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#111 : Le labyrinthe

Arthur tue une licorne et apporte ainsi une malédiction sur toute la Cité de Camelot. La ville se retrouve rapidement à court de nourriture et d'eau. Le jeune Prince est désespéré de voir son peuple souffrir par sa faute. Pour lever le sortilège, il existe une solution : Arthur doit suivre les instructions du mystérieux Anhora  et réussir des épreuves qu'il lui impose...

Popularité


4.38 - 8 votes

Titre VO
The Labyrinth of Gedref

Titre VF
Le labyrinthe

Première diffusion
29.11.2008

Première diffusion en France
09.05.2009

Vidéos

111 - BBC Trailer

111 - BBC Trailer

  

111 - Funny Moments (VO)

111 - Funny Moments (VO)

  

Extrait VO - Le défi du verre empoisonné

Extrait VO - Le défi du verre empoisonné

  

Scènes Arthur & Morgana (VO)

Scènes Arthur & Morgana (VO)

  

Photos promo

Merlin-The Labyrinth of Gedref

Merlin-The Labyrinth of Gedref

Gaius-The Labyrinth of Gedref

Gaius-The Labyrinth of Gedref

Arthur -The Labyrinth of Gedref

Arthur -The Labyrinth of Gedref

Anhora-The Labyrinth of Gedref

Anhora-The Labyrinth of Gedref

Merlin et Arthur-The Labyrinth of Gedref

Merlin et Arthur-The Labyrinth of Gedref

Merlin-The Labyrinth of Gedref

Merlin-The Labyrinth of Gedref

Anhora-The Labyrinth of Gedref

Anhora-The Labyrinth of Gedref

Morgane-The Labyrinth of Gedref

Morgane-The Labyrinth of Gedref

Affiche promotionnelle The Labyrinth of Gedref

Affiche promotionnelle The Labyrinth of Gedref

Anhora-The Labyrinth of Gedref

Anhora-The Labyrinth of Gedref

La licorne-The Labyrinth of Gedref

La licorne-The Labyrinth of Gedref

Arthur -The Labyrinth of Gedref

Arthur -The Labyrinth of Gedref

Arthur -The Labyrinth of Gedref

Arthur -The Labyrinth of Gedref

Merlin et Arthur-The Labyrinth of Gedref

Merlin et Arthur-The Labyrinth of Gedref

Merlin et Arthur-The Labyrinth of Gedref

Merlin et Arthur-The Labyrinth of Gedref

Plus de détails

Titre original : The Labyrinth of Gedref

Réalisateur : James Hawes

Scénariste : Howard Overman


Distribution


Colin Morgan ... Merlin
Bradley James  ... Arthur
Katie McGrath ... Morgane
Angel Coulby ... Gwen
Anthony Head ... Uther
Richard Wilson ... Gaius
John Hurt ... Voix du Grand Dragon
Frank Finlay ... Anhora
Richard Riddell ... Evan


Premières diffusions

Royaume-Uni : 29 novembre 2008
France : 9 mai 2009
États-Unis : 16 août 2009

Arthur tue une licorne au cours d'une partie de chasse. Merlin se précipite aussitôt aux côtés de la créature, bouleversé par sa mort. Le Prince quant à lui se réjouit du précieux trophée qu'il va pouvoir rapporter à Camelot : la corne de la licorne. Au moment de quitter les lieux, Merlin croit apercevoir un vieil homme vêtu du toge blanche entre les arbres, leurs regards se croisent puis l'inconnu disparaît.

Le lendemain, Arthur et Merlin se rendent dans une vallée et constatent que les récoltes ont été anéanties pendant la nuit. Le cas n'est pas isolé, tous les champs du royaume sont dans le même état. Le jour suivant, c'est l'eau de la Cité qui est transformée en sable. Arthur et Uther sont aterrés, ces deux catastrophes successives condamnent Camelot à la sècheresse et à la famine. Gaius fait remarquer que ces évènements tragiques ne peuvent pas être une coïncidence, une malédiction s'est abattue sur le royaume.

Le soir venu, alors qu'Arthur et Merlin patrouillent dans le château, ils rencontrent le vieil homme que le jeune magicien avait aperçu dans la forêt. Il se nomme Anhora et déclare être le Gardien de la Licorne. L'homme explique qu'Arthur est responsable des maux qui se sont abattus sur le royaume. En tuant une licorne, le Prince a déclenché la malédiction. Il va devoir triompher d'un certain nombre d'épreuves afin de faire amende honorable pour sauver Camelot.

Le lendemain, Arthur refuse toujours de croire qu'il est responsable de la malédiction. Il pense que seul Anhora est à blâmer, et que le vieil homme va désormais s'en prendre à la réserve de grains de royaume. C'est ainsi qu'il se rend sur place avec Merlin, bien décidé à surveiller les dernières provisions de Camelot. Sur place, ils surprennent un inconnu en train de voler du grain. Le voleur, Evan, explique qu'il est père de famille et qu'il est venu chercher de quoi nourrir ses enfants. Il est terrifié à l'idée d'être exécuté, sentence ordonnée par Uther pour chaque pillard qui sera découvert. Touché par sa détresse, Arthur décide de le laisser repartir, et il l'autorise même à prendre un sac de grain pour nourrir sa famille.

Le jour suivant, l'eau coule à nouveau des fontaines de Camelot. Merlin suggère au Prince que ce miracle est peut-être une récompense pour la miséricorde dont il a fait preuve envers Evan la veille. Arthur commence à penser que Merlin a peut-être raison, et au vu des réserves de nourriture qui s'amenuisent, il décide de faire tout ce qui est en son pouvoir pour lever le sortilège.

Alors qu'Arthur cherche Anhora dans la forêt, il découvre Evan au milieu de nombreuses marchandises. Le Prince comprend qu'il a été dupé et que le voleur n'avait aucune famille à charge. Alors que l'homme se moque de sa crédulité, Arthur fond sur lui avec la ferme intention de le tuer. Evan disparaît brusquement et Anhora apparaît entre deux arbres. Il explique au Prince qu'il a échoué à cette épreuve en se laissant emporter par sa colère. Le Gardien de la Licorne repart en déclarant que Camelot paiera le prix de cet échec. Arthur est dévasté, craignant les conséquences sur le royaume.

Merlin ne se décourage pas. Il retourne dans la forêt jusqu'à ce qu'il trouve Anhora et l'implore de laisser une nouvelle chance à Arthur. Il affirme que le Prince peut triompher et ainsi lever la malédiction. Le Gardien de la Licorne accepte : Arthur devra se rendre dans le Labyrinthe de Gedref pour y subir une ultime épreuve.

Quand Merlin fait part à Arthur de la proposition d'Anhora, le Prince accepte de relever le défi. Il s'oppose à ce que Merlin l'accompagne, refusant de mettre sa vie en péril alors que tous les évènements tragiques récents se sont produits par sa seule faute. Le jeune magicien le suit cependant en secret jusqu'au lieu de rendez-vous.

Arthur finit par sortir du dédale du Labyrinthe de Gebref. Alors qu'il s'attend à devoir affronter une terrible créature, il a la surprise de découvrir Merlin, attablé avec deux gobelets posés devant lui, installé sur une vaste plage de galets. Anhora invite le Prince à prendre place face à son serviteur et lui explique qu'un des verres contient du poison alors que l'autre non. La règle du jeu impose que les deux gobelets doivent être bus. Chacun doit choisir un verre, et chacun n'est autorisé à boire que dans un seul verre. Le vieil homme conclue en disant que, si Arthur réussit ce défi, alors la malédiction sur Camelot sera levée.

Avant que Merlin ne puisse l'en empêcher, Arthur verse le contenu d'un des gobelets dans l'autre, puis il s'empresse de boire la totalité du breuvage. Aussitôt après, il s'effondre. Merlin est dévasté, il a failli à sa mission en laissant le Prince mourir sous ses yeux. Mais Anhora le rassure, Arthur n'est pas mort mais seulement profondément endormi. En montrant qu'il était prêt à donner sa vie pour celle de son serviteur, il a fait preuve d'abnégation et de dignité, et il a réussi l'épreuve. Anhora s'en va en promettant de lever le sortilège qui pesait sur le royaume.

De retour à Camelot, les deux jeunes hommes constatent que les récoltes sont à nouveau florissantes, les marchés de Camelot sont approvisionnés et l'eau coule des fontaines. Arthur fait jurer à Merlin de ne jamais révéler qu'il était prêt à mourir pour un serviteur en échange de quoi il s'engage à ne pas dire qu'il a dû, une fois encore, lui sauver la vie !

Écrit par Locksley pour Merlin HypnoSeries.

Episode 1.11 - Le Labyrinthe

 

Dans une forêt

Arthur et ses hommes sont à la chasse. Entendant un bruit de branche cassée, il se cache derrière un rocher et leur fait signe de la main de s’arrêter. Ils s’avancent lentement puis se dissimulent.

Arthur : Chut …  

Il fait signe aux deux chevaliers de contourner la bête.

Arthur (chuchotant) : Merlin !

Merlin : Qu’est-ce que c’est ?

Arthur : Je n’en ai aucune idée. Nous allons l’encercler ; je veux que tu ailles dans ces broussailles et que tu le forces à sortir.

Merlin : Vous m’ordonnez d’y aller ? Vous n’avez aucune idée de ce que c’est. Il est peut-être dangereux !

Arthur : Oui espérons-le. Allez, va ! (Il le pousse pour qu’il parte)

Merlin s’avance entre les arbres, peu rassuré. Il saisit un bâton puis, émerveillé, découvre une magnifique licorne dans une clairière. Lâchant son bâton, il s’approche d’elle et la contemple. Mais l’arbalète d’Arthur apparaît, menaçante. Merlin comprend que la licorne est en danger.

Merlin : Va-t-en ! Va-t-en ! Je t’en prie, va-t-en ! Shiih ! Ils vont te tuer, je t’en prie va-t-en !

Arthur arme son arbalète et tire.

Merlin : Arthur, nooon !!!

La licorne s’effondre et Merlin est épouvanté. Arthur baisse son arme, visiblement satisfait. Merlin se précipite vers la licorne, s’agenouillant à côté d’elle, il lui caresse la tête.

Merlin : Je suis désolé… Vraiment désolé…

Arthur : Aaah, c’est une licorne !

Merlin : Qu’avez-vous fait ?

Arthur : Arrête de te conduire comme une fillette, Merlin !

