Les Séries Anglaises

Je n'aurais qu'un mot: amazing! Merci de m'avoir recommandé cette mini
série, c'est une idée sympa des scénaristes de nous dépoussiérer le personnage
tout en lui gardant ses caractéristiques essentielles. Doter cet analyste hors
pair des gadgets du xxième siècle, on en aurait rêvé. Bizarrement, je n'ai
jamais réussi à lire Conan Doyle, ça me tombait des mains à chaque fois,
l'écriture probablement mais j'ai toujours apprécié les aventures de l'homme du
21 bakerstreet dans les films.

Qu'ils collent à l'original, comme pour Hercule Poirot ou qu'ils décalent
comme sherlock Holmes, il y a un vrai souffle dans le policier anglais. En plus
c'est remarquablement servi. J'ai lu quelque part qu'on est allé chercher
depuis l'avènement du parlant les acteurs anglo-saxons sur la scène,
contrairement aux traditions françaises. Depuis quand n'avez-vous pas vu un
acteur français tellement impliqué dans son jeu qu'il soit capable de pleurer
dans une scène ?

Qui osera nous offrir un Arsène Lupin ou un Nestor Burma qui ne soient pas
des caricatures ou des copier-coller. On se vante de notre fond littéraire,
mais y a pas de doute, c'est par la télé aujourd'hui qu'on amène à la lecture.
Alors on attend quoi ?

Serait-ce une question d'audience? Une série en anglais a potentiellement
plus de chance de trouver une large audience, donc des possibilités
financières, mais c'est moche pour la francophonie.
J'adorerais qu'on me prouve que j'ai tort! ca me
rassurerait!

Serait-ce une question d'audience? Une série en anglais a potentiellement
plus de chance de trouver une large audience, donc des possibilités
financières, mais c'est moche pour la francophonie.

Oui mais pas que. Il y a surtout la place que l'on accorde à la télévision. En France, la télévision et surtout la fiction télé n'est pas reconnue comme un véritable vecteur culturel à la différence de nos voisins anglo-saxons. En France on rechigne à faire de la télé, il n'y en a que pour le cinéma, ça commence à changer très très doucement mais il faut dépasser des années de préjugés et de pratiques. De plus nous n'avons pas la même façon de travailler, les anglo-saxons développent l'écriture et se mettent au service d'un scénario, les français laissent le réalisteur en avant (comme au ciné, c'est toujours le film de, avec, rarement celui écrit par). De plus notre système de production calqué sur le cinéma est à revoir et à adapter pour la télé (deux ans entre deux saisons c'est trop surtout si on fait moins de dix épisodes!).

On peut faire des choses bien comme les anglo-saxons, mais il n'y a guère qu'Engrenages qui est l'exception qui confirme la règle (et quelques autres tentatives de Canal+ mais aucune n'a le succès public, critique et international de celle-ci), en acceptant de tourner en anglais, "d'industrialiser" notre système (la preuve Sous le Soleil on a bien reussi à le vendre à l'étranger)...

"les anglo-saxons développent l'écriture et se mettent au service d'un scénario, les français laissent le réalisteur en avant" It make me think. Oui j'avais pas vu les choses comme ça Lindcherry. Je me dis qu'il y a bien 2 mondes étanches, 2 médias contradictoires. Aurions-nous raté quelquechose dans notre vision du 7ème art ? Merci  encore pour cet éclairage.

Bon je préviens c'est une longue réponse un peu hors sujet du topic mais c'est une question que j'ai un peu étudié.

Non. C'est tout simplement des conceptions différente du cinéma (et de la culture en général). On parle de "l'industrie hollywoodienne" pour les américains et du "7e art" pour les français. Ça veut tout dire. Ce choix d'expression pour désigner la même chose, le cinéma, reflète une conception "mercantile", de masse, en gros volume par une approche beaucoup plus artisanale, de qualité diront certains (je grossis volontairement le trait, je suis une grande consommatrice et amatrice des productions américaines), Hollywood c'est l'affaire de studio, de grosse société, en France c'est l'affaire d'homme (aux USA on dit "le dernier film de Lionsgate/Warner/20th Century Fox... en France le film produit par X, réalisé par Y, avec Z), on fait vite/on prend le temps. Enfin, le cinéma français marche bien mieux que ses voisins européens car il est soutenu par l'Etat (et oui quand vous payez votre place de cinéma, une partie du prix est reversé au CNC - Centre National de la Cinématographie - qui finance ensuite des films français "d'auteur"/indépendant/à petit budget).

