Episode 3.10 - Un Amour contrarié
On assiste à une cérémonie. Guenièvre s’agenouille en face d’Arthur.
Arthur: Par l’autorité sacrée dont je suis investie, j’ai le plaisir de te déclarer, Guenièvre, reine de Camelot
Guenièvre se lève, vient se placer aux côtés d’Arthur et tout deux finissent par s’asseoir dans leur trône. Merlin quant à lui sourit. Arthur et Guenièvre échange un regard accompagné d’un sourire.
DANS LA CHAMBRE DE MORGANE :
Morgane se réveille en sursaut. Elle caresse son bracelet et finit par venir se placer à la fenêtre.
Guenièvre: Vous n’avez besoin de rien Madame ?
Morgane: Non. Je te remercie. Il est tard, tu devrais aller dormir.
Guenièvre: Bonne nuit alors.
Morgane: Bonne nuit Guenièvre.
Guenièvre part en fermant la porte, Morgane lance un regard glacial en direction de la porte.
**GENERIQUE**
Morgane marche dans les couloirs du château et semble entendre un bruit
Morgause (juste sa voix): Ma sœur
Morgane se dirige vers où la voix semble venir.
Morgause (juste sa voix): Ma sœur
Une porte s’ouvre menant à un escalier.
Morgause (juste sa voix): Par ici.
Une torche s’allume
Morgause (juste sa voix): Ma sœur
Morgane s’empare dans la torche
Morgause (juste sa voix): Ma sœur
Morgane arrive dans une pièce remplie de toile d’araignée.
Morgause (juste sa voix): Par ici.
Arrivée de Morgause dans le dos sa sœur.
Morgause : Bonjour chère sœur.
Les deux sœurs s’enlacent.
Morgane (à la limite des larmes) : Je suis tellement heureuse de te revoir.
Morgause: J’ai entendu ton message. Raconte moi le rêve qui t’angoisse à ce point.
Morgane (un mélange d’angoisse et de haine): J’assiste à une cérémonie à Camelot. Je vois ma servante Guenièvre, elle s’assoit à coté d’Arthur sur le trône, elle est couronnée reine. Je fais le même rêve nuit après nuit.
Morgause: Certains rêves sont tellement puissants que ton bracelet de guérison ne saurait les arrêter. C’est une prophétie.
Morgane (abasourdi) : Non c’est absurde. C’est une servante, Uther ne laissera jamais Arthur se marier avec elle.
Morgause: Il y a une infinité de futurs, certains sont ensevelis sous la brume et d’autres sont aussi clairs que l’eau de source. Tu as le don de prophétie et ta vision ne peut être ignorée. Tu ne saurais autorisée une servante à te ravir ta place légitime sur le trône Morgane. Quelque soit la nature de la relation susceptible d’exister entre Arthur et Guenièvre (assistance sur ce mot avec une sensation de mépris), il t’appartient de la détruire.
Echange de regards entre les deux sœurs.
CHAMBRE DE MORGANE
Gwen est en train de débarrasser des assiettes de fruits. Elle est surprise de voir Morgana.
Gwen : Oh vous m’avez fait peur ! Vous êtes bien matinale aujourd’hui.
Morgane : Oh une longue insomnie ! je suis allée prendre l’air.
Gwen : Désirez-vous aller vous changer ?
Morgane : Non. (pause durant laquelle elle observe Gwen) As-tu pu voir Arthur ces derniers temps.
Gwen (avec un sourire moqueur): Oui je l’ai vu hier au marché. (Elle tourne le dos à Morgane)
Morgane : Je suppose que c’est dur.
Gwen : Quoi donc ?
Morgane : De cacher tes sentiments pour lui.
Gwen : Je ne suis pas sûre de vous comprendre.
Morgane : Je sais ce que tu ressens pour Arthur et ce qu’il ressent pour toi. Nies tu l’évidence ? (Gwen se retourne. Morgane lui prend les mains.) C’est dommage que vous ne puissiez pas vivre votre amour au grand jour.
Gwen : Oh Si vous voulez bien m’excuser Madame.
SALLE A MANGER
Morgane, Uther et Arthur sont à table pendant que Merlin et Gwen s’occupent de les servir.
Uther : Quelles nouvelles des frontières du Nord ?
Arthur : Nous pouvons déplorer quelques légères escarmouches.
Frôlement intentionnel des mains d’Arthur et de Gwen quand celle-ci vient le servir
Uther : Penses tu qu’Odin veuille éprouver nos défenses.
Regard d’Arthur vers Gwen.
Uther : Arthur, tu m’écoutes.
Arthur : Excusez moi.
Arthur renverse son verre. Uther se lève furieux.
Uther : Que diable t’arrive-t-il au juste?
Merlin sourit dans son coin, Gwen vient éponger la table et Morgane lance un de ses regards.
Arthur : Rien, excusez-moi.