Merlin lève la tête et aperçoit un vieil homme portant une robe blanche dont la capuche lui recouvre le visage. Il porte une longue canne.

Arthur : Mais qu’est-ce que tu regardes ?

Lui et les chevaliers se retournent mais l’inconnu a disparu.

 

 ***Générique***

Dans la grande salle

Arthur rentre, suivi des chevaliers et de Merlin qui porte la corne sur un coussin.

Arthur (fièrement) : Père ! Une corne de licorne pour orner les murs de Camelot !

Uther (émerveillé) : Magnifique ! Je n’en avais encore jamais vu. Gaius, regardez-ça !

Gaius : C’est très impressionnant, Majesté.

Uther : Que se passe-t-il, Gaius ? Parlez franchement.

Gaius : Les licornes sont des créatures mythiques et rares. Il y a une légende qui dit que le malheur s’abat sur quiconque en tue une.

Uther : Cela est ridicule. Nous ferons l’envie des autres des autres royaumes ! (Il pose sa main sur l’épaule d’Arthur qui rayonne de fierté)

Arthur : Très heureux qu’elle vous plaise !

(Échange de regards entre Gaius et Merlin)

Dans la cour

Merlin : Je ne comprends pas comment Arthur a eu le moindre plaisir à tuer la licorne.

Gaius : Arthur a la chasse dans le sang alors que toi, tu n’es pas un chasseur, tu es différent.

Merlin : C’était la plus magnifique créature que j’ai jamais vu. J’aurais aimé que vous la voyiez.

Gaius : C’est un rare privilège. Hélas, très peu de licornes sont encore en vie.

Merlin : Essayez d’en convaincre Arthur.

Gaius : J’aurais du mal à lui faire comprendre.

Chambre d’Arthur.

Celui-ci déjeune, la table recouverte de nourriture. 

Arthur : Mon cheval a perdu un fer. Emmène-le chez le maréchal-ferrant. Surveille son travail, surtout. Lorsque tu auras fait cela, tu pourras cirer ma…

(Arthur s’interrompt en voyant que Merlin ne l’écoute pas. Celui-ci regarde par la fenêtre, perdu dans ses pensées)

Arthur : … ma selle. Merlin ? As-tu écouté un mot de ce que j’ai dit ? Tu es d’une humeur massacrante depuis que nous sommes revenus de la chasse. Ne me dis pas que c’est encore à cause de cette licorne ! (Il va s’asseoir sur son lit)

Merlin : Vous n’auriez pas dû la tuer.

Arthur : Oh, vraiment ? Et pourquoi donc ?

Merlin : Elle.. Elle ne faisait rien de mal en somme. Dites-moi à quoi cela vous a servi de la tuer ?

Arthur : Nous étions à la chasse. Voilà ce qu’on y fait. Aurais-tu aimé en faire un animal de compagnie ? (Fronçant les sourcils) Regarde ça !

Merlin (exaspéré) : Quoi ?

Arthur : Tu sais ce que c’est ?

Merlin : Non !

Arthur (le saisissant par le col et l’obligeant à se baisser, furieux) : Des crottes  de rat ! Mes appartements en sont infestés. Tu devrais passer un peu moins de temps à pleurer sur les licornes et bien davantage à t’occuper des rats. (On tambourine à la porte) Entrez !

(Un garde entre)

Le garde : Votre Altesse, le roi voudrait vous voir immédiatement, c’est urgent !

Arthur (à Merlin) : Retrouve-moi ce rat. (Il sort sous le regard irrité de Merlin)

La campagne autour de Camelot

Arthur et son père sont dans un champ. Uther saisit un grain de blé, l’écrasant sous ses doigts.

Uther : Tous les épis sont morts, il n’en reste aucun. Les rapports attestent que la situation est la même dans tout le royaume.

Arthur : Je suis passé à cheval dans cette vallée hier. La moisson était prometteuse !

Uther : C’est arrivé pendant la nuit. Les fermiers sont incapables de l’expliquer.

Arthur : Est-ce à dire que c’est une maladie ?

Uther : Peut-être. J’ai demandé au médecin de la Cour d’analyser les épis. Nous devons rationner le peu de vivres qu’il nous reste.

Cabinet de Gaius

Merlin : Alors ? Qu’est-ce qui a pu causer la perte des récoltes ?

Gaius : Je n’ai pas encore terminé les analyses. Mais je n’avais encore jamais entendu parler d’une maladie contaminant tout un royaume en une seule nuit.

Merlin : Qu’est-ce qui peut tuer toutes les plantes à part une maladie ?

Gaius : Il ne s’agit pas de toutes les plantes : les arbres et les haies tout autour des cultures ne sont pas atteints. Hélas, nous ne mangeons ni les uns ni les autres.

Merlin : Seul ce que nous mangeons est concerné ?

Gaius : Apparemment oui.

Merlin : Si ce n’est pas la maladie, ce ne peut être que la magie.

Gaius : Nous ne pouvons en présumer, Merlin. Peut-être bien qu’un élément dans le sol ou dans l’eau pourrait tout expliquer. Je ne peux pas dire au roi que c’est l’œuvre de la sorcellerie à moins d’en être certain.

La cour de l’entrée du château.

Une foule immense fait la queue pour avoir du grain.

Soldat : Au suivant !

Arthur (remontant la queue avec son père) : Les animaux sont morts ou ont été mangés, la nourriture et l’eau sont devenues rares. Nous distribuons des rations mais elles sont bien maigres.

Dans le grenier à grain.

Arthur actionne le silo à grain mais seule une minuscule quantité en sort.

Uther (regardant les quelques sacs de grain) : Est-ce là tout ce qui nous reste ?

Arthur : Le peuple est de plus en plus inquiet. Et les pillages commencent.

Uther : Nous devons maintenir l’ordre à tout prix ! La panique va aggraver la situation actuelle. Je vais ordonner que tous les pilleurs soient exécutés. A partir de ce soir, Camelot sera sous couvre-feu.

Arthur : Je vais y veiller.

Cour du château. Des étals de marchands.

On entend au loin une dispute à propos de nourriture. Gwen, qui prend de l’eau à la fontaine, interpelle Merlin qui passe près d’elle.

Gwen : Merlin ? Sont-elles vraies, ces rumeurs sur les moissons ? Tout est mort ?

Merlin : J’en ai bien peur. On va être obligé de se serrer la ceinture.

Gwen : Arthur va certainement trouver une solution.

Merlin (souriant): Et si ce n’est pas le cas, compte sur moi !

Gwen actionne la fontaine, mais à sa grande surprise, seul du sable tombe. Fronçant les sourcils, elle réessaye en vain.

Gwen : Merlin !

Celui-ci revient, étonné. Son visage se décompose en voyant le sable.

Même endroit, quelques heures après.

Arthur, son père et Gaius sont devant le puits.

Uther (plongeant sa main dans le seau) : Du sable ?! Et tu dis que le puits en est plein ?

Arthur : Les hommes sont descendus jusqu’au réservoir et il n’y a plus une seule goutte d’eau.

Uther : D’abord les récoltes et maintenant cela..

Arthur : Tout le royaume est dans la même situation. Il n’y a quasiment plus d’eau nulle part.

Uther (fermant les yeux et semblant accablé) : Gaius ? Avez-vous une explication à nous proposer ?

Gaius : Je n’en vois aucune qui aurait un fondement scientifique, alors j’en déduis que c’est la conséquence de la sorcellerie.

Uther : Je pense que vous avez raison, c’est l’œuvre de la magie (regardant autour de lui). Le royaume est attaqué !

Cabinet de Gaius

Merlin est assis sur une chaise, un seau de sable devant lui et son livre de magie sur les genoux.

Merlin (levant la main par-dessus le seau) : Grio daicumen licane ! (sans voir entrer Gaius) Gecuman guedris vater ! (se retournant) Gaius ! Oh, je … J’essayais juste…

Gaius : Oui, j’espérais secrètement que tu essayes de transformer ce sable en eau (s’asseyant devant lui) Je sais que je t’ai déconseillé d’user de magie, mais s’il y a bien un jour où tu dois te servir de tes talents, c’est aujourd’hui.

Merlin : J’aimerais savoir les utiliser. J’ai tout essayé : si c’est de la … magie, elle est bien plus puissante que la mienne.

La nuit, dans la cour du château

Arthur (au soldat) : Patrouillez dans le marché et dans la ville basse. Personne ne doit quitter son domicile. Rompez !

Merlin descend l’escalier de la cour.

Arthur : Merlin !!! As-tu entendu parler du couvre-feu ?

Merlin (gêné) : Oui, j’étais dans vos appartements, à la recherche du rat.

Arthur : Et l’as-tu trouvé ?

Merlin : Non...

Arthur : Si j’ai bien compris, tu as été semé par un rat.

Merlin : On dit que les rats sont très intelligents.

Arthur : Plus intelligents que toi, on dirait. Rentre. Je n’ai pas vraiment envie d’emprisonner mon serviteur pour non-respect du couvre-feu (Il tourne la tête et aperçoit sous une arche une silhouette vêtue d’une longue robe blanche, la tête dissimulée par une capuche et qui tient un long bâton. L’inconnu disparait par une porte). C’était quoi, ça ?

Merlin : Quoi ?

Arthur lui fait signe et ils se lancent à sa poursuite. L’homme passe sous une autre arche et disparait au détour d’un couloir. Merlin et le prince se retrouvent dans les sous-sols : Arthur lui fait signe de la main de partir à droite pour le prendre par derrière. Merlin acquiesce mais ne bouge pas quand le prince part à gauche.

Arthur (revenant, irrité) : ça veut dire que tu vas de l’autre côté et que tu lui coupes la route !

Merlin : Ah, d’accord !

Chacun part de son côté, pour finalement se retrouver au même endroit sans l’avoir trouvé. A cet instant, l’ombre de l’inconnu apparait sur le mur du fond, ainsi que ce dernier qui rebrousse chemin en les voyant. Arthur fait signe à Merlin de lui barrer la route puis se lance à sa poursuite … et, comme précédemment, ils se retrouvent bredouilles.

Arthur : Alors, où est-il ?

Merlin : Je ne vois plus personne.

Arthur : Mais il était là ! (Faisant un geste accusateur) Ne me dis pas que tu lui as permis de s’enfuir !

Merlin : Arthur, je n’ai vu personne !

Arthur : Es-tu aveugle, Merlin ?!

L’inconnu : Est-ce moi que vous cherchez ?