Il s'agit de deux façon de penser la culture totalement différente et tout expliquer en détail serait très long. En général on oppose une vision commerciale à une vision artistique (ce qui n'est pas totalement vrai pour les américains qui ont une vision artistique même si elle ne prime pas dans la majorité des cas sur l'économique).

En ce qui concerne l'Angleterre, le cinéma anglais est beaucoup moins important que le notre car il résulte de financement privé (A cause de la crise, le British Film Council a malheureusement été supprimé l'année dernière, cet organisme public avait réussi à raviver la production britannique entre 2000 et 2011 en réemployant l'argent non réclamé par les gagnants du loto). De plus, il souffre de la concurrence américaine, les films coûtent moins cher à faire aux USA où il y a tout, où vous pouvez faire jouer la concurrence. Il n'y a pas de barrière de la langue.

Un acteur anglais passe très facilement de la télé au théâtre au ciné mais la production britannique est telle (nombreuses séries de quelques épisodes seulement, téléfilm) qu'un acteur peut se permettre de ne travailler qu'à la télé. C'est un peu moins vrai aux USA, même si les choses changent et que les acteurs de ciné passent à la télé, souvent pour des projets "de prestige" sur des chaînes du cable, souvent les plus âgés qui y trouvent des rôles plus intéressant. En France, les acteurs considèrent souvent que la télé c'est pour les "has been", ceux qui n'ont pas de talent, on les voit quelque fois dans les grands téléfilms de TF1 ou France 2 et Canal arrive à en attirer quelques uns (Braquo par exemple).

La culture américaine domine le monde, il est donc facile pour eux d'exporter leur programme (tout le monde connaît le bal de promo du lycée, les équipes de foot, comment se passe une perquisition et une arrestation, etc...), les codes sont connus de tous. De plus, l'anglais étant largement diffusé, les traductions sont rapides.

La France commence à changer un peu mais ça va mettre du temps, elle n'aime pas qu'on lui dise qu'elle fait mal les choses et qu'il faudrait copier les méthodes anglo-saxonnes (surtout dans le domaine culturel - toucher à son exception culturel jamais!)

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu écris Lind, à propos des différences de conceptions anglo-saxonnes et françaises, concernant la production et la réalisation cinématographique et télévisuelles.

A tout ça il faut aussi ajouter des différences dans l'écriture. Le "fictionnal writing" est une chose qui s'apprend à l'université dans les pays anglo-saxons et qui permet de développer des équipes de scénaristes dont le métier est d'écrire de la fiction et qui ont été formés pour.

En ce qui concerne la supposée différence de moyens financiers entre la France et la GB, elle n'est pas énorme au départ. D'après ce qu'écrit Sullivan le Postec dans un tout récent article du Village, le coût d'un épisode de Sherlock est sensiblement le même que celui d'un... Julie Lescaut. Il est certain qu'ensuite BBC a plus de probabilités de vendre Sherlock que TF1 de vendre Julie, mais au départ il y a peu de différence au niveau des coûts.

Enfin il y a aussi une chose qu'on peut noter, c'est la relative absence des séries américaines des écrans des grandes chaises anglaises. Il me semble avoir lu récemment que la France est le pays d'Europe qui diffuse le plus de fictions américaines sur ses chaînes nationales aux heures de grande écoute.

La GB, mais aussi nos autres voisins européens l'Allemagne en tête, privilégient leur production locale au lieu de se contenter de diffuser de la fiction US au kilomètre.

Dans le cas de la GB, on pourrait penser que la proximité linguistique faciliterait les arrivées massives de séries américaines, finalement il n'en est rien.

C'est donc aussi une politique de programmation et de production au niveau des pays qui n'est pas la même.

En revanche, le marché américain ouvre des possibilités supplémentaires aux acteurs britanniques, sachant que bien souvent après une expérience plus ou moins longue et réussie à Los Angeles, ils finissent par revenir au pays. (Alex Kingston après des années passés à jouer dand Urgences est par exemple  présente dans Doctor Who, Dominic West après The Wire revient dans The Hour...)

