Episode 3.07 - Le Château des Fyrien
Alors que Gwen rentre chez elle en pleine nuit. Un inconnu l’attend, elle l’aperçoit, recule, et prend un tisonnier.
Guenièvre : Qu’est-ce que vous voulez ?
Elle recule, mais un complice l’agrippe par derrière et l’endort grâce à un chiffon appliqué sur sa bouche, puis l’emmène à cheval. Morgane observe au loin depuis sa fenêtre, et en sourit.
***GENERIQUE***
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR :
Le lendemain matin, Merlin se rend chez Arthur, le réveille, mais ce dernier se plaint.
Merlin : Debout les morts !
Arthur : Tu veux pas dire quelque chose de plus original ?
Merlin : Quoi ?
Arthur : Tous les matins, tu me sors la même expression.
Merlin : Oh ! J’en suis désolé ! Et si je disais… Hum… Secouez-vous Arthur ? Grouillez-vous et que ça saute ? Hum ? Un peu de nerf gros flemmard ? (Arthur lui fait les gros yeux) Oh non, il n'y en a aucune qui vous plaise vraiment ? (Arthur acquiesce) Bon d’accord ! Je vais juste… prendre la porte… avant que vous ne décidiez de passer à l’action. (Arthur lui jette une assiette)
SALLE DU CHATEAU :
Uther et Arthur prennent le petit déjeuner.
Uther : Les chantiers de la ville basse ont pris du retard, je veux que tu veilles à ce que ça ne se reproduise pas.
Arthur : Comptez sur moi.
Morgane arrive.
Uther : Bonjour Morgane.
Elle s’installe, Merlin lui sert à boire.
Morgane : Non merci.
Uther : Il y a un problème ?
Morgane : Oui, c’est Guenièvre. Elle n’est pas venue travailler ce matin.
Arthur : Ah ! C’est inhabituel.
Morgane : Je sais, c’est étrange. J’espère qu'il ne lui est rien arrivé.
Uther : Inutile de vous inquiéter Morgane. Après tout, si votre servante n’est plus digne de confiance, nous pouvons aisément la remplacer.
Arthur : Je suis sûr qu’elle ne tardera pas à réapparaître.
Morgane : Oui, j’en suis sûr.
COULOIRS DU CHÂTEAU :
Arthur : Rends-toi à la maison de Guenièvre, va voir ce qui cloche. Et Merlin... tu fais le plus vite possible !
Merlin : Oui Prince Arthur.
MAISON DE GWEN :
Merlin entre.
Merlin : Guenièvre ? Guenièvre ?
Il observe : la cape de Gwen est toujours là sur le lit, un tisonnier est posé sur la table alors que ce n’est pas sa place, et un mouchoir sentant une certaine odeur git par terre. Pas de doute, il s’est passé quelque chose !
CACHOTS DU ROYAUME DE FYRIEN :
Morgause et Cenred observent un inconnu dans un cachot.
Morgause : Vous l’avez donc trouvé.
Cenred : Ça a été facile, il était exactement où Morgane avait dit qu’il serait.
SALLE DU TRONE DU CHATEAU DE FYRIEN :
Cenred attend l’arrivée de Gwen.
Cenred : Guenièvre ! (coupant ses liens) J’espère que tu as fait un bon voyage ?
Guenièvre : Pourquoi m’avais-vous amenée ici ?
Cenred : J’ai un invité, j’ai pensé que tu aimerais le voir.
Il amène l’inconnu et le met face à Gwen.
Guenièvre : Elyan ?
Elyan : Guenièvre ?
Ils s'étreignent.
Cenred : Un frère et une sœur réunis, voilà qui réchauffe le cœur !
Elyan : Qu’attendez-vous de nous !
Cenred : Chaque chose dans son temps.
Ils s’en vont et laissent Gwen et Elyan seuls.
Guenièvre (soupçonnant son frère): Pourquoi sommes-nous ici Elyan ? Qu’est-ce que tu as fait ?
Elyan : Je n’ai rien fait, je t’en donne ma parole. Guenièvre, je te le jure. J’étais dans ma forge et ils sont venus me chercher. J’ai bien tenté de résister mais ils m’ont endormi. Je n’ai absolument rien pu faire. Qu’est-ce qu’un homme comme Cenred peut bien vouloir de nous ?
Guenièvre : J’aimerais le savoir.
Elyan : Écoute, je…
Guenièvre lui fait signe de se taire.
Cenred rejoint Morgause derrière le mur, en les observant.
Morgause : Vous êtes cruel Cenred.
Cenred : Est-ce cruel de les laisser un moment ? Ils ont beaucoup de choses à se dire.
Morgause : En effet.
Cenred : Par ailleurs, plus elle comprendra l’infortune de son frère, plus elle se démènera pour nous ?
Rires
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR :
Merlin revient et demande à Arthur de sentir le chiffon qu’il a trouvé dans la maison de Gwen.
