son alliée

Guenièvre quittant Camelot - Morgane et son alliée

Guenièvre quittant Camelot - Morgane et son alliée

La Reine Guenièvre - Morgane et son alliée

La Reine Guenièvre - Morgane et son alliée

Merlin et Gaius - Morgane et son alliée

Merlin et Gaius - Morgane et son alliée

Diffusions

Logo de la chaîne NRJ 12

France (redif)
Dimanche 29.04.2018 à 12:10

Logo de la chaîne NRJ 12

France (inédit)
Samedi 13.12.2014 à 22:30
0.31m / 1.5% (Part)

Logo de la chaîne SciFi

France (inédit)
Vendredi 15.02.2013 à 22:00
1.33m / 0.4% (Part)

Logo de la chaîne BBC 1

Grande-Bretagne (inédit)
Samedi 17.11.2012 à 00:00
6.86m

Plus de détails

Titre original : A Lesson in Vengeance

Réalisateur : Alice Troughton

Scénariste : Jake Michie


Distribution


Colin Morgan ... Merlin
Bradley James  ... Arthur
Katie McGrath ... Morgane
Angel Coulby ... Guenièvre
Richard Wilson ... Gaius
John Hurt ... Voix du Grand Dragon
Alexander Vlahos ... Mordred
Tom Hopper ... Perceval
Eoin Macken ... Gauvain
Adetomiwa Edun ... Elyan
Rupert Young ... Léon
John Bradley ... Tyr Seward 
Tony Guilfoyle ... Sindri 
Veronica Roberts ... Gelda Seward 
Zee Asha ... Audrey 
Giles New ... Un garde 


Premières diffusions

Royaume-Uni : 17/11/12
France : 12/04/13
États-Unis : 15/02/13

5.07 Morgane et son alliée

Arthur et Guenièvre s’éloignent tranquillement à cheval de Camelot pour fêter l’anniversaire de leur mariage. Ils sont suivis de Merlin qui portent des victuailles dans ses sacoches. Soudain, une explosion retentit. Le cheval d’Arthur se cabre et éjecte son cavalier puis deux bandits foncent sur Arthur. Il a juste le temps de prendre son épée avant de parer le premier coup d’épée. Merlin aide Arthur discrètement en désarmant l’un des hommes avec sa magie avant qu’Arthur ne l’embroche avec son épée.

De retour à Camelot, Arthur se fait soigner par Gaius. Sir Léon rejoint le roi et lui apprend qu’il a récupéré sa selle dans les bois et qu’il a découvert que sa sangle avait été sabotée. Aussitôt, Gauvain et deux chevaliers arrêtent Tyr Sewar, valet d’écurie du roi. Pendant ce temps, Sir Léon perquisitionne chez la mère de Tyr Sewar avec laquelle il vit. Perceval découvre alors du fil rouge ; fil qui a servi à endommager la selle du roi. Tyr comparait alors devant Arthur.

Tyr affirme son innocence. Mais devant les faits matériels, Arthur ne le croit pas et souhaite connaître le nom de ses complices. Mais Tyr ne peut les lui donner. Arthur l’inculpe pour trahison. Tyr réaffirme alors son innocence mais Arthur le condamne à mort. En privé, Merlin tente de persuader Arthur que Tyr est innocent et que le condamner à mort n’a pas de sens mais Arthur reste inflexible.

De retour chez Gaius, Merlin fait part de ses doutes à Gaius. Ce dernier lui dit qu’il ne peut pas savoir ce que chacun a dans sa tête. Mais Merlin persiste et souligne le fait que Tyr n’a pas pu faire cela tout seul et que ses complices peuvent recommencer.

Dans la chambre royale, Arthur semble avoir des doutes mais Guenièvre tente de le convaincre qu’il a fait le bon choix. Arthur pense également que Tyr n’a pas pu faire cela tout seul. Mais Guenièvre affirme que même le plus grand des rois a des ennemis près de lui et que c’est souvent la dernière personne que l’on pourrait soupçonner et que Tyr fait partie de ses personnes. Elle ajoute qu’elle a déjà perdu son frère et qu’elle ne tient pas à le perdre également. Arthur rassure Guenièvre.

Alors que Merlin apporte à manger à Tyr dans sa cellule, ce dernier lui jure qu’il n’a rien fait. Mais Merlin soupçonne qu’il s’est passé quelque chose mais Tyr commence par démentir puis il lui révèle qu’il a vu des personnes qui rôdaient auprès de la selle du roi et qui n’hésiteraient pas à égorger sa mère s’il les dénonçait. Et malgré l’insistance bienveillante de Merlin, Tyr refuse de les dénoncer pour protéger sa mère.

Merlin s’empresse de rapporter sa conversation à Arthur. Ce dernier souhaite entendre le prisonnier immédiatement mais Guenièvre le persuade d’attendre au matin ce qui pose question à Merlin. Il fait part de ses doutes à Gaius. Mais le vieil homme lui rappelle que Guenièvre a vécu l’enfer avec Morgane et qu’elle a perdu le seul parent qu’il lui restait. Ce qui, pour lui, peut modifier le caractère de n’importe qui. Merlin n’insiste pas.

Pendant ce temps, après avoir enfumé les gardes en brûlant de la ballote un puissant soporifique, Guenièvre se rend au cachot de Tyr. Elle souhaite juste lui parler. Inquiet, Tyr lui jure qu’il n’a pas parlé d’elle à quiconque. Elle le rassure dans un premier temps puis le fait venir près des barreaux et enfin elle le poignarde à mort.

Le lendemain, Arthur découvre le corps de Tyr dans sa cellule. Il regrette amèrement de ne pas lui avoir parler tout de suite. Merlin, quant à lui, affirme que les assassins sont de Camelot car ils connaissaient la citadelle comme leur poche. Pendant ce temps, Guenièvre rejoint Morgane dans la forêt et lui annonce que leur plan a échoué mais qu’elle a fait ce qu’il fallait pour que le garçon d’écurie ne parle pas. Morgane souhaite alors que Guenièvre agisse cette nuit mais la Reine est sceptique. Morgane la rassure en lui affirmant qu’elle viendra à elle. Soudain, une patrouille dirigée par Gauvain les interrompt. Les deux femmes se séparent. Gauvain prend en chasse Guenièvre mais Morgane le désarçonne grâce à sa magie. La Reine retourne paisiblement au château.

Merlin surprend Guenièvre dans le couloir et l’informe que le roi la cherche partout. Guenièvre détourne la conversation en lui indiquant que depuis la mort d’Elyan, elle a besoin de se changer les idées. Merlin lui dit que ce n’est pas très prudent car une patrouille a été attaquée dans la forêt. Guenièvre fait semblant de ne rien savoir et le remercie poliment avant de le quitter. Merlin lui sourit mais il semble préoccupé.

Dans l’appartement de Gauvain, Gaius examine le chevalier. Heureusement, ce dernier n’a pas de fractures. Arthur veut savoir ce qui s’est passé. Gauvain n’a pas reconnu celles qui poursuivaient mais il sait qu’ils ont utilisé de la magie et de la magie puissante. Merlin suppose qu’il s’agit de Morgane. Mais Arthur en doute : pourquoi viendrait-elle si près de la Citadelle ? Merlin pense qu’elle devait rencontrer quelqu’un de la citadelle. Mais Arthur met fin à la conversation qui tourne autour de simples hypothèses selon lui. Il demande à Gaius et Merlin de retourner dans la forêt et d’y trouver des indices. Gauvain souhaite les accompagner mais Gaius s’y oppose et lui ordonne de se reposer. Mais ce que les quatre hommes ignorent, c’est que Guenièvre les espionne par une fenêtre intérieure. Le roi et Gaius quittent la pièce. Guenièvre reste aux écoutes pour suivre la conversation entre Gauvain et Merlin. Ce dernier est persuadé que cette affaire n’est pas terminée. Gauvain le rassure en lui affirmant que la citadelle est l’endroit le plus sécurisé au monde pour Arthur. Mais Merlin persiste et lui fait part de ses doutes. Et si, au contraire, Camelot est l’endroit le plus dangereux pour Arthur ? Qui a eu accès aux écuries ? Qui connaissait la disposition des cachots ? Qui savait que Tyr aurait fait n’importe quoi pour protéger sa mère ? Merlin demande alors à Gauvain de rester toujours auprès d’Arthur pour le protéger. Gauvain lui donne sa parole d’honneur. Rassuré, Merlin quitte la pièce. En revanche, cela semble contrarier Guenièvre.

Pendant ce temps, Morgane se rend dans une maison très isolée dans la forêt. Le maître des lieux, entouré de fioles en tout genre, ne semble pas connaître sa visiteuse. Morgane ne lui révèle pas son nom et ne désire qu’une chose de sa part : Une teinture ayant le pouvoir de tuer lentement et dans les pires souffrances. L’homme a ce qu’il lui faut. Il lui montre un flacon de Valériane dont seulement deux gouttes rendent la victime inconsciente et un autre flacon, de la jusquiame dont une seule goutte dans l’oreille de la victime suffit à la tuer. Morgane le paie et s’en va.

Dans les appartements royaux, Arthur est songeur ce qui inquiète Guenièvre. Arthur se demande si c’était vraiment Morgane qui avait attaqué la patrouille afin de rencontrer un allié qui se trouve à l’intérieur de Camelot. Guenièvre, inquiète, lui demande le nom de cet allié. Arthur lui répond que c’est celui qui a tué Tyr. Guenièvre tente d’embrouiller Arthur en lui disant que cela n’a pas de sens. Mais Arthur persiste. Il affirme que cet assassin connait tout du palais, qu’il le connait certainement et qu’il est là en ce moment-même. Pour se protéger, Guenièvre prend alors les devants et lui demande de l’identifier rapidement. Arthur hésite. Guenièvre le rassure en lui disant qu’elle ne permettrait pas que quelque chose lui arrive et qu’ils chercheront le coupable ensemble.

Dans la forêt, Merlin découvre une liane tressée magiquement et un morceau de tissu à l’endroit où Gauvain a été attaqué. Le jeune magicien est persuadé qu’il s’agit de Morgane. De retour à Camelot, Gaius examine le tissu et découvre qu’il s’agit d’un morceau de soie d’importation que les marchands vendent une petite fortune. Donc il appartient à une personne très riche. De plus, Merlin découvre un motif brodé de fils d’or et d’argent entrelacés. Gaius en conclut que son propriétaire est une personne de très haut rang pour pouvoir s’acheter ce genre de vêtements. Soudain, Merlin quitte la pièce en courant. Il se rend dans les appartements royaux et compare le morceau de tissu avec les robes de Guenièvre. Mais il est interrompu par Arthur une robe de Guenièvre à la main. Il tente alors de se justifier maladroitement mais finalement il se sortira de cette fâcheuse situation avec… le panier de linges sales d’Arthur dans les bras.

Guenièvre marche dans une rue commerçante de Camelote. Elle salue poliment de la tête deux chevaliers de Camelot avant de s’intéresser aux étoffes d’un marchand. Soudain, une vieille dame lui attrape le bras discrètement. Elle veut s’en défaire mais elle reconnaît Morgane déguisée. Cette dernière lui donne les fioles de poison qui lui permettra de faire disparaître ses ennuis, lui dit-elle. Guenièvre prend Morgane à l’écart des soldats. La sorcière lui demande alors si elle a trouvé un bouc-émissaire sur qui va reposer les soupçons de la mort d’Arthur. Guenièvre lui assure qu’elle l’a déjà trouvé.

Alors que Merlin part s’occuper du linge d’Arthur, Guenièvre est revenue au château et rejoint Arthur pour le dîner. Elle lui demande à boire. Arthur se lève pour aller chercher la carafe. Pendant ce temps, elle met quelques gouttes de Valériane dans le verre d’Arthur.

Merlin, lui, s’occupe du linge d’Arthur dans les cuisines. C’est alors qu’il remarque qu’il y a une robe de Guenièvre parmi son linge. Il compare le morceau de tissu trouvé dans la forêt avec le vêtement et découvre qu’il s’agit du même. Il se précipite vers les appartements royaux. Mais Arthur et Guenièvre ont déjà trinqué à leur santé. Puis Arthur ne se sent pas très bien. Merlin continue de courir vers les appartements royaux. Mais Arthur s’endort à table. Guenièvre verse dans l’oreille d’Arthur quelques gouttes de la potion de Morgane. Merlin ouvre avec fracas les portes des appartements royaux et découvre Arthur, seul, avachi sur sa chaise.

Quelques temps plus tard, le Roi est dans son lit. Il a le teint livide. Devant Guenièvre, Sir Gauvain, Sir Perceval, Sir Léon et Merlin, Gaius en conclut qu’il a été empoisonné par la Jusquiame. Guenièvre demande s’il y a encore un espoir. Gaius l’informe que c’est un poison mortel mais qu’il existe peut-être un remède mais sans garantie. Mais la Reine change de conversation. Montrant sa peine, elle affirme que celui qui a fait cela vit parmi eux. Elle tente ainsi de rallier les chevaliers à sa cause. Puis elle dirige les soupçons vers quelqu’un qui a accès aux écuries du roi, à sa prison et même à sa nourriture. Elle se tourne alors vers… Merlin ! Ce dernier est alors jeté aux cachots.