CHAMBRE D’ARTHUR :
Arthur est assis à son bureau, et semble un peu déprimé. Morgane entre avec un grand sourire.
Arthur : Morgane
Morgane : Je ne vous dérange pas Arthur.
Arthur : Non, entrez. (Morgane ferme la porte). A quoi dois-je ce plaisir ?
Morgane : Je m’inquiétais pour vous. Vous n’étiez pas vous même lors du déjeuner.
Arthur : Je suis juste un peu fatigué.
Morgane : C’est vrai ? J’ai cru que si vous étiez aussi discret c’était à cause de la présence de Guenièvre.
Arthur (sans laisser transparaitre d’émotions): Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.
Morgane va se servir un verre.
Morgane : Oh allons Arthur. Vous êtes amoureux d’elle, avouez le. Même un aveugle le verrait.
Arthur : Est d’une telle évidence.
Morgane (avec une voix mielleuse) : C’est uniquement évident pour moi parce que je sais ce que ressens Guenièvre pour vous.
Arthur (un peu empressé): Vous l’aurez-t-elle affirmé ?
Morgane : Elle parle sans cesse de vous.
Arthur : Mais que vous a-t-elle dis ?
Morgane : Vous êtes bien assez arrogant, inutile de vous flatter d’avantage. (Morgana boit son verre). Pauvre fille, elle ne sait plus quoi faire lorsque vous êtes dans les environs.
Arthur : Elle n’est pas la seule. J’éprouve tant de choses pour elle en sachant que rien ne sera jamais possible
Morgane : SI c’est Guenièvre que vous aimez, pourquoi dont le nier avec autant d’ardeur ?
Arthur : Parce que c’est une servante, mon père refusera que je l’épouse dans l’intérêt du royaume.
Morgane : Uther ne connaît rien à l’amour. Vous êtes le futur souverain, il vous appartient de fixer vos règles. Par ailleurs, nul n’est forcé de lui dire. Morgane se lève, s’approche d’Arthur, pose sa main sur son bras. Vous devriez passer du tant avec Guenièvre, Arthur. Elle en serait enchantée.
MAISON DE GUENIEVRE :
Guenièvre (un peu surprise) : Arthur veut passer la journée avec moi !
Merlin : Je croyais que tu serais comblée.
Guenièvre : Ce n’est pas aussi simple. Si d’aventure, quelqu’un le découvrait. Merlin, si jamais on nous voyait.
Merlin : Je vais t’emmener en dehors de la ville, Arthur est prêt à prendre le risque, si tu l’es aussi. (Silence). Tu veux que je lui transmette ton refus….
Guenièvre (en lui coupant la parole) : Non !!!
Merlin (avec un sourire malicieux et attrape les épaules de Guenièvre): Oublies un instant que c’est le prince Arthur et qu’il est parfois on ne peut plus arrogant.
Guenièvre (avec le sourire ) : Merlin !
Merlin (en rigolant) : Désolé. (Silence où ils se regardent dans les yeux) Tu l’aimes ?
Guenièvre : Oui.
Merlin : Et il t’aime aussi. N’est –ce dont pas tout ce qui importe ?
Guenièvre (souriant) : Je suppose que si.
Merlin : Alors rendez-vous demain matin… (il se dirige à grand pas vers la porte) sans faute.
Guenièvre rit.
DANS LA CHAMBRE DE MORGANE :
Morgana est assise à sa coiffeuse et admire un collier, Guenièvre quant à elle, elle prépare le lit.
Guenièvre : Avez-vous besoin d’autre chose ?
Morgane : Non je te remercie.
Guenièvre commence à s’en aller.
Guenièvre : Vous serait-il possible de me libérer de mes obligations demain ?
Morgane : Quelle idée ! Oh, et pourquoi cela ?
Guenièvre : Je crois que je commence à avoir la fièvre
Morgane : Oh, reste chez toi alors.
Guenièvre : Merci (fait une révérence) beaucoup.
Guenièvre s’en va et Morgane arbore un sourire de victoire.
MAISON DE GUENIEVRE :
Guenièvre, avec les chevaux remarquablement bien coiffée, s’admire dans son miroir. Quelqu’un toque à la porte. Merlin entre, et Guenièvre apparaît sous ses yeux après avoir passé un rideau.
Guenièvre : Qu’y a-t-il ?
Merlin : Tu es ravissante.
Guenièvre (soulagée): Ohhhh !!!
DANS LA FORET :
Arthur s’admire et se recoiffe grâce à un plat en argent. Merlin et Guenièvre arrivent dans son dos et ils rient.
Merlin : Chut !!! (fait un bruit d’animaux)
Arthur surpris fait tomber le plat et se retrouve comme un idiot. Merlin et Guenièvre continuent à rire.
Arthur : Guenièvre, tu tu es…
Merlin : Je crois qu’il essayer de te dire que tu es jolie.
Arthur : Tu peux disposer Merlin.