Arthur : Qu’est-ce que c’est ?
Merlin : Je l’ai trouvé chez Guenièvre.
Arthur : C’est un bout de tissu ?
Merlin : Euh… oui je sais, c’est…
Arthur : Elle est couturière. Comment ce tissu pourrait être important ?
Merlin : Sentez-le.
Arthur : Non merci.
Merlin : Si, sentez-le.
Arthur respire fortement le bout de tissu.
Merlin : Qu’est-ce…
Arthur ressent immédiatement les effets du produit qui imprègne le tissu, il vascille. Merlin use de sa magie pour qu’ Arthur tombe assis sur une chaise.
Arthur : Qu’est-ce que ça ?
Merlin : Un mélange composé de passiflore… et de valériane.
Arthur : Quoi !
Merlin : Hum ! J’essaie de deviner.
Arthur : Ça peut assommer un homme ce truc.
Merlin : Oui... ou bien une femme !
SALLE DU TRÔNE DU CHATEAU DE FYRIEN :
Gwen boit.
Guenièvre : Où avez-vous conduit Elyan ?
Cenred : Il est en sûreté... pour l’instant.
Guenièvre : Qu’est-ce qui me le prouve ?
Cenred : Nous pourrons parler plus tard de ton frère. Je veux parler de toi maintenant, et de ce que tu peux faire pour moi.
Guenièvre (terrorisée): Qu’est-ce que je peux bien faire pour vous ?
Cenred (chuchotant aux oreilles de Gwen): Tu peux m’amener Arthur Pendragon.
Guenièvre : Je ne suis qu’une servante, je n’ai aucune influence sur le Prince.
Cenred (riant) : Nous savons tous les deux que ce n’est pas vrai.
Guenièvre : Je ne comprends pas de quoi vous parlez.
Cenred (s’énervant et criant) : Il suffit ! Tu vas me l’amener ici. Je me fiche de la manière dont tu t’y prends. Tout ce que je veux, c’est que ça soit fait. Tu as une semaine.
Guenièvre : Et si je ne le fais pas ?
Cenred : Je te laisserai regarder pendant que j’arracherai devant toi le cœur de ton frère.
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU :
Arthur fait part de ses trouvailles au sujet de Gwen.
Arthur : Les gardes l’ont vue quitter le palais à l’heure habituelle et après cela, plus rien.
Uther : Pourquoi me dis-tu cela ?
Arthur : Sire, j’ai de bonnes raisons de croire que Guenièvre a été enlevée.
Morgane : Enlevée ?
Arthur : J’aimerais organiser des recherches.
Uther : Je crains que ça ne soit guère approprié.
Arthur : Père ?
Uther : Ce n’est qu’une servante.
Arthur : C’est la servante de la Pupille du Roi.
Uther (n’ayant pas le choix) : Fort bien. Envoie une escouade de gardes fouiller la ville basse.
Arthur : Et la campagne ?
Uther : Ils ont jusqu’à la tombée de la nuit.
Arthur : Père, je ne suis pas sûr de réussir à trouver…
Uther : Arthur, sache que j’ai un royaume à protéger. Je ne peux pas gaspiller de précieux moyens pour une servante, quelles que soient les circonstances.
CHAMBRE DE LADY MORGANE :
Morgane se réveille, Gwen est présente.
Morgane : Guenièvre ? Où étais-tu passée ?
Guenièvre : Je suis désolée ma Dame, j’ai été souffrante.
Morgane : Et maintenant, tu vas mieux ?
Guenièvre : Beaucoup mieux, je vous remercie.
Morgane : En tout cas, ne te fatigue pas trop. Quoi que tu aies à faire, cela peut attendre.
COULOIRS DU CHÂTEAU :
Merlin bouscule par mégarde Gwen. Elle renverse son panier à linge.
Merlin : Guenièvre ! J’ai fouillé la ville entière à ta recherche. Arthur se faisait un sang d’encre !
Guenièvre : C’est très gentil à lui. J’avais juste un rhume, c’est tout.
Merlin : Je suis allé chez toi Guenièvre, tu n’étais pas là.
Guenièvre : Oh non, j’étais… Hum… Je…
Merlin (voyant des marques sur le poignet de Gwen) : Qui t’as fait ça ?
Guenièvre : Personne, c’est un accident.
Merlin : Guenièvre, regarde-moi.
Guenièvre (pleurant) : Tout va bien, je vais bien.
MAISON DE GWEN :
Gwen raconte tout à Merlin.
Guenièvre : Ce que je ne comprends pas, c’est comment ils ont su.
Merlin : A propos des… sentiments d’Arthur à ton égard ? Tout le monde sait qu’Arthur est prêt à se sacrifier pour n’importe lequel de ses sujets. Cenred aurait pu prendre n’importe qui.
Guenièvre : Tu es vraiment sûr de ça ?