Un peu plus tard, Gaius rejoint Guenièvre dans les escaliers. Pour donner le change, Guenièvre demande des nouvelles d’Arthur. Son état est stationnaire. Mais ce n’est pas de cela que Gaius vient lui parler et elle le sait. Elle prend alors les devants et se dit désolé mais elle n’avait pas le choix devant les preuves accablantes qui accusent Merlin. Gaius est alors obligé d’abonder dans son sens. Guenièvre demande pitoyablement s’il y a encore de l’espoir pour Arthur. Gaius l’informe que la dernière heure d’Arthur est imminente mais que tant qu’il n’a pas rendu son dernier soupir, il reste toujours un espoir. Gaius s’en va. Elle garde un visage attristé tant que le médecin se trouve dans l’escalier puis quand il disparait, elle soupire de soulagement puis sourit en regardant par la fenêtre.

Gaius a rejoint Merlin dans les cachots et lui dit qu’il a raison au sujet de Guenièvre. Elle est sous le contrôle de Morgane. Merlin demande alors s’il peut sauver Arthur. Mais Gaius est impuissant, le poison est trop fort. Seule la magie de Merlin peut le sauver. Le jeune magicien demande à Gaius de trouver un moyen pour le sortir de là.

Dans les appartements royaux, Guenièvre est au chevet d’Arthur et parle à son mari en pleurant car Sir Léon se trouve dans la pièce. Comment pourra-t-elle vivre sans lui ? Sir Léon vient réconforter la Reine. Il prépare la Reine à gouverner. Mais elle lui répond que tant qu’Arthur vivra, Camelot aura un roi. Mais Sir Léon lui affirme que bientôt le roi mourra et il ne faudrait pas que tout ce qu’Arthur a bâti parte avec lui et donc que Guenièvre doit prend le relais puisqu’Arthur n’a pas d’héritier. Guenièvre fait semblant d’être surprise par la possibilité de régner. Sir Léon persiste et souligne la sagesse, la compassion et la loyauté de la Reine. Il va même jusqu’à affirmer que si Arthur pouvait choisir, il la prendrait comme son héritière. Guenièvre feint le désarroi et le désintéressement afin de s’attirer le soutien du chevalier. Sir Léon sait bien qu’il s’agit d’une grande responsabilité et lui assure même le soutien des chevaliers à tout jamais. En pleurant, elle remercie le chevalier en lui disant qu’elle avait de la chance d’avoir de tels amis. Puis elle se tourne vers Arthur et tombe le masque. Elle soupire de soulagement puis sourit. Son plan marche à merveilles.

Dans la cellule de Merlin, une potion descend du plafond par un fil depuis le conduit d’aération. Merlin sourit et s’en empare. Puis un vieux monsieur aux longs cheveux blancs sort des cachots et arrive devant deux gardes attablés pour une partie de dés. Les gardes dégainent aussitôt leurs épées et lui demandent de se présenter et de justifier sa présence en ces lieux. Il les embrouille en déblattant des fadaises sur un ton insolent. Il finit par leur dire qu’il visite les cachots et arrive même à en sortir avec l’accord tacite des gardes. Emrys se retrouve dans les cuisines désertes à cette heure. Il s’apprête à prendre la potion pour qu’il redevienne Merlin mais la cuisinière le prend sur le fait car elle croit qu’il est là pour lui voler ses tourtes. Il s’ensuit une conversation animée sur la qualité des tourtes et des quiches de la cuisinière mais finalement le magicien met fin à la dispute en utilisant la magie pour assommer la cuisinière avec une casserole. Emrys quitte la cuisine puis, dans le couloir, avale la potion et redevient Merlin.

Arrivé devant les appartements royaux gardés par deux soldats, il utilise la magie pour faire une diversion. Cependant, une patrouille, commandée par Gauvain et Mordred, le repère et se met à sa poursuite. Merlin s’enfuit et se cache derrière des tonneaux se trouvant à côté des marches d’entrée du château. Gauvain et Mordred font mettre les soldats de la citadelle en alerte. L’alarme du château retentit et la cour est bientôt envahie de soldats et de chevaliers. Merlin utilise alors la magie pour éteindre toutes les torches de la cour. Sir Léon ordonne alors qu’on allume les braséros. Pendant ce temps, Merlin escalade le mur donnant sur les appartements du roi. Il pénètre dans la chambre d’Arthur au moment où Gauvain entre pour s’assurer de la sécurité de la Reine et de Gaius. Il les informe qu’il y a un intrus dans la citadelle. Gaius se doutant de l’identité de l’intrus suggère que Guenièvre soit conduite, pour des raisons de sécurité, dans les appartements des invités par Gauvain qui pourra veiller sur elle. Mais Guenièvre demande pourquoi quelqu’un voudrait lui faire du mal. Gaius lui répond qu’elle va devenir la souveraine. Mais elle ne veut pas quitter Arthur. Gaius insiste et lui promet de la faire prévenir s’il y a un changement de son état. Gauvain intervient et lui demande de le suivre. Guenièvre et Gauvain quittent la pièce. Merlin sort de derrière les rideaux et se précipite vers Arthur, agonisant dans son lit.

Merlin utilise alors sa magie. Gaius vérifie le pouls d’Arthur mais il n’y a pas de changement. Merlin est en larmes. Soudain, Arthur bougonne et se tourne sur le côté. Heureux, Gaius prend Merlin dans ses bras en le félicitant. Puis le vieux médecin lui ordonne de retourner aux cachots avant qu’on ne s’aperçoive de son absence. Mais comment faire pour redescendre aux cachots ? Il y a des gardes dans tous les couloirs. Gaius lui répond qu’il n’a qu’à faire comme pour monter. Merlin se dirige donc vers la fenêtre.

Le lendemain, Gauvain et Gaius ouvrent la porte de la cellule de Merlin qui est couché sur le ventre sur sa paillasse. Gauvain l’informe que le roi veut lui parler. Ce dernier est attablé lorsque Merlin frappe à la porte. Il invite Merlin à s’assoir à sa table. Le roi est sincèrement désolé de ce qui lui est arrivé. Et que, dès qu’il l’a su, il a demandé à la cuisinière de confirmer son alibi et il a aussi indiqué que Merlin n’était pas assez malin pour organiser une tentative d’assassinat sur sa personne. Merlin le remercie. Il souhaite ensuite lui parler sérieusement mais Arthur coupe court car il est attendu à la salle du conseil. Il révèle également que grâce à Guenièvre de nouveaux éléments ont été découverts. Le roi se lève et quitte la pièce.

A la salle du conseil, un homme a été amené devant le roi, la reine et les chevaliers. Arthur informe l’assemblée que la reine a trouvé deux fioles dans ses appartements et ces dernières portent des marques particulières. La Reine a fait des recherches et a retrouvé le propriétaire de ces marques. Il s’agit de l’homme à qui Morgane a acheté les fioles. L’homme s’excuse car il ignorait que ces fioles étaient destinées au roi. Il avoue également que c’est Morgane qui les lui a achetées. Arthur fait un signe de tête aux soldats. Ces derniers emmènent le prisonnier. Arthur souligne publiquement que grâce au zèle de la reine la vérité a éclaté et qu’ils doivent tous à la reine une dette immense. Longue vie à la Reine ! proclame-t-il alors que Guenièvre sourit jaune puisque son plan a échoué. Alors que l’assemblée continue de scander, Guenièvre regarde Merlin. Elle perd soudain son sourire car Merlin la regarde avec défiance : Il l’a démasqué.

 

Écrit par byoann pour Merlin Hypnoweb

 

En un pays de légendes, où règne la magie, le destin d’un grand royaume repose sur les épaules d’un jeune homme. Son nom ? Merlin…

 

Dans une clairière aux abords de Camelot (jour)

Arthur et Guenièvre se promènent à cheval, suivis de près par Merlin, qui les accompagne.

Arthur : C'est bien agréable, n'est-ce pas ? Rien que nous deux.

Guenièvre : Enfin... rien que nous trois.

Arthur : Merlin ? Oh, il ne compte pas !

Guenièvre se tourne pour regarder Merlin

Merlin : Je ne compte pas, je ne suis pas là. Je ne suis pas en train de parler.

Arthur(s'adressant à Guenièvre): N'êtes-vous point étonnée que je me sois souvenu de notre anniversaire de mariage ?

Guenièvre : Vous ne vous en êtes pas souvenu, je vous l'ai rappelé il y a plus d'un mois.

Arthur : Oui, mais c'est moi qui me suis souvenu que c'était aujourd'hui... Aujourd'hui...

Guenièvre : Ah !

Merlin : En réalité, c'est moi.

Arthur : Tais-toi Merlin.

Merlin : C'est vrai !

 

Arthur, suivi de Guenièvre et de Merlin, continuent de progresser plus profondément dans les bois. Une bombe magique explose, ce qui effraie le cheval d'Arthur qui se cabre, s'emballe et fait chuter ce dernier à terre. Deux bandits armés sortant de derrière les arbres, se dirigent vers lui en courant, prêts à l'attaquer.

Merlin : Arthur !!!

Arthur, toujours à terre, sort son épée de son fourreau et commence à se battre contre eux. Il blesse le premier homme, qui tombe sous le coup. Merlin, qui est descendu de cheval, intervient en utilisant sa magie pour désarmer le second, permettant à Arthur de s'en débarrasser.

Guenièvre, toujours à cheval, assiste à la scène de loin et semble déçue de la tournure finale de cette attaque.

GENERIQUE

 

Camelot, appartements de Gaius (jour)

Gaius panse le bras gauche d'Arthur avec un bandage. Guenièvre est à ses cotés et Merlin se tient debout un peu plus loin dans la pièce.

Gaius : Sire, vous avez beaucoup de chance. Avec une chute pareil, vous auriez pu vous rompre le cou.

Arthur : Les hommes qui nous ont attaqués ont-ils été interrogés ?

Gaius : Je suis désolé Sire, mais leurs blessures étaient mortelles. Nous n'avons rien pu apprendre d'eux.

Merlin : Nous savons une chose, ils ne pouvaient pas être là simplement par hasard.

Léon entre dans la pièce suivi d'un garde de Camelot.

Léon : Sire, nous avons récupéré votre selle dans le chemin forestier. La sangle a été décousue et recousue de telle sorte qu'elle ne pouvait que se rompre.

Arthur s'approche du garde qui tient la selle et observe la sangle.

Arthur : il semble Merlin que, pour une fois, tu puisses avoir raison.

 

Camelot, aux abords du château (jour)

Tyr Seward est en train de seller un cheval. Gauvain et deux autres chevaliers de Camelot se dirigent vers lui.

Tyr : Ahhh, bonjour Messires chevaliers. J'ai ferré les chevaux et je leurs ai donné à boire.

Gauvain : Tu es Tyr Seward ?

Tyr : Oui Messire Gauvain, vous le savez bien.

Gauvain : Valet d'écurie du Roi ?

Tyr : J'ai l'honneur de l'être, oui.

D'un signe de tête, Gauvain ordonne aux deux autres chevaliers qui l'accompagne de se saisir de Tyr Seward. Le garçon semble tomber des nues.

Tyr : Le Roi n'est-il pas content de mon travail ? Ai-je fais quelque chose de mal ?

 

Camelot, ville basse - Maison des Seward (jour)

Une femme pétrie son pain. Léon entre et la questionne, pendant que Perceval et deux autres chevaliers fouillent la maison.

Léon : Etes-vous Gelda Seward, mère de Tyr Seward ?

Gelda : oui c'est moi.

Léon : Et vous vivez ici avec votre fils ?

Gelda : Est-ce qu'il y a un ennui quelconque ?

Léon : Il a été arrêté parce qu'on le soupçonne de trahison.

Gelda : Non c'est pas possible, vous devez faire une erreur. Mon fils est aussi dévoué au Roi que vous même.

Perceval s'approche de Léon et lui tend une bobine de fil rouge.

Perceval : Regardez.

 

Camelot, Salle du Conseil (jour)

Tyr Seward se tient au milieu de la pièce devant Arthur. Guenièvre, Merlin, Gaius et les autres chevaliers sont présents.

Léon : Sire, le fil que nous avons trouvé chez ce garçon, correspond à celui utilisé pour endommager votre selle.

Arthur : Tyr, qui t'a poussé à faire cela ?

Tyr : Personne... personne ne m'a poussé à faire quoi que ce soit Sire.

Arthur : Tu affirmes avoir agit seul ? Personne ne t'a aidé ? Aucun complice ?

Tyr : Je ne sais pas la moindre chose sur ces histoires dont vous parlez. Je n'ai rien fait Sire, à part m'occuper de votre cheval et de votre selle comme toujours.

Arthur : Tu as la preuve matérielle sous ton nez. Tu ne peux pas la contester.

