Voix du début : En un pays de légende, où règne la magie, le destin d'un grand royaume repose sur les épaules d'un jeune homme. Son nom ... Merlin.
Aperçus du dernier épisode
***GENERIQUE***
Dans la chambre de Morgane
Morgane est sur son lit en train de rêver. Il fait noir, une personne inconnue ouvre une trappe au-dessus d'elle. On la voit éblouie par la lumière du jour, décoiffée et défigurée. Elle est attachée par les poignets au mur dans un donjon. Morgane se trouve avec Aithusa qui pousse un cri persan. Puis elle se réveille en sursaut tout essoufflée.
Morgane (d'un air apeuré): Aithusa !
Elle se tourne et regarde vers sa droite. Aithusa s'avance vers elle tandis que Morgane tend sa main.
Morgane : Viens, approche, soit sans crainte. On est en sécurité, il ne peut plus rien nous arriver. (Aithusa pousse un mini cri et avance sa tête pour que Morgane la caresse) Tous nos ennuis appartiennent au passé. Je te le promets.
Aithusa s'assoit par terre et pose sa tête sur le lit de Morgane.
Morgane : Bientôt nous aurons la Diamair. Et nous connaîtrons le fléau d'Arthur. Camelot sera à nous.
Dans un paysage enneigé
Une colonne d'hommes avance dans la neige, attachée à une charrette avec des cordes aux niveaux des mains et des pieds. Merlin et Arthur y font partie, ils sont gelés. Les prisonniers sont dirigés par Ragnor.
Arthur : Dit Merlin, comment on en est arrivé là déjà, hein ? Ah oui ! Tu pensais à ton estomac comme d'habitude. Je t'avais dit que c'était un piège.
Mordred qui marche devant eux lance des regards à Merlin.
Merlin : Je vous avais dit de retourner à Camelot.
Arthur : Merlin.
Ragnor arrête la marche.
Ragnor : Halte !
Il descend de son cheval.
Merlin : On ne peut pas les laisser à Morgane, on doit agir, il nous faut un plan.
Ragnor tape Arthur dans son ventre.
Ragnor (à Arthur d'un ton sévère): Tu parles quand je te le demande et c'est tout. Plus vite !
Puis il retourne sur son cheval et la colonne se remet en marche.
Dans la cour de Camelot
Deux hommes préparent le pilori, l'un des deux vérifie la corde.
Dans les cachots de Camelot
On voit Sefa qui regarde par le soupirail de son cachot les deux hommes dans la cour. Elle se retourne, Gaius entre dans la cellule avec une potion dans la main.
Gaius : Tiens, boit cela (en tendant la potion à Sefa).
Sefa (d'une aire apeurée): Non
Gaius : Ça sera plus facile à supporter.
Sefa (d'une aire apeurée): Oh non, je vous en prie Gaius. Aidez-moi, ne m'abandonnez pas, allez parler à la reine.
Gaius : Cela ne servirait à rien.
Sefa : Laissez-moi le faire alors. Parce que c'est tout ce que je souhaite, demandez-lui de me recevoir.
Gaius : Mais je suis que le médecin de la cour.
Sefa : Mais elle vous écoutera, elle a confiance en vous. Parlez à la reine, c'est tout ce que je demande. Ne refusez pas de m'aider, Gaius. Ne me laissez pas mourir, par pitié, par pitié.
Gaius hoche la tête et se retourne pour sortir du cachot. Sefa soupire, elle n'est pas rassurée.
La nuit, dans la neige
Arthur est allongé par terre essayant de dormir ainsi que les autres hommes. Merlin est assis en regardant Ragnor et Mordred au coin du feu.
Ragnor (pointant Merlin de son épée): Qu'est-ce que tu regardes comme ça ?
Merlin tourne la tête. Mordred regarde Ragnor qui est en train d'embrocher de la nourriture au bout de son épée.
Ragnor (à Merlin): C'est ça que tu veux ? (En montrant la nourriture)
Il enlève la nourriture de son épée et la jette par terre devant Merlin.
Ragnor : Allez vas-y attrape.
Il se met à rire d'un air moqueur.
Mordred (en regardant Merlin): On devrait peut-être les nourrir.
Ragnor (qui regarde son épée): Pour quoi faire ?
Mordred : Ils n'auront que la peau sur les os.
Ragnor : Morgane veut des esclaves. Pas des cochons de lait à rôtir.
Mordred regarde Ragnor.
Mordred : Alors, ralentissez un peu la cadence.
Ragnor menace Mordred avec la pointe de son épée.
Ragnor : Plus vite nous arriverons, plus vite je serai payé.
Mordred et Merlin se regardent.
Dans la grotte
Gauvain est inconscient sur le sol surveillé par la créature. La patrouille arrive, la créature jette donc un sort pour les rendre invisibles.
La créature : Sceadu hine wreoþ!
La patrouille passe devant eux sans les voir.
Le lendemain matin dans la neige
Tout le monde dort ou essaye tant bien que mal avec le froid. Mais seul Merlin est encore assis. Mordred avance et s'accroupit devant lui. Mordred sort de son manteau deux morceaux de pain qu'il tend à Merlin.
Mordred : Tu les veux ?