Les deux garçons se retournent et l’aperçoivent devant eux.

L’inconnu : Je m’appelle Anhora. Je suis le Gardien des Licornes.

Arthur et Merlin se regardent, puis Arthur s’avance.

Arthur (d’une voix menaçante): Camelot est sous couvre-feu. Que faites-vous là ?

Anhora : Je suis là pour vous remettre un message.

Arthur : A qui s’adresse ce message, monsieur ?

Anhora : Hé bien, à vous, Arthur Pendragon.

(Celui-ci le dévisage, surpris. Puis son regard se change en colère)

Arthur : Êtes-vous celui qui a détruit nos cultures et transformé notre eau en sable ?

Anhora (le dévisageant lentement) : Vous seul êtes le responsable des malheurs qui se sont abattus sur Camelot.

Arthur (furieux) : Moi ? J’aurais donc apporté la sécheresse et la famine à mon peuple ?

Anhora : Lorsque vous avez tué la licorne, vous avez libéré un sort. A cause de cela, Camelot souffrira beaucoup !

Arthur : Si vous avez jeté un sort sur Camelot, vous allez le lever ou vous le paierez de votre vie !

Anhora : Ce sort n’est pas de mon fait.

Arthur (s’avançant menaçant vers lui) : Annulez le sort ou vous allez être exécuté.

Anhora : Vous seul pouvez faire cela. Vous serez mis à l’épreuve.

Arthur : Alors je vous arrête ! (Il tend le bras vers lui et tente de l’attraper mais l’homme disparait, réapparaissant sur les marches)

Anhora : Jusqu’à ce que vous ayez fait vos preuves et fait amende honorable pour avoir tué la licorne, le sort ne sera pas levé. Si vous échouez à l’une de ses épreuves, Camelot sera damnée pour l’éternité.

Le lendemain, dans le cabinet de Gaius

Gaius : Tu crois que ce qu’Anhora a dit à propos du sort est vrai ?

Merlin : Hé bien, selon la légende que vous évoquiez, le malheur frappe quiconque tue une licorne. C’est logique.

Gaius s’assoit devant Merlin, lui tendant une assiette presque vide.

Gaius : Il n’y a pas grand-chose pour le petit-déjeuner. Nous arrivons au bout de nos maigres provisions.

Merlin (levant son verre) : Où avez-vous trouvé l’eau pour le thé ?

Gaius : Heureusement pour nous, tu as oublié de vider ton bain hier, alors...

Merlin cesse brusquement de boire, manquant de régurgiter.

Merlin : Vous avez fait le thé avec l’eau de mon bain ?!

Gaius : Ce n’est pas si mauvais. Peut-être un peu... savonneux.

Merlin repose son verre, écœuré.

Gaius : Que pense Arthur de cette malédiction ?

Merlin : Oh… Ce n’est pas de sa faute, selon lui. Il croit que c’est Anhora le responsable de tout.

Gaius : Si tu n’as pas envie de boire l’eau du bain, je te conseille vivement de faire entendre raison à Arthur.

Chambre d’Arthur

Celui-ci tente avec difficulté d’enfiler une botte. La retirant, il y aperçoit un énorme trou.

Arthur (furieux) : C’est ce… rat ! Aah il a encore fait un trou dans ma botte, mais regarde-moi ça !

Merlin : Il est aussi affamé que nous, j’imagine.

Arthur : Et tu trouves ça drôle ?

Merlin : Moyennement.

Arthur (lui lançant la botte) : Fais-là réparer ! Et trouve-moi ce rat !

Merlin : Avez-vous eu le temps de penser à ce qu’Anhora vous a dit, hier soir ?

Arthur : Ah, oui... Il s’est peut-être échappé hier soir, mais au moins nous savons maintenant qui rechercher. J’ai dit à mon père que je retrouverais cet... Anhora et que je mettrais un terme à tout cela.

Tout en parlant, il a ramassé une autre paire de bottes et s’est rassis à sa table.

Merlin (ramassant la botte trouée) : Imaginez qu’il dise la vérité à propos du sort.

Arthur (le dévisageant) : Tu crois que je suis responsable d’avoir amené la souffrance à mon propre peuple ?

Merlin : Non, pas délibérément (se figeant et fronçant les sourcils) Quand vous avez tué la licorne, j’ai vu Anhora dans la forêt.

Arthur (se redressant) : Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ?

Merlin : Je ne l’ai vu qu’une seconde et il a disparu. J’ignore comment il a fait, j’ai cru que j’avais des visions. Mais je peux vous assurer qu’il était là.

Arthur (secouant la tête) : En fait, cela ne prouve rien.

Merlin : Si, cela aurait tendance à prouver qu’il dit vrai !

Arthur : Parce qu’il rodait dans la forêt ? Non, je doute encore plus à propos de ses propos.

Merlin : Pourquoi serait-il venu à Camelot et aurait-il décidé de vous mentir ?

Arthur : Nous l’y avons contraint. Il a décidé de s’en sortir en rejetant la responsabilité sur moi.

Merlin (se penchant vers lui) : Arthur, il disparait comme il veut, il n’a nul besoin d’échappatoire.

Arthur (se levant brusquement, irrité) : Mon père m’a mis en garde contre les sorciers de son espèce. Il ne s’arrêtera que lorsque notre royaume sera détruit.

Merlin : Moi je pense qu’il disait la vérité.

Arthur : Dans ce cas tu es fou. Il ne faut pas croire un mot de ce que dit un sorcier. Tu ferais bien de t’en souvenir (enfilant un manteau) Bon, je crois savoir avec certitude ce que cet Anhora s’apprête à faire. Écoute bien : dès qu’il bougera, nous serons prêts à l’arrêter.

Arthur sort, l’épée à la main. Merlin secoue la tête, l’air résigné.

La nuit, dans les sous-sols

Merlin dort, appuyé contre une colonne. Arthur entre et, le découvrant ainsi, le réveille en le frappant avec un bâton, exaspéré.

Arthur : Inutile de te fatiguer à monter la garde, Merlin. Je t’en prie, prends donc tes aises ! Et arrête un peu de te lécher les babines, c’est énervant.

Merlin : Je meurs de soif !

Arthur (se retournant vers lui) : Nous avons TOUS soif, Merlin.

Celui-ci soupire et se relève, tandis qu’Arthur part observer le couloir. Il se fige en apercevant une lumière qui s’approche.

Arthur (se tournant vers Merlin) : Pstt ! (Merlin tourne la tête vers lui) Quelqu’un approche !

Merlin le rejoint. Les deux garçons aperçoivent un homme qui passe, une torche à la main. Ils reculent dans l’ombre puis le suivent en silence. Arthur dégaine son épée et fait signe à Merlin de contourner l’inconnu pour le prendre à revers. Celui-ci acquiesce. Arthur avance lentement et, faisant tourner son épée, il en menace l’inconnu.

Arthur : Allez, montre-toi, avant de passer de vie à trépas.

Merlin saisit une serpe. Un homme apparait, une pelle et un sac de grain dans la main. La peur se lit sur son visage. Stupéfait, Arthur abaisse son épée mais reste néanmoins menaçant.

Arthur : Qui es-tu ?

L’inconnu (balbutiant) : Mo... M-Mon nom est…

Arthur : Quoi ? Parle plus fort !

L’inconnu : Je m’appelle Evan, votre Altesse.

Merlin arrive à cet instant et découvre à son tour l’homme.

Arthur : Pensais-tu pouvoir te servir dans nos réserves de blé ? Mon père a ordonné que tous les pilleurs soient exécutés !

Evan : Pitié, votre Altesse… J-Je ne vole pas cette nourriture pour moi, j’ai trois enfants et ils n’ont rien mangé depuis deux jours, ils ont faim.

Arthur : Oui, tout le monde a faim.

Evan : Mais je... Je sais que c’est mal de voler mais (il baisse la tête) je … je ne pouvais plus supporter de les voir mourir de faim.

Arthur (lentement): Mais pourrais-tu supporter qu’ils soient témoins de ton exécution ?

Evan fait non de la tête, la baissant. Il semble prêt à pleurer.

Arthur (semble tergiverser puis se décide soudain) : Dans ce cas, rentre chez toi (il lui tourne le dos ; Evan relève la tête, stupéfait. Arthur se retourne vers lui). Si l’on te reprend à voler, je ne t’épargnerai pas.

Evan (avec un sourire, comme n’osant y croire) : Oui, votre Altesse. Je vous remercie ! (Il pose le sac et la pelle et s’apprête à partir).

Arthur : Attends ! (Evan se retourne, effrayé. Arthur se penche et, à l’aide de son épée, saisit un sac de grain qu’il lui lance). A utiliser avec parcimonie : c’est peut-être la seule nourriture que tu auras l’occasion de voir pendant un certain temps.

Evan : Vous vous êtes montré extrêmement généreux et indulgent, votre Altesse. Vous en serez bientôt récompensé (Il baisse la tête et part sous le regard intrigué de Merlin).

Le lendemain. Devant la porte du château

Un homme s’enfuit, poursuivi par des gardes, sous le regard de Gwen. Il court à travers les étalages, les faisant tomber.

Soldat : Arrêtez-le ! Arrêtez-le ! C’est un voleur ! Arrêtez-le !

Gwen secoue la tête. Elle hausse les sourcils en apercevant soudain une goutte perler à la fontaine. S’approchant, elle saisit un seau et commence à l’actionner. De l’eau tombe alors sous son regard surpris mais heureux et soulagé.

Chambre d’Arthur

Le prince et Merlin se désaltèrent avec délectation.

Arthur : J’ignorais que l’eau avait aussi bon goût !

Merlin : Ma gorge était si sèche que je ne pouvais plus parler !

Arthur : A quelque chose, malheur est bon, on ne le dira jamais assez !

Merlin : Encore un peu ?

Arthur lui fait signe et son serviteur leur ressert à boire.

Arthur : Le sable vient de disparaître, il y a de l’eau dans le puits. C’est incompréhensible, en fait, non ?

Merlin tourne la tête, l’air peu convaincu. Arthur lève les yeux au ciel.

Arthur (ironique): Je suppose que tu dois avoir une petite explication pour cela, Merlin ? Hum ? Je t’écoute.

Merlin : Anhora a dit que vous seriez mis à l’épreuve. Et la nuit dernière, dans la réserve vous avez eu pitié du villageois et il a dit que vous en seriez récompensé.

