Episode 2.08 - Les Péchés du Père
GROTTE :
Dans une sombre grotte, Morgause récite une brève formule devant un bloc de cristaux.
Morgause (voyant l'image d'Arthur dans un cristal) : Arthur Pendragon.. Un grand destin t'es promis. La lutte pour ton âme va commencer.
GRANDE SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU :
Uther est entrain d'adouber de nouveaux chevaliers en posant son épée sur les épaules de chacun d'entre eux.
Uther : Levez vous, Messire Vidor, Chevalier de Camelot. Levez vous, Messire Calidoc, Chevalier de Camelot. (tous les chevaliers se lèvent) C'est un grand honneur qui vous ai fait. C'est honneur est soumis à de lourdes responsabilités. A partir de cet instant, votre serment vous oblige à respecter les codes de la chevalerie.
RUES DE CAMELOT :
Un homme en armure marche vers le château d'un pas décidé. Il arrive devant deux gardes.
Garde (sortant son épée) : Qui va là !
Le mystérieux homme met à terre les deux gardes et continue son chemin.
GRANDE SALLE DU CHATEAU :
Uther : Vous devrez vous conduire sans relâche avec noblesse, honneur, et respect. Votre parole est un engagement sacré. Personne au monde n'incarne mieux ses valeurs que mon fils, Arthur. Suivez son exemple et vous prouvez que vous méritez ce titre.
RUES DE CAMELOT :
De son côté, l'homme continue de tuer les gardes qu'il rencontre, jusqu'à ce qu'il arrive à la grande salle où Uther fait son discours.
GRANDE SALLE DU CHATEAU :
A son arrivé, tous les chevaliers dégainent leur épée. Arthur s'avance, et l'homme jette son gant à ses pieds. Arthur le ramasse.
Arthur : Je relève votre défi. Je vous affronte en combat singulier, alors veuillez me révéler votre identité.
Tout le monde dans la salle se demande qui il peut être. L'homme enlève son casque, pour se révéler : il s'agit en fait d'une femme aux long cheveux blonds.
Morgause : Mon nom est Morgause.
**GENERIQUE**
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU :
Geoffrey de Monmouth : J'ai fait de nombreuses recherches, plus de 300 ans en arrière, et rien n'interdit à une femme de défier qui que ce soit.
Uther : Il doit bien y avoir un moyen d'empêcher cela.
Geoffrey de Monmouth : Selon le code de la chevalerie il apparaît que son défi est parfaitement valable.
Arthur : Il semblerait qu'il n'y ai rien à faire.
Uther : Nous ne savons rien de cette femme, il est hors de question que tu l'affrontes lors d'un combat.
Arthur : J'ai relevé le défi, si je refusais de l'affronter on prendrait cela pour de la lâcheté.
Uther : A elle seule elle a tué cinq gardes, tu aurait tord de la sous-estimée Arthur.
Arthur : Je ne peux demander à mes chevaliers de respecter le code et ne pas le respecter moi-même. Je me dois de l'affronter demain.
CHAMBRE DE MORGANE :
Morgane est à la fenêtre. Elle observe la femme s'entraîner toute seule dehors, alors qu'il fait presque nuit.
Guenièvre : Qui est-ce ? Pourquoi a-t-elle défiée Arthur ? Personne n'a jamais entendu parler d'elle.
Morgane : C'est étrange, j'ai l'impression de l'avoir déjà rencontré.
Guenièvre : Vraiment ? Où auriez vous rencontrez cette femme ?
Morgane : Je n'en ai aucune idée.
CHAMBRE D'ARTHUR :
Merlin : Vous savez pourquoi elle vous a défié ?
Arthur : Je suis le fils du Roi. Peut-être pense-t-elle ainsi prouver réellement sa valeur.
Merlin : Oui mais.. Vous n'avez pas envie de l'affronter.
Arthur : Je n'ai pas le choix. Si je refuse de le faire, je serais un lâche. Et si je la tue, que serais-je alors ? (voyant Merlin l'observer) Quoi, qui y a-t-il ?
Merlin : Vous n'avez jamais affronter une femme lors d'un combat, qu'arrivera t-il si vous hésitez, elle en prendra certes avantage.
Arthur : Tu crois qu'elle risque de me battre !
Merlin : Je dis juste qu'il vaudrait mieux.. Faire attention. Parce qu'elle est redoutable, une épée à la main.
Arthur : Depuis quand es-tu devenu expert en matière de combat ? (réfléchissant) Tu vas apporté un message à Morgause de ma part. Si on me voyais faire, on penserait que je manque de courage. Tu dois la persuadé de revenir sur son défi.
CHAMBRE DE MORGAUSE :
Merlin rentre furtivement dans la chambre de Morgause, mais celle ci le voit et pointe son épée sur sa gorge.
Morgause (méfiante) : Qu'est-ce que tu veux ?