Comme le souligne Lind, les acteurs anglais n'hésitent pas à passer d'un mode d'expression à un autre. L'exemple de Benedict Cumberbatch sur l'année 2011 est intéressant : il a tourné pour le cinéma (La Taupe, le Hobbit...), il tourné pour la télévision (Sherlock, Parade's End) et il a joué un double rôle dans Frankenstein au théâtre. Enfin il va prochainement débuter le tournage d'un film Star Trek aux USA.

Enfin, les séries britanniques sont des formats courts (28, 42 ou 58 minutes, plus rarement 90), souvent réparties en saisons de 6 ou 8 épisodes. Mécaniquement, elles occupent moins de temps d'antenne qu'une série US en 22 épisodes et ce qui permet un plus grand roulement au niveau de l'antenne.

Tout n'est pas rose au royaume de la fiction outre-Manche, il y a aussi des flops retentissants, des ratages, des dramas improbables (comme Eternal Law), des 'cops shows' trop nombreux mais il y a certainement plus de créativité et plus d'audace, et une véritable volonté de proposer des fictions inédites aux téléspectateurs qu'ici.

(Avec toutes mes excuses pour la longueur du "pavé").

Exact pour la diffusion des séries US, souvent reléguées sur les chaines secondaires, comme BBC2 ou E4, de la TNT voir du cable. Enfin, Sky, l'équivalent de Canal+ est également un gros diffuseur (et encore plus avec ses nouvelles déclinaisons Sky Atlantic et Sky Living): Lost, Fringe, Game of Thrones, House etc.

Parmi les chaînes hertziennes britanniques, il me semble que le principal "robinet à séries américaines" est la chaîne privée Five.

BBC Four (chaîne publique), qui n'est pas en diffusion hertzienne, s'est fait une spécialité de diffuser des séries étrangères (ie non-britanniques). Les policiers nordiques sont à la mode (The Killing 1 et 2), Wallander (dans sa version suédoise et dans son adaptation par Kenneth Brannagh). Elle vient de commencer la diffusion de Borgen, une autre série danoise, avec un peu d'avance sur Arte. Elle diffuse aussi des séries policières françaises, nos "arbres qui cachent la forêt" : Engrenages et Braquo.

ITV est réseau privé mais il investit beaucoup dans la production de séries britannique, l'une de ses réussites récentes les plus éclatantes étant Downton Abbey.

Il y a une autre particularité britannique au niveau des séries, c'est le succès des soaps comme Eastenders, Emmerdale, Hollyoaks, Coronation Street... Ils sont parties intégrantes de l'univers télévisuel britannique, ils durent depuis des décennies et leur succès ne diminue pas.

Ces shows dont la diffusion est quotidienne, nécessitent le travail de nombreux scénaristes et fournissent également du travail à de très nombreux acteurs. Certains y font juste un passage avant de passer à autre chose, d'autes en sont les vedettes depuis des années et finissent par faire presque partie de la famille des téléspectateurs.

Ce succès et cette abondance de soaps est un peu difficile à comprendre pour nous, même si "Plus Belle la Vie" a fini par trouver sa place.

Grand merci à Lindcherry et Realalbion pour l'éclairage que vous venez de me fournir. je me rends maintenant mieux compte que la qualité de la production n'est pas une "bête"  question de langue"dominante" ou de finances, il y a des bien des choix éditoriaux et des caratéristiques sociétales qui conditionnent le rapport que différents pays entretiennent avec leur culture télévisuelle.

J'en était restée,de manière simpliciste, à l'opposition "free trade" (pour paraphraser Yseult)vs exception culturelle. je me demande si la France tout en faisant se  drapant pudiquement dans ce voile  n'est pas en train de passer à côté de quelque chose. je ne fais pas ici de l'antipatriotisme mal placé, je m'interroge. Ce débat et les choix (ou les non-choix) qu'ils impliquent m'interpelle. J'ai trouvé dans les séries anglaises l'expression de valeurs que je ne trouvais pas ailleurs, une ouverture culturelle et une capacité d'invention que je ne trouvais pas ailleurs non plus.Les enjeux me paraissent importants à une époque où la télé devient le vecteur culturel dominant (eu égard au nombre d'heures passées)

Le conditionnel est toujours de mise, mais de petites informations concernant une possible 3ème saison de Sherlock commencent à filtrer depuis quelques jours.