Arthur : Il m’était reconnaissant. C’est la moindre des choses.

Merlin (secouant la tête) : Mais peut-être que c’était là la première épreuve. Vous l’avez réussi et le sort a commencé à se lever. Peut-être que cela (il lève son verre) est votre récompense (Arthur fronce les sourcils, visiblement intrigué par ses paroles). Je sais que vous n’êtes pas tenu de m’écouter...

Arthur (l’interrompant) : Nous sommes d’accord sur ce point.

Merlin (relevant la tête, irrité) : Si cela se renouvelait, vous auriez l’occasion de mettre un terme aux souffrances du peuple ! Et c’est ce que vous voulez par-dessus tout (se penchant vers lui) Peut-être devrions-nous aller voir Anhora, non ?

Arthur ne répond pas immédiatement, troublé.

Arthur : Je refuse de négocier avec un sorcier et mon père n’en supporterait pas l’idée.

Merlin : Ne lui en parlez pas, dans ce cas.

Le prince le dévisage, suspicieux.

Arthur (se levant) : Je dois aller voir ce que fait la garde. Et toi, trouve-nous un peu de nourriture.

Il sort sous le regard exaspéré de Merlin qui secoue la tête.

Merlin : « Trouve-nous un peu de nourriture »…

Il s’assoit sur la table. Un bruit attire son attention : tournant la tête, il aperçoit un rat sortir la tête de la botte du prince. Un air malicieux apparait sur son visage.

Merlin (levant la main vers le rat) : Zwaidor !

Cour du château

Arthur et Morgane marchent à travers la foule qui a grandi. 

Morgane : D’où viennent-ils ?

Arthur : Des villages les plus éloignés. Ils sont à la recherche de nourriture. Nous n’avons déjà pas assez de ration pour ceux qui vivent ici, alors…

Morgane : Ce n’est vraiment pas de votre faute. Vous avez fait de votre mieux, je le sais.

Arthur : C’est loin d’être suffisant (Il part sous le regard désolé de Morgane)

Gwen arrive à cet instant.

Morgane (chuchotant) : As-tu trouvé quelque chose à manger ?

Gwen soulève le torchon de son panier, révélant des miches de pain.

Morgane (regardant autour d’elles): Où as-tu trouvé ça ?

Gwen : J’ai pu me glisser jusqu’aux cuisines du palais.

Morgane (hochant la tête) : Tu vas le distribuer aux vieillards et aux plus petits. Et fais-là durer, cette nourriture !

Appartements d’Arthur.

Merlin lui sert un ragoût de viande.

Arthur : Je n’ai plus d’appétit.

Merlin : Vous devez manger.

Arthur : Je ne saurais alors que mon peuple meurt de faim (il baisse la tête). Franchement, Merlin, suis-je responsable de cette malédiction ?

Merlin : A mon avis, oui.

Arthur : Nous allons aller dans la forêt, demain dès l’aube (Merlin lève la tête, surpris). Peut-être allons-nous mettre la main sur Anhora, retrouver sa trace.

Merlin (avec un sourire) : D’accord, mais avant il faut manger. Vous n’aiderez personne si vous êtes trop faible pour gagner l’épreuve (il lui tend l’assiette).

Arthur commence à manger mais il fronce les sourcils, intrigué.

Arthur : Qu’est-ce que c’est comme viande ? J’ai un peu de mal à reconnaitre la chair.

Merlin : Du porc.

Arthur : Non c’est pas du porc ; c’est beaucoup trop filandreux, mais c’est... c’est du... (Il s’interrompt brusquement et relève la tête, puis il articule lentement) C’est du rat, c’est ça ? 

Merlin (hoche la tête, gêné) : Mmm… Essayez de ne pas y penser.

Arthur déglutit et se sert un verre d’eau, écœuré.

Arthur (ironique) : Regarde-moi. Je ne suis pas gentil. Je suis là, assis, à me remplir la panse avec... ce délicieux « rat-goût » alors que tu meurs de faim. Je t’en prie (il se lève et tapote son fauteuil) mets-toi à  l’aise (forçant Merlin à s’asseoir) et mange.

Merlin avale en fermant les yeux son morceau de viande, dégoûté.

Arthur (souriant): Mumm… (Il force son serviteur à finir sa cuillerée. Merlin porte la main à sa bouche pour ne pas la recracher, écœuré)

Merlin : Mmm… C’est… C’est vraiment savoureux.

Arthur : Bien ! Je suis content que tu aimes ce plat, parce que … (Il va le chercher le plat, le dépose sur la table puis soulève le couvercle) il y a en a en abondance.

Merlin relève la tête, l’air effrayé. On frappe à la porte.

Arthur (fixant toujours Merlin) : Entrez !

Morgane rentre.

Arthur : Morgane ?

Morgane : ça me gène de vous le demander, mais auriez-vous quelque chose à manger ?

Arthur (se retournant en cherchant de la nourriture) : Oh, hé bien…. (Son regard change et il se tourne vers elle alors que Merlin sourit malicieusement).

Le lendemain, dans la forêt

Merlin : Dites-moi ce que nous cherchons, parce que je l’ignore.

Arthur (agenouillé auprès d’un arbre et examinant de la mousse) : Nous cherchons… des traces de pas. Ou des branches cassées, quelque chose qui nous indiquerait qu’on est passé par là récemm… (Un sifflement : Arthur aperçoit Anhora) Merlin ! (le poursuivant) Merlin ! Il est là !

Merlin arrive mais il ignore où est parti le prince.

Merlin : Arthur ! (Il part à sa poursuite)

La poursuite continue entre Anhora et Arthur qui passe à travers des arbres et des buissons pour tenter de le retrouver. L’apercevant, il tente de le prendre en tenaille mais au lieu de le capturer, c’est Evan qu’il découvre. Celui-ci est assis au milieu d’une clairière au pied d’un campement. Il est entouré de sacs de nourriture.

Arthur : Toi ? (voyant la nourriture) Tu es un voleur !

Evan : N’étais-ce pas évident lorsque vous m’avez surpris volant votre blé ?

Arthur : Tu as de la chance, j’ai des choses plus importantes à faire (il s’apprête à partir).

Evan (se moquant) : Vous n’avez tout de même pas cru cette histoire à propos de mes enfants, j’espère ?

Arthur (se retournant vers lui, furieux) : Quel genre d’homme mentirait à ce point sur ses enfants affamés pour sauver sa peau ?

Evan : Votre peuple est affamé car vous laissez des voleurs dérober leurs vivres. Voilà pourquoi il doute de vous.

Arthur : Ne parle pas pour mon peuple (il part).

Evan : Hé ! Ce n’est pas votre père qui se serait fait berner de cette façon ! (Arthur se retourne)

Arthur (se contenant) : Mais tu vas tenir ta langue ? Ou je vais prendre un moment pour t’apprendre la politesse !

Evan : Votre père aurait ordonné mon exécution mais (Arthur se détourne) vous n’avez pas eu le courage de le faire, n’est-ce pas Arthur ? C’est à cause cela que vous ne ferez pas un bon roi.

Arthur (le fixant) : Tu ne sais pas ce que mon père a dans la tête.

Evan : Je pense qu’il aimerait avoir un autre fils, un fils qui mériterait de prendre sa place. Vous lui faite honte.

C’en est trop pour Arthur dont le regard se mue en colère.

Arthur : Prends ton épée !

Evan (se levant en riant) : Oui, le roi doit avoir peur du jour où vous devrez monter sur le trône.

Le combat commence par une attaque d’Arthur aussitôt parée par Evan.

Evan : Il craint que vous n’ayez pas assez d’audace pour vaincre ses ennemis.

Arthur : Humm !!!

Il le repousse violemment puis recommence ses attaques de nouveau parées par Evan qui riposte. Les deux hommes reculent jusqu’au chemin par lequel Arthur est arrivé. Celui-ci est soudainement désarmé et son épée tombe à terre. Il le repousse et court la ramasser.

Evan : Le roi doit se demander si vous êtes vraiment son fils !

Nouvel échange d’attaques. Evan recule jusqu’à un arbre mais à l’instant où le coup d’Arthur s’abat sur lui, il disparait soudainement, manquant de le faire tomber. Le prince se retourne alors pour découvrir Anhora.

Arthur : C’était donc vous ?

Anhora : C’était une autre épreuve pour voir ce qui est au fond de votre cœur.

Arthur : Votre ruse ne prouve rien !

Anhora : Pourquoi avoir tué cet homme ?

Arthur : Il a insulté mon honneur !

Anhora : Vous auriez pu choisir d’ignorer ses injures. Quel mal pouvaient-elles vous faire ?

Arthur (ramassant son épée et l’en menaçant) : Vous allez lever la malédiction, sorcier !

Anhora : Ce n’est pas en mon pouvoir.

Arthur : Alors mourrez ! (Il abat son épée sur lui mais Anhora a déjà reculé par magie. Arthur s’effondre à terre)

Anhora : Me tuer ne résoudra pas le problème.

Nouvelle tentative d’Arthur qui s’est relevé mais qui s’effondre de nouveau à terre et gémit.

Anhora (implacable) : Vous avez montré que vous pouvez tuer un homme pour défendre votre fierté. Vous avez perdu cette épreuve (Arthur relève la tête, le regard épouvanté). Pour cela, Camelot va payer très cher.

Arthur : Mon peuple n’a rien fait !!!

Anhora : Les souffrances de votre peuple, je n’en suis pas responsable. Vous l’êtes.

Anhora disparait, laissant un Arthur terrorisé regardant en vain autour de lui.

Merlin : Arthur ! Arthur !

Merlin apparait, montant le chemin en courant. Il découvre Arthur tombé à terre qui baisse la tête, effondré.

Le grenier à grain

Uther plonge sa main dans un tas de grain pourris.

Arthur (s’approchant de la meule) : Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Uther : Tout ce qui nous restait a pourri jusqu’au dernier grain.

Il sort sous le regard effrayé de son fils qui regarde Merlin.

Le cabinet de Gaius

Merlin : Je sais qu’Arthur est têtu, il a mauvais caractère. Il est énervant mais il se soucie de son peuple. Plus que de lui-même, Gaius. Jamais il ne se pardonnera de faire souffrir son peuple.

Gaius : Qu’il ne commette pas d’imprudence, surtout. Tu dois l’en dissuader.

Merlin (secouant la tête) : Son humeur actuelle … ne laisse rien présager. J’ignore ce qu’il fera.

