Episode 3.12 - L'Aube d'un nouveau Monde (1ère partie)
CHÂTEAU DE CAMELOT
Des chevaliers de Camelot ont été retrouvés morts dans une forêt. Parmi eux se trouve Sir Léon ! Arthur rejoint donc son père dans la Salle du Trône avec la cape d’un des chevaliers, en guise de preuve de ce désastre !
Uther : Alors c’est Cenred qui a fait cela, tu en es certain ?
Arthur : Oui Majesté ! Son messager vient de quitter Camelot à l’instant, Cenred a dit que la patrouille avait pénétré sur ses terres et qu’il fallait faire un exemple !
Uther : Combien de morts ?
Arthur : Ils sont tous morts... jusqu’au dernier !
Uther (sur un ton horrifié) : Les chevaliers ?!
Arthur : Tous morts... Eddric, Olduff, Osric… Messire Léon.
FORÊT DANS LE ROYAUME
Dans la forêt, un groupe de druides arrive et découvre la patrouille décimée, l’un d’entre eux voit Sir Léon.
Un 1er druide : Ici !
Les autres druides viennent le rejoindre. L’un d’entre eux compte le soigner.
Un 2ème druide : Vite, aidez moi, nous n’avons pas beaucoup de temps !Prêts ?
Les druides soulèvent alors Sir Léon et l’emmènent dans leur caverne.
Le 2ème druide : Son esprit est en train de le quitter, il faut faire vite !
Pendant que tous les autres récitent des incantations, le druide administre une boisson, versée dans une certaine coupe. Sir Léon est entièrement guéri de ses blessurse et ouvre les yeux !
Le 2ème druide : Bienvenue chez les vivants !
****Générique****
CHÂTEAU DE CAMELOT
Sir Léon, une fois guéri, a rejoint Camelot et a retrouvé Arthur, Uther et d’autres nobles dans la Salle du Trône .
Arthur : Nous étions sûrs que vous étiez mort !
Sir Léon : J’étais mort… à peu de choses près, et puis les druides m’ont trouvé !
Uther (surpris) Les druides ?!
Sir Léon : Oui Majesté, c’est à eux que je dois la vie !
Uther : Comment vous ont-ils guéri, vous étiez pratiquement mort !
Sir Léon : Je ne sais pas !
Uther : Ils ont utilisé la magie ?
Sir Léon : Eh bien… je…
Uther : Ma question est simple, répondez par oui ou non !
Sir Léon : Je sais seulement que j’ai bu quelque chose dans une sorte de coupe, Sire !
Uther : Une coupe ?!
Sir Léon : C’était extraordinaire Majesté, je n’ai jamais rien éprouvé de pareil ! Aussitôt qu’elle a touché mes lèvres, j’ai senti que ma… que toute ma vie me revenait !
Uther (ne sachant que répondre) : Eh bien, je suis sûr que vos épreuves vous ont grandement fatigué ! Il faut le laisser se reposer !
APPARTEMENTS DE SIR LEON
Sir Léon se trouve dans son lit. Gaius l’examine puis il se lève et acquiesce.
Sir Léon : Et c’est tout ?!!!
Gaius : C’est tout ! ... (à Arthur) : Il est exténué, il est gravement déshydraté, mais avec le temps il se rétablira complètement !
Arthur : Merci Gaius.
CORRIDOR DU CHÂTEAU
Gaius sort de la chambre, suivi d'Uther et Merlin restés en retrait. Le Roi vient alors le questionner dans le couloir.
Uther : Alors ?!
Gaius : C’est remarquable Sire, il ne porte aucun signe d’une quelconque blessure. Il est en parfaite santé.
Uther : Et la coupe dont il a parlé ?
Gaius : D’après sa description, je dirais que c’était la Coupe de la Vie !
Uther se rapproche alors pour se faire plus discret.
Uther : Vous êtes conscient de son pouvoir Gaius ?!
Gaius : J’en suis très conscient Sire, mais les druides sont des personnes pacifiques, ils ne peuvent se servir de la coupe que pour le Bien. Messire Léon en est une preuve évidente !
Uther : Quoi qu’il en soit, si l’on en croit la description de Messire Léon, la caverne des druides est située dans le Royaume de Cenred, il est impératif que nous trouvions cette coupe avant lui !
Gaius : Majesté, les druides sont des hommes secrets par nature, cette coupe, ils l’ont sûrement bien cachée ! Ne serait-il pas plus avisé de la laisser où elle est ?
Uther : Je ne suis pas disposé à courir ce risque !
Merlin, resté en retrait pour écouter, lance un regard stupéfait à Gaius, puis les deux hommes rentrent dans leur demeure.
MAISON DE GAIUS
Merlin : Je croyais que cette coupe avait été détruite avec Nimue quand je l’ai vaincue sur l'Ile Fortunée !
Gaius : Cette coupe ne peut pas être détruite ! Sa magie est éternelle et n’est limitée ni par le temps ni par l’espace !
Merlin : Mais pourquoi Uther en a-t-il si peur ?
Gaius : Parce que la coupe peut être utilisée pour le Mal comme pour le Bien !