Merlin : Pourquoi est-ce que tu fais ça ?
Mordred (en regardant Arthur couché sur le sol): Il m'a sauvé la vie. J'ai une dette envers lui. Ne sois pas aussi pro à me juger. (Il regarde Merlin dans les yeux) Tu as peur de moi Emrys, je le vois. Je connais la haine avec laquelle les hommes traitent tous ceux qui ont des pouvoirs magiques, toi et moi, nous ne sommes pas si différents. Moi aussi j'ai dû apprendre à cacher mes dons.
Mordred pose les bouts de pain au pied de Merlin
Mordred : Je te le promets, ton secret est en sécurité avec moi.
Il se relève puis commence à sans aller.
Merlin : Qu'est-ce que Morgane cherche à Ismere ?
Mordred se retourne.
Mordred : La Diamair.
Merlin : Qu'est-ce que c'est ?
Mordred : Dans la langue de mon peuple cela veut dire la clé.
Merlin : La clé de quoi ?
Mordred : De toutes les connaissances.
Mordred lance un mini sourire à Merlin et se retourne puis sans va.
Dans la forteresse d'Ismere.
Morgane entre par une grande porte où elle retrouve Ruadan, celle-ci est très en colère. Celle-ci marche en direction de son trône de façon déterminé.
Morgane : Aucune trace de la Diamair! Et nous allons manquer de temps!
Ruadan : Gardez confiance Morgane.
Morgane : Arthur attaquera peut-être dans quelques jours.
Ruadan : Il est sans doute mort à cette heure.
Morgane : Non, il s'est échappé, j'en suis certaine.
Ruadan : Il est probablement à Camelot.
Morgane : Allez voir votre espionne et demandez-lui quelles sont les intentions d'Arthur!
Ruadan : Madame, Sefa a été arrêtée. Elle est condamnée à mort.
Morgane se retourne. Elle est sous le choc.
Morgane : La sentence est cruelle. (Elle s'avance vers Ruadan) N'oubliez jamais cependant qu'il n'y a nulle gloire plus éclatante que mourir pour une juste cause.
Ruadan : Ma fille a prouvé à quel point elle était loyale.
Morgane : Eh bien nul ne l'oubliera. Je vais doubler les patrouilles à la frontière. Nous serons prêts le jour où Arthur reviendra. Il n'y a rien que vous puissiez faire pour votre fille. Nous devons faire en sorte que son sacrifice ne soit pas vain.
Morgane sort de la pièce suivie du regard par Ruadan.
Dans un paysage enneigé
La troupe continue toujours à avancer. Arthur tombe à terre.
Merlin : Oh... Halte !
La troupe s'arrête.
Merlin : Donnez-lui de l'eau.
Ragnor est descendu de son cheval et s'avance vers Arthur et Merlin.
Ragnor (à Arthur): Allez debout !
Celui-ci donne un coup de pied dans les côtes du roi, qui se retourne par terre. Ragnor attrape Arthur par les bras et le remets debout tant bien que mal. Il met ensuite ses deux mains sur les joues du roi.
Ragnor : Ce n'est pas l'idée que je me faisais d'un grand guerrier. Tu entends !
Puis il se mit à rire.
Merlin : Laisse-le, je m'en occupe.
Ragnor lui "balance" Arthur dans les bras. Et il continue à rire en retournant vers son cheval. Merlin et Arthur se regardent, ce dernier fait un clin d'œil à son serviteur. On peut voir qu'il a attrapé le poignard du brigand.
Ragnor : Allons-y.
La colonne se remet en marche.
A Camelot dans la salle du conseil
Les gardes ouvrent les portes, Gaius et Guenièvre sont déjà assis. Sefa arrive à son tour.
Sefa (en s'inclinant): Majesté.
Guenièvre : Sefa, tu as demandé à me voir.
Sefa : Je suis désolée de vous avoir trahi. J'ai eu tort, je sais j'ai agi sans réfléchir, je n'ai pas voulu faire du mal à qui que ce soit. Tout ce que je voulais c'est aider mon père et je suis condamnée à mort aujourd'hui.
Guenièvre : Tu connais la loi Sefa. Je ne peux la changer.
Sefa : Je vous en prie, je sais que votre cœur est généreux. Accordez-moi votre pardon de grâce.
Guenièvre : Des hommes ont perdu la vie.
Sefa : Je sais. J'en suis navrée vraiment, je... J'en suis sincèrement désolée. Je l'ai fait pour mon père, c'est la seule chose qu'il met jamais demandé. J'ai d'abord refusé mais je ne sais pas il ... je voulais seulement lui plaire, le rendre heureux.
Guenièvre : Il sait servi de toi.
Sefa : Je sais. Je ne veux pas mourir Majesté je vous en prie.
Guenièvre : Je ne peux rien faire Sefa. La sentence est irrévocable.
Sefa : Majesté...
Guenièvre fait un signe de la tête aux gardes. Ces derniers reprennent Sefa pour la raccompagner dans sa cellule. Guenièvre prend une plume.
Guenièvre : Ou dois-je signer ?
Gaius montre sur la feuille l'endroit où la reine doit signer.
Gaius : Vous devriez peut-être revenir sur votre jugement, la sentence est très sévère.