Ils penchent la tête vers leurs assiettes.

Gaius : Tu es prêt ?

Merlin : Vous êtes sûr qu’on ne risque rien ?

Gaius : A peu près certain (Chacun saisit un scarabée énorme). Il parait que ça a le goût de poulet. (Ils les approchent de leurs bouches quand Gaius s’interrompt). Si on ne veut pas mourir de faim, espérons que ce soit vrai.

Ils croquent dans les scarabées.

Merlin (écœuré) : ça a pas du tout le goût de poulet !

Gaius le regarde, dégoûté lui aussi.

Salle du trône

Arthur est appuyé contre le fauteuil royal. Il le tape de ses doigts, penché en avant et le regard sombre. Son père rentre.

Arthur (se redressant) : Il reste encore quelques vivres dans les réserves du palais. Nous les distribuons au peuple, mais... il n’y en a pas assez pour se nourrir. Les gens ne survivront pas longtemps.

Uther : Alors cesse toute distribution de nourriture au peuple.

Arthur : Les gens mourront de faim !

Uther (inspire profondément puis se redresse) : Nous devons garder la nourriture qu’il nous reste … pour notre armée.

Arthur : Nous ne pouvons laisser notre peuple sans nourriture !

Uther : Nous devons défendre le royaume à tout prix !

Arthur (furieux): Où est l’intérêt de défendre un royaume où le peuple meurt de faim ?!

Uther (l’interrompant) : Que veux-tu que je fasse ?!

Il se dirige vers le mur, lui tournant le dos.

Arthur : Demandez de l’aide aux royaumes voisins, père.

Uther : Aah !

Arthur : Ils pourraient... peut-être... se passer d’un peu de nourriture.

Uther (se retournant) : Hors de question ! Dès qu’ils se rendraient compte de notre faiblesse, nos ennemis nous attaqueraient !

Arthur (irrité): Mais vous ne croyez pas que vous pourriez...

Uther (tonnant): Je préférerais mourir de faim plutôt que de supplier nos ennemis de venir à mon aide ! As-tu pensé à la réputation du royaume ? N’as-tu aucune fierté ?

Arthur redresse la tête, le regard froid.

Arthur (lentement) : Je ne saurais y penser, père, quand notre peuple est à l’agonie. Je ne pense qu’à lui.

Uther s’approche de lui, furieux. Tous deux se défient du regard.

Uther (lentement et menaçant): Donne l’ordre de cesser toute distribution de vivres au peuple, est-ce que tu as entendu ?

Arthur (le défiant du regard) : Vous devrez en donner l’ordre vous-même (Il lui tourne le dos et part).

Uther : Très bien. Mais si tu avais arrêté ce sorcier, je n’aurais pas à le faire (Arthur s’arrête). Voilà où est ta responsabilité. Un jour, tu comprendras peut-être ce que cela implique d’être roi !

(Arthur sort sous le regard furieux de son père)

Cour du château

Arthur et Merlin observent la foule du haut des remparts. 

Arthur : Ils ignorent encore que le pire reste à venir.

Merlin : Comment ça ?

Arthur : Mon père... a décidé de ne plus distribuer de vivres au peuple. Les gens vont mourir de faim. J’ai eu l’occasion de lever le sort et j’ai échoué.

Merlin : Vous ne saviez pas que l’épreuve était là.

Arthur (anéanti) : Mon peuple meurt de faim… Camelot est au bord de l’effondrement… Et tout cela par ma faute (Il baisse la tête et part sous le regard désolé de Merlin)

Dans la forêt

Merlin : Anhora ! Anhora où êtes-vous? Anhora!

Il regarde en vain autour de lui et s’apprête à partir.

Anhora (apparaissant soudain) : Vous vouliez me parler ?

Merlin : Je suis venu vous demander de m’aider. Le peuple meurt de faim ! Les gens sont à l’agonie.

Anhora (s’avançant vers lui) : Ne doutez pas de mes paroles surtout. Je n’ai aucun plaisir à voir votre peuple souffrir.

Merlin : Si cela vous peine, vous pouvez intervenir.

Anhora : Je n’ai pas le pouvoir de lever le sort.

Merlin : Alors donnez une seconde chance à Arthur ! Il a reconnu qu’il était responsable de ce désastre, il donnera la preuve de sa valeur et il lèvera le sort si vous le lui permettez.

Anhora (le regardant intensément) : Avez-vous foi en Arthur ?

Merlin (larmes aux yeux) : Je donnerais ma vie pour lui.

Anhora (semblant réfléchir) : Arthur devra se rendre au Labyrinthe de Gedref. Là-bas, une dernière épreuve l’attendra (Il se volatilise soudainement pour réapparaitre derrière Merlin qui se retourne). S’il échoue, il n’y aura plus d’espoir ! (Deuxième disparition et réapparition soudaine). Le sort anéantira Camelot ! (Il disparait une ultime fois)

Merlin: Attendez ! A quel genre d’épreuve sera-t-il confronté ?

Voix d’Anhora (comme planant par-dessus Merlin): C’est à Arthur et à lui seul de le découvrir !

Appartements d’Arthur

Merlin aide le prince à enfiler son armure.

Merlin : Laissez-moi venir avec vous. Vous ignorez à quelle épreuve vous allez être soumis, je peux peut-être vous aider.

Arthur : Non, toi tu ne viens pas. J’ai attiré ce sort sur Camelot, c’est donc à moi seul de le lever ou … ou de mourir.

Merlin : Ah oui, cela résoudrait-il le problème ?

Arthur : Je... J’aurais fait l’impossible de cette façon (Il s’apprête à partir)

Merlin : Je viens avec vous.

Arthur (se retournant brusquement) : Merlin, tu vas rester là, d’accord ? Tu vas aider le peuple de ton mieux, est-ce entendu ? (Il sort sous le regard irrité de Merlin)

Campagne

Arthur sort au galop du château, suivi discrètement par Merlin. Tous deux passent à travers la campagne du royaume jusqu’à arriver au labyrinthe. Arthur y rentre sur ses gardes, l’épée à la main et prend le premier chemin à droite tandis que Merlin prend celui de gauche. Ils tournent en rond pendant un certain temps, ignorant qu’ils sont si proches l’un de l’autre. Au détour d’un chemin, Merlin découvre soudain Anhora qui attend, une épée levée à la main.

Merlin : Vous avez dit qu’Arthur serait soumis à une épreuve. Et vous voilà fin prêt à lui tendre un piège !

Anhora (se retournant) : Non, le piège n’est pas pour Arthur. Il est pour toi (abaissant l’épée) Dai efetan !

Des cordes de lierre attaquent soudain Merlin, l’attachant. Pendant ce temps, Arthur court toujours à travers le labyrinthe, cherchant en vain une sortie. Il aperçoit alors une arche de pierre d’où on voit l’océan. La traversant, il découvre une longue plage bordée de falaises et un peu plus loin, une table à laquelle Merlin est assis. Près de lui se trouve Ahnora.

Arthur : Merlin ?

Merlin : Pardonnez-moi.

Arthur (à Anhora) : Laissez-le partir ! J’accepte votre épreuve, mais pas avant qu’il ne soit libéré.

Anora : Cela est impossible. Merlin fait partie de l’épreuve. Je vous en prie, asseyez-vous (devant l’hésitation d’Arthur) Si vous la refusez, vous aurez échoué et Camelot disparaitra à jamais.

Arthur (s’asseyant) : Je croyais t’avoir dit de rester à Camelot (à Anhora) Bon allez, finissons-en.

Anhora : Il y a deux coupes devant vous. L’une d’entre elle contient un poison mortel, dans l’autre coupe il y a un liquide inoffensif. Les deux coupes doivent être entièrement bues mais vous ne pouvez seulement boire que le contenu d’une seule et unique coupe.

Arthur : Qu’est-ce que c’est que cette idée ridicule ? Qu’est-ce que cela prouve ?

Anhora : Quant au sens de cette épreuve, c’est à vous d’en décider. Si vous en sortez victorieux, le sort sera levé.

Merlin : Réfléchissons bien... Je pourrais boire ma coupe en premier.

Arthur : Si elle est empoisonnée, tu mourras.

Merlin : Dans le cas contraire, c’est vous qui mourrez en buvant la vôtre (silence) Tout problème a une solution.

Arthur : Le problème est simple. L’un de nous doit mourir. Et il faut trouver le moyen de déterminer où se trouve le poison. Après quoi, je boirai la coupe.

Merlin (tiquant) : Ce sera moi qui la viderai.

Arthur : Tout est ma faute. Donc je la boirai.

Merlin : Il est plus important que vous viviez ! Vous êtes le futur roi, je ne suis qu’un serviteur !

Arthur : Ne joue pas les héros, Merlin, cela ne te va pas du tout.

Merlin : Mais… Mais si je bois la mienne avant vous, et qu’elle n’est pas empoisonnée, je n’aurais plus qu’à boire la vôtre.

Arthur (regardant Anora) : Il a dit que chacun de nous devrait vider une seule coupe (un temps) J’ignorais que tu étais prêt à donner ta vie pour moi.

Merlin : Croyez-moi, j’en suis le premier surpris.

Arthur (amusé) : Aah oui ! (souriant) Je suis heureux que tu sois là, Merlin.

Merlin : J’ai une idée ! Voilà ce qu’on peut faire : on peut verser tout le liquide dans une seule coupe ! Elle sera donc empoisonnée ! De cette manière, toute la boisson sera bue dans une seule et même coupe !

Arthur : Tu… Tu ne cesses de me surprendre : tu es plus intelligent que tu en as l’air !

Merlin (amusé) : Est-ce donc là un compliment ?

Le regard d’Arthur change soudain.

Arthur (pointant quelque chose avec son doigt) : Oh ! Là !

Merlin se retourne. Arthur saisit alors sa coupe et vide son contenu dans la sienne.

Merlin : Non ! C’est à moi de la boire !

Arthur : Comme si j’allais te laisser faire !

Merlin : Votre heure n’a pas sonné ! Ce n’est pas votre destin !

Arthur : Tu te trompes encore une fois.

Merlin : Écoutez-moi !

Arthur : Tu le sais bien, Merlin : j’ai toujours refusé de t’écouter .