Merlin : A tout l’heure.
Guenièvre traverse la rivière qui les séparer en marchant sur des roches. Arthur vient lui offrir sa main. Morgane assiste à la scène cachée sur son cheval.
DANS LA SALLE DU TRONE :
Uther sert un verre à Morgane qui est debout. Elle finit par s’asseoir.
Morgane : C’est une journée magnifique, nous pourrions nous promener ensemble à cheval.
Uther : Hum, je dois hélas m’occuper d’affaires d’état.
Morgane : Il y a si longtemps que je n’ai pas eu la chance de passer un instant avec vous. Or le temps que nous passons ensemble est à mes yeux si précieux.
Uther : Vous avez raison ! Nous ne passons pas assez de temps ensemble. Le conseil peut attendre.
Morgane et Uther trinquent.
DANS LA FORET :
Arthur et Guenièvre sont installés sur une nappe.
Arthur : Tu n’es pas ici en qualité de servante. (il lui prend l’assiette des mains)
Guenièvre : C’est très différent n’est ce pas, d’être loin de Camelot ?
Arthur : J’aime Camelot plus que je ne saurais le dire mais quand je suis là-bas je ne peux pas… j’ai parfois du mal à respirer, tout le monde attend de moi. Or, assis là à tes côtés, je peux être moi-même Guenièvre.
Guenièvre (toute souriante): J’en suis ravie, ca me fait plaisir.
Arthur : Parfois je rêve de quitter Camelot
Guenièvre : C’est vrai ? Mais iriez-vous ?
Arthur : Je l’ignore. Dans un pays où personne ne saurait qui je suis. J’achèterai de la terre, je deviendrais fermier.
Guenièvre (rire moqueur) : J’ai peine de vous imaginer en train de travailler dur dans les champs toute la journée.
Arthur : Oh j’emmènerai Merlin avec moi, il fera le plus dur.
Guenièvre : Je suis sûre qu’il serait content. Merci.
A LA SORTIE DE CAMELOT :
Uther et Morgane sont à cheval au petit trot
Uther : je vous remercie de m’avoir amené à vous accompagner, nous recommencerons.
Morgane : Ce sera avec un grand plaisir. Allons-y. Faisons la course.
Uther : Allons-y
DANS LA FORET :
Arthur et Guenièvre sont allongés l’un à côté de l’autre.
Guenièvre : Nous devrions rentrer à Camelot sans tarder.
Arthur : Restons encore quelques instants. Quand aurons-nous la chance de recommencer ?
Guenièvre : Peut-être que lorsque vous deviendrez fermier, nous pourrons nous plus souvent.
Arthur : Ce n’est qu’un rêve agréable. Je crains de ne jamais pouvoir quitter Camelot. Reste tranquille
Guenièvre : Des bandits nous guettent?
Arthur brandit son gant au dessus d’elle et Guenièvre sursaute
Arthur : Non, une guêpe.
Guenièvre embrasse Arthur et ils échangent un long baiser plein de passions. Malheureusement le baiser est interrompu par l’arrivée d’Uther et de Morgane.
Uther : Arthur
Arthur : Euh….
DANS LA SALLE DU TRONE :
Arthur tourne en rond, inquiet. Son père arrive, et se met à éclater de rires et Arthur est surpris.
Arthur : Je croyais que vous seriez furieux.
Uther : Il fut un temps où j’étais jeune où j’ai succombé moi aussi aux tentations de belles servantes mon garçon.
Arthur : J’ai omis de vous en parler. Je m’en excuse. J’ai pensé que c’était mieux ainsi
Uther : Rassures-toi. Il n’y a pas de mal, ce n’est pas grave. Cependant, je ne serais toutefois t’autoriser à continuer
Arthur : Que voulez-vous dire exactement ?
Uther : Je veux dire que je t’interdis de la revoir.
Arthur : Vous venez de dire que ce n’était pas vraiment grave.
Uther : Tu as eu ce que tu voulais alors tu dois passer à autre chose.
Arthur : Mais qu’est ce que ca peut faire que Guenièvre soit une servante ?
Uther : Et bien tu sais que la survie de Camelot dépend de l’alliance que nous forgerons grâce à ton mariage
Arthur : Mais je ne pourrais épouser une femme pour laquelle je n’éprouve aucun sentiments.
Uther : Ton principal de voir est envers Camelot.
Arthur : Je suis attaché à elle, père.
Uther : Je ne saurais tolérer cette relation, je l’interdis comprends-tu ?
Arthur : Vous ne sauriez m’empêcher d’éprouver des sentiments que je ne peux refréner. Je ne les nierai pas d’avantages. Je l’aime père. (silence) J’aime Guenièvre.
Uther : Tu ne me laisses pas le choix, elle est bannie de Camelot. (Uther se dirige vers la sortir)
Arthur : Non, vous ne pouvez pas faire cela.