Tyr : Messire, sur la vie de ma mère, je vous jure que...

Arthur s'approche de Tyr Seward.

Arthur : Donne-moi seulement leurs noms. Pourquoi les protéger ? Ils ne peuvent plus t'aider à présent. Donne-moi seulement leurs noms.

Tyr : Je n'ai aucun nom, croyez-moi. Il n'y a pas de nom à fournir !

Arthur : Alors tu ne me laisses pas le choix. Bien que cela m'attriste grandement, je dois t'inculper de trahison. Y a t-il quoi que ce soit d'autre que tu souhaites dire ?

Tyr : Sire, vous êtes mon Roi. Je n'ai jamais rien fait pour vous nuire. Jamais !

Arthur se retourne et rejoint sa place initiale, face à Tyr Seward.

Arthur : Tyr Seward, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je te condamne à mort.

Perceval pose une main sur l'épaule de Tyr Seward et l'emmène.

 

Camelot, couloirs (jour)

Arthur et Merlin marchent d'un pas décidé.

Merlin : Vous connaissez Tyr depuis longtemps ?

Arthur : Il était déjà à mon service quand il était enfant.

Merlin : Le croyez-vous capable de cette trahison ?

Arthur : Ce que je crois est sans importance. Les faits parlent d'eux-même.

Merlin : Arthur, le condamner à mort serait …

Arthur : La loi est la loi Merlin ! Que cela me plaise ou non.

 

Camelot, appartements de Gaius (jour)

Gaius prépare le repas et Merlin dresse la table.

Merlin : Pourquoi Tyr voudrait-il la mort d'Arthur, cela n'a pas de sens ?

Gaius : Peut-être avait-il envers lui une vieille rancune ou un ressentiment qu'il couvait.

Merlin : De quoi pouvait-il lui en vouloir ? Il adorait son travail, il en était profondément fier. Et Arthur le respectait je le sais. Il l'a toujours traité avec justice et bonté.

Gaius : Merlin, il n'est pas toujours possible de savoir tout ce qu'il se passe dans la tête d'un autre.

Merlin : Peut-être, mais Arthur avait raison sur un point. Tyr n'a pas pu faire ça tout seul. D 'autres personnes y ont pris part, et si nous ne découvrons pas qui elles sont, qu'est-ce qui les empêcheront de réessayer ?

Gaius tend une assiette à Merlin. Il la prend et sort précipitamment de la pièce.

 

Camelot, appartements du roi (jour)

Arthur, assis sur une chaise, déroule pensivement la bobine de fil retrouvée chez Tyr. Guenièvre, s'approche de lui, s'accroupit à ses côtés pour être à sa hauteur.

Guenièvre : Arthur... Je sais que vous aimiez bien Tyr. Mais vous n'aviez pas le choix. Il était coupable.

Arthur : Tyr Seward est un homme simple. Il ne peut avoir projeté cet assassinat tout seul.

Guenièvre : Je sais que c'est ce que vous aimeriez croire. Nous aimerions tous le croire. Mais il faut savoir accepter la dure vérité, même un grand roi digne d'estime peut avoir des ennemis dans ses murs. Et c'est souvent la dernière personne que l'on pourrait soupçonner. Tyr est ce genre de personne.

Arthur prend une profonde inspiration.

Arthur : Je sais que vous avez raison. Je suppose que l'expérience aurait du me l'apprendre.

Guenièvre : Le plus important c'est qu'il n'ait pas réussi. J'ai déjà perdu mon frère, je ne supporterai pas de vous perdre aussi.

Arthur pose sa main sur la joue de Guenièvre.

Arthur : Je suis là Guenièvre. Et je serai toujours là. Je ne vous quitterai jamais, je vous le promets.

 

Cachot de Camelot (jour)

Un garde ouvre la porte de la cellule dans laquelle est enfermé Tyr Seward. Merlin, tenant une assiette à la main, entre à l'intérieur.

Merlin : Je me suis dit que tu avais peut-être faim ?

Merlin donne l'assiette à Tyr, qui est assis sur le banc, et s'assoie à coté de lui. Le garde referme la porte de la cellule.

Merlin : La cuisine n'est pas le point fort de Gaius comme tu le sais.

Tyr : Enfin, au moins ce n'est pas du ragout de navets. Merci Merlin.

Merlin : Tyr, si c'est possible, j'aimerais bien te venir en aide.

Tyr : Tu as entendu le Roi, personne ne peut m'aider maintenant.

Merlin : Je te connais Tyr, quoi que tu ais fait, je ne crois pas que tu ais eu d' intentions méchantes.

Tyr : Je n'ai strictement rien fait du tout. Sur mon honneur, je n'ai rien fait !

Merlin : Mais il s'est passé quelque chose n'est-ce pas ?

Tyr Seward (en détournant son regard) : Non.

Merlin : Tyr je t'en prie. Je sais que tu n'es pas responsable. Dis-moi ce qu'il s'est passé.

Tyr Seward : Non, ils vont …

Merlin : Qui ?

Tyr pose son assiette à coté de lui et se rapproche de Merlin pour que les gardes ne puissent l'entendre.

Tyr Seward : C'est arrivé il y a quelques jours... L'un des chevaux a attrapé la colique alors je suis resté dormir à l'écurie pour veiller sur lui.

Tyr s'interrompe. Merlin lui donne une tape amicale pour le rassurer.

Merlin : Tout va bien.

Tyr Seward : Cette nuit là, j'ai été réveillé par un bruit insolite. Il y avait là des gens qui examinaient la selle du roi. Et j'ai compris que c'était pas normal. Et j'ai tenté de m'échapper pour prévenir quelqu'un. Mais ils m'ont vu. Et ils m'ont dit que si seulement je soufflais un seul mot de ce que j'avais vu, ils emmèneraient ma mère... Ils l'emmèneraient et ils lui trancheraient la gorge.

Merlin : Qui était-ce ?

Tyr Seward : Je ne peux pas...

Merlin : Tyr, je t'en prie, dis-le moi.

Merlin jette un coup d'oeil rapidement en direction de la porte de la cellule pour être certain de ne pas être entendu.

Merlin : C'est la seule chance qu'il te reste, dis-le moi. Si tu ne dis rien, tu seras pendu.

Tyr Seward : Et ils tueront ma mère si je parle !

Merlin : Tyr …

Merlin pose une main sur l'épaule de Tyr Seward.

Merlin : Je peux t'aider.

Tyr Seward : Non. Si ça signifie que je dois mourir à sa place, qu'il en soit ainsi. Je préfère mourir.

 

Camelot, appartements du roi (nuit)

Arthur se tient debout face à Merlin, appuyé contre le dossier d'une chaise. Guenièvre se tient à ses côtés.

Arthur : Tu es allé au cachot pour voir Tyr ?

Merlin : Oui.

Arthur : Nous avons déjà parlé de cette question. Nous savons ce qu'il a dit. Mais les preuves ne mentent pas.

Merlin : Personne ne nie l'acte criminel Sire. Mais le seul rôle que Tyr ait joué, c'est celui de témoin.

Arthur : C'est ce qu'il t'a dit ?

Merlin : Il y a cinq minutes.

Arthur : Alors qui était-ce ?

Merlin : Il refuse de le dire. Il a trop peur, ils l'ont menacé.

Arthur : Je vais lui parler tout de suite.

Arthur s'apprête à quitter la pièce pour se rendre au cachot.

Guenièvre : Arthur ! Cela peut attendre. Gaius vous a prescrit le repos pour que vous guérissiez.

Arthur : Je vais très bien Guenièvre. Je veux juste entendre ce qu'il a à dire.

Guenièvre : Et vous l'entendrez. Mais Tyr a dit tout ce qu'il a envie de dire pour l'instant. Il est manifestement terrorisé et il ne sait pas quoi faire. Ne le bousculez surtout pas.

Arthur hésite.

Guenièvre : Laissez-le réfléchir et peut-être qu'après une nuit au cachot il sera disposé à en dire plus.

Arthur décide d'écouter Guenièvre. Il referme la porte et retourne dans ses appartements.

Arthur : Comme toujours Guenièvre, vous avez raison.

 

Camelot, appartements de Gaius (nuit)

Merlin et Gaius prennent leur souper.

Merlin : N'avez-vous rien remarqué chez Guenièvre ces temps-ci ?

Gaius : Rien d'inhabituel. Pourquoi ?

Merlin : Je ne sais pas au juste.

Gaius : Quelque chose qu'elle a dit ? Quelque chose qu'elle a fait ?

Merlin : Non. C'est rien en particulier. Il me semble simplement que, depuis qu'elle est revenue de la Tour Sombre, elle n'est plus vraiment elle-même.

Gaius : Oh, est-ce seulement surprenant, elle vient de perdre le seul frère qu'elle avait. Elyan était son unique parent. Et le chagrin modifie le caractère des gens.

Merlin : Je le sais cela aussi, mais je …

Gaius : Qui plus est, nous ne pouvons que deviner ce que Morgane lui a fait subir.

Merlin : C'est bien ce qui m'inquiète.

 

Cachot de Camelot (nuit)

Guenièvre endort les gardes qui surveillaient le cachot et se rend à la cellule où est enfermé Tyr. Elle se tient debout derrière la grille et Tyr Seward est assis sur le banc.

Guenièvre : Tyr...

Tyr : Que faites-vous ici ?

Guenièvre : Tu n'as pas lieu de t'inquiéter, je veux juste qu'on parle.

Tyr : Je n'ai rien dit.

Guenièvre : Shhh... Approche toi.

Tyr se lève et se dirige vers la grille.

Guenièvre : Nous ne voulons pas qu'on nous entende n'est-ce pas ?

Tyr : Je n'ai révélé aucun nom bien entendu. Je n'ai parlé de vous à personne.

Guenièvre : Je te crois volontiers.

Tyr : Ma mère est saine et sauve ? Vous ne lui avez pas fait de mal ?

Guenièvre : Ta mère se porte très bien. Ce n'est pas elle le problème. C'est toi.

Tyr : Moi ?

Guenièvre : Ce qui m'ennuie, ce n'est pas ce que tu n'as pas dit, c'est ce que tu peux encore dire.

Guenièvre sort une dague et poignarde Tyr en plein coeur. Il s'écroule au sol.

Guenièvre : Tu comprends ?

 

Cachot de Camelot, le lendemain (jour)

Gaius et Arthur sont agenouillés près du corps gisant de Tyr. Merlin les regarde, et Perceval se tient à l'écart à l'entrée de la cellule.

Gaius : La lame lui a perforé le coeur. Il n' a que très peu souffert. Je suis heureux de le dire.

Arthur : Vous avez parlé aux patrouilleurs de nuit ?

Perceval : Ils n'ont rien vu d'inhabituel Sire.

Arthur : Et les gardes ? Pourquoi n'ont-ils pas donné l'alerte ?

Perceval hausse les épaules. Léon les rejoint dans la cellule. Il tient un objet à la main.

Léon : Sire, on a trouvé ceci dans la cheminée de la Salle des gardes.

Gaius saisit l'objet et le renifle.

Gaius : C'est de la ballotte, un puissant soporifique.

Gaius et les chevaliers quittent la pièce. Arthur se relève en secouant la tête. Merlin examine la pièce.

Arthur : J'ai été idiot. J'aurai du lui parler quand j'en ai eu l'occasion.

Merlin : Arthur...

Arthur : Quoi ?

Merlin : Ceux qui ont fait cela étaient des gens de Camelot. Ils connaissaient la Citadelle comme leur poche.

 

Bois de Camelot (jour)

Guenièvre observe une branche étrangement entrelacée et sourit. Elle se retourne et voit Morgane qui vient à sa rencontre.

Morgane : Guenièvre.

Guenièvre : Le plan a échoué. Arthur est vivant.

Morgane : A-t-il des soupçons à ton égard ?

Guenièvre : Pas encore. Mais le garçon d'écurie m'a vu. Il allait tout leurs dévoiler.

Morgane : Il allait ?Alors, tu as une bonne nouvelle ?

Guenièvre : J'ai fait ce qu'il fallait faire.

Morgane : Maintenant que Tyr est mort il te faut un nouveau bouc émissaire. Quand Arthur mourra tu devras être au dessus de tout soupçon. Tu devras avoir le soutien des chevaliers. Seule leur allégeance t'ouvrira le chemin vers le trône.

Guenièvre : Mais à quoi bon tout cela ? Arthur est toujours en vie.

Morgane : Pour l'instant. Mais cette nuit, tu auras tout ce qu'il faut pour terminer le travail.

Guenièvre : Arthur a doublé sa garde. Il y a des patrouilles jour et nuit, je ne peux pas tenter de faire ...

Morgane : Guenièvre. Guenièvre... C'est moi qui viendrai à toi.

Les deux femmes sont interrompues par le bruit de cavaliers approchants.

Morgane : Va-t-en !