Guenièvre : La loi est très claire.
Gaius : Sefa ne mérite pas d'être condamnée à mort à cause de sa naïveté
Guenièvre : Elle restera en vie Gaius. Je n'ai pas l'intention de l'exécuter. Mon but est de piéger son père. C'est son père qui menace Camelot pas elle, j'espère que la condamnation de Sefa le fera venir.
Gaius : Pourquoi dites-le vous que maintenant ?
Guenièvre : Sa mort doit être une certitude pour elle Gaius. Si son père a une espionne ici, il pourrait en avoir d'autre. S'il doute de sa condamnation jamais il ne viendra.
Gaius : Vous jouez un jeu extrêmement dangereux Majesté.
Guenièvre : Mais nul ne peut gagner la guerre sans prendre de risque.
Gaius : L'exécution doit avoir lieu, que se passera-t-il si Ruadan ne vient pas ?
Guenièvre : Sefa est son enfant, je suis persuadée qu'il viendra.
Dans un paysage enneigé
La colonne continue à marcher. Arthur fait un signe de la tête à Merlin qui détache les marchandises qui tombent par terre. La colonne s'arrête, Ragnor arrive vers les hommes sur son cheval.
Ragnor : Qui a fait ça? Lequel d'entre vous ?
Arthur montre Merlin de la tête.
Merlin : On doit se reposer.
Ragnor descend de son cheval et sort son épée de son fourreau. Commençant à agresser Arthur.
Ragnor : Vous pouvez pour l'éternité!
Arthur donne un coin de point de la tête de Ragnor qui tombe à terre. Il lance ensuite le poignard dans le dos d'un des brigands.
Merlin : Ga on wuda!
Le cheval d'un des saxons se cabre, son cavalier perd donc son épée qui est tombée plus loin. Merlin rattrape au vol une hache et Arthur prends son épée dans la charrette. En même temps ce dernier donne un coup d'épée puis met à terre un ennemi. Arthur prend aussi une arbalète avant de s'enfuir en courant avec Merlin. Ils s'arrêtent brusquement, ils sont devant une falaise. Arthur jette ses armes de l'autre côté.
Merlin (en regardant Arthur): Vous plaisantez ?
Arthur : Tu as une meilleure idée ?
Arthur court dans l'autre sens pour pouvoir prendre son élan pour sauter de l'autre côté. En même temps, Merlin regarde le vide qui les sépare puis regarde au loin, les saxons les rattrapent. Il regarde Arthur courir et sauter de l'autre côté, celui- ci c'est cacher derrière une bute de neige. Merlin regarde encore derrière lui et s'aperçoit que les hommes de Ragnor se rapprochent de plus en plus.
Arthur : On n'a pas toute la journée Merlin !
Merlin fait quelques pas en arrière puis prends son élan et saute. Mais il est retombé sur le ventre. Arthur voyant que Merlin a dû mal à se remettre debout vient l'aider et retourne se cacher derrière la bute. Les saxons sont juste derrière, Arthur tire avec son arbalète sur le premier qui a essayé de les rejoindre. Le deuxième a réussi à sauter mais Arthur lui tire dessus, il tombe donc dans le ravin. Merlin commence à se lever avec la hache entre les mains.
Merlin : Il faut les empêcher de venir de ce côté.
Arthur : Merlin !
Merlin commence à taper l'extrémité de la falaise qui permet de sauter de l'autre côté. En même temps un autre ennemi arrive, il se prend une flèche tirée par Arthur. Merlin continue à taper sur la glace, Arthur recharge son arbalète. Merlin voit qu'un autre ennemi arrive mais ce fait c'est Mordred. Pour éviter que celui-ci passe de l'autre côté Merlin utilise un sort.
Merlin : Feall !
Le magicien donne un dernier coup de hache et une partie de la falaise tombe, puis il retourne se cacher au côté du roi. Mordred a juste le temps de s'arrêter devant le ravin. Arthur pointe Mordred avec son arbalète mais il les deux immobiles. Arthur baisse ensuite son arme. Mordred fait demi-tour puis sans va.
Merlin : Pourquoi lui avoir épargné la vie ?
Arthur : Il était guère en mesure de nous suivre.
Merlin : Il nous conduisait à notre perte !
Arthur : Il a été bon envers nous.
Merlin : Vous auriez dû le tuer !
Arthur : Mais enfin qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Merlin : Vous en aviez l'occasion.
Arthur : Pour s'échapper oui ou non ?
Merlin : Vous aurez peut-être moins de chance la prochaine fois.
Arthur : J'adore ton optimiste.
Arthur attrape Merlin par ses habits.
Arthur : Allez suis-moi. Merlin, on y va.
Les deux amis se mettent à courir dans la neige.
Dans la grotte
La créature est toujours au côté de Gauvain. Quelques secondes plus tard, Gauvain se réveille.
La créature : Vous n'avez rien à craindre.
Gauvain essaye de bouger mais ses blessures lui font mal.
La créature : Vos blessures ne sont pas encore guéries.
Gauvain : Vous, vous m'avez sauvé ? Merci
La créature : Je sais que vous valez la peine d'être aidé vous avez mon estime.