Parmi celles qui semblent les plus crédibles : Martin Freeman (Watson) sur le plateau de Graham Norton vendredi soir :

 “The plan is we will do a third series. There’s certainly more to do and I would like to do it.

“It’s one of the few things I’ve done ever really where I think ‘I’d like to do a lot of these’. It’s a very nice way to spend your time.” (source CultFix).

Et ce que déclarent  Benedict Cumberbatch (Sherlock) et la productrice executive de la série :

"You might see it's quite hard for me to make it back by the end of the last episode," said Cumberbatch at a Wednesday (Jan. 5) interview at the Television Critics Association winter press tour.

Still, a moment later executive producer Rebecca Eaton confirmed that Cumberbatch would in fact return for a third outing as the updated Sir Arthur Conan Doyle sleuth." (source blog Zap2it).

Du côté des audiences, celle de l'épisode d'hier soir, 'Hounds of The Baskerville' est encore très bonne avec 8,2 millions de téléspectateurs. Le 1er épisode de la saison 2 en avait rassemblé 8,8. (source Spin-off).

Ca change doucement mais surement. Ca fait 20 ans voir plus que la télé française fait la meme chose alors que nos voisins innovent, se renouvellent, ça va mettre du temps pour combler le fossé, les directeurs de chaines/des départements fictions préfèrent encore achter le produit fini et n'arrivent pas à adapter leurs commandes au public (qui de toute façon a du mal à s'intéresser aux fictions françaises vu ce à quoi il a été habitué) mais il n'y a pas qu'eux, il y a toute l'industrie derrière qui doit se remettre en cause.

"je me rends maintenant mieux compte que la qualité de la production n'est pas une "bête"  question de langue"dominante" ou de finances"

Je crois que tu résumes fort bien un aspect important des choses.

La créativité n'est pas une question de moyens financiers mais d'encouragement, de prise de risque, de volonté décisionnelle, de savoir faire, de culture ... bref "on n'a pas d'imagination parce qu'on n'a pas de sous", c'est une explication un peu courte.

"J'en était restée,de manière simpliciste, à l'opposition "free trade" (pour paraphraser Yseult)vs exception culturelle. je me demande si la France tout en faisant se  drapant pudiquement dans ce voile  n'est pas en train de passer à côté de quelque chose."

Au nom de cette fameuse exception culturelle, je pense qu'on se trompe de bataille. On a beau se cacher derrière elle, nos chaînes de télé sont malgré tout envahies de productions américaines (article intéressant d'Ouest-France à ce sujet). Il y a du très bon, mais il y a aussi du très médiocre.

A ce propos, les américains, lorsqu'ils repèrent une idée ou un concept européen intéressant n'hésitent pas à l'adapter, 2 exemples récents Being Human (série UK) et The Killing (série danoise).

En France on s'y risque timidement, TF1 tente l'aventure avec Doc Martin qui est une adaptation d'une série de ITV.

En plus on s'intéresse peu voire pas tout à ce que font nos voisins européens et on n'encourage guère notre propre production, notamment du fait d'une gestion de la programmation et des renouvellements de saisons qui dépassent l'entendement. 

Comme l'écrit Lind tout ceci relève d'un très long processus et d'habitudes solidement ancrées. Tant que TF1 continue à être leader avec des épisodes de Julie Lescaut ou des épisodes des Experts, à quoi bon se casser la tête pour proposer autre chose ?

Tout n'est pas idyllique en Grande-Bretagne non plus loin s'en faut, il y a beaucoup de programmes de qualité moyenne voire pire, les reality shows sont envahissants, mais en tant qu'amateur de séries et de fictions télévisuelles, l'offre de base me semble tout de même plus intéressante que celle proposée ici.

l'offre de base me semble tout de même plus intéressante que celle proposée ici

Tu as tout dit je crois! Je n'arrive malheureusement pas à retrouver l'article que j'ai lu il y a quelques jours sur la fiction française. Il faut savoir que les chaines, comme les radios, sont soumises à des quotas de diffusion d'oeuvres françaises (je crois que c'est 40/60, le plus petit chiffre est pour nous) et en ce qui concerne la télévision il existe dans mon souvenir des restrictions horaires (de 18h jusque vers 23h et le mercredi aprem). Les chaines font donc des choses pour atteindre leur quota (cf les soirées policiers de TF1 le jeudi et de France 2 le vendredi).