Merlin : J'ai juste un message du Prince Arthur.. Il veut que vous retiriez votre défi. Arthur n'a aucun désir de vous affronter, alors si vous vous rétracter, vous pourrez quitter ce Royaume sans être inquiéter.. Allez vous en, fuyez, pendant qu'il en est temps.
Morgause : Si Arthur n'a aucun désir de m'affronter, peut-être pourrait-il y renoncer ?
Merlin : Nan.. il ne fera jamais cela, nan. Ce n'est pas dans sa nature..
Morgause (abaissant son épée) : Alors nous avons cela en commun.
Merlin : Si vous l'affrontez, il va devoir vous traiter de la même manière que ces autres adversaires, sans se préoccuper du fait que vous êtes un femme.
Morgause : Je ne demande aucun traitement de faveur.
Merlin : Arthur n'a aucun différent avec vous.. Pourquoi l'avez vous défiez exactement ?
Morgause : Mes raisons ne te regarde en rien.
Merlin : Ne mettez pas à Arthur une position dans laquelle il serait obligé de vous tuer.
Morgause : Qui te dit que la vie d'Arthur n'est pas entre mes mains en fait ?
CHAMBRE D'ARTHUR :
Merlin prépare Arthur pour son combat tandis que tout le monde prend place autour de l'arène.
Merlin (essayant de rassurer Arthur) : Vous lui avez donné une chance de renoncer.. Ce ne sera pas votre faute, quoi qu'il puisse arriver.
ARENE DE CAMELOT :
Tout le monde applaudis à l'arrivée d'Arthur et Morgause sur le terrain. Uther se lève et prend parole.
Uther : Le combat respectera le code de la chevalerie. C'est un combat.. à mort.
Arthur (murmurant à Morgause) : Je vous offre une dernière chance de vous retirer. Je vous conseille de la saisir. (voyant que Morgause refuse de renoncer) Vous ne me laissez pas le choix.
Arthur enfile son casque, et le combat commence. Le combat reste régulier jusqu'à ce qu'Arthur prenne l'avantage, blesse Morgause et face tomber son épée. Cependant, il lui laisse la reprendre. Le combat continue, mais cette fois ci, c'est Morgause qui réussit à mettre Arthur à terre. Elle pointe son épée sur lui. Le peuple commence à s'inquiéter.
Morgause (enlevant son casque) : Faites moi une promesse, et j'épargnerais votre vie.
Arthur : Que voulez vous de moi ?
Morgause : Rejoignez moi, dans trois jours, et acceptez le défi que je vous lancerai.
Arthur : Quel est la nature de ce défi ?
Morgause : C'est à moi d'en décider. Ai-je votre parole que vous l'accepterai, quoi qu'il vous en coûte et qu'elle qu'il soit.
Arthur (hésitant) : Vous avez ma parole.
Morgause tend la main et relève Arthur. Tout le monde est soulagé, et Morgause fait un brève signe de tête au Roi avant de partir.
CHAMBRE DE MORGAUSE :
Gaius soigne la blessure de Morgause en lui enfilant un bandage autour du bras.
Gaius : Heureusement que la blessure n'est pas plus profonde. J'ai le sentiment de vous avoir déjà vu êtes vous déjà venu Camelot dans le passé ?
Morgause : En effet il y a bien longtemps. Je n'étais qu'un bébé à l'époque. Vous ne devez pas vous souvenir de moi.
Gaius aperçoit un bracelet que porte Morgause ce qui semble le troubler.
Morgause : Je vous remercie des soins que vous m'avez prodigué.
CHAMBRE D'ARTHUR :
Merlin : Cela aurait pu être pire.
Arthur (agacé) : Comment aurais-ce pu être pire au juste ?
Merlin : Vous pourriez être.. mort.
Arthur : Dans ce cas je ne serais pas obligé de me présenter devant les autres, je n'ai jamais été aussi humilié de toute mon existence. J'ai été vaincu par.. une fille.
Merlin (se mettant à rire) : C'est assez drôle quand on y pense en fait. (voyant la tête d'Arthur) Euh nan..
Arthur : Tu l'as dis toi même, j'ai été dérangé par le fait que j'affrontais une femme, j'avais peur de lui faire du mal. C'est pour cela qu'elle a gagné.
Merlin : Vous étiez loin d'avoir l'air dérangé. (voyant une nouvelle fois la tête d'Arthur) J'arrête de parler, d'accord.
CHAMBRE DE MORGAUSE :
Morgane entre dans la chambre et Morgause apparaît.
Morgane : Je ne veux pas vous déranger, je tenais à me présenter, je suis Dame Morgane.
Morgause : Je sais qui vous êtes.
Morgane (ne sachant que dire) : Comment va votre bras vous étiez blessé ?
Morgause : Il ne tardera pas à guérir. Vous avez l'air fatigué.
Morgane : Je ne dors pas très bien.