Merlin : Arthur ! (Celui-ci lève son verre et boit le liquide) Non !!! (Arthur repose le verre en toussant) Qu’avez-vous fait ?! (Le regard du prince se trouble. Il s’effondre à terre.) Arthur ! Non !!! (Merlin se précipite vers lui et le secoue) Arthur ! Arthur ! Ce n’est pas vrai ! Non, ce n’est pas vrai ! Arthur… ! Par pitié ! Arthur… ! Non ! Je vous en prie (à Anhora qui s’approche) Pitié ! Pitié ! Ecoutez… Laissez-moi être à sa place !

Anhora : C’était l’épreuve d’Arthur, pas la tienne.

Merlin : Vous avez tué cet homme ! Je devais le protéger parce que tel était mon destin !

Anhora : Il est en vie, il a simplement consommé un somnifère, il va bientôt se réveiller.

Merlin : Pardon ?!

Anhora : Une licorne a le cœur pur. Celui qui en tue une doit faire amende honorable en prouvant qu’il a aussi le cœur pur. Arthur était disposé à sacrifier sa vie pour sauver la tienne. Il a donné la preuve de ce qu’il avait réellement au fond du cœur. Le sort sera bel et bien levé.

Cour du château

Une foule s’y presse pour acheter de la nourriture. Tous semblent heureux et soulagés.

Gaius : Merlin ! Arthur ! Bonne nouvelle : on va pouvoir moissonner, la récolte n’est plus menacée.

Merlin : Vous avez réussi !

Uther (s’approchant d’eux rayonnant) : C’est grâce à toi ! Le sorcier est-il mort ?

Arthur : Il ne nous créera plus aucun problème.

Uther : Excellent ! Prend soin de remplir de nouveau nos réserves.

Arthur : J’y veillerai, père (regardant autour de lui) Heu… J’ai une chose importante à faire avant (il part suivi de Merlin).

Dans la forêt

Arthur et Merlin ont creusé une tombe à l’endroit où le prince avait tué la licorne. Celui-ci y dépose sa cape et la corne.

Arthur : Je n’aurais jamais dû t’ôter la vie. Je te demande pardon.

Merlin commence à poser des pierres sur la tombe, lorsqu’il entend des bruits de sabots. Il lève la tête et se redresse, émerveillé.

Merlin : Arthur !

Ce dernier lève à son tour la tête et aperçoit la licorne.

Voix d’Anora : Lorsque celui qui a tué une licorne aura prouvé qu’il avait un cœur pur, la licorne reprendra vie.

La licorne échange un regard avec les jeunes hommes, puis elle s’éloigne majestueusement.

 *FIN*

Écrit par choup37 pour Merlin HypnoSeries.

[Ce script a été réalisé grâce au travail de Lika_mikala sur LJ, nous la remercions de nous avoir autorisés à reprendre son texte.

We are very grateful to Lika_mikala for allowing us to use her work. Thanks]

111 – The Labyrinth of Gredef

“In a land of myth and a time of magic, the destiny of a great kingdom rests on the shoulders of a young boy. His name: Merlin.”

 

Forest

Arthur's hunting party in the woods, armed with crossbows. Arthur sends two of his knights around another way.

ARTHUR (whisper): Merlin.

MERLIN: What is it?

ARTHUR: I don't know. We'll surround it. I want you to go in there and flush it out.

MERLIN: You want me to go in there? You just said you don't know what it is. It could be dangerous.

ARTHUR: Let's hope so. Now go.

Merlin sneaks through the woods and picks up a large stick. Merlin sees a unicorn and drops the stick. Merlin walks up to it and hears the hunters coming.

MERLIN: Go. Go! Please, go. Shh. They're gonna kill you. Please, go! Arthur, no!

Arthur shoots the unicorn. Merlin goes to it cries as he strokes its head while it dies.

MERLIN: I'm sorry. Sorry.

ARTHUR: Ha-ha! A unicorn!

MERLIN: What have you done?

ARTHUR: Don't be such a girl, Merlin.

 Merlin sees a white cloaked man, Anhora, behind Arthur in the woods.

ARTHUR: What are you looking at?

Arthur and the other two knights turn around, but the man is gone.

 

Castle – Council Chamber Of Doom

Arthur and his knights enter; Merlin carries the unicorn's horn on a pillow.

ARTHUR: Father! A unicorn's horn to grace the walls of Camelot.

UTHER: Magnificent. It's the first one I've seen.

Uther takes the horn.

UTHER: Gaius, look at this.

GAIUS: It is very impressive, My Lord.

UTHER: What is it, Gaius? Speak your mind.

GAIUS: Unicorns are rare and mystical creatures. There is a legend that says that bad fortune will come to anyone who slays one.

UTHER: Nonsense. We will be the envy of every kingdom.

ARTHUR: I'm pleased you like it.

 

Camelot – Main Square

Merlin and Gaius walk through the Square.

MERLIN: I don't understand how Arthur can have taken any pleasure from killing the unicorn.

GAIUS: Arthur is a hunter. It's in his blood. Whereas you are something entirely different.

MERLIN: It was the most beautiful creature I have ever seen. I wish you'd been there.

GAIUS: It's a rare privilege. Alas, there are few unicorns still alive.

MERLIN: You try telling that to Arthur.

GAIUS: I can imagine it would be difficult.

 

Arthur's Chambers

ARTHUR: My horse threw a shoe. Take it to the blacksmith. Make sure he does a good job. And when you've done that, you can polish my s...

Arthur turns around and sees Merlin staring out the window.

ARTHUR: ...saddle. Merlin? Have you listened to a word I've said?

Merlin nods.

ARTHUR: You've got a face like a wounded bear ever since we got back from that hunting trip. Don't tell me you're still upset about the unicorn.

MERLIN: I don't think you should have killed it.

ARTHUR: Oh, really? And why is that?

MERLIN: It was... It was doing no harm. What purpose did you serve by killing it?

ARTHUR: We were hunting. That's what you do. Would you have me bring it home as a pet? Look at this.

MERLIN: What?

ARTHUR: Do you know what that is?

MERLIN: No.

ARTHUR: Rat droppings. My chambers are infested. You need to spend less time worrying about unicorns and more time worrying about rats.

Someone knocks.

ARTHUR: Enter!

A guard enters.

GUARD: My Lord, the King requests your service as a matter of urgency.

ARTHUR: Find that rat.

 

Camelot – Field

Uther picks a dead piece of wheat stalk from a field.

UTHER: Every single ear has died. We've received reports that it's the same throughout the entire kingdom.

ARTHUR: I rode through this valley only yesterday. The crop looked healthy enough then.

UTHER: It happened overnight. Farmers are at a lost to explain it.

ARTHUR: Is it a disease of some kind?

UTHER: Perhaps. I've asked the court physician to conduct some tests. We must ration what little food we have left.

 

Gaius's Chambers

MERLIN: Any ideas what caused the crops to die?

GAIUS: I'm here to complete all the tests. No disease I have heard of could spread through the entire kingdom in a single night.

MERLIN: What could kill all the plants other than a disease?

GAIUS: It is not killing all the plants. The trees and hedges around the crop fields are unharmed. Unfortunately, you can't eat trees and hedges.

MERLIN: It's only killing plants we can eat?

GAIUS: It appears so.

MERLIN: If it's not a disease, it must be magic.

GAIUS: We can't assume that, Merlin. Perhaps there is something in the soil and water that can explain it. I can't tell the King it's caused by sorcery until I'm completely certain.

 

Camelot – Main Square

Villagers stand in a long queue leading into the palace grounds. A guard rations out grain.

GUARD: Next!

ARTHUR: The livestock is either dying or has been eaten. Food and water's very scarce and we're distributing rations, but they're very meagre.

Arthur opens a small shaft in the grain store, dumping out a small pile of grain.

UTHER: This is all the grain we have?

ARTHUR: The people are growing scared. There's been some looting.

UTHER: We must maintain order at all costs. Panic will make the situation worse. I'll issue a decree that looters will be executed. From tonight, Camelot will be under curfew.

ARTHUR: I'll see to it.

 

Camelot – Lower Town

Merlin passes Gwen as she heads to the well along the outer wall.

VILLAGER 1: Give it back to me. It's mine.

VILLAGER 2: It's not yours...

GWEN: Merlin. Is it true what they're saying about the crops? They're all dead?

MERLIN: Afraid so. We may have to start tightening our belts.

GWEN: I'm sure Arthur will think of something.

MERLIN: Well, and if he doesn't, I will.

Gwen starts pumping for water, but only dry sand comes out.

GWEN: Merlin!

 

Camelot – Main Square

Uther and Arthur stand at the well in the Square, Uther sifts sand through his fingers into the well bucket.

UTHER :Sand. And you say the well is full of it?

ARTHUR: I sent men down to the underground reservoir. There is no trace of water to be found.

UTHER: First the crops, and now this.

ARTHUR: It's the same throughout the kingdom. There's precious little water anywhere.

UTHER: Gaius. Can you offer any explanation for this?

GAIUS: I cannot think of a scientific explanation. I can only conclude it's the result of sorcery.

UTHER: I believe you're right. It is the work of magic. The kingdom is under attack.

 

Gaius's Chambers

Merlin sits with a bucket of sand and his magic book open in front of him.

MERLIN: Gréot gecymen, lecan. Gecymen gé drýe wæter.

Gaius approaches.

MERLIN: I was... I was just, er...

GAIUS: I was hoping you might be trying to turn it back into water. I know I've cautioned against using magic, but if ever there was a time to use your talents, it's now.

MERLIN: Well, I wish I knew how. I've tried everything. If it is magic, it's more powerful magic than I possess.

 

Castle – Drawbridge

Arthur addresses a group of guards.

ARTHUR: Patrol the market and the lower town. No one is to leave their homes. Dismissed.

Merlin enters the Square.

ARTHUR: Merlin. You do realise there's a curfew?

MERLIN: Yeah, I was in your chambers, hunting for the rat.

ARTHUR: Did you find it?

MERLIN: No.

ARTHUR: So you have been outwitted by a rat?

MERLIN: They do say rats are very intelligent.

ARTHUR: More intelligent than you, it would seem. Go home. It'd be embarrassing to have to lock up my own servant for breaking the curfew.

Arthur sees the white cloaked man, Anhora, walk through the Courtyard Corridor and into the palace.

ARTHUR: What was that?

MERLIN: What?

Merlin and Arthur run after him, Arthur jumps over the Courtyard Corridor ledge. They chase Anhora down the Upper Corridor, down some stairs, and down the Wrought Iron Stairway to the Burial Vaults where they lose him. Arthur signs to Merlin. Merlin nods, then follows Arthur.