Merlin : Tout ce que je sais, c’est que tu es de retour chez toi, saine et sauve auprès de tes amis. Tu n’affronteras pas seule cette épreuve.
Guenièvre : Si, je le dois Merlin. C’est mon problème, pas question d’appeler Arthur. Je refuse.
Merlin : Arthur est déjà impliqué.
Guenièvre : Pas si je ne lui en parle pas.
Merlin : Guenièvre, si Arthur avait un ennui, tu ne voudrais pas qu’il t’en parle ?
Guenièvre : Tu sais bien que si.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR :
Merlin et Gwen racontent tout à Arthur. Morgane les écoute derrière la porte.
Arthur : C’était le château de Fyrien, j’en suis certain.
Merlin : Jamais entendu parler.
Arthur : Fyrien était un négociant, il a construit son château sur la mer de Méridor en guise d’avant-poste pour les routes commerciales vers l’Orient. Mais quand la guerre a éclaté avec Carléon, le commerce s’est arrêté peu à peu ett le château a été abandonné.
Merlin : Alors il est maintenant en ruine ?
Arthur : Non, il a été construit pour résister à tout. Pour Cenred, c’est un cachette parfaite.
Merlin : L’endroit n’a pas l’air d’un accès facile.
Arthur : Assurément, et il sera bien défendu.
Guenièvre : Je suis désolée, je n’aurais pas dû vous ennuyer avec ça.
Arthur : Tu as fait ce qu’il fallait. Ton frère n’a rien à craindre, je te le promets.
Guenièvre : Comment pouvez-vous en être sûr ?
Arthur : Parce que nous allons le délivrer !
Merlin : Qu’entendez-vous par « nous » ?
Arthur : Nous trois !
Guenièvre : Cenred veut votre mort, c’est pour cela qu’il a agi ainsi.
Arthur : Je sais,. Du plus loin que je me souvienne, Cenred a toujours convoité le trône de Camelot.
Merlin : Alors il est clair que nous allons nous engager dans un piège.
Arthur : Pas nécessairement.
FORÊT DE CAMELOT :
Morgane se va rejoindre Morgause afin de lui faire part que leur plan fonctionne.
Morgause : Ma sœur ? Est-ce que tout est en place ?
Morgane : Arthur a mordu à l’hameçon.
Morgause : Il va délivrer le frère de Guenièvre ?
Morgane : Comme nous le pensions, il est prêt à tout pour elle.
Morgause : Excellent ! Et je suppose qu’il viendra seul ?
Morgane : Uther s’oppose à l’envoi d’une armée pour une telle tâche. Arthur ne vient qu’avec Merlin et Guenièvre.
Morgause : Parfait, c’est comme si on le tenait déjà.
Morgane : Et quand il sera mort ?
Morgause : Et bien, tu seras l’enfant unique d’Uther. Et donc, le moment venu, tu pourras enfin prendre la place qui te revient sur le trône de Camelot.
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU :
Uther est seul, il signe quelques paperasses. Arthur entre.
Arthur : Père ?
Uther : Qui a-t-il ?
Arthur : Et bien, disons que… Je suis un peu gêné.
Uther : Oh ?
Arthur : Je me suis laissé bêtement entraîner à faire un pari et j’ai perdu.
Uther : Arthur, tu sais combien je désapprouve ce genre de pratiques ?
Arthur : Oui je sais, je suis désolé.
Uther : Ta dette se monte à combien ?
Arthur : Deux robes de soie.
Uther : Excuse-moi ?
Arthur : Et bien, disons assez de soie pour les faire fabriquer en tout cas.
Uther : De quel genre de pari s’agissait-il au juste ?
Arthur : C’est Morgane qui en a eu l’idée.
Uther (riant) : J’aurais dû le deviner ! Voyons Arthur, tu n’es pas très malin d’avoir parié contre Morgane.
Arthur : Je sais. Ce qu’il y a, c’est que le tissu n’est pas disponible à Camelot. Alors je vais être obligé de quitter la ville pour quelques jours.
Uther : A ta place je me dépêcherais. Il ne faut pas la faire attendre, elle va te tordre le cou.
Arthur : Merci Père.
MAISON DE GAIUS :
Merlin prépare quelques provisions et son sac de voyage.
Gaius : Morgane ? Tu es sûr et certain ?
Merlin : Oui, c’est forcément elle qui a renseigné Cenred. Sinon, comment peut-il être au courant des sentiments d’Arthur pour Guenièvre ?
Gaius : Alors, c’est indéniable.
Merlin : Si je pouvais aller voir Arthur et lui dire tout ce que je sais.
Gaius : Tu ne peux pas. Ce sera ta parole contre celle de Morgane et elle est la fille du Roi.
Merlin : Je sais. Elle a trouvé le point faible d’Arthur.
Gaius : Arthur ne peut pas se sacrifier pour le frère de Guenièvre.
Merlin : Non, bien sûr que non. C’est pourquoi nous allons le délivrer.