Merlin : Je ne comprend pas !
Gaius : Il y a plusieurs siècles, elle est tombée en possession d’un grand seigneur de guerre. Une nuit, il a rassemblé ses soldats devant lui, il a pris une goutte de sang à chacun des hommes de son armée et il a versé ce sang dans la coupe. Son pouvoir était tel que les soldats sont devenus immortels à cet instant !
Merlin : Alors on ne pouvait plus les tuer !
Gaius : Le carnage a dépassé tout ce qu’on pouvait imaginer. Le roi n’est pas idiot, il sait que les forces de l’Ancienne Religion se soulèvent contre lui une fois de plus. Il ne faudrait surtout pas que cette coupe tombe un jour entre les mains de Morgause !
Merlin (sur un ton ironique) : Ou de Morgane !
Gaius : Si elles disposaient d’une telle arme, Camelot serait pratiquement perdu !
SALLE DU TRÔNE DU CHÂTEAU
Arthur rejoint son père dans la Salle du Trône. Ils discutent seuls à seuls mais les deux hommes sont loin de se douter que Morgane les écoute.
Arthur : Vous m’avez fait demander père !
Uther : Cenred est notre ennemi juré, pas question de le laisser mettre la main sur la Coupe de la Vie !
Arthur : Je sais Père !
Uther : Tu dois aller la chercher. Ta mission doit rester secrète, tu ne dois en parler à personne !
Arthur : Je n’emmènerai que mes hommes de confiance.
Uther : Nous savons ce qui est arrivé à la patrouille qui est entrée sur les terres de Cenred ! Tu dois y aller seul. Je suis désolé de te charger d’un tel fardeau mais je ne peux faire confiance à personne d’autre !
Arthur : Je comprends Père !
Morgane va alors directement informer sa sœur. Arthur rejoint Merlin qui est en train de préparer les affaires du Prince.
APPARTEMENTS D'ARTHUR
Arthur : J’espère que tu seras prêt avant le lever du soleil !
Merlin : Si je ne sais pas où on va, comment savoir ce qu’il faut emporter ! Fera-t-il chaud ? Fera-t-il froid ? Fera-t-il sec ? Fera-t-il humide ?!
Arthur : Ne fais pas ta petite fille Merlin, nous ne partons pas en vacances !
Merlin (en aparté) : Des vacances, c’est quoi des vacances ?!
Il sort alors une cape portant l’écusson de Camelot, ce qui ne convient pas au Prince.
Arthur : Non pas ça ! Rien avec les armoiries de Camelot, on voyage clandestinement !
Merlin : C’est ridicule, vous allez me dire où nous allons ou pas ?!
Arthur : Je… je peux te dire que ce sera dangereux !
Merlin (qui ironise) : Génial !
Arthur : Je peux te dire qu’on traversera des terres infestées de bandits !
Merlin : Euh fantastique, c’est où ?
Arthur : Non ça je ne peux pas te le dire !
Merlin : Vous ne savez pas où on va ! Hum !
Arthur : Non Merlin, je sais où on va, simplement je ne peux pas te le dire, c’est tout !
Merlin (moqueur) : D’accord parce que si vous le dites, vous devrez me tuer je suppose !
Arthur ( sur un ton ferme) : Immédiatement et sans hésitation !
Merlin (tout de suite moins moqueur) : Génial ! Ce sera une surprise, j’adore les surprises, qui est-ce qui n’adore pas… les bonnes surprises… ?!
SOUS LE CHÂTEAU DE CAMELOT
Dans les sous sols, Morgane retrouve sa sœur.
Morgause : Qu’est ce que tu voulais me dire ma sœur ?
Morgane : Arthur va partir à l’aube. Le roi l’envoie chercher je ne sais quelle coupe…La Coupe de la Vie, tu connais ?
Morgause : La Coupe de la Vie, tu es sûre ?
Morgane (qui acquiesce) : J’ai entendu chaque mot !
Morgause : Oh et moi qui la cherche depuis si longtemps !
Morgane : Est-elle aussi puissante qu’ils le croient ?
Morgause : Oh oui, crois-moi chère sœur! Si cette coupe était en notre possession, Camelot serait bien vite à notre merci ! Où est-elle pour l’instant ?
Morgane : Elle est entre les mains des druides,. Tout ce que je sais c’est qu’ils vivent dans le Royaume de Cenred !
Morgause : Peut être que Cenred va de nouveau nous être utile ! Il a des espions un peu partout,. S'il peut faire suivre Arthur…
Morgane :… Alors Arthur nous mènera tout droit à la coupe elle-même !
Le lendemain, Arthur part seul avec Merlin, sous le regard diabolique de Morgane ! Les deux hommes chevauchent jusqu’à arriver dans une forêt. Ils sont repérés par les espions de Cenred.
FORTERESSE DE CENRED
Morgause, quant à elle, a rejoint le seigneur de guerre dans sa forteresse.
Morgause : De quel coté le Prince se dirigait-il ?
Espion : Vers la foret d’Ascetir Ma Dame.
Cenred : Faites-le savoir aux guetteurs de ce secteur, qu’ils soient sur leurs gardes !