ARTHUR: That means you go the other way and cut him off.

MERLIN: Okay.

Merlin and Arthur go in opposite directions and end up back at the Wrought Iron Stairway without seeing anyone. Then they see Anhora's silhouette as he briefly rounds the corner. Arthur has Merlin go the other way again. They end up back at the Wrought Iron Stairway again.

ARTHUR: Where is he?

MERLIN: I didn't seen anyone.

ARTHUR: He was right here! Don't tell me you let him get past you.

MERLIN: Arthur, no one passed me.

ARTHUR: Are you blind?!

ANHORA: Are you looking for me? I am Anhora, Keeper of the Unicorns.

ARTHUR: Camelot is under curfew. What's your business here?

ANHORA: I have come to deliver a message.

ARTHUR: And who is this message for?

ANHORA: It is for you, Arthur Pendragon.

ARTHUR: Is it you who's responsible for killing our crops, turning our water into sand?

ANHORA: You alone are responsible for the misfortune that has befallen Camelot.

ARTHUR: Me?! You think I'd bring drought and famine upon my own people?

ANHORA: When you killed the unicorn, you unleashed a curse. For this, Camelot will suffer greatly.

ARTHUR: If you have put a curse on Camelot, you will lift it, or you will pay with your life.

ANHORA: The curse was not my doing.

ARTHUR: Undo the curse or face execution.

ANHORA: Only you can do that. You will be tested.

ARTHUR: You're under arrest.

Arthur reaches for Anhora, but he disappears and Arthur stumbles. Anhora reappears on the Wrought Iron Stairway.

ANHORA: Until you have proven yourself, and made amends for killing the unicorn, the curse will not be lifted. If you fail any of these tests, Camelot will be damned for all eternity.

 

Gaius's Chambers

GAIUS: And you believe what this Anhora said about the curse to be true?

MERLIN: Well, you said there's a legend that misfortune comes to anyone who slays a unicorn. It makes sense.

GAIUS: Not much for breakfast, I'm afraid. We're down to our last few scraps of food.

MERLIN: Where did you get the water to make the tea?

GAIUS: Fortunately, for both of us, you forgot to empty your bath yesterday.

MERLIN: You're making tea from my bath water?

GAIUS: It's not so bad. Perhaps a little... soapy.

Merlin sighs.

GAIUS: What does Arthur think about the curse?

MERLIN (scoff): He doesn't believe it's his fault. He's convinced Anhora's responsible for it.

GAIUS: If you do not wish to drink bath water, you better make sure Arthur sees sense.

 

Arthur’s Chambers

Arthur pus on his boots in his chambers, he finds a hole in one of them.

ARTHUR: That... rat! It's eaten through my boot, look at it!

MERLIN: I guess the rat must be as hungry as the rest of us!.

ARTHUR: You think this is funny?

MERLIN: Moderately.

ARTHUR: Get it mended. Find that rat.

MERLIN: Have you given any more thought to what Anhora said last night?

ARTHUR: Ah, well, he may have escaped last night, but at least we now know who we're looking for. I told my father I'll find this Anhora and put an end to it.

MERLIN: What if he was telling the truth about the curse?

ARTHUR: You think I'm responsible for bringing suffering upon my own people?

MERLIN: No, not deliberately. When you killed the unicorn, I saw Anhora in the forest.

ARTHUR: Why didn't you say anything?

MERLIN: It was just for a second, and then he disappeared. I didn't even...well, I-I thought I was seeing things. But he was definitely there.

ARTHUR: That doesn't actually prove anything.

MERLIN: Doesn't it make you think he might be telling the truth?

ARTHUR: Because he was skulking about in the forest? That makes me trust him even less.

MERLIN: Why would Anhora appear in Camelot, and then lie to you?

ARTHUR: We had him cornered. He was trying to talk his way out of it by blaming me.

MERLIN: Arthur, he can disappear into thin air. He didn't have to talk his way out of anything.

ARTHUR: My father has warned me about sorcerers like him. They will not rest until our kingdom is destroyed.

MERLIN: Well, I believe he's telling the truth.

ARTHUR: Then you're a fool. You cannot trust a single word a sorcerer says. You'd do well to remember that. Now, I think I've figured out what Anhora's next move is going to be, and when he makes it, we're going to be waiting.

 

Castle – Grain Store

Merlin leans against a pillar near the grain store with his eyes closed, smacking his lips. Arthur hits him with a broom.

ARTHUR: Don't you worry about keeping watch, Merlin. You just make yourself comfortable.

Merlin sighs and smacks his lips.

ARTHUR: Stop smacking your lips. It's annoying.

MERLIN: I'm thirsty.

ARTHUR: We're all thirsty, Merlin.

Merlin sighs.

ARTHUR: Pst! Someone's coming.

Arthur draws his sword and Merlin follows him into the grain store. They see the intruder's silhouette. Arthur motions to Merlin.

ARTHUR (mouths): You go over there and come in.

Merlin nods.

ARTHUR: Show yourself, before I run you through.

Merlin picks up a scythe hook, a man edges around the corner with a shovel in one hand and a sack of grain in the other.

ARTHUR: Who are you?

EVAN: My name is... My name is...

ARTHUR: Speak up!

EVAN: My name is Evan, My Lord.

Merlin comes out of hiding.

ARTHUR: I see you think you can help yourself to our grain reserves. My father has order that looters be executed.

EVAN: Please, My Lord. I- I do not steal for myself. I have three children they have not eaten for two days. They are hungry.

ARTHUR: It's the same for everyone.

EVAN: I-- I know that it is wrong to steal. I couldn't bear to see them starve.

ARTHUR: And could you bear for your children to see you be executed?

Evan shakes his head, close to tears.

ARTHUR: Then you should go home. If you're caught stealing again, I will not spare you.

EVAN: Yes, My Lord. Thank you.

Evan smiles, puts down the sack of grain and shovel, and starts to leave.

ARTHUR: Wait.

Arthur picks up the sack of grain and tosses it to Evan.

ARTHUR: Use it sparingly. It might be the last food you and your family get for some time.

EVAN: You have shown yourself to be merciful and kind, My Lord. This will bring its own reward.

 

Camelot – Lower Town

Gwen sees a man run past her in the Lower Town, the guards chasing him.

GUARD 1: Stop him!

GUARD 2: Come back here!

GUARD 3: Stop that man! He's been looting!

Gwen looks over by the well and sees a drop of water on the spout. She goes to it, puts a bucket under the spout, and pushes the pump. Water gushes out.

 

Arthur's Chambers

Arthur and Merlin gulp down large mugs of water.

ARTHUR: Never knew water could taste so good.

MERLIN: My throat was so dry, I thought I wouldn't be able to talk.

ARTHUR: Well, at least some good would've come from the drought, then.

MERLIN: More?

Arthur motions towards his mug and Merlin fills it.

ARTHUR: The sand's disappeared. The water returned to the well. It doesn't make any sense.

MERLIN: *ahem*

ARTHUR: I suppose you have some explanation for this, Merlin? Let's hear it.

MERLIN: Anhora said you would be tested. And last night, in the grain store, you let that villager go. And he said it would bring its own reward.

ARTHUR: He was merely grateful, and so he should have been.

MERLIN: Maybe that was your first test. You passed it, so the curse has begun to lift. Perhaps this is your reward. I know you don't have to listen to me.

ARTHUR: Glad we agree on something.

MERLIN: If you're tested again, you have a chance to end your people's suffering. I know you want that more than anything. Perhaps we should seek Anhora out.

ARTHUR: I cannot negotiate with sorcerers. My father wouldn't hear of it.

MERLIN: Then it's probably best you don't tell him.

ARTHUR: I must go check on the guard. See if you can find me some food.

MERLIN (mutters): Find some food!

Merlin sees the rat climb out of Arthur's boot.

MERLIN: Swealt déor.

 

Camelot – Main Square

Even more people continue to queue outside the grain store. Morgana walks among them with Arthur.

MORGANA: Who are they?

ARTHUR: They've come from the outlying villages in search of food. There's not enough rations to feed the people who are already here.

MORGANA: You shouldn't blame yourself. I'm sure you're doing everything you can.

ARTHUR: It is not enough.

Arthur leaves and Gwen approaches Morgana.

MORGANA: Did you manage to find any food?

Gwen pulls a cloth back from her basket revealing some bread.

MORGANA: Where did you get that?

GWEN: I was able to smuggle it out of the palace kitchens.

MORGANA: Share it out amongst the children and old people. Make it go as far as you can.

 

Arthur's Chambers

Merlin pours some meat stew into a bowl.

ARTHUR: Lost my appetite.

MERLIN: You have to eat something.

ARTHUR: I can't. Not while my people are starving. Do you really believe I'm responsible for the curse?

MERLIN: I'm afraid so.

ARTHUR: We're going to the forest, first thing in the morning. Maybe we can pick up Anhora's trail. Whatever it takes.

MERLIN: Okay, but you have to eat. You won't be able to help anyone if you're too weak to pass the test.

Arthur takes a bite.

ARTHUR: What kind of meat is this? It has a very strange texture.

MERLIN: It's pork.

ARTHUR: This isn't pork. It's far too stringy. What is it? It's, erm...

Arthur puts down his spoon.

ARTHUR: It's rat, isn't it?

MERLIN (nods): Try not to think about it.

ARTHUR: Look at me. I'm being rude. Here I am, stuffing my face with this delicious stew when you're hungry, too. Come on. Take a seat.

Arthur forces Merlin down into the chair.

ARTHUR: Eat.

Merlin takes a bite.

ARTHUR: Mmm.

MERLIN: It's actually pretty tasty.

ARTHUR: Mm. Well, I'm glad you like it. Because...

Arthur fetches the pot of stew.

ARTHUR: ...there's plenty more.

Someone knocks.

ARTHUR: Enter. Morgana?

MORGANA: I hate to ask, but I was wondering if you had anything to eat...

Arthur pauses and Merlin smiles.

 

Forest

Merlin and Arthur search through the woods.

MERLIN: I'm not entirely sure what I'm looking for.

ARTHUR: You're looking for footprints or broken branches. Anything that would indicate someone passed that...

Arthur catches sight of Anhora.

ARTHUR: Merlin! Merlin! He's here!

Arthur runs off.

MERLIN: Arthur?!

Merlin didn't see where he went. Arthur continues chasing Anhora and comes across Evan sitting next to a camp full of horded food.

ARTHUR: You? You're a thief.