Uther : Elle a trois jours pour quitter la ville. Elle sera condamnée à mort si elle revient.
Arthur : Elle n’a nul endroit où aller. Toute sa vie est à Camelot.
Uther : Tu es responsable de son bannissement Arthur. Ma décision est définitive.
Arthur : Père, de grâce. Ne faites pas cela. Je vous donne ma parole d’honneur, je ne reverrai jamais Guenièvre.
Uther : Tu as pourtant dis que tu ne pouvais refréner tes sentiments pour cette fille, il y a de cela un instant.
Arthur : Non, j’ai… (agrippe le bras de son père et puis le lâche)
Uther : Considères que c’est dans ton intérêt.
Uther s’en va en laissant Arthur dépité.
CHAMBRE D’ARTHUR :
Arthur marche dans sa chambre avec Merlin qui le suit
Merlin : Comment Uther l’a-t-il su ?
Arthur : Mais je n’en sais rien, tu étais la seule personne qui savait où nous étions
(jeu avec la tête entre les deux personnages)
Merlin : Oui, mais je ne lui ai rien dis
Arthur : Oh, mais peut être as-tu été indiscret sans le vouloir
Merlin : je n’ai rien dis à quiconque.
Arthur : Merlin, même si ta vie en dépendait, tu serais incapable de garder un secret.
Merlin : Non, n’en soyez pas si sur.
Arthur : Que veux-tu dire exactement ?
Merlin : Rien du tout.
Long silence où les deux acteurs regardent un peu partout en secouant la tête.
Merlin: Bon, qu’allez-vous faire ?
Arthur : Je n’en sais rien
Morgane entre.
Arthur : Laisse-nous Merlin.
Merlin part en lançant un regard noir à Morgane qui le regarde également partir.
Morgane : Je sais ce qui c’est passé. Je suis vraiment navré….
Arthur : Non tout est ma faute.
Morgane (s’approchant d’Arthur avec un visage triste) : Vous êtes en rien responsable. Arthur s’assit sur la table.
Arthur : Je ne saurais accepter de jamais revoir Guenièvre.
Morgane : Uther vient de la bannir. Vous n’avez nul autre choix.
Arthur : Il reste toujours des choix.
Morgane : Mais, mais qu’allez vous faire ?
Arthur : euh je…euh je quitterai la ville avec elle
Morgane : Vous quitteriez Camelot ? Vous renonceriez à votre droit au trône ?
Arthur : Un jour nous reviendrons à Camelot tous les deux et Guenièvre aura enfin sa place sur le trône près de moi.
Morgane (surprise et contrariée mais cherchant à le cacher): Oh… (sourire forcé)
MAISON DE GUENIEVRE :
Gwen apparaît à travers un rideau en portant des affaires qu’elle pose sur son lit. Par la suite, elle se dirige vers sa table pour prendre d’autres affaires. Merlin se tient à côté de cette table.
Guenièvre (agitée) : J’ai tellement de choses à faire. Je vais devoir vendre tout ce que je ne peux pas emporter. Je dois trouver une nouvelle servante pour Morgane.
Merlin (relativement calme) : Guenièvre !
Guenièvre : Connais-tu quelqu’un de confiance ?
Merlin (insistant) : Guenièvre ! Arrête. Où iras-tu.
Guenièvre (s’assoit sur son lit commençant à pleurer, Merlin s’assoit également) : Je n’en ai aucune idée. J’ai passé ma vie entière à Camelot, c’est tout ce que je connais. Tout ce qui est cher à mes yeux est ici. Je n’ai rien d’autre.
Merlin : On va trouver une solution.
Guenièvre : mmmmmh !!!!!!
Merlin: Je te le promets.
CHAMBRE D’ARTHUR :
On est la nuit et Morgana vient déposer un sac sous l’oreiller d’Arthur.
CHAMBRE D’UTHER :
Uther est à sa table de travail quand quelqu’un toque.
Uther : Entrez
Morgane entre.
Uther (sourit) : Morgane !
Morgane : Je me faisais du souci pour vous, Majesté. (Se dirige pour prendre un chandelier) Vous n’êtes pas venus diner.
Uther : Non, je n’ai aucun appétit.
Morgane : Vous vous inquiétez pour Arthur. (pose le chandelier sur la table près d’Uther)
Uther : Je ne parviens pas à comprendre ses sentiments pour cette jeune fille. Ce n’est qu’une servante. (Morgane allume les bougies)
Morgane : C’est étrange qu’il …
Uther : Quoi ?
Morgane : Il n’a aucun secret à mon égard et il s’avère que je ne l’ai jamais entendu parler de Guenièvre. Or, soudainement il lui déclare son amour pour elle. (Morgane éteint son allumette).
Uther : Que voulez-vous dire, Morgane ?
Morgane : Je suis sûre qu’il y a une explication.