Morgane part d'un coté et sa complice s'enfuit de l'autre. Guenièvre est poursuivie par Gauvain. Ce dernier est arrêté par Morgane qui utilise sa magie pour le désarçonner. Guenièvre rejoint les murs de Camelot. A son retour, elle croise Merlin au détour d'un couloir.

 

Couloir de Camelot (jour)

Merlin : Guenièvre ?

Guenièvre se retourne. Merlin s'approche d'elle.

Merlin : Je vous ai cherchée partout. Arthur était vraiment fou d'inquiétude.

Guenièvre : Mais il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Je ne faisais que me promener. Depuis la mort d' Elyan, j'ai parfois besoin de me changer les idées.

Merlin : Oui je comprends mais vous devriez faire attention, une patrouille a été attaquée dans la forêt il y a à peine une heure.

Guenièvre : Oh, je n'en savais rien. Merci Merlin. Je serai plus prudente la prochaine fois.

Guenièvre salue Merlin de la tête et continue son chemin.

 

Camelot, appartements de Gauvain (jour)

Gaius ausculte Gauvain. Merlin et Arthur se tiennent en face d'eux.

Gaius : Pas de fracture, je suis heureux de le dire.

Arthur : Autre chose dont vous vous souvenez ?

Gauvain : Non rien. La fois d'avant je les poursuivais dans la forêt, et je me suis retrouvé sur le sol.

Merlin : Vous êtes sur que c'était de la magie ?

Gauvain : Je n'ai aucun doute là dessus. Une magie puissante.

Merlin : Morgane ?

Gauvain : C'est possible. Mais que faisait-elle là ?

Merlin : Elle avait peut-être rendez-vous avec quelqu'un.

Arthur : Mais pourquoi venir aussi près de la Citadelle ?

Merlin : Peut-être était-elle obligée. Peut-être que la personne qu'elle devait voir vit ici à Camelot.

Arthur : En attendant d'en savoir plus, tout cela n'est que vaine spéculation. Gaius, Merlin, voyez ce que vous pouvez trouver dans la forêt. Peut-être un élément nous a-t-il échappé ?

Gauvain : Je les accompagne.

Gauvain s'apprête à se lever mais Gaius le retient par le bras.

Gaius : Vous ne ferez rien de tel ! Reposez-vous Gauvain. Ordre du médecin !

Guenièvre écoute la conversation derrière une des fenêtres du couloir. Gaius et Arthur ont quitté la pièce.

Merlin : Je ne crois pas que ce soit terminé.

Gauvain : Que veux-tu dire ?

Merlin : Quels que soient les responsables de cette agression contre Arthur, rien ne les empêche de réessayer.

Gauvain : Il ne risque pas de réussir, la Citadelle est en état d'alerte. Toutes les entrées et toutes les sorties sont surveillées. Crois-moi, Arthur est en sureté tant qu'il reste dans Camelot.

Merlin : Mais si Arthur n'était pas en sureté ici et si Camelot était pour lui l'endroit le plus dangereux au monde ? Qui a pu avoir accès aux écuries ? Qui pouvait connaître la disposition des cachots ? Qui savait que Tyr aurait fait n'importe quoi pour protéger sa mère ?

Gauvain et Merlin se regarde silencieusement.

Merlin : Vous devez rester près d'Arthur et faire le nécessaire pour le protéger à tous prix.

Gauvain : Tu as ma parole d'honneur Merlin.

 

Quelque part dans les bois (jour)

Morgane pénètre à l'intérieur d'une vieille bicoque en bois, parsemée d'étagères sur lesquelles sont disposées de nombreuses fioles en tous genres.. Devant elle se tient un vieil homme assis devant un grimoire.

Sindri : Qui êtes-vous ?

Morgane : Peu importe qui je suis. L'importance c'est ce que je veux, si vous pouvez me le donner.

Sindri : Et que voulez-vous donc ?

Morgane : Une teinture ayant le pouvoir de tuer. Et non seulement de tuer mais de tuer lentement et dans les pires souffrances.

Sindri : C'est très particulier ce que vous recherchez.

Morgane : Ma motivation aussi est particulière. Alors ? Est-ce que vous possédez une telle chose ?

Sindri : J'ai ce qu'il vous faut.

Le vieil homme se lève et sort deux petits flacons. Il semble satisfait de son choix.

Morgane : Qu'est ce que c'est ?

Sindri : De la valériane. Deux gouttes vont rendre la victime inconsciente. Et de la jusquiame. Une seule goutte administrée dans l'oreille assure la mort la plus interminable, la plus désagréable, que quiconque puisse souhaiter.

Morgane veut se saisir des deux fioles.

Sindri : Ces choses là sont vraiment très rares. Difficiles à obtenir, difficiles à préparer.

Morgane paye le vieil homme et s'empare des deux fioles.

Sindri: Quelle générosité ma Dame, c'est plus qu'assez pour acheter mes marchandises... Mais pas mon silence.

Morgane se retourne et jette d'autres pièces au sol. Le vieil homme se baisse pour les ramasser et Morgane quitte la cabane.

 

Camelot, appartements du roi (jour)

Arthur , pensif, est assis devant la table. Guenièvre s'approche mais reste derrière lui.

Guenièvre : Arthur, tout va bien ?

Arthur : Et si Merlin avait raison ? Si c'était Morgane qui avait attaqué la patrouille ?

Guenièvre : Morgane ?

Arthur : Elle veut ma mort. Quel meilleur moyen pour cela que de conspirer avec un allié qui est dans Camelot ? Un allié qu'elle pourrait tenter de rencontrer à l'intérieur de ces murs.

Guenièvre : Qui ?

Arthur : Celui qui a tué Tyr.

Guenièvre : Mais cela n'a pas de sens, si la cible c'est vous, pourquoi tuer Tyr ?

Arthur : Pour protéger sa propre identité.

Guenièvre : Peut être.

Arthur : L'assassin de Tyr savait absolument tout sur le palais. Qui que ce soit, je le connais probablement et il est là au moment où nous parlons.

Guenièvre vient s'assoir à la table.

Guenièvre : Si ce que vous dites est vrai, il faut l'identifier rapidement.

Arthur : Et si on échoue et qu'il frappe encore ?

Guenièvre pose une main sur celle d'Arthur.

Guenièvre : Je ne permettrai pas que cela se produise. Je suis prête à me sacrifier pour vous protéger. Arthur, nous trouverons le coupable, ensembles, vous et moi.

 

Bois de Camelot (jour)

Gaius et Merlin sont à la recherche d'indices.

Merlin : Gaius.

Merlin montre à Gaius la branche d'arbre étrangement tressée, précédemment découverte par Guenièvre.

Gaius : Oui, ce n'est certainement pas naturel.

Merlin : L'oeuvre de Morgane j'en suis sur.

Gaius : Et tu es sur qu'on est au bon endroit ?

Merlin : Gauvain dit avoir repéré quelqu'un par ici.

Gaius : Regarde ! Sur cette branche.

Gaius ramasse un morceau de tissu déchiré.

Merlin : C'est pas grand chose comme indice.

 

Camelot, appartements de Gaius (jour)

Gaius inspecte le morceau de tissu trouvé à l'aide de sa loupe.

Gaius : De la soie d'importation on dirait. Les marchands vendent cela une petite fortune. Cela appartient à une personne extrêmement riche.

Merlin observe le morceau de tissu à son tour.

Merlin : Qu'est ce que... qu'est ce que c'est que ça ? Une sorte de broderie ?

Gaius : En effet, des fils d'or et d'argent entrelacés. Seul quelqu'un de très haut rang peut se permettre d'acheter ce genre de chose.

Merlin se précipite vers la porte et quitte la pièce.

Gaius : Merlin ? Où vas-tu encore ?

 

Camelot, appartements du roi (jour)

Merlin fouille dans les affaires de Guenièvre à la recherche d'un vêtement similaire au morceau de tissu trouvé. Il en sort une robe bleue quand une voix familière l'interrompt.

Arthur : Merlin ? Aurais-tu l'obligeance de m'expliquer précisément ce que tu es en train de faire ?

Merlin : Je regardais juste si il y avait des trous.

Arthur : Des trous ?

Merlin essaie de passer son bras par la manche de la robe.

Arthur : Oui effectivement il y a un trou.

Merlin : D'accord... mais regardez !

Merlin passe sa main dans la seconde manche.

Arthur : Ohhh tu as tout à fait raison, on en trouve un autre.

Merlin : Exact ! Mais on est jamais trop prudent. Je voulais vérifier qu'ils étaient au bon endroit.

Arthur : Tiens donc ! Merlin, je te demanderai de manifester un peu moins d'intérêt pour les vêtements de Guenièvre. Et un peu plus d' intérêt pour les miens.

Arthur attrape un panier en osier remplit de linge sale.

Merlin : Je préfère ceux de Guenièvre.

Arthur : Je vais... Je vais tenter d'oublier ce que tu viens de me dire.

Arthur donne le panier à Merlin.

Arthur : Et toi tu vas faire de même.

 

Camelot, ville basse (jour)

Guenièvre arpente les rues en prenant soin de ne pas être suivie. Elle s'arrête devant une échoppe de tissus. Une vieille femme lui attrape la main. D'abord apeurée, elle reconnaît Morgane. Cette dernière lui glisse discrètement les flacons dans la main.

Morgane : Quelques gouttes suffiront à faire disparaître tes ennuis ma chérie. Est-ce que tu comprends ?

Guenièvre : Oui. Venez.

Les deux femmes s'éloignent.

Morgane : Est-ce que tu es prête ? Est-ce que tu as trouvé un bouc émissaire ?

Guenièvre : Soyez sans crainte. Je sais qui je vais prendre.

Les deux femmes se séparent.

 

Camelot, appartements du roi (nuit)

Arthur est attablé et se fait servir du vin par un servant. Guenièvre entre dans la pièce.

Arthur : Guenièvre, je me demandais où vous étiez.

Guenièvre : Je suis désolée, j'ai été retardée en ville.

Guenièvre embrasse Arthur sur le front.

Arthur : J'espère que vous avez faim ?

Guenièvre : Et j'ai soif !

Guenièvre attrape un verre. Arthur se lève pour aller chercher le pichet de vin. Elle en profite qu'il ait le dos tourné pour verser de la valériane dans son verre.

Arthur : Pourquoi êtes-vous allée en ville ?

Guenièvre : J'ai distribué des provisions aux plus nécessiteux.

Arthur : Votre bonté ne cessera jamais de me surprendre.

Arthur sert le vin et se rassoit.

 

Camelot, cuisine (nuit)

Merlin apporte le panier de linge sale. Il commence à mettre les vêtements à tremper. Il s'apprête à prendre un petit pâté qui se trouve sur la table à coté.

Cuisinière : Enlève tes sales pattes de mes petits pâtés.

Elle ramasse le plateau de pâtés. Merlin continue à trier les vêtements et tombe sur une robe présentant les mêmes broderies que le morceau de tissu trouvé dans les bois. Il les compare et comprend que la responsable est Guenièvre. Il s'élance en courant vers les appartements du roi.

 

Camelot, appartements du roi (nuit)

Arthur attrape son verre et le porte à ses lèvres. Mais il ne boit pas.

Arthur : Au fait Guenièvre, j'y pense tout à coup, nous n'avons jamais trinqué à notre santé.

Guenièvre : Oui, comment cela se fait-il ?

Arthur : A nous.

Arthur et Guenièvre trinquent ensemble et boivent. Arthur repose son verre et commence à ressentir les effets de la valériane. Il finit par s'endormir sur sa chaise. Guenièvre en profite pour lui verser la jusquiame dans l'oreille.

Merlin arrive dans les appartements du roi en courant, et trouve Arthur, seul et inanimé.

 

Camelot, appartements du roi (plus tard) (nuit)

Arthur est allongé dans son lit. Gaius et Guenièvre se tiennent à son chevet. Merlin, Gauvain, Mordred, Perceval et Léon se tiennent à l'écart et les écoutent.

Gaius : Tous les signes laissent à penser que le roi a été empoissonné.

Guenièvre : Vous êtes certain Gaius ?

Gaius : Tout à fait certain. La sueur, l'altération de la peau et les traces de teinture sur les pourtours de l'oreille, tout démontre l'utilisation de la jusquiame.

Guenièvre : N' y a-t-il aucun espoir ?

Gaius : Ce poison là est de ceux qui sont mortels Majesté. Il existe peut-être un moyen d'annuler ses effets mais je ne puis le garantir.

Guenièvre : Il y a une chose dont je suis sure.

Guenièvre se retourne face aux chevaliers.

Guenièvre : Celui qui a fait ça vit parmi nous. Celui qui a fait ça nous a tous trahi. Quelqu'un qui est libre de trainer dans cette citadelle comme il veut. Quelqu'un qui a accès aux écurie du roi, et à sa prison, et même à sa nourriture. Il n'y a qu'une personne à ma connaissance...

Elle se retourne vers Merlin.

Guenièvre : Merlin !

 

Camelot, cachot (nuit)

Merlin est jeté dans une cellule.