EVAN: Wasn't that obvious when you caught me stealing your grain?

ARTHUR: Fortunately I have more important things to deal with.

EVAN: You didn't really believe that story about my children, did you?

ARTHUR: What kind of man lies about starving children to save his own skin?

EVAN: Your people starve because you let thieves steal their grain. That is why they doubt you.

ARTHUR: You don't speak for my people.

EVAN: Hey, your father would never have allowed himself to be fooled like that.

ARTHUR: You hold your tongue, or I will make time to teach you some manners.

EVAN: Your father would have had me executed, but you didn't have the stomach for it, did you, Arthur? And that's why he doubts you'll make a good king.

ARTHUR: You know nothing of what my father thinks.

EVAN: I think he wishes he had another son, one who was worthy of taking his place. You shame him.

ARTHUR: Pick up your sword.

EVAN: The King must fear the day when you will take the throne.

Arthur attacks Evan.

EVAN: He fears you do not have enough strength to defeat his enemies. The King must wonder if you are even his son.

Arthur strikes a fatal blow, but Evan has disappeared. Anhora appears behind Arthur.

ARTHUR: This is your doing?

ANHORA: It was a test to see what is truly in your heart.

ARTHUR: Your tricks prove nothing!

ANHORA: Why did you kill this man?

ARTHUR: He insulted my honour!

ANHORA: You could have chosen to ignore his taunts. What harm would they do you?

ARTHUR: You will lift the curse, Sorcerer.

ANHORA: It is not in my power.

ARTHUR: Then you will die.

Arthur tries to strike him, but Anhora disapparates and Arthur falls to the ground.

ANHORA: Killing me will not help you.

ANHORA: You have shown that you would kill a man to defend your pride. You have failed the test. For this, Camelot will pay dearly.

ARTHUR: My people have done nothing!

ANHORA: Your people's suffering is not my doing. It is yours.

Anhora disappears.

MERLIN: Arthur?! Arthur?!

Merlin finds Arthur.

 

Castle – Grain Store

Uther sifts rotten grain through his fingers as Arthur enters.

ARTHUR: What is it? What's happened?

UTHER: All our remaining supplies have rotted. Every last grain.

 

Gaius's Chambers

MERLIN: I know Arthur's stubborn and pig-headed and annoying, but he cares about his people. More than he cares about himself. He will not forgive himself for making his people suffer.

GAIUS: You must make sure he doesn't do anything rash.

MERLIN: The mood he's in, I don't know what he's gonna to do.

GAIUS: Ready?

MERLIN: Sure they're not poisonous?

GAIUS: Quite certain.

Merlin and Gaius pick up giant insects.

GAIUS: They say they taste like chicken. Unless we're to starve, we must hope they're right.

They bite into the crunchy insects.

MERLIN: This tastes nothing like chicken.

 

Castle – Council Chamber Of Doom

Arthur broods. Uther enters.

ARTHUR: There are some supplies left in the palace stores. We are distributing them to the people, but there is not enough to live on. They will not survive for long.

UTHER: Then you must stop distributing food to the people.

ARTHUR: They will starve.

UTHER: We must conserve the food we have for our army.

ARTHUR: We cannot let our people go without food.

UTHER: We must defend the kingdom at all cost.

ARTHUR: What's the point of defending a kingdom when the people...

UTHER: Well, what would you have me do?!

ARTHUR: ... starve to death?! Ask the neighbouring kingdoms for help.

UTHER: Ha.

ARTHUR: They may be able to spare some food.

UTHER: Out of the question. As soon as they realise how we weak we are, our enemies will strike against us.

ARTHUR: You don't know that for certain!

UTHER: Besides I would rather starve than beg my enemies for help! What of our kingdom's reputation? Have you no pride?

ARTHUR: I cannot think of my pride when our people go hungry. They're all I can think of.

UTHER: Give the order to stop distributing food to the people. Is that understood?

ARTHUR: You'll have to give that order yourself.

UTHER: Very well. But if you'd caught the sorcerer, I would not have to. That's your responsibility! One day you will understand what it takes to be King!

 

Camelot – Main Square

People continue queuing in the Square. Arthur and Merlin watch from the balcony.

ARTHUR: They do not know yet know there is worse to come.

MERLIN: What do you mean?

ARTHUR: My father is going to stop distributing food to the people. They are to be left to starve. I had a chance to lift the curse. And I failed them.

MERLIN: You weren't to know you were being tested.

ARTHUR: My people are starving. Camelot is on the verge of collapse. And it is all my doing.

 

Forest

MERLIN: Anhora! Show yourself! Anhora!

Anhora appears.

ANHORA: You wanted to talk with me?

MERLIN: I've come to seek your help. The people are starving. They will soon be dead.

ANHORA: You must believe me when I say it gives me no pleasure to see your people suffering.

MERLIN: If it pains you, put an end to it.

ANHORA: It is not in my power to lift the curse.

MERLIN: Then give Arthur another chance. He has accepted it is his responsibility, and he will prove himself worthy and lift the curse if you give him one more chance.

ANHORA: You have faith in Arthur?

MERLIN: I trust him with my life.

ANHORA: Arthur must go to the Labyrinth of Gedref. There, he will face a final test. If he fails, there is no hope. The curse will destroy Camelot.

Anhora disappears.

MERLIN: Wait! What kind of test will he face?

ANHORA (telepathy): That is for Arthur alone to discover.

 

Arthur’s Chambers

Arthur prepares for travel in his chambers.

MERLIN: Let me come with you. You don't know what form of test will take. I might be able to help.

ARTHUR: You're not coming. I brought this curse upon Camelot. I'm gonna be the one to lift it, or die trying.

MERLIN: Alright, how does you dying help anyone?

ARTHUR: I'll die knowing I did everything I can.

MERLIN: I'm coming with you.

ARTHUR: Merlin, you are to stay here, and help the people as best you can. Is that understood?

Arthur rides out of Camelot and across the countryside. Merlin follows.

 

Labyrinth Of Gedref

Arthur arrives at the labyrinth and enters, Merlin arrives shortly after and follows. Merlin meets Anhora in the labyrinth.

MERLIN: You said Arthur would face a test. And here you are, preparing a trap for him.

ANHORA: The trap isn't for Arthur. It is for you. Gehæftan.

Merlin is wrapped in vines from the labyrinth hedges.

Arthur runs through the labyrinth and finds the exit to the sea. Merlin is sitting at a table on the shore, Anhora standing nearby.

ARTHUR: Merlin?

MERLIN: I'm sorry.

ARTHUR: Let him go. I'll take your test, but not till he's released.

ANHORA: That is not possible. Merlin is part of the test. Please sit. If you refuse the test, you will have failed and Camelot will be destroyed.

ARTHUR: I thought I told you to stay at home. Let's get on with it.

ANHORA: There are two goblets before you. One of the goblets contains a deadly poison, the other goblet, a harmless liquid. All the liquid from both goblets must be drunk, but each of you may only drink from a single goblet.

ARTHUR: What kind of ridiculous test is that? What does that prove?

ANHORA: What it proves is for you to decide. If you pass the test, the curse will be lifted.

MERLIN: Let's think about this. What if I drink from my goblet first?

ARTHUR: If it's poisoned, you'll die.

MERLIN: And if it's not, then you'll have to drink from yours, and you'll die. There must be a way around it.

ARTHUR: It is perfectly simple. One of us has to die. We have to find a way to determine which goblet has the poison. And then I'll drink it.

MERLIN: I will be the one to drink it.

ARTHUR: This is my doing. I'm drinking it.

MERLIN: It is more important that you live. You're the future king. I'm just a servant.

ARTHUR: This is no time to be a hero, Merlin. It really doesn't suit you.

MERLIN (sigh): What if I drink from mine first, and if that's not poisoned, I will then drink yours?

ARTHUR: He said each of us is only allowed to drink from a single goblet. I had no idea you were so keen to die for me.

MERLIN: Trust me, I can hardly believe it myself.

ARTHUR (snort):  I'm glad you are here, Merlin. (sigh)

MERLIN: I've got it. Right, we pour all the liquid into one goblet and then we can be sure it is poisoned. Then all the liquid can be drunk, and it will be from a single goblet.

ARTHUR: You never cease to surprise me. You're a lot smarter than you look.

MERLIN: Is that actually a compliment?

ARTHUR: Look out!

Arthur points and Merlin looks. Arthur takes the two goblets and pour all of the liquid into one of them, holding it to drink.

MERLIN: No! I will drink it!

ARTHUR: As if I'd let you.

MERLIN: You can't die. This isn't your destiny.

ARTHUR: It seems you're wrong again.

MERLIN: Listen to me!

ARTHUR: You know me, Merlin. I never listen to you.

Arthur toasts Merlin.

MERLIN: Arthur!

Arthur drinks it.

MERLIN: No! What have you done?

Arthur falls off the chair, unconscious.

MERLIN: Arthur! No!

Merlin tries to shake Arthur awake.

MERLIN: Arthur. Arthur. Come on! Arthur, come on. Come on. Come on! No... Come on.

Merlin turns to Anhora.

MERLIN: Please. Please! Just... let me take his place!

ANHORA: This was Arthur's test, not yours.

MERLIN: You've killed him! I was meant to protect him!

ANHORA: He is not dead. He's merely consumed a sleeping draught. He will come round shortly.

MERLIN: What?

ANHORA: A unicorn is pure of heart. If you kill one, you must make amends by proving that you also are pure of heart. Arthur was willing to sacrifice his life to save yours. He has proven what is truly in his heart. The curse will be lifted.

 

Camelot

Merlin and Arthur ride into Camelot and dismount. Townsfolk are carrying around platters joyously.

GAIUS: Merlin, Arthur, there is good news! The crops are growing once again! They are bringing in the harvest!

MERLIN: You did it.

UTHER: Is this your doing? Is the sorcerer dead?

ARTHUR: He won't be troubling us anymore.

UTHER: Good. Make sure the grain reserves are re-stocked.

ARTHUR: I'll see to it. There's something we must do first.

 

Forest

Arthur lays the unicorn's horn in a burial mound of stones.

ARTHUR: I should never have ended your life. I'm sorry.

Merlin and Arthur begin laying stones over the grave. Merlin looks up and sees a unicorn.

MERLIN: Arthur...

ANHORA (voiceover): When he who kills a unicorn proves himself to be pure of heart, the unicorn will live again.

Écrit par Eriole pour Merlin HypnoSeries.

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