Gauvain : Je ne comprends guère.
La créature : Pensez-vous que la gentillesse soit la .......... des êtres humains.
Gauvain : Je n'avais jamais encore rencontré une créature telle que vous.
La créature : Non
Gauvain : Qui êtes-vous ?
La créature : Preux chevalier, nombreux sont les noms qui m'ont été donnés par les enfants d'êtres humains. Je suis la dernière de mon peuple, autrefois nous étions respectés par tous. Mais ces jours sont révolus aujourd'hui. Pendant des siècles nous avons été traqués, les hommes nous fuyons et un jour je me suis hélas retrouvée toute seule. Malheureusement même cet ultime refuge est hasardeux, désormais.
Des bruits retentissent au loin ainsi que de la lumière. Gauvain essaye de bouger.
La créature : Ne bougez pas vous êtes encore faible. Il faut vous reposer et guérir messire chevalier.
Gauvain se couche et ferme les yeux.
Dans la forêt
Des chevaliers de Camelot patrouillent. Un homme sort de sa cachette, c'est Ruadan, il part dans le sens inverse des chevaliers dans la direction de Camelot.
A Camelot à l'extérieur
Arriver au pied du château, il s'est fait repérer. Il court pour se cacher, une fois les gardes passés il sort. Grâce à son arbalète, il lance une flèche au bout duquel est accrochée une corde. Il escalade ainsi le mur du château sans se faire repérer.
Dans le château
Il rentre par la fenêtre et sort de la pièce. Mais au même moment, un chevalier passe par là.
Le chevalier : Arrêtez !
Ruadan s'arrête sur le champ. Le chevalier sort son épée et pointe l'inconnu.
Le chevalier : Montrez-vous Monsieur.
Ruadan fait demi-tour en donnant un coup de pied dans l'abdomen du chevalier qui tombe à terre. Ruadan l'achève en lui donnant des coups de point sur sa tête, il continue enfin sa route dans les couloirs.
Dans les cachots
Il fait tomber une pièce qui roule sur le sol. Un garde la voit et s'en approche. Ruadan surgit et donne des coups d'épée. Le garde reste à terre. Il arrive devant le cachot de sa fille qui dort. Il glisse son épée contre les barreaux, Sefa l'entend et se réveille.
Ruadan : Oncluce þe! (Il fait un signe de la main à Sefa) Vient.
Sefa sort de son cachot avec son père et les cloches sonnent.
Dans la chambre de Guenièvre
Guenièvre qui était en train de lire s'arrête puis regarde par la fenêtre. Elle voit que les chevaliers courent. Sir Léon rentre dans la chambre royale.
Guenièvre : Est-ce Ruadan ?
Sir Léon : Probablement.
Dans les sous-sols de Camelot
Ruadan essaye d'ouvrir une porte mais celle-ci est fermée. Les gardes arrivent, Ruadan pousse sa fille derrière un mur pour se cacher. La patrouille passe donc sans les voir.
Ruadan : Oncluce þe!
Une fois la porte ouverte, les deux passent de l'autre côté. En même temps Sir Elyan s'arrête ainsi qu'un autre chevalier, ils les ont vus partir par la porte, ils se mettent à courir pour les rattraper. Ruadan et sa fille arrivent dans une pièce avec des arches. Elyan et d'autres chevaliers les ont rejoints.
Sir Elyan (aux fugitifs): Rendez-vous immédiatement ! Vous ne saurez nous échapper.
Un des chevaliers attrape Sefa et la maintient fermement. Ruadan sort son épée, Sir Elyan fait de même. Ce dernier fait un signe de la tête et d'un coup tous les chevaliers attaquent l'ennemi. Il arrive à en blesser quelques un mais il se tourne vers Elyan qui se baisse et qui plante son épée dans son abdomen. Sefa arrive à se libérer du chevalier et court vers son père.
Sefa : Père ! Non !
Sefa attrape son père qui met sa main sur sa blessure. Ils font quelques pas en arrière. Devant eux les chevaliers qui restent ainsi qu'Elyan leur font face.
Ruadan : Bæl on bryne!
Un feu surgi, les chevaliers sont bloqués par les flammes. Ruadan et sa fille en profitent pour s'enfuir hors du château. Mais ils sont suivis par des gardes à l'extérieur du château.
Dans la forêt
Les deux fugitifs continuent à courir. Ruadan blessé tombe à terre mais sa fille le rattrape et le remet debout. Puis ils se remettent en marche.
Dans les ruines
Le père et la fille arrivent dans des ruines. Ruadan s'assoit sur un petit muret.
Ruadan : Donne-moi de l'eau.
Sefa s'exécute aussitôt. Ruadan trempe une plume dans l'eau et écrit un message.
Sefa : Père, vous ...
Ruadan : Le combat doit continuer.
Sefa : D'abord il faut vous guérir.
Ruadan : Je n'ai pas de tel pouvoir.
Sefa : Je vous en prie essayez.
Ruadan mouille un bout de feuille. Il utilise la magie pour écrire un mot.
Ruadan : Cume mec. Hræfn wann!
Un corbeau arrive et se pose sur une vielle souche d'arbre.
Ruadan : Attache ce billet à la patte du corbeau.