 

Camelot, escalier intérieur (nuit)

Guenièvre regarde par la fenêtre, elle est rejoint par Gaius.

Guenièvre : Comment va Arthur ?

Gaius : Son état est stationnaire.

Guenièvre : Je sais ce que vous devez ressentir au sujet de Merlin. Il faut me croire quand je dis que je suis désolée. Mais les preuves qui l'accusent sont accablantes.

Gaius : Vous avez fait ce que vous deviez faire Guenièvre. Vous n'aviez pas le choix. Je comprends cela.

Guenièvre : Merci. N'y a-t-il aucun espoir Gaius ? Vraiment aucun ?

Gaius : Je ne veux pas vous mentir, la dernière heure d'Arthur est imminente. Mais aussi longtemps qu'il n'a pas rendu son dernier soupir, il reste de l'espoir.

 

Camelot, cachot (nuit)

Gaius et Merlin se tiennent chacun debout d'un coté de la grille.

Gaius : Tu avais raison Merlin. J'ignore ce que Morgane lui a fait dans la Tour Sombre mais elle a prit le contrôle de Guenièvre et s'en est servie pour atteindre Arthur.

Merlin : Pouvez-vous le sauver ?

Gaius : Le poison est trop fort. Trop virulent. Tes pouvoirs magiques sont son unique espoir.

Merlin : Trouvez un moyen de me sortir de cette prison.

 

Camelot, appartements du roi (nuit)

Guenièvre se tient assise au chevet d'Arthur. Elle pleure. Léon se tient debout à l'écart près de la fenêtre.

Guenièvre : Vous aviez promis de ne jamais m'abandonner. Vous avez promis ! Il est notre force, il est notre coeur. Comment pourrai-je vivre sans lui ? Comment pourrons-nous vivre sans lui ?

Léon : Nous vivrons parce qu'il le faut. Ma Dame, si Arthur doit mourir nous perdrons bien plus qu'Arthur lui-même.

Léon se rapproche et s'assoit aux cotés de Guenièvre.

Léon : Le royaume perdra son roi.

Guenièvre : Tant qu'Arthur vit il y a encore un roi à Camelot.

Léon : Mais quand le moment viendra, et il viendra surement bientôt, il faudra que nous soyons prêts. Si nous ne disposons pas d'un chef, et d'un guide, Camelot et tout le royaume seront vulnérables. Tout ce qu'Arthur s'est donné tant de mal à accomplir sera menacé.

Guenièvre : Mais qui peut porter sa couronne ? Il n'a pas d'héritier pour prendre sa place. Et qui, parmi nous tous, paraît digne d'un tel honneur ?

Léon : Vous l'êtes ma Dame.

Guenièvre : Moi ?

Léon : Vous êtes par rapport à Arthur ce qu'il y a de plus proche d'un héritier. Personne ne peut nier votre sagesse, votre compassion, et votre loyauté. Je suis certain que si Arthur était capable de prendre une décision, il vous choisirait, vous.

Guenièvre : Je ne sais pas quoi dire.

Léon : Je me rends bien compte qu'il s'agit d'une grande responsabilité. Mais vous ne serez pas seule. Je vous garantie que moi-même et tous les chevaliers, nous nous tiendrons à vos cotés, maintenant et à tout jamais.

Guenièvre : Merci Léon. J'ai beaucoup de chance d'avoir de tels amis.

 

Camelot, cachot (nuit)

A l'aide d'une ficelle, quelqu'un fait parvenir à Merlin un flacon contenant un liquide bleu. Merlin comprend qu'il s'agit de Gaius et qu'il va falloir qu'il utilise la magie pour d'échapper.

Deux gardes jouent au jeu de dés. Merlin, sous l'apparence d'Emrys s'approche d'eux. Ils dégainent chacun leur épée.

Garde de Camelot 1 : Qui êtes-vous ?

Emrys : Qu'est-ce que c'est que ce genre de questions totalement débiles ? Je suis qui je suis, je suis qui j'ai été et je suis qui je serai toujours dans l'avenir.

Garde de Camelot 1 : Ce n'est pas une réponse.

Emrys : Quelle autre réponse puis-je vous faire ? C'est la seule réponse vraiment valable.

Garde de Camelot 1 : Qu'est ce que vous faites ici ?

Emrys : Quelle incroyable sottise ! Vous faites suivre une question idiote par une autre question idiote ! Je visite les cachots comme vous le savez parfaitement bien !

Garde de Camelot 1 : Pas du tout ! Vous ne visitez que si on vous le dit.

Emrys : Justement vous me l'avez dit il y a dix minutes. Vous me l'avez dit ! Vous me l'avez dit et je l'ai fait !

Les deux gardes se regardent incrédules.

Garde de Camelot 1 : Non on a rien fait.

Emrys : Qu'est ce qui cloche dans vos petits cerveaux ? Vous avez mis un truc intéressant dans votre thé c'est ça ? Pas étonnant que certains de vos prisonniers se fassent assassiner si vous ne vous rappelez même pas qui vous faites entrer et qui vous faites sortir ! Vous m'avez fait entrer, et je vous en suis reconnaissant, et à présent, apparemment je dois sortir par mes propres moyens. À... la revoyure !

Emrys sort du cachot

 

Camelot, cuisines (nuit)

Merlin, toujours sous les traits d'Emrys, s'apprête à boire la fiole qui lui fera reprendre son apparence normale. Il est interrompu par une femme qui le menace en lui pointant une fourche dans le dos.

Cuisinière : Et vous là !

Merlin se retourne.

Cuisinière : Que faites-vous dans ma cuisine ?

Emrys : Rien du tout.

Cuisinière : Rien ça veut dire des bêtises d'après mon expérience !

La cuisinière continue de menacer Merlin avec sa fourche.

Emrys : Alors vous manquez surement d'expérience !

Cuisinière : Et des bêtises ça veut dire voler !

Emrys : Pas du tout !

Cuisinière : Et voler ça veut dire mes bonnes tourtes !

Emrys : Vos tourtes, pourquoi diable quelqu'un voudrait-il voler vos affreuses tourtes immangeables ?

Cuisinière : On ne parle que de mes tourtes dans tout Camelot !

Emrys : Oh oui c'est vrai, on en parle. Une croute qui ressemble à du verre rouillé, une garniture qui a le goût du crottin de cheval fermenté et une odeur puissante. Oh oui, comme celle des latrines du corps de garde.

Cuisinière : Personne ne se moque impunément de mes délicieuses tourtes !

Emrys : Je suis désolé, dois-je parler de vos abominables quiches pareil à du vomi en train de cailler sous le soleil de midi ? Ou bien de vos petits pâtés ? Le roi lui-même les a comparé à des oeufs de grenouilles frais pondus couverts de morve de cochon !

Cuisinière : Comment savez-vous ce que pense le roi de mes petits pâtés ?

Emrys : Ohhh, par tous les diables !

Merlin utilise la magie pour assommer la cuisinière avec une casserole.

Emrys : J'aurai du faire ça il y a des années.

Il enjambe la cuisinière et quitte les cuisines.

 

Camelot, couloirs (nuit)

Merlin boit la fiole et reprend son apparence. Il veille à ne pas attirer l'attention sur lui et utilise la magie pour distraire les gardes.

De l'autre coté du couloir, une patrouille menée par Gauvain et Mordred aperçoivent l'ombre de Merlin.

Gauvain : Vous là-bas !

Merlin s'enfuit pourchassé par la patrouille.

Gauvain : Vous, arrêtez !

Mordred saisit une torche allumée.

Mordred : Le voilà, par ici !

Merlin sort dans la cour d'honneur du château par les escaliers principaux et se cache derrière des tonneaux.

Gauvain : Il a disparu. On l'a perdu.

Mordred : Prévenez les hommes de la présence d'un intrus. Mettez la Citadelle en état d'alerte. Allez !

Le tocsin retentit dans la Citadelle. Tous les gardes sont à l'affut et courent de part et d'autre. Merlin porte son regard en direction de la fenêtre des appartements du roi et comprend que c'est pour lui le seul chemin possible pour l'atteindre.

Merlin : Faerblaed waw !

Les torches de la cour d'honneur et celles des gardes s'éteignent.

Perceval : Ce n'était pas le vent. C'était de la magie.

Léon : Allumez les brasiers hauts ! Fouillez la cour de fond en comble !

Merlin escalade la façade du château menant aux appartements du roi.

 

Camelot, appartements du roi (jour)

Merlin se glisse dans les appartements du roi par l'une des fenêtres et se cache derrière un rideau.

Gauvain entre dans la pièce à la rencontre de Guenièvre et de Gaius.

Gauvain : Vous allez bien ?

Guenièvre : Oui.

Gauvain : Vous n'avez rien vu ? Rien entendu ?

Guenièvre : Non rien pourquoi ?

Gauvain : Il y a un intrus dans nos murs.

Guenièvre : Ici ? Dans la Citadelle ?

Gauvain : Oui ma Dame.

Gaius jette un coup d'oeil rapide en direction de la fenêtre.

Gauvain : On l'a aperçu pour la dernière fois dans la cour d'honneur ensuite on l'a perdu de vu.

Gaius : Ma Dame, vous êtes peut-être en danger. Gauvain va vous accompagner aux appartements des invités. Il veillera sur vous.

Guenièvre : Pourquoi quelqu'un me voudrait-il du mal ?

Gaius : Vous allez devenir notre souveraine. Vous êtes l'avenir de Camelot. Pensez-vous que nos ennemis ne veulent pas votre mort ?

Guenièvre : Je ne puis quitter Arthur ! Pas maintenant.

Gaius : Guenièvre, je vous le promets, s'il y a un changement quelconque je viendrais vous chercher aussitôt.

Gauvain : Gaius a raison. Venez ma Dame. Ici vous n'êtes pas en sureté.

Gauvain escorte Guenièvre hors des appartements du roi. Gaius reste dans la pièce et vient à le rencontre de Merlin qui sort de sa cachette.

Gaius : Comment diable es-tu entré ?

Merlin : Allez savoir !

Merlin s'approche du lit où Arthur est étendu inconscient.

Merlin : Comment va-t-il ?

Gaius : Son coeur bat très lentement. Je crains que la mort ne soit proche.

Merlin pose sa main sur le torse d'Arthur pour évaluer son état.

Merlin : La maladie l'a atteint gravement. Je ne sais pas si j'ai le pouvoir de le ranimer.

Gaius : Tu peux le faire Merlin.

Merlin pose ses deux mains sur la poitrine d'Arthur.

Merlin : Ic the thurhaele thinu licsar mid thamsundorcraeft thaere ealdan ae !

La formule utilisée par Merlin semble inefficace. Merlin retire ses mains de la poitrine d'Arthur et se recule. Gaius tâte le pouls du roi. Il se retourne vers Merlin en pleurs. Arthur se réveille alors.

Arthur : Gaius...

Merlin et Gaius échangent un regard, pendant qu'Arthur se retourne dans son lit.

Gaius : Merlin, beau travail.

Merlin et Gaius se prennent l'un et l'autre dans les bras heureux.

Gaius : Bien joué ! Retourne au cachot avant qu'on ne s'aperçoive de ton absence.

Merlin : Mais il y a des gardes dans tous les escaliers, comment je vais faire pour redescendre ?

Gaius : Tu feras comme pour monter ça va de soi.

Merlin : ça va de soi ?

Gaius : Oui.

Gaius fait un geste de la main pour dire à Merlin qu'il est temps pour ce dernier de partir, et retourne auprès d'Arthur. Merlin se dirige vers la fenêtre par laquelle il était arrivé.

 

Camelot, cachot (jour)

Merlin dort à plat ventre sur le banc. La porte de la cellule s'ouvre. Gaius, accompagné de Gauvain, viennent à sa rencontre.

Gaius : Bonjour Merlin.

Gauvain : Si tu as un instant, le Roi aimerait te parler.

Merlin se réveille souriant.

 

Camelot, appartements du roi (jour)

Merlin frappe à la porte et entre. Arthur est assis.

Arthur : Merlin ! Voici l'une des deux ou trois occasions dans ma vie où je suis réellement content de te voir.

Merlin : C'est... c'est exactement ce que je pense moi aussi Sire. Comment vous sentez-vous ?

Arthur : Comme un revenant. Disons, un revenant qui revient de loin.

Merlin : J'imagine.

Arthur : On dirait que nous avons tous les deux traversé quelque chose comme une épreuve.

Arthur invite Merlin à s'assoir avec lui à table d'un geste de la main. Merlin s'installe.

Merlin : En réalité, c'était pas si dur que ça, une fois qu'on s'est habitué à l'obscurité, aux rats, aux oreillers qui sentent le moisi et à la présence d'un seau qu'on ...

Arthur : Merlin ! Je suis navré de tout ce qui a pu t'arriver. Vraiment. Dès que je l'ai su, je leurs ai dit que tu n'avais pas pu m'empoisonner. J'ai demandé à la cuisinière de confirmer ton alibi.

Merlin : Merci.

Arthur : Et je leurs ai dit aussi que tu n'étais pas assez malin pour organiser une tentative d'assassinat.