Uther : Dites moi ce que vous pensez. (Morgane s’assoit)
Morgane : Vous avez constaté qu’Arthur était d’étrange humeur.
Uther : mmmmmhhhh !
Morgane : On dirait presqu’il est victime d’un sortilège.
CHAMBRE D’ARTHUR :
Les gardes sont en train de fouiller la chambre d’Arthur.
Merlin : Que se passe-t-il ?
Arthur : Rien, mon père a ordonné que mes appartements soient entièrement fouillés.
Merlin : Pourquoi ?
Arthur : Vous pensez peut être trouver une fille cachée là dedans. (Le garde trouve le sac) Qu’est ce que c’est ?
SALLE DU TRONE :
Gaius tient le sac dans sa main
Uther : Est-ce de la magie ?
Gaius : J’en ai bien l’impression. Ce sont les symboles de l’ancienne religion.
Uther : Aurait-il pu servir à un ensorcellement ?
Gaius : Oui, on pourrait utiliser un tel onguent à cet eff…
Uther : Cet ensorcellement pourrait-il rendre quelqu’un amoureux ?
Gaius : Cela serait tout à fait possible. Puis-je vous demander où il était ?
Uther : On l’a trouvé dans les appartements d’Arthur. Amenez-moi la servante de Morgane immédiatement.
Echange de regard entre Morgane et Gaius, celui ci semble comprendre le manège.
CHAMBRE D’ARTHUR :
Arthur dépose quelque chose dans son sac. Merlin arrive en courant.
Arthur : Qu’y-a-t-il Merlin ?
Merlin : Des gardes emmènent Guenièvre au palais, je viens de les croiser.
Arthur part en courant
SALLE DU TRONE :
Un garde dépose Guenièvre aux pieds d’Uther qui est assis dans son trône et qui prend l’onguent dans sa main.
Uther : Reconnais-tu ce sac ?
Guenièvre : Je n’ai jamais vu ce sac de ma vie, Sire.
Uther : En es-tu certaine ? Je crois que tu l’as caché dans les appartements d’Arthur pour l’ensorceler ?
Guenièvre : C’est totalement faux.
Uther : Pourquoi Arthur serait-il tombé amoureux d’une femme de ta condition autrement ?
Guenièvre : Je ne crois pas qu’un homme tel que vous puisse le comprendre.
Uther gifle violemment Guenièvre.
Morgane (semble outrée) : Majesté, je vous rappelle que Guenièvre a toujours été une fidèle servante.
Uther : Elle a su feindre la loyauté tout en mettant à profit sa position pour se rapprocher de mon fils.
Arthur entre dans la salle du trône
Arthur : Pourquoi avoir fait arrêter Guenièvre ?
Uther : Ce sac plein d’onguent a été découvert sous ton oreiller, il est conçu pour inspirer l’amour. Tu es ensorcelé.
Arthur : Franchement, c’est ridicule.
Uther : Qu’en serais-tu ?
Arthur : Pourquoi Père, je sais ce que je ressens, je ne suis pas ensorcelé
Uther : Serais-tu comment il est arrivé sous ton oreiller ?
Arthur : Je l’ignore mais je ne crois pas que Guenièvre l’ai mis là.
Uther : Tant que le sort ne sera pas rompu, rien de ce que tu diras ne sera avoir valeur de vérité. Son père fréquentait des sorciers, faut-il te le rappeler ?
Guenièvre : Mon père était très bon, il était innocent mais vous l’avez condamné à mort.
Uther : Tu as donc cherché à te venger en ensorcelant mon fils.
Guenièvre : Non
Gaius : Quelque soit cet onguent, Majesté, je ne pense pas que Guenièvre ait pu faire œuvre de magie.
Uther : Je me soucis guère de ce que vous pensez, Gaius. Elle a ensorcelé Arthur, il se conduirait pas de cette manière autrement. C’est la seule explication.
Arthur : Père, essayez d’entendre raison. Guenièvre n’a rien fait de mal.
Uther : Elle est déclarée coupable car elle a fait preuve de magie et d’ensorcèlement. Elle sera brulée vive sur le bucher.
Arthur (s’approchant de son père et un peu énervé) : Non
Uther : Maitrisez-le
Arthur : Vous ne sauriez pas faire cela. (les gardes l’attrapent).
Guenièvre est abasourdie
Gaius : Majesté, daignez au moins juger Guenièvre de façon équitable
Uther : J’ai toutes les preuves qu’il me faut, elle est jugée.
Arthur : Je vous en supplie, nous quitterons Camelot et et et nous ne reviendrons jamais. Laissez nous partir. Attendez un instant, j’abandonne mon droit au trône
Uther : Mon fils ne ferait jamais une chose pareille. C’est la preuve absolue que tu as bel et bien été ensorcelé.
Arthur : Je ne vous pardonnerai jamais ca.