Vous comparez France / Angleterre, mais bon certes, je profite essentiellement des chaînes françaises en Belgique, mais nous avons quelques chaïnes belges… par contre difficile de lancer des projets 100% pur belge … À l'heure actuelle, je ne connais personnellement que septième ciel Belgique et Melting Pot.

Autant j'avais aimé la première(de retrouver les acteurs qui ont parsemé ici Blabla ^^. On a plein de petits acteurs belges que j'aime bien là dedans), autant la deuxième je l'ai trouvée trop caricaturale. 

Ce que je veux dire c'est que autant le  cinéma a des lettres de noblesses aussi en Belgique, autant les programmes télévisuels propres à notre pays sont rares… Bon on a des émissions belges, mais pas de vraie fiction, je suis même pas sur qu'on en ait les moyens.

Quid alors ? On dépend que de la France ?

Je ne connais pas assez la télévision belge pour te répondre. Je sais que de nombreuses séries/téléfilms sont co-produits par une chaine française et une chaine belge. Ensuite, je suppose qu'il y a peut-être le problème de la division linguistique du pays qui fait que les chaines ont moins de moyens à y consacrer ou se satisfont de leur co-production, peut-être n'y a t il pas comme en France des quotas de diffusion d'oeuvres belges (en France on a des quotas pour les oeuvres européennes et les oeuvres françaises). La proximité de la France n'arrange rien je pense.

Même s'il existe un cinéma belge, l'industrie est peut-être pas assez développée pour faire plus.

Pour les pays limitrophes comme le Canada ou l'Irlande, la situation peut être difficile mais ces deux pays par exemple développent leurs propres productions tout en continuant à diffuser ce que fait leur grand voisin.

'A Scandal in Belgravia', diffusé le 1er janvier a finalement rassemblé un total impressionnant de 10,66m de téléspectateurs.

Le top 6 de BBC One pour le 1er janvier est le suivant :

BBC1 FINAL TOP 6 W/E 1/1:
EastEnders 11.28m
New Year Live 10.67m
Sherlock 10.66m
Royal Bodyguard 8.35m
Mrs Brown 8.24m
Ab Fab 7.97m

A titre de comparaison voici celui de ITV pour la même période :

ITV1 FINAL TOP 6 W/E 1/1:
Corrie 9.23m
Emmerdale 7.78m News 4.98m
It'll Be Alright 4.95m
Poirot 4.88m
Fast Freddie 4.47m
Show and Telly 3.6m

A noter les audiences énormes réalisées par 3 soaps, EastEnders, Coronation Street et Emmerdale.

Source : UK TV Ratings sur Twitter

J'en suis rendue à l'épisode 2. C'est bien joué, bien filmé mais... ma petite âme sensible a été traumatisée par certaines scènes. C'est noir et cruel comme la vraie vie. Aurais-je le courage de poursuivre tout en sachant que le justice et le bon droit ont peu de chances de triompher avant longtemps? C'est vraiment de l'excellente dark fantasy, hélas pour moi.

Game of Thrones est une série... américaine et non pas anglaise ;) ce qui n'enlève rien à sa qualité.

C'est effectivement très sombre par moment, quasiment autant que le design du quartier tout beau, tout neuf, ouvert au public de la Citadelle Hypnoweb quelques jours avant Noël. Toute son équipe, et en particulier son Administratrice Assistante Evangeline ^^ serait ravie de votre visite !
> Quartier Game of Thrones

j'aimais bien Sherlock mais y a eu que 3 épisodes, je sais pas s'il va y avoir une suite

Excellent de chez excellent ! Suspense, coup bas et frayeur sont au rendez-vous ! J'ai adoré la tête du chien ^^ J'ai adoré les animaux (d'ailleur je me demande comment ils ont fait pour les mettre en action ? (animaux du cirque sans doute)

Punaise, encore de belles paroles (méga rapide) de la part de notre enquêteur ^^ j'ai hâte voir ce que ca donnera de la part de la voix francaise ^^

SPOILER

Une question: Comment ont-ils attraper l'ennemis de Sherlock ? j'ai raté quelque chose... réponse par MP merci d'avance ;)

FIN SPOILER

@amaryllis : Sherlock comprend pour le moment 2 saisons de 3 épisodes de 90 minutes chacun. Le dernier volet de la saison 2 va être diffusé dimanche soir.