Morgause : Je sais à quel point cela peut être pénible.
Morgane : Ne nous sommes nous pas rencontrés auparavant ?
Morgause (faisant un signe de la tête) : Je suis ravie qu'on se rencontre maintenant.
Morgane (voyant le bracelet que porte Morgause) : C'est un magnifique bracelet.
Morgause : C'est un cadeau.. de ma mère. J'aimerai vous l'offrir, je vous en prie acceptez le. Vous dormirez grâce à lui ce bracelet peut vous guérir.
Morgane (en partant) : Je ne peux pas.. Je vais vous laisser vous reposez, vous devez être très fatiguée.
Morgause : J'espère que mon souvenir vous sera agréable.
CHAMBRE DE MORGANE :
La nuit venue, Morgane fait une fois de plus des cauchemars. Morgause se tient devant elle avec son bracelet. Elle récite une formule et pose le bracelet sur une table.
COUR DE CAMELOT :
Morgause prépare son cheval et croise Arthur.
Arthur : Votre victoire mérite des félicitations. Vous êtes un habile escrimeur. Une habile.. une habile escrimeuse ?
Morgause (s'approchant du cheval d'Arthur) : Vous avez un magnifique cheval. (ses yeux deviennent dorés lorsqu'Arthur ne le voit pas) Vous serez le bienvenu d'ici trois jours.
Arthur : Où vous trouverai-je ?
Morgause : Quand le moment sera venu vous le saurai.
Arthur (intrigué) : Si je ne viens pas ce sera bien évidemment parce que je ne sais pas où je dois me rendre.
Morgause : Vous apprendrez bientôt quel chemin emprunter, n'ayez crainte. Je devrais vous remercier de m'avoir rendu mon épée.
Arthur : Je commence à le regretter.
Morgause : Vous avez montrer que vous êtes un homme d'honneur. Vous avez hériter cela de votre mère.
Arthur (surpris) : Vous avez connu ma mère ?
Morgause (en partant) : Je la connaissais très bien.
Arthur : Attendez !
CHAMBRE DE MORGANE :
Morgane est entrain de dormir. Guenièvre vient la réveiller.
Guenièvre : Morgane ? Morgane ? Morgane !
Morgane (se réveillant) : J'ai dormi à points fermés.
Guenièvre (souriant) : Il est déjà midi.
Morgane : Il y avait longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien.
Guenièvre : Je vais chercher vos habits.
Morgane aperçoit alors le bracelet de Morgause posé sur sa table et le prend dans ses mains, très intriguée.
GRANDE SALLE DU CHATEAU :
Uther : Quel est censé être la nature de ce défi ?
Arthur : Elle n'en a rien dit. Je lui ai donné ma parole et je l'accepterai sans discuter.
Uther : Tu ne devrais jamais faire de telles promesses. Tu n'as aucune idée de ce qu'elle pourrait te demander.
Arthur : Son épée était sur ma poitrine. Je n'avais pas le choix. Morgause m'a dit qu'elle avait connu ma mère.
Uther : Elle t'a dit ça ? Elle ment c'est évident ! Elle joue sur l'affection que tu portes à ta mère pour t'attirer dans un piège.
Arthur : Cela n'a pas de sens, elle m'a épargné.
Uther : Ce qui confirme mes soupçons. Je pense que Morgause est une magicienne. Comment aurait-elle pu te battre autrement ?
Arthur : Je ne crois pas qu'elle se soit servi de magie.
Uther : Comment peux-tu en être certain ? Nul ne le sait. Il es hors de question que tu ailles la retrouver, où que tu acceptes ce défi.
Arthur (insistant) : Père, je lui ai donné ma parole !
Uther : Ce que tu lui as dit m'est égal ! Tu ne vas pas quitter Camelot.
Arthur : Je veux connaître ce qu'elle sait de ma mère.
Uther : Mais elle ment, elle ne sait rien d'elle. Tu n'iras pas la rejoindre je te le défends.
Arthur : Alors je ne pourrais pas respecter ma parole !
Uther (aux gardes) : Escortez mon fils dans ses appartements, il ne devra le quitter sous aucun prétexte !
Arthur (hallucinant) : Vous me consignez dans mes appartements !
Uther (énervé) : Je m'efforce juste de te protéger de ta folie Arthur !
CHAMBRE D'ARTHUR :
Merlin arrive devant la porte de la chambre d'Arthur et s'étonne de voir des gardes postés devant celle ci. Il entre.
Merlin : Pourquoi y a-t-il des gardes devant votre porte ?
Arthur : Mon père m'a consigné dans mes appartements et.. m'a interdit d'accepter le défi de Morgause voilà tu sais tout.
Merlin : Peut-être qu'il n'a pas tord. Vous ignorez ce qu'elle aurait pu vous demander de faire.
Arthur : Je lui ai donné ma parole.