Gaius : Arthur et toi ? Vous allez entreprendre de le délivrer au nez et à la barbe de Cenred ? (Merlin acquiesce) Morgane n’est pas au courant de ce projet ?
Merlin : Non.
Gaius : Merlin, fais attention à toi.
COUR DE CAMELOT :
Merlin prépare les chevaux.
Morgane (à Merlin) : Tu n’oublies pas quelque chose ?
Merlin : Je ne crois pas.
Morgane : Mais je viens avec vous. Arthur ne t’a rien dit ?
Merlin : Non, il n’a rien dit.
Arthur : Ne reste donc pas planté là Merlin ! Il nous faut encore un cheval !
Merlin : Pourquoi ne m’avez-vous pas dit qu’elle venait ?
Arthur : Oh pourquoi aurais-je dû ? Qu’est-ce que ça change pour toi ?
Merlin : Je crois que c’est une mauvaise idée.
Arthur : Qui va surveiller mes arrières si on a des ennuis ?
Merlin : Ça sera moi !
Arthur : Ah ! Allons ! Elle a une bien meilleure lame que toi tu n’auras jamais, et tu le sais. Par ailleurs, elle a insisté.
Merlin (à lui-même) : Tu parles qu’elle a insisté...
Les quatre héros chevauchent donc vers le château de Fyrien.
FORÊT :
Des bruits résonnent dans la forêt, inquiétant Gwen. Arthur la rassure.
Arthur : Autrefois, j’avais peur de cette forêt.
Guenièvre : J’ai du mal à vous croire.
Arthur : Mon père m’amenait ici quand j’étais enfant. Pour moi, chaque feuille qui tombait était un bandit, et chaque… chaque souffle de vent était comme un fantôme. On finit par s’y habituer.
Guenièvre : Je ne crois pas que je m’y habituerai un jour.
Arthur : Ce n’est pas nécessaire, tu es avec moi. (tous deux sourient, se lançant un regard, puis Arthur se retourne voyant Merlin rire) Je veux dire que dans l’éventualité d’une attaque, nous nous défendrons mutuellement ! Morgane ? Je crois que je peux compter sur votre protection ?
Morgane : Bien entendu !
Arthur : Et toi Guenièvre ? Tu veilleras sur Merlin n’est-ce pas ?
Ils rient.
CAMPEMENT :
Ils s'arrêtent afin d'installer un campement pour la nuit. Gwen a des difficultés pour enlever son sac de son cheval. Arthur veut l’aider, mais il aimerait aussi un peu d’intimité.
Arthur (à Merlin) : Va chercher du bois pour le feu Merlin.
Merlin (s’occupant de défaire les sacs du cheval sans regarder autour de lui) : Je croyais que Morgane s’en chargeait ?
Arthur (se mordant la lèvre) : Alors va voir si tout va bien pour elle.
Merlin (trouvant cela amusant) : Mais pourquoi ça n’irait pas bien ?
Arthur (désespéré) : Je n’en sais rien ! Peut-être qu’il y a des loups dans ces bois ?
Merlin : Hum, je ne crois vraiment pas.
Arthur (chuchotant) : Merlin ... Va-t-en !
Merlin (comprenant ses intentions) : Ah oui ! Oui bien sûr ! (il dépose ses sacs) Il y a peut-être des loups ! (il s'éloigne en courant dans la forêt)
Arthur (à Gwen) : Besoin d’un coup de main ?
Guenièvre : Merci.
FORÊT :
Merlin rejoint Morgane.
Morgane : Qu’est-ce que tu veux Merlin ?
Merlin : C’est Arthur qui m’a envoyé. Il voulait s’assurer que vous alliez bien.
Morgane : Quelle prévenance de sa part !
Merlin : Il a de l’affection pour vous, et Guenièvre également. Ce sont vos amis Morgane, ils vous ont toujours été fidèles.
Morgane : Pourquoi me dis-tu tout cela ?
Merlin : Parce que je ne comprends pas, comment quelqu’un peut vouloir du mal à ses amis.
Morgane : Non ? Toi, tu les empoisonnes ! Tu ferais bien Merlin, de ne pas te mêler des choses qui ne te concernent pas.
Merlin : Oh ! Mais elles me concernent. D’autant plus que ce sont mes amis aussi. Et je ferai tout ce qu’il sera nécessaire pour les protéger.
Morgane : Je ne m’attends à rien de moins.
CAMPEMENT :
Arthur essaie d’allumer un feu de camp.
Arthur (à Gwen) : Assis-toi un moment. Rien qu’en te regardant je suis fatigué.
Guenièvre : Je préfère rester occupée, ça m’empêche de trop penser.
Arthur : Tu t’inquiètes pour Elyan ?
Guenièvre : Je m’inquiète tout le temps pour Elyan. (elle s’assoit) Il fait partie de ces personnes qui ne se fixent jamais nulle part, qui ne pensent jamais à l’avenir. Il ne fait que suivre son cœur partout où il le mène.