Merlin : Très gentil de votre part.

Arthur : C'est normal.

Merlin : Arthur, il y a un point dont je voudrai que l'on parle.

Arthur : Désolé Merlin, une autre fois peut-être. On m'attend dans la Salle du Conseil.

Arthur se lève et se dirige vers la porte.

Arthur : Grace à Guenièvre, de nouveaux éléments ont été découverts.

 

Camelot, Salle du Conseil (jour)

Arthur se tient debout face au vieil homme qui a vendu les fioles à Morgane. Celui-ci est entouré de deux gardes tenant des lances.

Les chevaliers de Camelot, et Gaius, se tiennent de part et d'autre de la pièce de façon à former deux rangs.

Guenièvre se tient à la gauche d'Arthur et Merlin est en retrait sur la droite.

Arthur : La Reine, a trouvé ces fioles dans mes appartements. Elles portent comme vous le voyez une marque de fabrique particulière. Grace à ses efforts inlassables, elle en a retrouvé l'origine. C'est votre marque de fabrique n'est-ce pas ?

Arthur tend les fioles au vieil homme.

Sindri : C'est ma marque oui.

Arthur : Et que contient cette fiole ?

Arthur lui montre une fiole contenant un liquide jaune.

Sindri : C'est de la valériane Sire.

Arthur : Quel est son effet ?

Sindri : Elle rend le sujet inconscient.

Arthur lui montre une seconde fiole.

Arthur : Et celle-ci ?

Sindri : Jusquiame. C'est du poison Majesté.

Arthur remet les fioles à Léon.

Arthur : Un poison mortel. C'est grâce à la grande compétence de mon médecin (il montre Gaius de la main) que je suis encore en vie.

Sindri : Je suis désolé Majesté. C'est moi qui l'ai procuré je l'avoue mais j'ignorai qu'il vous était destiné. À vrai dire j'avais trop peur pour poser la question.

Arthur : Pour poser la question à qui ?

Sindri : À celle qui me l'a acheté.

Arthur : Et l'avez-vous identifiée cette femme ?

Sindri : Et bien, je ne puis l'affirmer avec certitude mais je pense que j'avais affaire à Morgane Pendragon.

Arthur ordonne d'un signe de tête aux gardes de se saisir de l'homme et de l'emmener.

Arthur : Grace aux aides dont la Reine a fait preuve, la vérité a été découverte.

Arthur vient prendre la main de Guenièvre et l'emmène au devant de l'assemblée.

Arthur : Chacun de nous a envers elle une dette immense. Longue vie à la Reine !

Tous (sauf Merlin) : Longue vie à la Reine !

Guenièvre se retourne vers Merlin et affiche un sourire narquois, mêlant provocation et satisfaction.

 

Fin de l'épisode

 

Écrit par Eyme85 pour Merlin HypnoSeries.

KILGARRAH: In a land of myth, and a time of magic. The destiny of a great kingdom rests on the shoulders of a young man. His name: Merlin.

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[Arthur, Gwen and Merlin are going for a picnic.]

ARTHUR: This is nice isn't it? Just the two of us.

GWEN: Well, three of us.

ARTHUR: Merlin? Merlin doesn't count.

MERLIN: I don't count? Not here. Not actually speaking right now.

ARTHUR: Aren't you impressed that I remembered our anniversary?

GWEN: But you didn't remember. I reminded you over a month ago.

ARTHUR: Yes…but I remembered that it was today…today.

GWEN: Ah!

MERLIN: Actually, I did.

ARTHUR: Shut up, Merlin!

[Gwen and Merlin laugh.]

MERLIN: [Laughing] I did!

[A bomb scares Arthur's horse which rears up and then runs the other way. The girth snaps making him fall off. Bandits come out of the trees and attack Arthur.]

MERLIN: Arthur!

[Arthur starts to fight the bandits. Merlin dismounts his horse. One of the bandits is about to hurt Arthur, but Merlin makes his sword magically fly out of his hands. Arthur kills the last bandit.]

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OPENING CREDITS

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[KING’S PALACE- PHYSICIAN’S CHAMBERS]

[Gaius, Arthur, Gwen and Merlin are in Gaius' chambers tending to Arthur's wound.]

GAIUS: You’re very fortunate, sire. A fall like that you could have broken your neck.

ARTHUR: But the men that attacked us, have they been questioned?

GAIUS: I'm sorry, sire, the wounds were fatal. We were unable to learn anything from them.

MERLIN: We know one thing- it can't have been a coincidence that they were there.

[Leon walks in.]

LEON: Sire, we recovered your saddle from the forest trail. The girth has been unpicked and re-stitched. It was designed to break sire.

ARTHUR: It appears, Merlin, on this single solitary occasion, maybe you're right.

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[KING’S PALACE – ROYAL STABLES]

[Tyr Seward is tending to the horses, when Gwaine and some other knights walk up to him.]

TYR: Afternoon, sir knights! Horses are shod and watered as requested.

GWAINE: You're Tyr Seward?

TYR: I am Sir Gwaine. You know I am.

GWAINE: Stable hand to the King?

TYR: That is my honour, yes.

[Gwaine nods to the other knights and they apprehend him.]

TYR: Is the King not pleased with my work? Have I done something wrong?

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[KING’S PALACE- LOWER TOWN- SEWARD’S HOME]

[Leon enters Tyr Sewards' house.]

LEON: Gelda Seward? Mother of Tyr Seward?

GELDA: Yes.

LEON: And you live here with your son?

GELDA: Is he in some kind of trouble?

LEON: He's been arrested under suspicion of treason.

GELDA: No! No that can't be. You've made a mistake. My Tyr's as loyal as to the King as you are.

[Percival finds the thread that was used to restitched the girth.]

PERCIVAL: Here.

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[KING’S PALACE- COUNCIL CHAMBERS]

[Tyr Seward stands before the royal court in the council chambers]

LEON: The thread we found at the boy's home matches that used to sabotage your saddle, Sire.

ARTHUR: Who put you up to this Tyr?

TYR: No one, no one's put me up to anything Sire.

ARTHUR: You're saying you acted alone? Had no help? No accomplice?

TYR: I don't know anything about these things you're talking about. I've done nothing Sire, save look after your horse and tack like I always do.

ARTHUR: The evidence is staring you in the face. You can't deny it. 

TYR: Sire, I swear on my mother's life....

ARTHUR: Just give me their name. Why protect them? They can't help you now. Just give me their name.

TYR: I have no name. There's no name to give.

ARTHUR: Then you leave me no choice! Though it saddens me greatly to do so I must charge you with treason. Is there anything further you'd like to say?

TYR: You're my king, sire. I'd never do anything to hurt you. Never. 

ARTHUR: Tyr Seward, by the power vested in me I hereby sentence you to death.

[Merlin and Arthur are walking in the hallway.]

MERLIN: How long have you known Tyr?

ARTHUR: He's been in my service since he was a boy.

MERLIN: Do you really think he could be capable of this treason?

ARTHUR: What I think is irrelevant. The facts speak for themselves.

MERLIN: Arthur, to sentence him to death?

ARTHUR: The law is the law, Merlin. Whether I like it or not.

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[KING’S PALACE- PHYSICIAN’S CHAMBERS]

[Gaius and Merlin are in Gaius' chambers.]

MERLIN: Why would Tyr want Arthur dead? It makes no sense. 

GAIUS: Perhaps he harbored some grudge, some festering resentment.

MERLIN: What grudge could he bear? He loved his work. He was deeply proud of it. And Arthur respected him, I know he did. He always treated him fairly and well. 

GAIUS: Merlin, it's not always possible to know what's in the mind of another man.

MERLIN: Maybe so, but Arthur was right about one thing Tyr could not have done this alone. Someone else is involved and unless we find out who they are. What's to stop them from trying it again?

[Gaius hands him a bowl of soup. Merlin runs out of Gaius' chambers.]

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[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Arthur is fiddling with a string as Gwen walks in.]

GWEN: Arthur. I know you were fond of Tyr, but you had no choice. He was guilty. 

ARTHUR: Tyr Seward is a simple man. He can’t have planned this assassination himself.

GWEN: Well, I know that's what you would like to think. We all would. But, as hard as it is to accept, even a great, and honorable king has enemies within his walls. Very often the last person you would suspect. Tyr is just such a person.

ARTHUR: No, you're right. I suppose experience should have taught me that by now.

GWEN: The important thing is he didn't succeed. I've already lost my brother I couldn't bear to lose you too.

ARTHUR: I'm here, Guinevere. I always will be. I'll never leave you, I promise you that.

[Gwen kisses Arthur's hand.]

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[KING’S PALACE- DUNGEONS]

[Merlin is shown visiting Tyr in his cell. Merlin hands Tyr the bowl of soup.]

MERLIN: I thought you might like some food. [Merlin sits next to Tyr after the guard closes the door.] Cooking is not Gaius's strong point as you know.

TYR: Well, at least it's not their turnip stew. Thank you, Merlin.

MERLIN: I'd like to help you Tyr. If I can.

TYR: You heard the king. No one can help me now.

MERLIN: I know you Tyr. Whatever you did, I don't believe you meant any harm.

TYR: I didn't do anything. On my honour, I didn't.

MERLIN: But something happened, didn't it?

TYR: No.

MERLIN: Tyr, please, I know you're not to blame, just tell me what happened. 

TYR: No! They...

MERLIN: Who?

[Tyr sets the bowl. Merlin turns to make sure that no guard can hear him. Tyr moves closer.]

TYR: This was a few days back. One of the horses came down with colic so I had sleep in the stable to watch over him. 

MERLIN: Go on, it's alright.

TYR: That night, I was woke up by a sound. There was someone there, going over the king’s saddle. I knew it wasn't right. I tried to get away and warn someone, but they saw me. They told me if I so much as whispered a word of what I'd seen… they'd take my mother. They'd take her and they'd cut her throat. 

MERLIN: Who was it?

TYR: I can't! 

MERLIN: Tyr, please tell me. This is the only chance you have. You'll be hanged if you don't. 

TYR: And they'll kill my mother if I do.

MERLIN: Tyr. I can help you.

TYR: No. If it means me dying instead of her then so be it. I'd rather die.

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[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Merlin, Arthur and Gwen are in the royal chambers.]

ARTHUR: You went to the cells to see Tyr.

MERLIN: Yes.

ARTHUR: We've been over this before, we know what he said. The evidence doesn't lie.

MERLIN: No one denies the crime sire, but the only part that Tyr played was to see it done.

ARTHUR: He told you this.

MERLIN: Five minutes ago.

ARTHUR: Then who was it?

MERLIN: He won’t say, he's too frightened. They threatened him. 

ARTHUR: I must speak with him, at once.

[Arthur walks around Gwen to the door. Merlin turns to follow.]

GWEN: Arthur surely it can wait. Gaius told you to rest, let your injuries heal.

ARTHUR: I'll be fine Guinevere. I just want to hear what he has to say.

[Arthur has opened the door.]

GWEN: And you shall. [Arthur pauses at the door.]But Tyr has said everything he is willing to say for now. He's clearly frightened and unsure of what to do-don't push him. Let him think it over and maybe after a night in the cells he'll be prepared to say more.

[Merlin looks between Gwen and Arthur. Arthur takes a moment to decide on what to do. He shuts the door.]

ARTHUR: As always, Guinevere, you're right.

[Arthur walks past Gwen to the table by the window. Gwen and Merlin share a glance before she turns to follow Arthur. Merlin looks at her as she goes.]

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[KING’S PALACE- PHYSICIAN’S CHAMBERS]

[Merlin and Gaius are eating supper.]

MERLIN: Have you noticed anything about Gwen of late?

GAIUS: Nothing unusual. Why?

MERLIN: I'm not sure exactly. 

GAIUS: Something she’s said? Something she's done?

MERLIN: No. It's nothing in particular. It just seems to me that ever since she returned from the Dark Tower she hasn't been quite herself.

GAIUS: Why is that so surprising? She lost her only brother. Elyan was all the family she had. And grief changes people, Merlin.

MERLIN: I know that. I do, but...

GAIUS: Besides, we can only guess at what Morgana put her through.

MERLIN: That’s what worries me.

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[KING’S PALACE- DUNGEONS]

[Gwen places a burning piece of cloth in a grate that makes the guards pass out so she can go down to the prison cells.]

GWEN: Tyr. 

TYR: What are you doing here?

GWEN: Nothing to worry about. I just want to talk.

TYR: I've said nothing.

GWEN: Shhhh. Come closer.[Tyr gets up and walks to the door.] We don’t want to be heard, do we? [He shakes his head.]

TYR: I’ve told no names. I’ve not mentioned you to anyone.

GWEN: I believe you.

TYR: My mother’s safe? You’ve not harmed her?

GWEN: Your mother is alive and well. She’s not the problem. You are.

TYR: Me?

GWEN: You see, Tyr, it’s not what you haven’t said. It’s what you may yet say.

[Gwen pulls the dagger from behind her back.]