Merlin : J'en déduis que nous irons la retrouver.
Arthur : Tu es moins sot que tu en as l'air. Rassemble quelques vibres, nous partons ce soir. Oh, et Merlin.. trouve le moyen de me faire sortir.
CHEZ GAIUS :
Gaius : Comment va Arthur ?
Merlin : Après avoir été battu à plat de coutures par une fille devant tout Camelot ? Je l'ai vu de meilleure humeur.
Gaius (souriant) : En dirait que cela t'amuses Merlin.
Merlin (souriant) : Nan.. Un peu peut-être.
Merlin aperçoit une corde. Il fait semblant d'aider Gaius, puis à l'aide de sa magie, amène discrètement la corde vers lui. Celle ci se faufile alors sous son pantalon.
CHAMBRE D'ARTHUR :
Merlin : J'ai les vivres.
Arthur (observant Merlin) : Merlin, est-ce mon imagination où serais-tu replet ?
Merlin lui montre la corde enroulé autour de sa taille et Arthur sourit. Il commence à l'installer par la fenêtre.
Arthur (pas convaincu) : T'es sûr d'être assez fort pour me retenir ?
Merlin : Oui. Je suis plus fort que j'en ai l'air !
Arthur commence à descendre. Merlin a bien du mal à retenir la corde.
Arthur (inquiet) : Merlin ? Toujours là ? Fais glisser cette corde !
Merlin : Hélas il ne m'en reste plus je suis au bout ! Je ne sais si j'arriverais à la tenir plus longtemps !
Arthur : Merlin ? Surtout, la corde, tu l'as lâche pas !
A bout de forces, Merlin lâche la corde. Il se penche à la fenêtre et aperçoit Arthur dans du crottin de cheval.
EN FORET :
Merlin et Arthur sont en route. Deux chemins se présentent à eux.
Merlin : Quel est le chemin ? Avez vous la moindre idée d'où nous allons ?
Arthur (désignant le chemin de gauche) : C'est par là. Avance ! Maudit cheval. Que lui arrives-t-il ? Il est encore plus bête que toi !
Le cheval avance mais se dirige vers la droite.
Merlin : Où allez vous ? Vous venez d'indiquer le chemin de gauche !
Arthur : Ce n'est pas moi qui décide, c'est le cheval ! Morgause m'a dit, que lorsque le moment serait venu, je connaîtrais le chemin.
Merlin : Donc c'est le cheval qui nous l'indique ! Allez.
CHEZ GAIUS :
Gaius : Debout Merlin ! Merlin ? (il voit son lit vide)
CHAMBRE D'ARTHUR :
Uther et Gaius entre dans la chambre d'Arthur et voient la fenêtre ouverte.
Uther (énervé, aux gardes) : Vous surveillez l'accès à des appartements vides ! Partez en quête de mon fils ! Retrouvez le et ramenez le à Camelot ! (à Gaius) Avez vous une idée de ce que Morgause peut bien vouloir d'Arthur ?
Gaius : J'ai peur que non..
DANS LA FORET :
Merlin : Et si Morgause vous demande de faire une chose que vous refusez de faire ?
Arthur : Je m'attend pas à ce que ce soit facile Merlin, c'est pour cela que c'est un défi.
Merlin : Alors quel que soit sa demande, vous l'accepterez.
Arthur : J'ai donné ma parole. C'est une question d'honneur.
Merlin : Et si elle vous défie de faire une chose encore moins honorable que de ne pas respecter votre parole ?
Arthur : Arrête de parler Merlin, tu me fatigues ! Nous sommes sur les terres d'Odin, nous pouvons être repérés d'un instant à l'autre.
Merlin : Je dis simplement qu'il est étrange d'accepter un défi sans savoir ce qu'il sera.
Arthur : Un mot de plus et je t'assure Merlin que c'est toi qui fera le défi à ma place !
Les hommes d'Odin arrivent de derrière les arbres pour les attaquer. Merlin est éjecté à terre par son cheval, tandis qu'Arthur commence à les combattre. Alors qu'un homme élève son arme sur Merlin, Arthur le tue puis reprend le combat avec un autre homme. Un autre étant sur le point de le prendre par surprise du haut d'un arbre, Merlin utilise sa magie pour le faire tomber.
Arthur (venant de tuer le dernier homme) : Ne t'inquiète pas, j'ai la situation, bien en mains !
Merlin : Peut-être qu'on devrait rentrer.. Les hommes d'Odin sont sans doute dans les bois !
Arthur : Rentre à Camelot si tu veux, je ne t'arrêterai pas.
Merlin (agacé) : Vous ne savez rien de Morgause ! Vous ignorez ce qu'elle va vous demander de faire ! Nous ignorons où nous allons et nous sommes entrain de suivre un cheval !
Arthur : Morgause a dit qu'elle a connu ma mère.