Arthur : Ça ne m’a pas l’air bien grave.
Guenièvre : Ça ne le serait pas s’il ne se retrouvait pas toujours au mauvais endroit au mauvais moment.
Arthur : Et bien, je crois que ce n’est pas sa faute cette fois.
Guenièvre : Non. Même si c’était sa faute, je ferais tout pour le sauver. C’est ce qu’on fait quand on aime quelqu’un ? (ils se regardent droit dans les yeux) S’il vous arrivait quoi que ce soit, je ne me le pardonnerais jamais.
Arthur : Soit sans crainte, ce ne sera pas le cas. Qu’est-ce qu’ils ont ces silex ?
Guenièvre : Laissez-moi faire. (elle réussit à allumer un feu) Je suis fille de forgeron, ne l’oubliez pas.
Alors qu’ils se rapprochent afin d’échanger un baiser, Morgane arrive suivie de près par Merlin.
Merlin : Je crois que j’ai peut-être oublié quelques brindilles dans cette forêt. Voulez-vous que… que je retourne les chercher ?
Peu de temps après, Arthur établit un plan.
Arthur : Cenred a fort bien choisi sa cachette car le château de Fyrien est adossé à la mer. Les hommes de Cenred sont beaucoup plus nombreux que nous et ses guetteurs vont nous repérer bien avant qu’on atteigne l’entrée, donc on ne peut pas arriver de ce côté.
Morgane : Mais il n’y a pas d’autres possibilités assurément ?
Arthur : Si, il y en a une.
Merlin (voulant interrompre la conversation afin que Morgane ne sache pas ce qu'ils préparent) : Hum ! Encore des haricots ? Quelqu’un ? Des haricots ?
Arthur : Non merci. Quand Carléon a été battu par mon père à la bataille de Dénaria, il s’est replié dans le château de Fyrien et nous avons cru que la victoire nous serait refusée, mais mon père connaissait l’existence d’un labyrinthe secret situé en-dessous du château.
Morgane : Un labyrinthe ?
Arthur : Fyrien aimait l’argent, et pour échapper aux taxes de Camelot, il avait creusé des tunnels depuis le château jusqu’à la mer. De cette manière, il pouvait faire entrer des denrées dans le royaume à l’insu de tout le monde.
Morgane : Et vous avez vaincu Carléon en utilisant ce vieux tunnel !
Arthur : Il ne nous a pas vu arriver. Et Cenred ne nous verra pas non plus.
Plus tard dans la nuit, Morgane renseigne Morgause sur les intentions d’Arthur.
Morgause : Ils se dirigent toujours vers le château comme prévu ?
Morgane : Oui, mais Arthur veut vous attaquer par surprise.
Morgause : Que veux-tu dire ?
Morgane : Il connaît l’existence de tunnels sous le château.
Morgause : Il doit y avoir une entrée secrète. Il t’a dit où elle est ?
Morgane : C’est tout ce que je sais.
Morgause : Alors ton travail n’est pas terminé ma sœur. Quand tu trouveras cette entrée, tu devras nous y conduire.
Morgane : Par quel moyen ?
Morgause (tendant une bague) : Lahéros for bragous yté déyos visvés focondéh luréh. Quand tu seras certaine d’être seule, jette cette bague sur le sol. Sa magie nous guidera.
Morgane retourne se coucher auprès des autres, Merlin la surveille de près.
Le lendemain matin.
Merlin (à Morgane) : Vous avez mal dormi ?
Morgane : Si tu as un problème Merlin, pourquoi tu n’essayes pas d’en parler à Arthur ? Non ? Et bien tache de la fermer !
Tout en chevauchant, Merlin sait qu’il doit arrêter Morgane, persuadé qu'elle a de mauvaises intentions. Il cherche alors un moyen, puis distingue un serpent auquel il ordonne discrètement de faire peur aucheval de la jeune femme/
Merlin : Morgane forgrey.
Morgane tombe de sa monture.
Merlin : Vous êtes blessée ?
Morgane : Ma jambe.
Arthur : Vous pouvez marcher ?
Merlin : C’est votre cheville, il faut vous reposer.
Arthur : Nous n’avons nullement le temps pour cela.
Guenièvre : Pas question de continuer sans elle.
Merlin : Nous n’avons pas le choix.
Morgane : Attendez, non non ! Tout va bien. Je continue.
Merlin (insistant) : Vous ne pouvez pas ! Vous ne ferez qu’aggraver les choses.
Morgane : J’ai dit que j’allais bien !
Arthur : Vous avez eu de la chance, cela aurait pu être grave.
Morgane : Oui.
Arthur : Allez Merlin ! Ne reste donc pas planté là !
Arthur : Tout va bien ?
Morgane : Oui.
Ils continuèrent à galoper.
CHATEAU DE FYRIEN :
Cenred : Et Morgane va nous conduire à l’entrée du tunnel ?