TYR: Don’t…

[She stabs him with the dagger. He falls to the floor.]

GWEN: Understand?

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[KING’S PALACE- DUNGEONS]

[Gaius examines Tyr. Arthur is knelt next to Gaius. Merlin looks on. Percival is standing out in the doorway to the cell.]

GAIUS: The blade punctured his heart. He suffered very little, I’m glad to say.

ARTHUR: You’ve spoken to the night patrols?

PERCIVAL: They saw nothing unusual, sire.

[Leon walks up with the cloth that Gwen had placed.]

'ARTHUR:' What about the guards? Why didn’t they raise the alarm?

LEON: Sire. We found this in a grate in the guard room.

[Gaius takes it and smells it.]

GAIUS: Clary wort. A powerful soporific, sire.

[Arthur is still knelt next to Tyr’s body. He shakes his head.]

ARTHUR: I’ve been a fool. [He stands up. Merlin is examining the door frame.] I should have spoken to him when I had the chance.

MERLIN: Arthur.

ARTHUR: What?

MERLIN: Whoever did this was no stranger to Camelot. They knew the Citadel inside out.

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[FOREST]

[Gwen runs her hand over a vine that is on a tree and smiles. She turns and walks to where Morgana is waiting for her.]

MORGANA: Guinevere.

GWEN: The plan failed. Arthur lives.

MORGANA: Does he suspect you?

GWEN: Not yet. But the stable hand saw me. He was going to tell them everything.

MORGANA: Was? You have some good news then?

GWEN: I did what had to be done.

MORGANA: With Tyr gone you have to find someone else to take the fall. When Arthur dies you have to be beyond all suspicion. You must have support of the knights only with their allegiance will your path to the throne be clear.

GWEN: But what good is all this? Arthur’s still alive.

MORGANA: For now. By tonight you’ll have everything you need to finish the job.

GWEN: Arthur’s doubled the guard, and there are patrols night and day. I can’t risk leaving…

MORGANA: Gwen. Gwen. It is I that will come to you.

[Gwen gives her a look. A horses whinnies in the distance. A patrol approaches.]

MORGANA: Go!

[Gwen pulls her hood up and runs off. Morgana walks the other way. Gwaine turns his horse and goes the way that Gwen went. Morgana pulls him off his horse with magic. Gwen makes it out of the woods and back outside of Camelot walls. She turns and looks back. Gwen straightens her cloak and hair and walks calmly back to the castle. ]

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[KING’S PALACE- CORRIDOR]

[Merlin is walking the opposite way from her. Gwen walks through a doorway. Merlin hears her and turns around.]

MERLIN: Gwen? [She stops and turns around to face him. They walk toward each other.]I’ve been looking for you everywhere. Arthur’s been beside himself with worry.

GWEN: Well, there was no need to worry; I was just walking in the meadow. Since Elyan died…sometimes I just need time to myself.

MERLIN: I understand, but you should be careful. A patrol was attacked in the woods only an hour ago.

GWEN: [tries to act surprised.] Oh I had no idea. Ah Thank you, Merlin. I’ll be more careful next time.

[She walks away. Merlin looks after her with a concerned look on his face or one of suspicion.]

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[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Gaius is looking Gwaine over. Merlin and Arthur are looking on.]

GAIUS: No broken bones, I’m glad to say.

ARTHUR: Anything else you remember?

GWAINE: Nothing. One minute I was pursuing them through the trees. The next I was flat on the ground.

ARTHUR: You’re sure it was sorcery?

GWAINE: Without a doubt. Powerful, too.

MERLIN: Morgana?

GWAINE: It’s possible. But why was she there?

MERLIN: Maybe she was meeting someone.

ARTHUR: Why would she come so close to the Citadel?

MERLIN: Maybe she had to. Maybe whoever she was meeting was here in Camelot.

[Gwaine and Gaius share a glance.]

ARTHUR: Well, until we have more to go on this is idle speculation. [He looks at Gaius and Merlin.] Gaius, Merlin- see what you can find in the woods. Perhaps there’s something we overlooked.

GWAINE: I’ll go with them. [He starts to stands up. Gaius stops him.]

GAIUS: You’ll do no such thing. You’ll rest, Gwaine. Physician’s orders.

[Gaius gets up and leaves as Merlin walks around the table. Gwen is watching through the glass outside in the hall. Arthur leaves. Merlin sits next to Gwaine.]

MERLIN: I don’t think this is over.

GWAINE: What do you mean?

MERLIN: Well, whoever’s responsible for the attack on Arthur’s life, what’s to stop them from trying again?

[Gwen is still outside listening the conversation between Gwaine and Merlin.]

GWAINE: They haven’t a chance, the Citadel’s on full alert. Every entrance, every exit’s being watched. Trust me, Arthur’s safe as long as he remains in Camelot.

MERLIN: That’s just it, what if he’s not safe here? What if Camelot’s the most dangerous place that he could be? Who could have access to the stables, who could of known the layout of the cells? Who knew that Tyr would do anything to protect his mother? You need to stay close to Arthur, and do whatever you can to protect him.

GWAINE: You have my word on it, Merlin.

[They nod to each other and Merlin grabs Gaius’s bag and leaves.]

[FOREST]

[Morgana walks along a path to a hut that is in the middle of some trees. There is a man sitting at a desk. She opens the door and enters. He looks up to see who it is.

SINDRI: Who are you?

MORGANA: It matters not who I am, but what I want and whether you can give it to me.

SINDRI: And what is it that you want?

MORGANA: A tincture. With the power to kill. Not just to kill, but to do so slowly and with the utmost pain.

SINDRI: Very particular, what you seek.

MORGANA: It has a very particular purpose. [He looks up at her from a paper that he looking over.] Well? Do you possess such a thing?

SINDRI: I do. [He gets up and walks to a shelf that is next to her. He pulls two vials off the shelf.] Here.

MORGANA: What are they?

SINDRI: Valerian. Two drops will render the victim unconscious. And Henbane. A single drop administered through the ear. Their death will be as prolonged and as unpleasant as could wish for. [Morgana goes to reach for them.] Ah, these are…uncommon things. Hard to come by, hard to prepare…

[Morgana hands him some gold and takes the vials.]

SINDRI: [He counts the gold.] Very generous, my lady, more than enough to buy my wares. But not my silence.

[Morgana turns and tosses more coins on the floor. He bends down and picks up the coins.]

KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Arthur is sitting at the table thinking. Gwen stands a bit of a ways back. She walks toward him.]

GWEN: Arthur, are you all right?

ARTHUR: What if Merlin’s right? What if Morgana did attack the patrol?

GWEN: Morgana?

ARTHUR: She wants me dead. What better way of achieving that than conspiring with an ally with in Camelot? An ally who she couldn’t risk meeting within these walls?

GWEN: Who?

ARTHUR: Whoever killed Tyr.

GWEN: But that doesn’t make sense. If you’re the target, why kill Tyr?

ARTHUR: To protect their identity.

GWEN: Perhaps.

ARTHUR: Tyr’s killer had an intimate knowledge of the palace. Whoever they were, they must be known to me, and they must be here as we speak.

[Gwen comes to sit in the chair next to Arthur.]

GWEN: If what you say is true, they must be found quickly.

ARTHUR: And if they’re not and strike again?

GWEN: I will not let that happen. I would lay down my life to protect you. [She grabs his hand.] You’ll find them Arthur. You and I together.

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[FOREST]

[Merlin and Gaius are looking in the woods to see if they can find anything. Merlin sees the vine that Gwen was touching before.]

MERLIN: Gaius! [Merlin looks at the vine when Gaius is closer. Gaius goes to examine it.]

GAIUS: Yes, that’s certainly not natural.

MERLIN: It was Morgana, I’m sure of it. [He walks off in the direction that Gwen went running to.]

GAIUS: Are you sure we’re in the right place?

[There’s a piece of cloth on a branch.]

MERLIN: Gwaine said he spotted them somewhere around here.

GAIUS: There. On that branch. [Gaius picks up the cloth.

MERLIN: It’s not much to go on, is it? [He takes the cloth from Gaius.]

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[KING’S PALACE- PHYSICIAN’S CHAMBERS]

[Gaius examines the cloth through a magnifying glass.]

GAIUS: Raw imported silk. Traders ask a small fortune for it. Whoever that belongs to is extremely wealthy. [Merlin takes the glass and cloth from Gaius. He looks at it.]

MERLIN: What is that? Some kind of embroidery?

GAIUS: Indeed. Woven threads of silver and gold. Only those of the highest rank can afford such a thing. [Merlin puts the magnifying glass down on the table. He looks at the cloth closer and recognizes it. He takes off running.] GAIUS: Merlin? Where are you going now? ---------------

[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Merlin is looking through Gwen’s clothes trying to find the dress that matches the cloth. He pulls a dress off its hanger to look at it closer. He puts the cloth next to it, it doesn’t match. He sticks his head back in the wardrobe to look.]

ARTHUR: Merlin? [Merlin pulls back, turns around and sees Arthur.] Would you care to explain exactly what it is that you’re doing?

MERLIN: I was just checking for holes.

ARTHUR: Holes?

[Merlin puts his arm through one of the sleeves.]

ARTHUR: Yes. That’s where the hand goes.

MERLIN: Granted. But look… [He pulls his hand out and puts his other hand in the other sleeve.]

ARTHUR: Hm. That, I believe, is where the other hand goes.

MERLIN: Right. Yeah, I’m just saying that you can’t be too careful. A lady’s modesty is at stake, after all.

[He pulls his arm out and puts the dress away.]

ARTHUR: Is it now? Merlin, I would strongly recommend that you start showing a little less interest in Guinevere’s clothing and a little more interest in mine.

[Arthur picks up the laundry basket and holds it out to Merlin. He can smell before he takes a hold of the basket.]

MERLIN: I think I prefer Gwen’s.

ARTHUR: I’m going to do everything in my power to try and forget that you ever just said that. [He shoves the basket in Merlin’s chest.] I suggest you do the same.

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[KING’S PALACE- LOWER TOWN]

[Gwen is walking through the town. She nods to some knights that walk past her. She stops at a vendor that sells cloth. An old lady is standing there. Gwen touches one of the silk scarfs. The old lady turns around and grabs her hand. Gwen gasps then realizes that it’s Morgana.]

MORGANA: Just a few drops will ease your troubles, my dear. Do you understand?

[Some knights stop next to them and talk to a woman that is sitting in a chair.]

GWEN: Yes. [She glances at the knights.] Come on.

MORGANA: Are you prepared? Have you found someone to take the fall?

GWEN: Don’t worry. I have someone in mind.

[Morgana leaves.]

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[KING’S PALACE- CORRIDOR]

[Merlin walks down the corridor to the kitchen to use the washing bin. He steps pass a knight. As he passes a door, Gwen steps through it behind him. They don’t see each other.]

[Gwen walks to the Royal Chambers.]

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[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Arthur is preparing to eat dinner. Gwen enters as the servant finishes pouring Arthur’s wine.]

ARTHUR: Guinevere. I was beginning to wonder where you were.

GWEN: Sorry, I had some business to attend to in town.

[The servant leaves.]

ARTHUR: I hope you have an appetite.

GWEN: Mmm. And a thirst.

[Arthur stands up to get the pitcher as she sits down. While his back is turned she pours some valerian in his drink.]

ARTHUR: What took you into town?

GWEN: Oh, just delivering supplies to those most in need.

[He pours her a drink.]

ARTHUR: Your kindness never ceases to amaze me.

[She takes a sip and stares at his goblet.]

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KING’S PALACE- KITCHENS]

[Merlin is washing Arthur’s clothes. He wrings a shirt out and then drops it back in the water. He throws another piece of laundry into the water. He goes to pick up a dumpling.]

AUDREY: Keep your grubby hands off my dumplings! [She smacks his hand with her spoon.][Merlin pulls out the rest of the clothes; the last piece is a silver dress. He drops the rest of the clothes back in the basket. He reaches for the piece of cloth that they found. He puts it next to the dress. It matches! He takes off running.]

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[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Arthur goes to take a sip of his wine and stops.]

ARTHUR: You know, now that I think of it, we never got to have our little celebration, did we?

GWEN: Yes, why was that?

ARTHUR: To us.

[They clink goblets. Arthur takes a sip of wine. He starts to feel the effect of the valerian. Gwen watches him.][Merlin runs down a corridor, opens a door and continues running.][Arthur starting to feel worse. He closes his eyes and slumps over in his chair. Gwen grabs the henbane and opens it. Merlin slides around the corner and still keeps on running. Gwen pours a drop of the henbane in Arthur’s ear. She recorks it and smirks.][Merlin runs up and bursts into the room, he sees Arthur slouched over and Gwen nowhere to be found.]

[Arthur is now on the bed. Gaius is examining him. Gwen stands on the other side of the bed facing Gaius with the knights and Merlin behind her.]

GAIUS: All the evidence suggests that the King has been poisoned.

GWEN: You’re certain, Gaius?