CHAMBRE DE MORGANE :
Gaius toque à la chambre de Morgane et celle ci le fait entrer.
Morgane : Je vous en prie Gaius.
Gaius : Bonjour Morgane. Je viens vous apporter votre breuvage pour dormir.
Morgane (souriant) : Vous auriez pu vous en disposez. J'ai dormi comme jamais depuis des siècles.
Gaius : Sans faire de cauchemars ?
Morgane : Je ne saurais dire qu'elle soulagement ce fut. J'aurais toutefois aimer remercier Morgause pour son cadeau.
Gaius (intrigué) : Morgause vous a donné ce bracelet ?
Morgane : Elle m'a dit qu'il m'aiderai à dormir.. Et elle avait raison. (voyant la tête de Gaius) Que se passe-t-il ?
Gaius : Oh rien. Je suis simplement surpris qu'il soit aussi efficace.
Morgane : J'ai eu le sentiment de connaître Morgause.
Gaius (souriant) : C'est impossible.. Mais je suis ravi que vous alliez mieux.
DANS LA FORET :
Merlin et Arthur sont devant un feu.
Merlin : Comment était votre mère Arthur ?
Arthur : Je ne l'ai jamais connu.. Elle est morte.. J'avais à peine ouvert les yeux.
Merlin : Je suis désolé.
Arthur : Je ne sais presque rien à son sujet.
Merlin : Votre père ne vous dit rien ?
Arthur : Il refuse d'évoquer sa mémoire.. C'est trop douloureux pour lui. J'ai parfois l'impression qu'elle n'a jamais existé.. Cela dit, j'ai l'impression de sentir ma mère, comme si elle était une partie de moi.
Merlin : Oui je comprends. Moi j'ai jamais connu mon père, c'est pareil. Ma mère ne parle jamais de lui non plus.. J'ai encore un vague souvenir de lui.. A mon avis c'est mon imagination.
Arthur : Au moins toi tu as un souvenir. Je donnerai tout pour avoir cela.
Merlin : C'est pour cela que vous êtes déterminé à retrouver Morgause. Vous voulez apprendre ce qu'elle sait au sujet de votre mère.
Arthur : Est-ce un crime ?
Merlin : Nan..
Arthur : Il faut se reposer.
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU :
Uther est entrain de manger, Gaius entre.
Gaius : Sire, je souhaiterais vous parler.. à propos de Morgause.
Uther : Je vous écoute.
Gaius : Alors que je soignais sa blessure, j'ai vu qu'elle portait un bracelet.
Uther : Continuez.
Gaius : Il portait le sceau d'une des plus grandes maisons : celle de Gorlois. Il n'y a qu'une personne en dehors de Morgane qui pourrait avoir le droit de porter un tel bracelet. Je fais allusion à sa demi soeur..
Uther : J'ai été amené à croire comme vous le savez que l'enfant était décédé.
Gaius : L'enfant a survécu mon seigneur. Il est sorti clandestinement de Camelot après sa venue au monde.
Uther : Qui vous a dit cela ?
Gaius : Je suis celui qui a confié l'enfant aux grande prêtresses de l'Ancienne Religion.
Uther (énervé) : Vous auriez du me le dire, Gaius !
Gaius : J'avais fait serment de me taire, Majesté. Serment que je viens de rompre, parce que je redoute ce que Morgause pourrait faire.
Uther : Est-ce que Morgane sait ?
Gaius : Je ne pense pas non.
Uther : Il ne faut jamais qu'elle découvre qu'elle a une demi soeur. Je ne tolerais pas qu'elle se sente écartelé !
Gaius : Bien entendu. Les grand prêtresses se sont occuper de Morgause depuis sa naissance, ces pouvoirs doivent être puissants.
Uther : Il ne reste plus qu'à espérer que les gardes retrouveront Arthur avant qu'il ne la rejoigne.
EN FORET :
Merlin et Arthur arrivent devant un court d'eau, avec une cascade au loin.
Merlin (amusé) : En dirait que votre cheval nous a conduit dans une impasse.
Arthur (le cheval avance dans l'eau) : Où vas-t-il encore ?
Merlin : Je crois que vous allez être mouillé.
Arthur : Sans blague !
Merlin : Arthur !
Ils sortent de la cascade d'eau et arrive dans une grotte. En sortant, ils arrivent devant une forteresse.
Merlin : Où sommes nous ?
Arthur : Je l'ignore.
Merlin : Nous ne savions pas si Morgause était une sorcière, mais maintenant nous pouvons être sûrs.
Arthur : C'est certainement en utilisant ses pouvoirs magiques qu'elle m'a battu.
Merlin : Mmh.. Elle n'a pas dû s'en servir ce jour là.
Arthur : Qu'est-ce que t'y connais à propos de magie, Merlin !
Merlin : Oh, rien.
Ils rentrent dans la forteresse où est installé une bûche avec une hache.