Sefa s'exécute aussitôt, une fois le billet attaché, le corbeau s'envole. Elle retourne ensuite près de son père avec qui ils échangent des regards.
Ruadan : Je suis fier de toi, tu t'es bien comportée.
Sefa ne trouve pas ses mots, elle est très émue.
Ruadan : Sefa ...
Il met sa main sur la joue de sa fille qui met la sienne sur celle de son père. Elle se met à pleurer.
Sefa : Ne m'abandonnez pas
Ruadan : Tu dois être forte.
Sefa : Père, je vous en prie.
Ruadan : Je t'aimerai toujours.
Sefa fait un câlin à son père qui meurt dans ses bras. La fille voit que les chevaliers arrivent, elle s'enfuit en courant en laissant son père.
A Ismère, dans la chambre de Morgane
Morgane est en train de dormir sur son lit. Mais elle est réveillée par le coassement du corbeau qui se pose à sa fenêtre. Elle s'approche du corbeau et lit le billet écrit par Ruadan.
" Les nouvelles sont mauvaises, Arthur n'est pas retourné à Camelot, il est en route pour Ismère mais ne désespérez pas Morgane bientôt vous aurez la Diamair et le fléau d'Arthur n'aura plus de secret pour vous, bientôt les Pendragon n'existeront plus."
Dans un paysage enneigé
Arthur et Merlin continuent à marcher dans la neige.
Arthur : Tu sais ce que les gens disent ? Il ne faut jamais se fier aux apparences, Merlin.
Merlin : Cette fois ils ont tort.
Les deux amis s'arrêtent, ils se trouvent au pied de la forteresse d'Ismère.
A Camelot
Gaius examine le corps sous les yeux avisés de la reine. Il a trouvé un petit pendentif qui cache à l'intérieur un bout de papier enroulé sur lui-même.
Guenièvre : Qu'est-ce que c'est ?
Gaius : Je pense que c'est une prière.
Le médecin déroule le papier et pose une loupe.
Guenièvre : La comprenez-vous ? Gaius ?
Gaius : Vous savez je ne suis pas un expert en Rune.
Guenièvre : Je vous en prie, je vous connais trop bien.
Gaius : C'est une prière pour la victoire sur les ennemis de l'ancienne religion.
Genièvre : Je croyais que les druides étaient pacifiques.
Gaius : C'est vrai pour la plupart, mais la grande purge en a rendu d'autres belliqueux. Et ils pensent Uther responsable de leur souffrance.
Guenièvre : Mais il est mort il y a longtemps.
Gaius : Certains pensent qu'Arthur est comme son père. D'ailleurs, la sorcellerie est toujours hors la loi, pour eux rien n'a vraiment changé.
Guenièvre : Alors Ruadan a pensé qu'il était de son devoir sacré de tuer mon époux.
Gaius : Plus encore, selon l'ancienne prophétie, Arthur est destiné à rendre l'âme tué par un druide. Ruadan croyait être cet homme semble-t-il.
Guenièvre : Il s'est trompé alors.
Dans un paysage enneigé
La colonne d'hommes continue à marcher vers la forteresse, Mordred et toujours parmi eux. Arthur et Merlin sont justes derrière eux.
Merlin : Vous auriez dû le tuer quand vous en aviez l'occasion. On ne pourra jamais entrer.
Arthur : Il y a toujours un moyen Merlin.
Les deux se regardent et Arthur fait un sourire.
Dans les égouts d'Ismère
Merlin est devant, Arthur est sur ses pas.
Merlin : Comment avez-vous pu m'entrainer dans cette galère ?
Une personne jette dans les égouts un tas de reste de nourriture juste devant Merlin qui s'en reçoit un peu.
Merlin : Le géni ...
Arthur : Ouais. Ah, tu as un peu de ... de carotte dans les cheveux. Enfin j'espère que c'est de la carotte.
Merlin lui lance une poignée du reste de nourriture dans sa tête. Puis les deux continuent à avancer.
Dans l'enceinte du château
Une fois sortis des égouts, Merlin et Arthur regardent la cour par un trou dans le mur. Ils aperçoivent l'entrée de la grotte. Des esclaves sont en train de décharger un wagon de pierre.
Arthur : Prêt?
Merlin : A quoi ?
Arthur : Notre carrosse est avancé.
Dans la grotte
Des saxons font avancer des esclaves.
Un Saxon : Plus vite !
Une fois passé et la voie libre, Arthur sort du wagon suivi par Merlin. Ils regardent plus loin dans la grotte cachée par des cailloux où des hommes travaillent.
Merlin : Ces galeries grouillent de saxons.
Arthur : On ferait bien de se fondre dans la masse.
Le roi court vers sa droite sans prévenir Merlin.
Merlin : Arthur !
Dans l'enceinte du château
De sa chambre Morgane regarde la cour par la fenêtre. Les esclaves sont arrivés attachés encore entre eux, les saxons les entourent.
Ragnor : Laissons Dame Morgane voir par elle-même. (Il se met à rire) Ils coûteraient deux fois plus chère au marché d'Asgora.
Elle reconnait Mordred et descend dans la cour. Une fois descendue elle est face à Mordred qui parle avec un autre homme.