GAIUS: Quite certain. The sweating, the corruption of the skin, the traces of tincture around the ear. They all point to the use of henbane.

GWEN: [Acting upset.] Is there no hope?

GAIUS: The poison is a deadly one, my lady. [Merlin watches like a hawk from behind a bedpost.] There may be a way to arrest its course but I cannot guarantee it.

GWEN: One thing I know for certain. That whoever did this lives among us. Whoever did this has betrayed us all. [She turns to look at the knights then back again.] Someone who is free to roam the Citadel as they please, someone who has access to the King’s stables, [Merlin thinks he can tell where this is going.] the King’s prison, even the King’s food. There is only one I know of… [She turns around and looks at him.] Merlin. [He stares at her.]

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[KING’S PALACE- DUNGEONS]

[Merlin is thrown in a cell.]

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[KING’S PALACE- STAIRCASE]

[Gwen is looking out the window. Gaius walks up behind her. She turns to look at him then back to the window faking being upset. Gaius can tell that Gwen is different.]

GWEN: How is Arthur?

GAIUS: There is no change.

[Gwen turns and walks down a step toward Gaius.]

GWEN: I know how you much feel-about Merlin. You must believe me when I say how sorry I am. But the evidence against him is overwhelming.

GAIUS: You did what you had to do, Guinevere. You had no choice. I understand that.

GWEN: Thank you. Is there no hope, Gaius? None at all?

GAIUS: I will not lie to you. Arthur’s time is nearly upon him. But until the King draws his last breath, there is always hope. [He leaves. Gwen turns back to the window. When Gaius is gone she smiles.]

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[KING’S PALACE- DUNGEONS]

[Gaius visits Merlin.]

GAIUS: You were right, Merlin. Whatever Morgana did in the Dark Tower, she’s taken control over Gwen and used her to get to Arthur.

MERLIN: Can you save him?

GAIUS: The poison is too strong, too virulent. [A door opens somewhere.] Your magic is his only hope.

MERLIN: You need to get me out of here somehow.

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[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Gwen is sitting next to the bed. Sir Leon is standing behind her.]

GWEN: You promised you’d never leave me, Arthur. You promised. He’s our strength, our heart. How can I live without him? How can any of us live without him?

LEON: Because we must. [He steps toward her and sits in another chair beside her.] My lady. If Arthur is to die we will lose more than that. The kingdom will lose its King.

GWEN: While Arthur lives, there is still a King of Camelot.

LEON: But when the time comes, and it…and it will surely come soon, we need to be prepared. If we do not have a leader and a guide…Camelot and all the kingdom will be vulnerable. Everything Arthur worked so hard to achieve will be threatened.

GWEN: But who could wear his crown? He has no family to succeed him. And who among us is…worthy of such a thing?

LEON: You are, my lady.

[Gwen turns to look at him.]

GWEN: Me?

LEON: You are as close to family as Arthur has. No one can deny your wisdom, your compassion and your loyalty. I am certain that were Arthur able to this decision, he would choose you.

GWEN: I don’t know what to say.

LEON: I realize that this is a great responsibility, but you will not be alone. I guarantee you, myself and all the knights will stand by you. Now and forever.

GWEN: Thank you, Leon. I am lucky indeed to have such friends. [She puts her hand over his. Gwen turns back to looking at Arthur. She smirks.]

-------------

[KING’S PALACE- DUNGEONS]

[Gaius lowers a potion ties to a string into Merlin’s cell. Merlin sees it and stands up. He looks at it and gives a small laugh. He looks up at Gaius and takes the potion with a grin. There are two guards playing dice when Old Merlin walks up. They stand and draw their swords when they see him.]

GUARD 1: Who are you?

OLD MERLIN: What kind of a damn fool question is that? I am who I am and I am who I was and I am who I will always be.

GUARD1: That’s no answer.

OLD MERLIN: What other answer is there? It’s the only answer worth giving.

GUARD1: What are you doing here?

OLD MERLIN: Incredible. You follow one idiot question with another. [He points toward the cells.] I’m visiting the cells, as you perfectly well know.

GUARD1: No, you’re not. Not unless we say so, you’re not.

OLD MERLIN: But you already said so. Only ten minutes ago you said so. You said so and I do so!

GUARD1: No, we didn’t.

OLD MERLIN: What on earth is wrong with you? Something interesting in your tea, is there? It’s hardly any wonder your prisoners are being murdered if you can’t even remember who you’re letting in and who you’re letting out. You let me in! And I thank you for that. And now, apparently I have to let myself out. Ah! Goodbye!

[Old Merlin leaves and the guards look at each other.]

--------------

[KING’S PALACE- KITCHENS]

[Merlin tries to find somewhere to take the potion to turn himself young again. Just as he about to drink the potion Audrey catches him.]

AUDREY: You! What are you doing in my kitchen?

OLD MERLIN: Nothing.

AUDREY: Nothing means mischief in my book.

OLD MERLIN: Well you’ve been reading the wrong book.

AUDREY: And mischief means theft.

OLD MERLIN: No, it doesn’t.

AUDREY: And theft means my pies!

OLD MERLIN: Your pies? Why on earth would anyone want to steal your godforsaken pies?

AUDREY: My pies are the talk of Camelot.

OLD MERLIN: Oh yes, indeed they are. The crust like rusted iron, a filling like last year’s horse dung, and the smell, oh yes, just like the guardhouses latrine!

AUDREY: Nobody insults my pies and gets away with it!

OLD MERLIN: Oh I’m sorry, should I speak instead of your poisonous flans? Like vomit, curding in the noon day sun. Or your dumplings! The king himself likened them to freshly lain frogspawn, wrapped in a pig snot.

AUDREY: What would you know about the king and my dumplings?

OLD MERLIN: Oh good grief. [He knocks her out with a pan using his magic.] Should have done that years ago. [He steps over her and leaves. He takes the potion while walking down a corridor. Merlin sees two guards outside of a door. He makes a candle holder on the wall loose. The guards start to go to investigate. Gwaine and some other knights come from the other end of the corridor, they see Merlin’s shadow.]

GWAINE: You there!

[Merlin takes off running. Gwaine and the others follow.]

KNIGHT: You! Halt!

[Merlin goes down a dark corridor. Gwaine follows, Mordred grabs a torch from its holder and follows. Merlin goes down the staircase.]

KNIGHT: There! This way!

[Merlin goes out the door to the main square and slams the door behind him. He goes down the stairs and jumps over the side and hides.] [Gwaine, Mordred and other guards come out.]

GWAINE: He’s gone. We’ve lost him!

MORDRED: Inform the men we have an intruder. Put the Citadel on high alert. [He makes a gesture for one of the men to leave. Warning bells sound. Guards start searching and shout orders to each other. Merlin watches from his hiding place. Leon runs across the square and stops in the middle, still in Merlin’s sight. Mordred and Percival join him. Merlin looks at the Royal Chamber’s window, knowing that that is the only way in.]

MERLIN: Faerblaed waw! [All the fires go out. The knights look around at each other.]

PERCIVAL: That was no wind. That was sorcery.

LEON: Light the braziers. Search the courtyard.

[Merlin is scaling the wall to the chambers.]

---------------

[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Merlin quietly opens the window and climbs in, closing it behind him. Gwaine enters the room.]

GWAINE: Are you all right?

GWEN: Yes.

GWAINE: You haven’t seen anything? Heard anything?

GWEN: Nothing. Why?

GWAINE: There’s an intruder within our walls.

GWEN: Here? In the Citadel?

GWAINE: Yes, my lady. We last saw them in the Main Square, then we lost sight of them.

[Gaius looks behind him at the curtains.]

GAIUS: My lady, you may be in danger. Gwaine will take you to the guest chambers. He’ll ensure no harm comes to you there.

GWEN: Why would anyone wish me harm? [Merlin stands up behind the curtain.]

GAIUS: You’re to be our leader, Gwen. You are Camelot’s future. Do you imagine our enemies don’t want you dead?

GWEN: I can’t leave Arthur, not now.

GAIUS: Gwen, I promise, if there is any change. I’ll fetch you at once. [Merlin peeks around at Arthur.]

GWAINE: Gaius is right. Come, my lady. You’re not safe here. [Gwaine and Gwen leave the room. Gaius turns towards the curtains.]

GAIUS: How on earth did you get in here? [Merlin pushes the curtain aside.]

MERLIN: Don’t even ask. [He makes his way to the bed.] How is he?

GAIUS: His heart is nearly stopped. I fear he’s close to death.

[Merlin puts his hand on Arthur’s chest.]

MERLIN: The sickness is so deep in him. I don’t know if I have the power to bring him back.

GAIUS: You can do this, Merlin.

[Merlin straightens up, wipes his face and takes a few breaths. He places his hands on Arthur’s chest.]

MERLIN: Ic the thurhaele thinu licsar mid thamsundorcraeft thaere ealdan ae!

[Merlin backs away so Gaius can step forward to check Arthur. Gaius feels for a pulse. He turns to look at Merlin. Merlin starts to cry. Arthur moves and makes a face and mumbles.]

ARTHUR: Gaius… [Arthur rolls over.][Merlin breathes a sigh of relief.]

GAIUS: Merlin…Well done, Merlin! [Gaius gives him a hug.] Well done. You’d better get back to the cells before you’re missed.

MERLIN: There are guards on every floor and every stairwell. How can I get back down there?

GAIUS: Well the same way you came up, obviously.

MERLIN: Obviously. [Merlin turns toward the window and Gaius makes a shoo motion. Merlin opens the window.]

---------------

[KING’S PALACE-DUNGEONS]

[Merlin’s door opens. He’s asleep on the bed. Gaius and Gwaine are standing there.]

GAIUS: Morning, Merlin. [Merlin looks up at them.]

GWAINE: If you’ve got a moment, the King would like a word.

[Merlin scratches his head and smiles.]

------------------

[KING’S PALACE- ROYAL CHAMBERS]

[Arthur is sitting at the table reading a piece of paper. Someone knocks on the door that is already open and Merlin steps into the room.]

ARTHUR: Merlin! This is one of the two…possibly three moments in my life where I’ve actually been glad to see you.

MERLIN: That’s my thoughts exactly, Sire. How’re you feeling?

ARTHUR: Like death. Well, death warmed up, at least.

MERLIN: I can imagine.

ARTHUR: Hm. Well it seems like we’ve both been through something of an ordeal. [He gestures toward to the chair.]

MERLIN: It wasn’t so bad, really. Once you get use to the eternal night and the rats, and the moldy pillows, [Merlin sits down.] living with a bucket of your own…

ARTHUR: Merlin. I’m sorry about what happened to you. Truly. Soon as I heard, I told them it couldn’t have been you who poisoned me. I had the cook confirm your alibi.

MERLIN: Thank you.

ARTHUR: I also told them you simply weren’t bright enough to organize an assassination attempt.

MERLIN: That’s very thoughtful.

ARTHUR: You’re welcome.

MERLIN: Arthur…

ARTHUR: Hmm

MERLIN: There is something I need to talk to you about.

ARTHUR: Sorry, Merlin, another time. They’re waiting for me in the council chambers. [Arthur gets up and walks to the door.] Thanks to Guinevere, some new evidence has to come to light. [He leaves. Merlin wonders what it could be.]

---------------

[KING’S PALACE- COUNCIL CHAMBERS]

[Arthur stands before the people. Gwen at his left hand, and Merlin to the right next to a column. Sindri stands before him.]

ARTHUR: The Queen found these vials in my chambers. They bear, as you can see a distinctive mark. Thanks to her tireless effort, she has been able to trace them. [Arthur walks toward Sindri and holds the vial up in front of him.] This is your mark, is it not?

SINDRI: It is my mark, yes.

ARTHUR: And what does this vial contain?

SINDRI: It…it’s valerian, sire.

ARTHUR: What does it do?

SINDRI: It renders the subject unconscious.

ARTHUR: [He holds up the second vial.] This one?

SINDRI: Henbane. It’s poison, my lord.

ARTHUR: A lethal poison. And it is only thanks to the great skill of my physician that I am still alive.

SINDRI: I’m sorry, my lord. I…I supplied it, I must confess. But I did not know that it was intended for you. In truth, I was..um.. was too afraid to ask.

ARTHUR: Too afraid to ask who?

SINDRI: She who…procured it.

ARTHUR: And did you recognize this woman?

SINDRI: Well, I cannot say for certain but I believed it to be Morgana Pendragon.

[Arthur nods and the guards take him away. Arthur walks back to the throne.]

ARTHUR: Because of the Queen’s diligence, the truth has been uncovered. [Arthur takes Gwen’s hand and leads her forward.] Each and every one of us owes her a great debt. Long live the Queen.

[Gwen stands in front of room smiling while everyone shouts. She turns in a circle and nods her head a few times.]

ALL: Long live the Queen! Long live the Queen! Long live the Queen! Long live the Queen! Long live the Queen!

[She looks at Merlin. He stares at her showing nothing.

ALL: Long live the Queen! Long live the Queen! Long live the Queen!

 

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