Arthur (prenant la hache puis la replantant) : Et maintenant ?
Merlin (commençant à partir) : On pourrait peut-être consulter le cheval ? Il n'y a rien ni personne ici.
Morgause (apparaissant avec une longue robe) : Vous avez respecté votre promesse.
Arthur : Quelle est la nature du défi que vous voulez me proposer ?
Morgause (prenant la hache) : Posez la tête sur ce billot. Vous m'avez donné la parole que vous feriez ce qu'il vous ai ordonné.
Merlin : Arthur, refusez. Où allez vous ! Je n'ai pas l'intention de vous laisser faire !
Arthur (posant sa tête sur le billot) : Reste en dehors de ça.
Morgause commence à poser la hache sur son cou. Elle la lève, la rabat jusqu'à finalement la reposer.
Morgause : Vous avez prouvé que vous êtes un homme d'honneur, Arthur Pendragon. Et grâce à cela j'exaucerai l'un de vos voeux. Quel est votre plus grand désir, dites le moi sans crainte.
Arthur : Vous disiez avoir connu ma mère. Racontez moi ce que vous savez d'elle.
Morgause : Mais peut-être voulez vous la voir.
Arthur : C'est mon voeu le plus cher.
Morgause : Qu'il soit exaucé.
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU :
Sir Léon : Nos hommes n'ont retrouvés aucune trace, Majesté. Il n'y a aucun signe du Prince Arthur, quel qu'il soit.
Uther : Redoublez vos efforts, envoyez des cavaliers jusqu'aux villages les plus éloignés, je veux que mon fils soit retrouvé !
Sir Léon (partant) : Oui Majesté.
Uther : Je suis terrifié de ce que Morgause à prévu pour Arthur.
Gaius : Si elle l'avait voulu elle l'aurait déjà tué en sommes. Je pense qu'elle poursuit un but bien précis.
Uther : Morgause.. a dit à Arthur qu'elle avait connu sa mère.
Gaius : Elle a connu Ygerne ?
Uther : Je l'ignore Gaius ! Elle ment peut-être. Elle savait qu'Arthur serait tenté de la rejoindre.
Gaius : Vous pensez que Morgause connait les circonstances exatcs de la naissance du Prince Arthur ?
Uther : Je le redoute plus que tout..
GROTTE :
Morgause est entrain d'allumer des bougies tandis que Merlin et Arthur patientent à côté.
Merlin (chuchotant à Arthur) : Êtes vous sur que c'est ce que vous voulez ?
Arthur : Si quelqu'un te donner l'occasion de voir ton père, refuserais-tu ?
Merlin : Si il le découvre, Uther ne vous pardonnera pas d'avoir collaborer avec une sorcière.
Arthur : Il se trompe peut-être au niveau de la magie qui sait ?
Merlin : Vous croyez cela ?
Arthur : Peut-être que ce n'est pas aussi simple qu'il le prétend. Morgause est une sorcière, et ne nous a fait aucun mal. Tout ceux qui pratiquent la magie ne sont pas obligatoirement malfaisant.
Merlin : Mais nous ignorons pourquoi elle fait cela.
Morgause : Il est temps. (Arthur s'approche) Fermez les yeux.
Morgause récite une formule magique qui fait secouer les feuilles, et la mère d'Arthur apparaît.
Ygerne : Arthur.. Arthur.
Arthur : Mère..
Ygerne : Mon enfant ! (le prenant dans ses bras) Tu n'étais qu'un bébé la dernière fois que je t'ai serré dans mes bras. Je me souviens de tes yeux. Tu me regardais intensément. Ces quelques secondes ont été les plus précieuses de ma vie.
Arthur (des larmes commencent à couler) : Je suis désolé..
Ygerne : Tu n'as aucune raison de l'être Arthur.
Arthur : Vous avez perdu la vie à cause de ma naissance.
Ygerne : Non, tu n'es pas responsable !
Arthur : Je ne supportes pas l'idée que vous soyez morte à cause de moi !
Ygerne (le reprenant dans ses bras) : Ne pense pas cela ! C'est ton père qui devrait se sentir coupable.
Arthur : Que voulez vous dire ?
Ygerne : Eh bien.. Cela n'a aucune importance ce qui est important c'est que tu sois en vie.
Arthur : De quoi mon père devrait-il se sentir fautif ?
Ygerne : Mieux vaut laisser cela dans le passé.
Arthur : Vous ne sauriez me laisser avec davantage de questions ! Je vous en supplie..
Ygerne : Ton père.. voulait désespérément un héritier. Sans un fils, la dynastie des Pendragon allait s'éteindre. Mais je ne pouvais pas concevoir.
Arthur : Alors comment suis-je né ? Dites le moi.
Ygerne : Ton père m'a dupé. Il est parti voir la sorcière Nimue et lui a demandé son aide pour que je puisse engendrer un enfant. Tu es venu au monde.. grâce à la magie.