Morgause : Jusqu’ici nous avons toujours pu compter sur elle.
Cenred : Alors le destin d’Arthur est scellé.
Morgause : Si vous faites votre travail comme il faut.
Cenred : Ne vous inquiétez pas pour moi.
Morgause : Je ne m’inquiète pas. Croyez-moi.
Cenred : Je croyais que ce plan vous tenait à cœur ?
Morgause : Ce qui me tient à cœur c’est que Morgane prenne sa place légitime sur le trône de Camelot.
Cenred : Je partage ce désir Morgause.
Morgause : Bien évidemment. Après tout, vous avez beaucoup à gagner de la mort d’Arthur.
Cenred : Je ne dis pas le contraire. Mais je suis déjà riche et puissant, je fais cela uniquement pour vous faire plaisir.
Morgause : Réellement ? Alors, faites-mi plaisir.
TUNNEL AU PIED DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Arthur et Merlin partent inspecter les alentours.
Merlin : Vous êtes sûr qu’il ne vaut pas mieux tenter de se glisser dans le château lui-même, c’est peut-être plus facile ?
Arthur : Non, les tunnels sont la façon la plus sûr. De cette manière, l’effet de surprise est garanti.
Merlin : Non ! Non non non !
Arthur : Tu mets en doute mon jugement ?
Merlin : Non ! Non non non… j’ai seulement… un… un pressentiment, rien de plus.
Arthur : Oh très bien ! Si tu as un pressentiment, nous devons oublier toute ma très longue expérience militaire !
Merlin : Mais si c’est piège ? Et si Cenred connaît l’existence des tunnels ?
Arthur : Je suis prêt à parier ma vie, qu’il l’ignore.
Ils partent rechercher les autres et se rendent à l'entrée du tunnel.
Arthur : Nous y sommes, restez groupés.
Ils entrent, le tunnel est recouvert de toiles d’araignée et des squelettes jonchent le sol. Merlin se prend une toile en plein visage et pousse un cri.
Arthur : Arrête de t’inquiéter pour tes cheveux Merlin !
Merlin : Très drôle !
Arthur : C’est bon signe. Ça veut dire que personne n’est descendu ici. (voyant les squelettes de guerriers) Le dernier combat de Carléon.
Merlin (s’inquiétant): Où est Morgane ?
Morgane : Je suis là !
Arthur : Restez bien tous ensemble. On doit avancer. (des bruits retentissent) Silence. Vite ! Par ici ! Nous sommes piégés !
Les gardes de Cenred bloquent le passage des deux côtés.
Merlin : Comment ont-ils su qu’on était là ?
Guenièvre : C’est sans doute parce que j’ai crié, je suis désolée !
Arthur, Merlin et Morgane se battent contre leurs ennemis mais Gwen est très vite prise en otage. Ils sont alors obligés de se rendre.
Guenièvre : Pitié ! Pitié !
SALLE DU TRÔNE DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Tous les quatre sont emmenés devant Cenred puis forcés de se mettre à genoux.
Cenred : Tiens donc ! Arthur Pendragon ! Très aimable à vous de me rendre visite. Oh ! Mais que vois-je ? Vous êtes venus avec des amis ? Oh ! Dame Morgane en personne ? Rien que ça ?
Morgane : N’approchez pas votre visage, espère de porc !
Cenred : Et bien, plus on est de fous, plus on rit !
Arthur : C’est moi que vous voulez, laissez-les partir !
Cenred : Vous avez raison, ce ne serait que justice. Mais la justice est pour les idiots, emmenez-les !
Arthur : Ne leur faites aucun mal ! Ils sont innocents !
Cenred : Ils le sont ? Aucun ami de Camelot n’est innocent !
CACHOT DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Gwen est enfermée dans le même cachot que celui de son frère.
Elyan : Tu n’aurais jamais dû venir Guenièvre. Qu’est-ce que tu croyais ?
Guenièvre : Tu as sans doute raison. J’aurais dû apprendre ma leçon. Tout ce que j’espère c’est qu'Arthur trouvera une solution.
Elyan : Arthur ?
Guenièvre : Le Prince Arthur. Je suis venue avec lui.
Elyan : Le Prince Arthur de Camelot ?
Guenièvre : Oui Elyan, le Prince Arthur de Camelot !
Elyan : Pourquoi aurait-il envie de t’aider ?
Guenièvre : Pourquoi refuserait-il ?
Elyan : Hum... parce que c’est un Prince et toi une servante ?
Guenièvre : Ça n’a pas d’importance pour lui. Il est… tu sais… chevaleresque !
Elyan : Je vois... alors il est comme ça avec toutes les servantes de Camelot ?
Guenièvre : Non ! Si ! Je veux dire… euh… Oh !
Elyan (comprenant): Il semble que la situation ait changé pour toi Guenièvre.
Guenièvre : Oui, je le suppose oui.
Elyan : Je m’en réjouis.