L'homme : Dis-toi bien que...
Il ne finit même pas sa phrase car Morgane est derrière lui. Morgane et Mordred se regardent profondément. Elle se met à avancer vers lui. Un des saxons s'incline devant elle.
Ragnor : Madame, je vous remercie de cette opportunité, j'ai aujourd'hui avec moi les huit meilleurs...
Il ne finit pas sa phrase car Morgane lui lance un regard très déplaisant. Elle continue son chemin jusqu'à Mordred.
Morgane : Mordred
Les deux sont soulagés de se retrouver. Mordred sourit.
Dans la grotte
Perceval pousse un chariot rempli de pierres. Il est interpellé par une personne qui lui met une petite tape sur l'épaule, il se retourne.
Perceval : Arthur !
Arthur : Vous pensiez qu'on vous abandonnerait à votre sort. Où sont les autres ?
Perceval (en se retournant): Ils sont... (Il regarde ses deux amis) Ils sont ici, là.
Arthur : Et Gauvain ?
Perceval : Je l'ai vu il y a environ deux jours mais...
Le chevalier regarde Arthur en faisant un signe de tête qui n'est pas très rassurant. Arthur pose son épée dans le chariot que poussait Perceval.
Arthur : Prenez mon épée et libérez les autres.
Merlin prévient Arthur car plus loin dans la grotte, des patrouilles inspectent le travail.
Merlin : Arthur
Arthur (à Perceval): Perceval, faites ce que vous pouvez, Gauvain, on s'en occupe.
Une fois Arthur et Merlin partis, Perceval remet des pierres dans son chariot pour éviter qu'ils aient des soupçons. Plus loin dans la grotte, Arthur et Merlin partent à la recherche de Gauvain sans se faire repérer.
Perceval pousse son chariot en cachant son épée avec son bras. Un saxon avance vers lui.
Perceval : Viens voir ! (en montrant l'intérieur du chariot)
Le saxon s'approche, il avance son visage. Le chevalier en profite pour lui mettre un coup dans la tête avec la poignée de l'épée. Il récupère ainsi une épée qu'il donne à un esclave à côté de lui.
Dans la salle à manger de Morgane
Mordred est en train de manger de la viande. En face de lui, au bout de la table, se trouve Morgane.
Morgane : Je pensais que tu étais mort. Le monde est dangereux pour ceux qui ont des pouvoirs magiques.
Mordred : Ça n'a pas été facile.
Morgane prend une pomme dans un saladier devant elle. Elle se munit aussi d'un couteau et commence à manger la pomme.
Morgane : Pour aucun de nous.
Mordred : La sorcellerie effraie le peuple. Et parfois même ceux qui prétendent défendre sa cause.
Morgane : Tu as vu bien des choses.
Mordred : J'ai appris bien des choses aussi. Il a bien fallu pour éviter d'être brûlé en place de grève ou réduit en esclavage et maltraiter.
Morgane : Bientôt les gens changeront. L'ancienne religion régnera une fois pour toute et il n'y aura plus rien à redouter lorsqu'Arthur et les siens auront disparu à jamais.
Mordred : Savez-vous que nous tenions Arthur sous notre emprise ? Il s'est échappé.
Morgane : Tu l'as laissé faire.
Mordred : Il s'est enfuit.
Morgane : De quelle façon ? Qui l'a laissé partir?
Mordred : C'était un accident.
Morgane rentre dans une colère noire. Elle jette donc tout ce qu'elle a dans ses mains.
Morgane : Le tuer c'est tout ce qu'ils avaient à faire! Je suis une grande prêtresse, Mordred! J'ai le pouvoir du ciel entre les mains et ils continuent à me défier!
Mordred : Du calme détendez vous.
Morgane : Je veux son anéantissement total. Je veux mettre sa tête sur une pic et regarder les corbeaux se faire un festin de ses yeux.
Le tocsin résonne dans le château.
Morgane (avec soulagement): Arthur.
Dans la grotte
La créature entend sonner. Elle réveille Gauvain qui dort encore.
La créature : Debout preux chevalier.
Gauvain : Qu'est-ce que cela ?
La créature : Le tocsin qui résonne.
Gauvain : D'où vient le danger ?
La créature fait un signe de tête pour signifier qu'elle ne sait pas.
Pendant ce temps, Arthur et Merlin, sont toujours à la recherche du chevalier. Au détour d'un tournant, ils rencontrent des saxons. Mais grâce à leurs habits, ils passent inaperçus.
Au côté de la créature, Gauvain entend du monde venir vers lui. Il se cache derrière un gros caillou et pend une torche en tant qu'arme.
Gauvain (à la créature): Soyez sans crainte, personne ne vous fera du mal.
Les pas se rapprochent, dès qu'ils sont assez près, il sort de sa cachette et essaye de taper ses ennemis qui sont juste Merlin et Arthur. Ce dernier a eu le temps d'intercepter le coup de Gauvain.
Arthur : Il n'y a vraiment que vous pour échapper au labeur.
Gauvain : Vous en avez mis du temps.
Merlin passe derrière Arthur, il est fasciné par la créature. Les trois amis la regardent.