Arthur : Nan.. c'est faux.
Ygerne : Je suis désolée Arthur ! Ton père s'est joué de toi comme il s'est joué de moi ! Une vie est consu pendant qu'une autre est prise ton père savait cela !
Arthur : Nan..
Ygerne : Il a sacrifié ma vie. La dynastie des Pendragon grâce à ce sacrifice ne s'est pas éteinte. Cela ne change pas le fait que tu sois mon fils et que je sois fière de toi. Et maintenant que je te vois j'aurais donné mille fois ma vie.. Que cela ne te change en aucun cas, Arthur.
Le vent se remet à souffler, la mère d'Arthur disparaît.
Arthur : Nan ! Ramenez là Morgause !
Morgause : Je suis désolée. Une fois que la porte se ferme elle se ferme à jamais. Je suis sincèrement navré que le destin de votre mère vous soit révélé comme cela. Je ne peux qu'imaginer ce que vous devez ressentir en découvrant que votre père est responsable de son décès. C'est là une trahison impardonnable..
Merlin : Ça va aller.. Arthur.
Arthur : Va chercher les chevaux. Nous retournons à Camelot.
COUR DE CAMELOT :
Arthur et Merlin rentre à Camelot à cheval. A peine arrivés, Arthur prend son épée et rentre dans le château.
Merlin : Qu'allez vous faire ?
Gaius : Merlin ! Je suis soulagé de te retrouver. Où est Arthur ?
Merlin (se dirigeant ailleurs) : Arthur est né de la magie. Vous le saviez. Uther s'est servi de magie !
Gaius : Merlin !
Merlin : Toutes ces personnes qu'il a fait exécuté.. Il est aussi coupable qu'elles, il a sacrifié la mère d'Arthur ! C'est un meurtrier. Le peuple doit apprendre la vérité. Vous me l'avez caché, vous n'auriez pas du.
Gaius : Je craignais la réaction d'Arthur si il le découvrait un jour.
Merlin (partant dans la même direction qu'Arthur) : Il l'a découvert aujourd'hui !
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU :
Uther : Arthur ! Où étais tu ? J'ai envoyé des troupes entières à ta recherche. Arthur ?
Arthur : J'ai su.. ce que vous avez fait à ma mère.
Uther : Laissez nous.. Que personne n'entre. De quoi veux tu parler ?
Arthur :Vous vouliez tellement avoir un héritier que vous étiez prêt à utiliser la magie !
Uther : Est-ce Morgause qui t'as dis ça ? Elle ment.
Arthur (énervé) : Ma mère est morte, parce que vous êtes égoïste, et arrogant. Son sang est sur vos mains !
Uther : Non, cela est faux. Mais Morgause te fais croire cela.
Arthur (très énervé) : C'est ce qui produit votre haine envers ceux qui pratiquent la magie. Au lieu de vous blâmer de ce que vous avez fait, vous blâmer les autres !
Uther : Tu crois les mensonges d'une sorcière, au lieu de croire ton père Arthur ? Je ne peux que penser que Morgause t'a jeté un sort.
Arthur (très énervé) : Vous avez traqué les gens, de son espèce, comme des animaux ! Vous avez condamné à mort des centaines d'entre eux !
Uther (se défendant) : Tous ceux qui pratiquent la magie ne reculerons jamais devant rien pour nous détruire. J'ai toujours fait ce qui était nécessaire pour protéger ce royaume !
Arthur (criant) : Vous osez parler d'honneur, de noblesse, et vous n'êtes qu'un menteur, un hypocrite et un lâche !
Uther : Je suis ton père Arthur et je suis ton Roi ! Tu vas faire preuve de respect envers moi.
Arthur s'avance et jette son gant devant le roi.
Uther : As-tu perdu l'esprit ?
Arthur (calmement) : Maintenant ramassez le.
Uther : Arthur je t'implore de réfléchir un peu à ce que tu fais.
Arthur : Vous allez.. le ramasser.
Uther : Je me battrai pas contre toi.
Arthur (sortant son épée) : Si vous choisissez de ne pas vous défendre, je vous arracherai la vie là où vous êtes.
Uther : Je connais mon fils. Il ne frappera jamais un homme désarmé.
Arthur : Je ne me considère plus du tout.. comme votre fils.
Uther : Arrache moi la vie.
Arthur réfléchit, mais sa colère est tel qu'il engage le combat. Uther contre son premier coup.
Uther : Bon.. Je ne veux pas combattre.
Le combat reprend et Uther se défend comme il le peut.
Uther : Arrête.. Arrête !
Merlin court vers la grande salle pour stopper le combat mais Sir Léon l'arrête.
Sir Léon (plaquant Merlin contre le mur) : Le Roi a interdit à quiconque d'entrer !
Merlin (criant) : Ils sont entrain de se tuer !