SALLE DU TRÔNE DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Morgane arrive.
Morgause : Ma sœur ! Tu n’es pas blessée j’espère ?
Morgane : Non, (regardant Cenred) mais ce n’est pas grâce à ces brutes !
Cenred : Pardonnez-moi ! Mais voyez-vous, il nous faut sauver les apparences !
Morgane (à Morgause) : Qu’est-ce que tu as fait d’Arthur ?
Morgause : Il est en sécurité dans un cachot.
Morgane : Pourquoi ne pas le tuer maintenant ?
Cenred : Vous êtes donc devenue impitoyable ?
Morgause : Le Prince peut encore nous être utile. Il en sait plus que quiconque sur les défenses de Camelot.
Morgane : Arthur ne te dira jamais quoi que ce soit.
Morgause : Cenred a ses méthodes à lui.
CACHOT DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Merlin : Je ne comprends pas pourquoi on n’est pas… déjà morts.
Arthur : Parce que Cenred aura d’abord envie de me torturer pour apprendre ce que je sais.
Merlin : Vous n’avez pas peur ?
Arthur : Non, pas le moins du monde.
Merlin : Je ne comprends pas comment vous faites pour ne pas avoir peur de la souffrance ?
Arthur : J’ai peur de la souffrance, mais j’en éprouverai aucune.
Merlin : Je vois... alors vous allez entrer dans une sorte de transe ?
Arthur : Qu’est-ce que tu racontes Merlin ? (il se lève) Je n’éprouverai aucune souffrance parce que nous allons nous échapper de ce cachot répugnant ! Et ensuite, délivrer les autres !
Merlin (souriant) : Vous avez un plan ?
Arthur : Hum, pas encore.
Du côté de Gwen et Elyan.
Elyan : Tu es en colère contre moi, n’est-ce pas ?
Guenièvre : Un peu. Où étais-tu passé Elyan ?
Elyan : Je suis allé un peu partout.
Guenièvre : Ça fait quatre ans que tu es parti, et tu n’as donné aucune nouvelle. Tu aurais pu mourir sans que je le sache !
Elyan : Je voulais te faire signe, mais je n’ai pas trouvé le bon moment.
Guenièvre : Et quand notre père est mort ? Ce n’était pas le bon moment non plus ?
Elyan : Je suis désolé. (il s’assoit auprès d’elle) Je ne t’ai pas beaucoup aidé, n’est-ce pas ?
Du côté d’Artur et de Merlin, ce dernier toque fortement à la porte de son cachot.
Merlin : A l’aide ! Vite ! (un garde arrive) Le Prince s’est échappé ! (deux gardes entrent) Ah ! Je suis vraiment navré ! Je… j’aimerais vraiment bien savoir où il est, mais je… (il regarde le plafond) Oh ! Le voilà !
Arthur se jette sur les deux gardes, Merlin prend une épée et assomme d’un seul coup un des gardes.
Arthur : Tu m’étonneras toujours toi !
Ils arrivent aux portes des cachots, un garde y est posté.
Arthur : Des propositions ?
Merlin : Je n’en ai qu’une seule. (Merlin pousse le Prince)
Arthur (au garde) : Ah ! Comme on se retrouve !
Le garde (maîtrisant Arthur): Je vais savourer cet instant.
Merlin (au loin) : Yéh astel. (le pantalon du garde tombe sur ses chevilles)
Arthur : Vous savez quel est votre problème ? (il lui donne un coup dans le bas-ventre) Une grande gueule, et rien dans le pantalon ! (il le pousse contre la porte du cachot de Gwen et Elyan, la porte s’ouvre sous le choc) Tout va bien ?
Guenièvre : Oui !
Arthur : Où est Morgane ?
Guenièvre : Je croyais qu’elle était avec vous !
Arthur : Ils ont dû l’enfermer ailleurs, filons d’ici.
Ils courent.
Arthur (à Merlin) : Prends Guenièvre et Elyan avec toi et protège-les au péril de ta vie.
Merlin : Et vous ? Qu’allez-vous faire ?
Arthur : Je vais chercher Morgane.
Merlin : Vous ne pouvez pas ! C’est trop dangereux.
Arthur : Désolé Merlin ! Mais je ne partirai pas sans elle !
Le garde : Il s’est échappé !
Arthur (à Gwen) : Quand tu atteindras les chevaux, file droit vers Camelot. Surtout ne m’attends pas, promets-le moi !
Gwen : Mais… !
Arthur : Promets-le moi !
Guenièvre : Je le promets.
Arthur s’en va.
Merlin : Elyan ! Veille sur Guenièvre. Je vais le rattraper.
Guenièvre : Bonne chance.
Merlin : A toi aussi.
SALLE DU TRÔNE DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
La cloche retentit dans tout le château : le prisonnier s’est échappé.
Cenred : Arthur !
Morgane : Vous auriez dû le tuer quand vous aviez l’occasion !
