Interview de Rupert Young, série Merlin BBC - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Rupert Young
Merlin : depuis l'audition stressante jusqu'au final de la saison
Alors que la saison 4 de Merlin tire à sa fin, j'arrive difficilement à croire qu'il s'est passé presque trois ans depuis que j'ai auditionné pour le rôle de Sir Léon.
J'ai eu un préavis de 24 heures et j'avais manqué la première saison parce que je travaillais au moment où elle a été diffusée. J'ai donc acheté les DVD et j'ai regardé autant d'épisodes que j'ai pu dans les heures qui ont précédé le casting.
J'ai tout de suite adoré la série et je voulais vraiment y prendre part ce qui a rendu l'audition encore plus stressante – en partie car j'aurais peut-être la possibilité de réaliser mon rêve d'enfant d'être un chevalier !
Sir Léon a débuté par un très petit rôle. J'étais censé être dans une seule scène, en train de jouter contre Arthur, mais à la lecture [du script] on m'avait donné quelques lignes en plus. Je suis arrivé le premier jour du tournage en ayant appris mon texte pour cette journée - « Le Roi requiert votre présence immédiatement » - et quand est venu le moment de ma première prise, je me suis planté.
J'ai réussi à le faire correctement à la prise suivante, en dépit de mon cœur qui battait et de toutes les couleurs qui s'affichaient sur mon visage. Je n'aurais jamais pensé que deux ans plus tard, je participerais encore à la série.
Je me sens très chanceux et je suis reconnaissant aux producteurs pour avoir fait de Sir Léon, une partie intégrante de Camelot. J'ai l'habitude de dire que Sir Léon est le Gunther de Camelot. Gunther travaille dans le café dans Friends, et il apparaît sporadiquement dans des épisodes comme je le fais dans les saisons deux et trois. Après la saison quatre, je pense que j'ai sans doute dépassé Gunther !
Je décrirais Léon comme le point de repère des Chevaliers de la Table Ronde d'Arthur, un véritable élève qui aurait 20/20 de l'école de Camelot, un préfet [NdT : élève en charge de ses camarades de classe] – il fait tout bien et dans les règles.
Il risque sa vie à de nombreuses occasions mais il parvient toujours à s'en sortir indemne ! Je devrais probablement remercier les druides pour l'avoir laissé boire à la Coupe de Vie.
Léon a été blessé dans de nombreuses batailles, brûlé par le Grand Dragon et il a toujours réussi à revenir à Camelot sans même une cicatrice. Dieu merci, c'est un incroyable combattant et il porte des manches à sa cotte de mailles - s'il était vêtu comme Perceval, il n'aurait peut-être pas été aussi chanceux !
Les gens demandent toujours si la cotte de mailles que nous portons est lourde. Elle est plus légère qu'elle ne l'aurait été il y a quelques centaines d'années, mais elle devient lourde à la fin de la journée.
Le plus embêtant c'est qu'elle s'encrasse et donc, quand vous l'enlevez, votre cou est gris tout comme vos mains. J'ai tellement de livres que je lis au cours du tournage qui présentent désormais des traces grises un peu partout !
La cotte de mailles conduit la chaleur et le froid, et donc si c'est une journée très chaude, vous rôtissez, et si c'est une journée très froide, vous gelez – mais vous êtes avant tout des Chevaliers et donc je pense que vous pouvez vivre avec.
Les scènes que je préfère tourner sont celles avec de grands combats.
Chaque mouvement est scrupuleusement répété, et j'ai suivi un stage de combat à l'école d'Art Dramatique, donc j'ai rapidement assimilé les enchaînements. Les coordinateurs des cascades sont fantastiques, c'est leur compétence qui nous fait paraître si géniaux à l'écran.
Je me souviens avoir tourné une bataille avec des squelettes l'an dernier, et avoir dû apprendre à me battre avec le coordinateur des cascades. Nous luttions ensemble puis il s'est éclipsé et ils m'ont filmé en train de combattre personne, tout en faisant semblant qu'il y ait quelqu'un.
Je me sentais vraiment stupide à faire des mouvements et à pousser tous ces cris de bataille dans le vide. J'étais convaincu que tout cela était destiné à me faire paraître idiot mais bien sûr, quand l'équipe des effets spécieux qui a remporté un BAFTA a ajouté sa magie là-dedans, je combattais un squelette et c'était incroyable.
Ce Noël, je vais le fêter avec ma famille et, bien sûr, je vais regarder le grand final de Merlin le soir du Réveillon.
C'est tellement excitant de conclure la saison le soir juste avant Noël. L'épisode que j'ai préféré regarder jusqu'à présent est Lancelot du Lac, parce qu'il était si passionnant et dramatique, mais j'ai l'impression que l'épisode 13 va se terminer en fanfare... Je suis impatient !
BBC TV Blog – 16 décembre 2011
Crédit traduction : Locksley pour Merlin-Hypnoweb