Arthur a finalement prit l'avantage sur son père. Il a maintenant l'épée pointé sur lui, prêt à le tuer quand Merlin entre.
Merlin : Arthur, nan ! Ce n'est pas ce que vous voulez !
Arthur : Ma mère est morte à cause de lui !
Merlin : Tuer votre père ne la ramènera pas. Vous avez déjà perdu un parent.. Voulez vous en perdre un autre aujourd'hui ?
Uther : Écoute le bien Arthur..
Merlin : Je vous en prie.. Posez cette épée à terre.
Arthur : Tu as entendu, ce que ma mère a dit ! Après tout ce qu'il a fait, tu crois vraiment qu'il mérite de vivre ! Il a exécuté tous ceux qui faisaient usage de magie, alors qu'il s'en est servi lui même ! Vous avez causé trop de souffrances, et de peine ! Je vais mettre un terme à cela !
Gaius arrive.
Merlin : Morgause.. vous a leurré ! Elle ment ! C'est une enchanteresse, elle vous a ensorcelé ! Ce n'est pas votre mère que vous avez vu, c'était une illusion ! Arthur écoutez.. Tout ce que votre mère vous a dit n'était que les paroles de Morgause !
Arthur : Tu n'en sait rien !
Merlin : Ce qui arrive était prévu depuis longtemps ! Elle vous a monté contre votre père, elle veut que vous l'éliminiez ! Le Royaume serait alors détruit, voilà ce qu'elle espère !
Uther : Écoute le bien parce que c'est la vérité..
Arthur : Vous allez me jurer, qu'elle avait tord ! Vous n'êtes pas responsable de la mort de ma mère, donnez moi votre parole !
Uther : Je jure sur ma vie que j'aimais ta mère.. Et qu'il n'y a pas un jour où je ne désire pas qu'elle soit encore en vie, jamais je n'aurais pu lui faire quoi que ce soit..
Arthur lâche son épée et s'écroule, en larmes.
Uther (prenant son fils par les épaules, et pleurant avec lui) : Mon fils.. Tu es tout pour moi et je t'aime plus que tout au monde..
Arthur : Je suis désolé..
Uther : Nan ce n'est pas ta faute..
CHAMBRE D'ARTHUR :
Arthur : Je te suis redevable, Merlin. J'avais perdu.. j'avais perdu la raison. Une fois encore force est de constater que ceux qui pratiquent la magie sont malfaisants et dangereux.. J'en prends conscience. Et cela grâce à toi.
Merlin (souriant) : J'en suis charmé.
CHEZ GAIUS :
Merlin rentre chez lui quand il aperçoit le roi.
Merlin (faisant une accolade) : Votre altesse.
Uther : Je tenais à te remercier en personne pour ton attitude.. et ta conduite d'hier. Tu es un loyal serviteur d'Arthur, et je t'en suis reconnaissant.
Merlin : Je n'ai fait que mon devoir.
Uther : Tu as donné la preuve que tu étais un allié dans la lutte contre la magie..
Merlin (surpris) : Moi ?
Uther : Ceux qui pratiquent la magie.. vont chercher à exploiter sans vergogne l'inexpérience d'Arthur. Ils tenteront également de le corrompre. Tu devras vraiment être très vigilant.
Merlin : Oui, j'ouvrirai l'oeil, Majesté.
Uther (partant) : Je n'en doute pas. A propos si tu dis un mot de ce qui s'est passé entre Arthur et moi et cela à qui que ce soit je te ferai pendre haut et court.
Merlin : Oui, bien entendu.. Oui, Majesté.
Gaius (arrivant) : Est-ce bien Uther qui est passé ici ?
Merlin : Oui, il est venu me dire bonjour.
Gaius : Merlin.. Que voulait-il ?
Merlin : Il tenait à me remercier d'avoir prouvé que j'étais un allié dans la lutte contre la magie..
Gaius : J'ignore comment tu as fait pour réussir à garder la tête sur les épaules.. C'est un véritable mystère. Cela dépense l'entendement. Heureusement qu'il est reconnaissant. Ta vie aurait été plus tranquille si tu l'avais laissé mourir.. L'envie n'a pas du te manquer.
Merlin : Peut-être pendant un moment mais.. Arthur n'aurait jamais pu se le pardonner si il avait tué son père. Cela l'aurait consumé..
Gaius : Je suis fier de toi Merlin.
Merlin (surpris) : Arthur m'a remercié, Uther est reconnaissant, vous êtes fier.. Je n'ai jamais été aussi populaire.
Gaius (souriant) : A mon avis ça ne va pas durer.
Merlin (souriant) : Écoutez.. Laissez moi.. Savourer ce moment.
Ils rient, alors que Morgause voit dans ses cristaux qu'Arthur et Uther sont réconciliés.
FIN
Écrit par Anonyme22 pour Merlin HypnoSéries.