Gauvain (à la créature): Ce sont des amis, de bons amis
La créature s'en va dans les profondeurs de la grotte.
Arthur (à Gauvain): Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
Gauvain : Je ne sais pas exactement mais je lui dois la vie.
Perceval continue d'avancer suivi d'autres esclaves, ils sont tous armés. Un ennemi arrive devant eux, Perceval fait signe de reculer et de se cacher. Le saxon continue d'avancer et passe devant le chevalier sans le voir. Celui-ci sort de sa cachette et lui donne un coup de pied qui le met à terre, il lui suffit juste de donner un coup d'épée. Perceval récupère l'épée de son ennemi et la donne à une des autres personnes. Puis le groupe continue à avancer.
Pendant ce temps Merlin, Arthur et Gauvain continuent à avancer ensemble. Merlin s'arrête quelque seconde pour regarder autour de lui et rejoint ses deux amis.
Merlin : Ce n'est pas normal.
Arthur et Gauvain s'arrêtent et regardent Merlin.
Merlin : Les saxons où sont-ils tous ?
Arthur : Tu les trouvais trop nombreux et là tu en voudrais davantage. T'es jamais content.
Un cri retentit dans la grotte, Merlin inquiet demande à ses amis.
Merlin : Qu'est-ce que c'était ?
Arthur : Quoi ?
Merlin passe devant son roi. Du souffle se fait sentir dans les couloirs, les flammes des torches oscillent.
Merlin : Vous sentez le vent.
Un autre cri retentit mais cette fois plus près et plus fort.
Gauvain : Non, ce n'était pas le vent.
Un dragon blanc apparait, c'est Aithusa, il court vers les trois hommes. Arthur tire son serviteur en arrière et passe devant. Il lance sa torche en avant mais cela ne décourage pas le dragon qui continue à les poursuivre. Les trois amis se cachent dans une crevasse dans la roche pour cause, Aithusa commence à cracher du feu. Le dragon n'ayant pas vu ses "proies" il continue sa route droit devant.
Gauvain : Etait-ce bien ce que je crois que c'était ?
Arthur : Mais où Morgane a-t-elle trouvé ce dragon ?
Merlin : Je n'en ai aucune idée.
Le sorcier réfléchit quelques secondes.
Merlin : Ramenez Gauvain et Perceval, je vais entrainer ce dragon de l'autre côté.
Arthur : Merlin, j'ai toujours su que tu étais stupide mais pas à ce point-là.
Merlin : Si je suis vraiment stupide et si vous ne me croyez pas regardez !
Merlin s'en va en courant plus vite que son ombre, Arthur n'a pas eu le temps de l'en empêcher.
Arthur : Merlin. Eh bien je vais le chercher.
En même temps, du côté de Perceval, deux saxons arrivent. Le chevalier ainsi que les autres réussissent à les tuer. Leurs cris résonnent dans les souterrains.
Merlin continue à poursuivre le dragon qu'il retrouve plus loin. Le dragon l'a vu, il pousse un cri. Le seigneur des dragons avance vers lui avec prudence. Il essaye de rassurer le dragon.
Merlin : Aithusa.
Aithusa crache du feu sur Merlin qui utilise ses pouvoirs pour éviter les flammes.
Merlin : Nun de ge dei s'eikein kai emois epe'essin hepesthai!
Le dragon recule.
Merlin : Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Aithusa souffle.
Merlin : Aithusa qui t'a fait ça ?
Le dragon recule, le sorcier se baisse.
Merlin : Je ne te ferai aucun mal.
Aithusa pousse des petits cris comme si il voulait dire quelque chose.
Merlin : Qu'est-ce que cela veut dire ?
Aithusa recule et "parle".
Merlin : Tu ne sais pas parler.
Plus loin dans la grotte, Arthur appelle Merlin.
Arthur : Oh, Merlin !
A ces mots, le dragon recule mais ne s'en va pas.
Merlin : Va-t'en vite
Aithusa fait non de la tête.
Merlin : Ithi!
A cet ordre, Aithusa s'en va.
Le roi Arthur continue toujours à chercher Merlin dans la grotte.
Arthur : Merlin! Merlin!
Plus loin, Morgane sort d'un passage derrière Arthur.
Morgane : Comme vous êtes bon de m'épargner le soin de vous retrouver.
Arthur veut sortir son épée mais malheureusement c'est celle qu'il a laissé à Perceval.
Morgane : Quelle erreur de votre part. Votre bravoure n'a d'égal que votre stupidité.
Arthur se retourne vers Morgane, on peut apercevoir que Mordred est derrière la jeune femme.
Morgane : Mais que pensez-vous accomplir en venant à Ismère ?
Arthur : Libérez mes hommes.
Morgane rigole, d'un coup elle lance une dague.
Morgane : Fleoge seax forth! Il n'y a pas d'échappatoire cette fois Arthur.
Avec cette formule Arthur est plaqué au sol à cause de la dague. Morgane et Mordred s'avancent vers lui.
Arthur : Je suis navré de ce que notre père vous a fait subir.
Morgane : Uther n'a jamais été mon père.
Arthur : Mais nous sommes frère et soeur.
Morgane : Vous choisissez de vous en souvenir alors que ma dague vous plaque au sol.