Uther : Elle mourra et le sort sera immédiatement rompu. Tu verras que j’avais raison. Emmenez-la. (Sort de la pièce)
Arthur (fou de rage et se débattant) : Non ! Guenièvre !
Des gardes prennent Gwen.
Guenièvre (en sanglot) : Arthur ! Non ! Arthur !
Arthur arrive à échapper aux gardes et embrasse Gwen
Arthur : Je t’aimerais toujours, toujours !
Guenièvre remarque le sourire satisfait de Morgane.
DANS LES CACHOTS :
Guenièvre regarde les gardes construire le bucher.
DANS LA CHAMBRE D’ARTHUR :
Merlin : Il faut trouver une solution pour faire sortir Guenièvre de Camelot.
Arthur : Mon père m’a placé sous surveillance. Il y a des gardes à la porte et dehors dans la cour. Je ne saurais la regarder mourir.
DANS LES CACHOTS :
Merlin : Je t’apporte à manger
Guenièvre : je serais incapable d’avaler quoique ce soit. Comment va Arthur ?
Merlin : Il tient vraiment à ce que tu saches qu’il fera tout pour convaincre Uther de ton innocence. Il continuera tant que tu ne seras pas sorti de prison.
Guenièvre : Nous savons tous les deux qu’Uther ne changera pas d’avis. Après ma disparition, veilles sur Arthur.
Merlin : tu ne serais renoncée à tout espoir, nous avons encore le temps.
Guenièvre : De quoi faire ?
Merlin : de découvrir la personne qui a caché le sac sous l’oreiller d’Arthur. Aurais-tu donc aucune idée de qui cela pourrait bien être ? A qui penses-tu ?
Guenièvre : Lorsque j’ai été condamné, les gardes m’ont fait sortir et quand je me suis retournée, j’ai vu Morgane sourire, Merlin. Je te le jure. Tu dois penser que j’ai perdu la tête.
Merlin : Non je…. (un garde arrive) je ne doute pas de ce que tu as vu
Guenièvre : Tu ne peux plus lui faire confiance, j’en arrive à me demander si le fait qu’Uther et Morgane nous découvrent dans les bois était vraiment une coïncidence.
Merlin s’en va.
DANS LA MAISON DE GAIUS :
Gaius : Morgane ? Uther ne croira jamais que Morgane est responsable.
Merlin : Mais peut être qu’Arthur réussira à l’en persuader.
Gaius : Uther est convaincu qu’Arthur est ensorcelé et tout ce qu’il dira ne servira qu’à renforcer son point de vue. Je crains que cela ne puisse sauver Guenièvre.
Merlin : Et si nous ne pouvons démasquer la véritable sorcière, nous serions obligés d’inventer un sorcier.
Gaius : Hein ?
Merlin : Oh… Bon imaginons qu’un sorcier se fasse prendre en train de mettre un sac identique sous l’oreiller d’Arthur par exemple. Uther serait bien obligé de libérer Guenièvre
Gaius : Connais-tu un sorcier assez bête pour se faire prendre en train de faire cela ?
Merlin (avec un grand sourire) : Moi..
DANS LA CHAMBRE D’ARTHUR :
Merlin : Si je prenais une autre apparence, je pourrais être arrêté sans risque car je m’échapperai grâce à la magie. Il me suffira de redevenir moi-même. Tout le monde pensera que le sorcier s’est juste évanoui dans les airs.
Gaius : Tu peux toujours te déguiser mais je crains qu’Arthur ne te reconnaisse
Merlin : Il en sera incapable si j’ai 80 ans.
Gaius : Oh, ca y est tu cherches une formule magique pour cela. Rien n’est plus difficile et utiliser ils ne sont pas très fiable. Si le sortilège ne durait pas, tu serais perdu.
Merlin : Mais Guenièvre mourra si je ne fais rien et je n’ai nullement l’intention de la laisser mourir. Pouvez-vous préparer un onguent identique à celui qui était dans la chambre d’Arthur ?
Gaius : Je pense que oui.
Merlin lance un sortilège à l’aide d’une poudre bleu et de d’une formule magique.
DANS L’ATELIER DE GAIUS :
Merlin apparaît en vieillard.
Merlin (avec une voix de vieux) : Ohhhhhhhhhhhhhhh ! Vous me connaissez mieux que quiconque, Gaius, suis je reconnaissable à vos yeux?
Gaius : Il subsiste quelque chose de toi dans tes yeux. Mais, je le vois peut être parce que je sais que c’est toi.
Merlin : je n’arrive pas à croire qu’un jour je ressemblerai à ce vieil homme. Ohahohhhhh !!!! Quelle horreur, j’ai mal partout.
Gaius : Oh, maintenant tu sais ce que j’endure. Ce sac pourrait être utile.
DANS LES COULOIRS DU CHATEAU :
Arthur (à deux gardes): En ce qui concerne, nous avons fait l’impossible mais il n’est pas trop tard pour en parler au roi
Merlin (caché…) : Aie.