Le DVD de la saison 1 comporte, un épisode pilote jamais diffusé à la télé.

Des rumeurs courent sur une éventuelle 3ème saison.

@Ashni : Je n'ai pas plus de réponse que toi à la question, peut-être une explication dans l'épisode 3.

(J'en suis presque tombée de ma chaise) Digital Spy annonce que Death In Paradise, co-production franco-britannique vient d'être prolongée.

En route pour une nouvelle série de 8 épisodes. Si rien ne change par rapport à la saison 1, nous allons donc retrouver Ben Miller (James Lester dans Nick Cutter), en policier britannique coincé sous les tropiques, affligée d'une charmante collègue française jouée par Sara Martins (Pigalle, la nuit). Le tournage de la série se passe en Guadeloupe.

Il semble qu'il n'y ait toujours pas de date diffusion annoncée pour la saison 1 sur France Télé.

Source : BBC Media Centre et Digital Spy

Désolée pour le flood mais j'ai écrit une ânerie, ce n'est pas Digital Spy mais CultBox qui a publié l'info.

Rendons à la boîte ce qu'on a attribué à l'espion.

Sherlock Holmes c'est un mystère pour moi. J'entends parlée de Sherlock Holmes par ci, Sherlock Holmes par là. Vous me tentez, mais pour le moment je suis sur Downton Abbey. J'espère que je ne sera pas déçue.

Ce soir à 9:00PM (UK) débute sur BBC One la diffusion de la 8ème et dernière saison de Hustle (Les Arnaqueurs V.I.P).

Après la fin de Spooks, c'est la 2ème série de la société de production Kudos dont l'arrêt a été annoncé en 2011.

Hustle met en scène un groupe d'arnaqueurs particulièrement habiles, dirigés par Mickey Stone, incarné par Adrian Lester. Ils ont pour habitude d'échaffauder des plans particulièrement diaboliques dont les victimes sont le plus souvent d'odieux personnages.

Kelly Adams, Robert Vaughn, Adrian Lester, Robert Glenister and Matt Di Angelo

On retrouve aussi dans le casting de Hustle, l'acteur américain Robert Vaughn dont la très longue carrière comprend des apparitions dans de nombreux films et série.

Adrian Lester est apparu dans Merlin, dans l'épisode 2.02 "The Once and Future Queen", il y jouait le rôle de l'assassin Myror.

Adrian Lester dans Merlin

A noter que lors de la saison 7, Hustle a aussi vu passer deux guests tout droit sortis de la forêt de Sherwood, Joe Armstrong (Allan A Dale) et David Harewood (Frère Tuck).

Je connais pas Hustle...je rajoute ça sur ma liste des séries à voir !^^

Y-a-t-il des adepts sur le forum qui pourraient donner leurs avis sur cette série ? (si ça avait déjà été fait, autant pour moi ;))

J'ai vu la série. Je ne suis pas allée jusqu' à la saison 7, car je n'ai pas trop accroché avec la série.

Tout d'abord Hustle n'est pas une série dramatique, le ton est plutôt léger, il y a de l'humour et du suspense, et souvent des guests bien choisis.

Si on est allergique aux scénarios alambiqués, je comprends qu'on puisse ne pas accrocher car les coups montés par cette bande d'Arsène Lupin contemporains sont toujours extrêmement tordus.

Au fil des saisons, il y a aussi eu des changements dans l'équipe d'arnaqueurs, Adrian Lester (Michael Stone) est parti puis revenu. J'ai une nette préférence pour les saisons où il est présent car je l'apprécie beaucoup comme acteur.

La série a été diffusée en France, je me rappelle l'avoir vue sur Paris Première, peut-être a-t-elle été aussi diffusée sur d'autres chaînes. Comme d'habitude, la série n'a pas vraiment bénéficié d'une réelle exposition et il me semble qu'en plus les épisodes étaient diffusés dans un ordre... aléatoire avec pour achever le tout un titre français qui me semble moyennement bien choisi.

Ce n'est pas LA série à voir absolument mais elle permet de passer un bon moment devant sa télé. En plus la page Hustle va définitivement se tourner.