Cenred : Il n’ira pas loin, mes hommes les rattraperont sans difficulté.
Morgane : Cenred, si jamais il s’échappe...
Morgause : Sois sans crainte chère sœur, tu es un peu une parente pour notre cher Prince. Il ne quittera pas cet endroit sans toi. Et quand il arrivera, nous l’attendrons.
Cenred : Et alors, ma chère Morgane, (sortant ses épées) vous devrez bien jouer votre rôle.
Morgane : Quand ne l’ai-je pas fait ?
COULOIRS DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Arthur (aux gardes postés devant la salle du trône) : Bonsoir !
Il les assomme sans difficulté.
SALLE DU TRÔNE DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Arthur entre.
Cenred (menaçant Morgane avec son épée) : N’approchez pas !
Morgane : Je vous en prie, ne me faites pas de mal !
Cenred : Un pas de plus et elle est morte.
Arthur : Vous êtes un lâche Cenred ! Vous l’avez toujours été.
Cenred : Ce sont les lâches qui survivent Arthur. Déposez votre épée.
Morgause (à Arthur): Faites ce qu’il dit. Vous semblez surpris ?
Arthur : Pas tant que ça, je sais ce que vous êtes capable de faire.
Morgause : Oh non, vous n’en avez aucune idée.
Elle fait apparaître une colonne de feu qu’elle dirige ensuite vers Arthur. Mais Merlin est posté derrière les portes de la salle et intervient discrètement.
Merlin : Maerta swaertosa.
La colonne de feu explose, déséquilibrant tout le monde. Merlin se relève, Arthur aussi, ainsi que Morgane.
Arthur (aidant Morgane à se remettre sur ses pieds) : Vous n’êtes pas blessée ? (Merlin apparaît) Merlin ! Enfin ! Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Merlin : J’ai cru que vous aviez besoin d’aide !
Arthur : Sors d’ici ! Immédiatement !
Merlin court vers la sortie, prenant par le bras Morgane qui vient de voir sa sœur inconsciente sur le sol.
TUNNEL DU CHÂTEAU DE FYRIEN :
Morgane : Ah ! J’ai trop mal ! Je ne peux pas continuer !
Merlin : Qu’est-ce qui se passe ? Vous êtes inquiète pour vos amis ?
Morgane : Ma cheville ! Ah !
Merlin : Je ne suis pas idiot Morgane ! Je sais c’est que vous essayez de faire ! (il lui prend le bras à nouveau)
Morgane (refusant d’avancer) : Je n’essaye de rien faire du tout !
Arthur (arrivant) : Qu’il y a-t-il ?
Morgane : Ma cheville ! (Arthur jette Morgane sur son épaule et repart en la portant, Merlin s’en réjouit) Mais qu’est-ce que vous faites ?
Arthur : Croyez-moi, ça ne me plaît pas plus que vous ! En avant Merlin !
FORÊT :
Gwen et Elyan attendent anxieusement.
Arthur (posant Morgane): Je croyais t’avoir dit de foncer vers Camelot ?
Guenièvre : Vous êtes peut-être un Prince, mais je ne suis pas toujours obligée d’obéir.
Des gardes surgissent et les attaquent par surprise. Elyan se défend bien.
Arthur (à Elyan) : Pas mal.
Elyan : Disons que c’est en forgeant qu’on devient forgeron ! Je crois ?
Ils reprennent le chemin du retour.
Arthur (à Morgane) : Qu’est-ce Cenred voulait de vous ?
Morgane : Il essayait de me soutirer des informations mais je ne lui ai rien dit.
Arthur : Il y a une chose que les hommes comme Cenred ne pourront jamais comprendre, c’est que Camelot a été construit sur la confiance et la loyauté et nous ne serons jamais vaincus si nous restons fidèles à ces idéaux.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Gwen se rend chez Arthur, afin qu’il apporte à Morgane son dû - les deux robes de soie - et sauve les apparences auprès d'Uther.
Arthur : Entrez. Qu’est-ce que c’est ?
Guenièvre : Deux robes de soie. Si jamais votre père vous pose des questions.
Arthur : Ah ! Où les avez-vous prises ?
Guenièvre : Et bien… contentons-nous dire que personne n’en aura besoin un jour ou deux !
Arthur (acquiesçant) : Comment Elyan s’adapte-t-il ?
Guenièvre : Vraiment très bien. Il a remis la forge en fonction et il a un endroit où vivre. Il vous est gré de l’aide que vous lui avez fourni.
Arthur (acquiesçant) : Est-ce qu’il y a autre chose ?
Guenièvre : Je voulais simplement vous dire merci… de m’avoir ramené mon frère. Ça représente pour moi plus que ça ne voudrait dire.
Arthur : Et bien, c’est comme tu as dit Guenièvre : c’est ce qu’on fait quand on aime quelqu’un.
***FIN***
Écrit par Ashni pour Merlin HypnoSeries.