Arthur : En attendant vous pouvez disposer..
DANS LA CHAMBRE D’ARTHUR :
Merlin met sous l’oreiller l’onguent et récite une formule magique. Arthur arrive par derrière armé d’une épée.
Arthur : Montrez-vous. Qui êtes-vous ?
Merlin : Alors, moi…. (se retourne avec un grand sourire) je suis Dragoune le Grand.
Arthur : C’est vous qui avez l’onguent magique sous mon oreiller.
Merlin : Vous venez de me prendre en flagrant délit, je n’ai nul autre choix hormis celui d’avouer.
Arthur : Une innocente a failli mourir à cause de vos mauvaises actions.
Merlin : Alors j’imagine que votre père va devoir la libérer car vous venez à l’instant de me prendre la main dans le sac.
Arthur : Je devrais vous faire passer de vie à trépas sur le champ.
Merlin : J’éviterai d’agir ainsi à votre place parce que si vous vous conduisez ainsi, jamais vous n’aurez connaissance de mon plan…
Arthur (absourdi) : Quel plan ?
Merlin : Celui pour lequel vous me laisserez la vie sauve.
Arthur : On se connaît ?
Merlin : Non je ne crois pas je n’oublie jamais un visage.
Arthur : Vos yeux ! Si on s’est déjà rencontré quelque part.
Merlin : Mais non. (dit une formule magique : un casque va assommer Arthur).
Merlin s’enfuit en courant.
Arthur : Gardes !!!!
DANS UN COULOIR DU CHATEAU :
Merlin essaye d’annuler sa formule qui l’a fait vieillir.
Arthur : Il s’est enfui par ici.
Merlin continue de courir. Arthur lance un couteau et coince avec la main de la robe de Merlin
Arthur : Arrêtez-le !
DANS LA SALLE DU CONSEIL :
Arthur : Père !
Uther : Arthur ! qui est cet homme ?
Arthur : Cet homme, c’est le sorcier. Je l’ai surpris entre de cacher ce sac sous mon oreiller.
Uther : Est-ce-vrai ?
Merlin : Oui….
Uther : Qu’espériez-vous accomplir grâce à cet ensorcèlement ?
Merlin : Si votre, si Arthur tombait amoureux d’un amble servante, cela apporterait la honte sur Camelot.
Uther : Ah ! Vous aurais-je fais quelque tort que ce soit, Monsieur?
Merlin : Vous avez fait du tort à tellement de monde, Majesté, de tant de façons différentes. Vous êtes aveuglés par votre haine de la magie. Vous avez torturé et exécuté d’innocents victimes parce que vous (haussant la voix) Uther Pendragon vous n’êtes qu’un stupide et arrogant vieux tyran.
Arthur : Ca suffit. Taisez-vous !
Merlin : Et vous, oui vous, je sais que vous maltraitez vos serviteurs. Ils font l’impossible pour vous, entendent-ils un merci dans vous lèvres ? Non, vous êtes un sale gamin, gros impudent qui a le cerveau d’un âne et le visage d’un (drôle de bruit) d’un crapaud.
Uther : Quant à la servante, est-elle votre complice ?
Merlin : Elle aussi, je l’ai ensorcelée. Cette jeune fille est totalement innocente.
Arthur : Majesté, il a tout avoué.
Uther : Libérez la servante. Demain dès l’aube, vous prendrez sa place sur le bûcher. Emmenez- le.
DANS LE COULOIR :
Morgane suit les gardes qui emmènent Merlin dans le couloir.
Morgane : Connaissez-vous ce vieillard, Gaius ?
Gaius : Je ne l’avais encore jamais vu. Quelque chose vous contredit Morgane ? J’aurais cru que vous auriez été soulagée de voir le vrai coupable sous les verrous.
Morgane : Je le suis évidemment.
DANS UN COULOIR :
Arthur : Gaius ? Avez-vous vu Merlin ? Je n’arrive pas à le trouver.
Gaius : J’ai, j’ai cru comprendre qu’il passait la journée à la taverne.
Arthur : Ah, il a dis ca. Nous réglerons ça plus tard.
DANS LES CACHOTS :
Gaius (à voix basse) : Merlin ! Qu’est ce qui se passe ?
Merlin : Je ne peux rompre le sort, Gaius. Il est trop puissant.
Gaius : Il va falloir que tu essayes encore.
Merlin : J’ai essayé encore et encore sans succès. Je vais devoir rester comme ça.
Gaius : Pas pour longtemps. Uther va te faire brûler vif sur le bûcher, tu le sais.
Merlin : Comment rompre le sort, il doit y avoir un moyen.
Gaius : Je ne vois qu’une seule chose à faire.
Merlin : Quelle est-elle ?
Gaius : Dans le livre Galah, il y a un antidote qui neutralise les sorts de vieillissement.
Merlin : Faut-il longtemps pour réussir à préparer un tel remède ?