Arthur réussit à se mettre debout.
Arthur : Que vous est-il arrivé Morgane ? Enfant vous étiez tellement gentille, douce et compatissante.
Morgane : J'ai grandi en somme.
Morgane utilise ses pouvoirs pour que la dague touche Arthur. Ainsi ce dernier tombe au sol.
Morgane : Vous avez raison de trembler devant moi. Car j'ai plus de pouvoir que vous ne sauriez imaginer.
Arthur : Mais malgré eux seule la haine vous anime. Hélas.
Morgane : Uther était mon maître. Il serait fier de moi. Adieux Arthur Pendragon.
Merlin arrive en courant.
Merlin : Arthur !
Morgane se tourne vers le sorcier et Mordred sort son épée. Morgane jette Merlin avec ses dons contre la pierre.
Arthur : Morgane... Par pitié...
Morgane assomme Arthur qui s'arrête de parler.
Morgane : Taisez-vous mon cher frère.
Merlin essaye de lancer un sort mais il n'y arrive pas. Sa vision est troublée à cause de sa chute.
Morgane : Il est trop tard. Hine fordo...
La sorcière n'a pas le temps de finir son incantation, elle s'agenouille. Mordred l'a empêché de tuer Arthur en la poignardant.
Morgane (en regardant Mordred): Mordred...
Puis elle s'allonge sur le sol. Mordred passe le bras d'Arthur autour de son cou puis s'en va en laissant Merlin dans la grotte à terre.
Perceval et Gauvain suivis par d'autres hommes perçoivent une ombre sur la roche d'en face. Gauvain s'en approche mais Perceval l'en empêche. Mordred et Arthur apparaissent dans l'ombre de la grotte.
Perceval : Arthur
Les deux chevaliers avancent vers leur roi. Perceval attrape Arthur sur ses épaules et tous s'en vont.
Merlin est toujours à terre. La créature l'a rejoint.
La créature : Ic the thurhhaele thinu licsar.
Merlin se réveille et tourne la tête du côté de la créature.
La créature : Emrys
Merlin essaye de se relever.
La créature : Ne bouge pas. Beaucoup de sang a été versé aujourd'hui. Et tout cela pour obtenir une chose que très peu sage voudrait.
Merlin : Vous parlez de la Diamair.
La créature dit oui de la tête.
Merlin : Morgane ne l'a pas trouvée ?
La créature : Et elle ne la trouvera jamais.
Merlin : Parce que c'est vous. Vous êtes la clé de toutes les connaissances. Il arrive parfois que le poids de mon destin soit lourd à porter mais... le poids du vôtre est écrasant.
La créature : C'est une bénédiction mais aussi... une... malédiction. Y a-t-il une question que tu souhaiterais poser ?
Merlin : Non... je doute que cela soit une bonne idée.
La créature : Tu es vraiment un sage, Emrys. Ta sagesse vivra longtemps dans l'esprit des êtres humains.
La créature commence à s'en aller.
Merlin : Attendez... J'ai une seule question. Si le fléau d'Arthur n'est pas Mordred alors qui est-ce ?
La créature : Lui-même.
Dans la salle du trône à Camelot
On voit Arthur qui en train de faire chevalier Mordred qui est à genoux.
Arthur : Levez-vous Messire Mordred, chevalier de Camelot.
Mordred se lève et sort de la salle, on entend tout le monde applaudir. Dehors Merlin s'y trouve. Mordred commence à enlever sa cape.
Merlin : Attend, permet moi de t'aider.
Il enlève la cape.
Mordred : Merci
Merlin : Tu sais si Arthur savait que tu avais des pouvoirs, les choses seraient très différentes.
Merlin pose la cape sur un meuble à côté de l'escalier.
Merlin : J'ai une question à te poser.
Mordred : Je t'écoute.
Merlin : Tu as sauvé la vie d'Arthur. Pourquoi ?
Mordred : Parce qu'Arthur a raison. L'amour qui nous unit est plus important que le pouvoir que nous exerçons. Morgane avait oublié cela.
Merlin récupère la cape de Mordred et s'en va. Ce dernier part aussi de son côté.
Dans les appartements de Gaius
Merlin est assis à table.
Gaius : La journée a été longue, tu dois être fatigué, trop fatigué pour manger du pouding.
Gaius emmène un plat recouvert d'un torchon.
Merlin : Il y a du pouding ? Serait-ce mon préféré ?
Gaius soulève le torchon.
Gaius : Veux-tu me dire ce qui te tourmente ?
Merlin : Mordred.
Gaius : On peut parfois changer. Tu devrais lui accorder le bénéfice du doute.
Il s'assoit en face de Merlin.
Merlin : Avez-vous oublié les paroles du dragon ? C'est la main d'un druide qui conduira Arthur à sa fin.
Gaius : Et tu es persuadé que c'est lui ?
Merlin : J'ai l'impression que les dés sont jetés. Pour le meilleur ou pour le pire, la grande épreuve d'Albion a commencé.
Dans un paysage enneigé
Morgane marche dans la neige, Aithusa est sur ses pas.
***Générique de fin***
Écrit par MerlArt pour Merlin HypnoSeries.