Gaius : Plus longtemps que celui qu’il te reste. Mais fait tout pour gagner un peu de temps.
Merlin : D’accord, mais qu’est ce que je peux faire ?
Gaius : Tu peux, Merlin je n’en ai aucune idée
DANS L’ATELIER DE GAIUS :
Gaius tente de préparer la potion durant la nuit.
DANS LES CACHOTS :
Arthur vient chercher Merlin pour l’emmener sur le bûcher.
Arthur : Il est temps.
Merlin : Une seconde
Arthur : Que voulez-vous ?
Merlin : Il y a tant d’autres crimes que j’aimerais avouer.
Arthur : En quoi cela changerait-il les choses ? Vous allez être brûlé vif sur le bûcher dans un instant. Vous ne sauriez l’être deux fois.
DANS L’ATELIER DE GAIUS :
Gaius a enfin réussi la potion.
DANS LA COUR DU CHATEAU :
Les tambours résonnent. Uther et Morgane sont sur le balcon. Merlin cherche Gaius dans la foule.
Uther : Vous avez été déclarés coupable d’avoir fait œuvre de magie et d’ensorcellement. En accord avec nos lois, vous serez brûlés vif sur ce bûcher. Que cela serve de leçon à tous ceux qui chercheraient à détruire Camelot.
Gaius apparaît dans la foule en indiquant à Merlin qu’il a la potion et Merlin se jette sur la foule
Merlin : Soyez tous maudit, tous autant que vous êtes. Attendez vous à de cruelles représailles
Arthur à Gaius : Vous n’êtes pas blessés ?
Gaius : Non ce n’est rien.
Merlin prononce une formule qui provoque l’apparition d’un violent feu et s’enfuit en emportant la fiole.
Arthur : Rattrapons-le.
DANS LES COULOIRS DU CHATEAU :
Merlin essaye de s’échapper.
Arthur : Il ne doit pas être très loin.
Merlin boit la potion.
Arthur : Merlin, mais où est le sorcier?
Merlin : il est parti (fait des drôles de bruits). Il est parti de ce côté.
Arthur : Sonnez le tocsin ! Fouillez le palais de fond en combles ! Retrouvez-le ! Tu l’as donc laissé passer si je comprends clairement ce que tu viens de dire.
Merlin : Oui, il était trop rapide pour moi.
Arthur : Mais c’est un vieillard tremblant. Quand on passe toutes ses journées à la taverne, voilà ce qui arrive.
Merlin : Quoi ???
Arthur : Peut être que panser mes chevaux t’aidera un peu à dessoûler.
DANS LA CHAMBRE DE MORGANE :
Morgane : Guenièvre ! (elle l’enlace) Je suis tellement soulagée que le roi t’est pardonné. J’ai supplié Uther de te rendre ta liberté mais il ne voulait pas m’écouter.
Guenièvre : Je suis sûre que vous avez fait tout ce que vous pouviez. Bon…
DANS LES COULOIRS :
Arthur attrape Gwen par surprise.
Gwen : Oh, ah !!!
Arthur : Désolé. Je ne voulais pas te faire peur. Guenièvre, mon père estime que mes sentiments pour toi sont la conséquence d’un ensorcellement. S’il devait s’apercevoir que c’est loin d’être vrai, il n’hésitera pas à te bannir loin de Camelot.
Gwen : les sentiments que vous ressentez pour moi sont-ils dus à un ensorcellement ?
Arthur : Mais non , nous avons tous les deux qu’il n’en ait rien. Mais, ce serait plus sûr pour toi de laisser les autres continuer à en être persuadés.
Gwen : Ce que vous avez dis à Uther, auriez vous véritablement renoncé au trône pour moi.
Arthur : Je le maintiens.
Gwen : Votre place est ici à Camelot.
Arthur : Ma place est auprès de toi.
Gwen : Il ne s’agit pas que de nous. Vous devez rester par égard pour votre peuple. Vous serez un grand roi. Un jour vous saurez changer cette triste coutume.
Arthur : je te promets que lorsque je serais roi, les choses seront différentes, et nous pourrons être tous les deux.
Gwen : J’attendrai ce jour avec grande impatience.
Arthur et Gwen vont pour s’embrasser mais un garde arrive.
Gwen : Je me sauve.
DANS L’ATELIER DE GAIUS :
Gaius : Ah Merlin ! Je suis heureux de constater que tu es redevenu toi-même.
Merlin : Je suis couvert de crottin de cheval.
Gaius : C’est bien ce que je dis.
Merlin : Arthur a tout l’air de croire que j’ai passé la journée à la taverne. Et j’imagine que vous ignorez d’où lui est venue cette idée.
Gaius : Je n’en sais vraiment rien. Oh Merlin, tu devrais aller prendre un bain.
Merlin se sent.
*FIN*
Écrit par laura94 pour Merlin HypnoSeries.