Espion :Bien Sire !
Morgause : Vos guetteurs sont-ils dignes de confiance ?
Cenred : Évidemment, je les ai choisis moi-même !
Morgause : Pourquoi cela ne me rassure-t-il pas ?
Cenred : N’ayez aucune inquiétude Ma Dame, la Coupe de la Vie sera bientôt entre nos mains et à ce moment là, Camelot sera à nous !
Morgause : Vous perdez toute retenue Cenred, c’est Morgane qui va prendre le trône, ni vous ni moi !
Cenred : Je ne revendique nullement le trône, seulement le butin de la victoire !
Morgause :Vous aurez ce que vous méritez Cenred, je puis vous en donner l’assurance !
FORÊT D'ASCETIR
Arthur et Merlin sont dans la forêt et Merlin questionne encore Arthur, ce qui ne manque pas de l’agacer !
Merlin :Nous allons au Royaume de Cenred n’est-ce pas ?
Arthur : Qu’est ce qui te fait dire ça ?
Merlin : Bah on est dans la foret d’Ascetir et on ne s’arrête pas !
Arthur : Tu peux penser ce que tu veux Merlin !
Merlin : Allez ! Vous feriez aussi bien de me le dire !
Arthur : Et alors je devrais te tuer, je te l’ai déjà dit !
Merlin : Allez-y ! Je vais sans doute mourir de tout façon ! Regardez ce qui est arrivé à la patrouille qui est venue ici, morts, tous sans exception !
Arthur : Messire Léon a survécu !
Merlin : Exact, donc ça me laisse quoi… une chance sur quarante de m’en tirer …
Arthur : Oh un petit peu moins en réalité, nous ne sommes que deux !
Merlin : Oui je ne vais probablement pas mourir, je vais certainement mourir !
Arthur : Tu es toujours pessimiste Merlin. Qui sait, peut-être que cette fois-ci on n’aura pas d’ennuis !
Arthur reçoit une flèchette dans le cou et tombe de son cheval. Merlin, lui, continue de parler…
Merlin : Vous avez peut-être raison…. mais si je dois me fier à mon expérience passée…
Merlin reçoit à son tour une flèchette !
REPAIRE DE JARL
Merlin se réveille et retrouve Arthur dans une sorte de fosse. Ils sont entourés d’autres détenus.
Merlin : Vous disiez quoi tout à l’heure en me traitant de pessimiste ?
Arthur : Une chose... qui m’a échappée !
Arthur aide Merlin à se relever et il est interpellé par un autre homme.
Arthur : Touchez-moi encore, vous et vous êtes mort !
Merlin : Gauvain !!!
Gauvain : Très mal élevée, la famille royale ! Merlin, mon ami, tu as mauvaise mine !
Merlin : Toi également !
Arthur (reprenant ses esprits) : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Gauvain : Eh bien, mauvais endroit, mauvais moment, mauvais alcool !
Arthur : Il n’y a rien de changé alors !
Gauvain (avec une frappe amicale) : C’est tout simplement injuste !
Arthur : Et où sommes-nous exactement ?
Gauvain : Dans les entrailles d’un ancien château appartenant à un dénommé Jarl !
Arthur : Jamais entendu parler !
Gauvain : Oh c’est un type charmant, marchand d’esclaves !
Merlin : On va être vendus comme esclaves ?!
Jarl surgit alors du haut de la fosse.
Jarl : Alors vermines répugnantes ! Lequel d’entre vous est prêt à affronter mon champion en combat singulier ?! Pas de volontaire ? Alors je vais devoir choisir l’un d’entre vous moi-même, bande de vauriens ! Voyons voir… si je prenais… toi !
Il désigne alors Merlin qui, preplexe, se retourne pour vérifier que c’est bien lui…
Merlin :Moi ?!!!
Jarl : La mort ou la gloire, mon garçon ! Tu devrais te sentir honoré !
Arthur, ne pouvant imaginer Merlin en train de se battre décide d’intervenir !
Arthur : Et qui est ce prétendu champion ? Ne peut-il vaincre rien d’autre que des gringalets comme lui ?!
Jarl : Tu crois pouvoir livrer un combat plus intéressant ?
Arthur : Ça, je vous le garantis !
Merlin : Arthur…non…
Jarl : Fort bien ! Mais si tu perds le combat, je donnerai morceau par morceau ton avorton de jeune ami à manger aux corbeaux !
Jarl : Tu es prêt mon champion ?
Et là, pour la plus grande stupéfaction de Merlin et Arthur, c’est Gauvain qui répond !
Gauvain : Je le suis.
FORTERESSE DE CENRED
Pendant ce temps au Royaume de Cenred.
Morgause : Comment cela a-t-il pu se produire ? Vous avez laissé Arthur vous glisser entre les doigts !
Cenred : Il a été enlevé avant que mes hommes ne l’aient rejoint !
Morgause : Enlevé… ! Par qui ?!
Cenred : Le marchand d’esclaves, Jarl. Il écume notre frontière occidentale depuis des mois !
Morgause : Et vous le laissez faire ?
Cenred : Nous avons un arrangement, il me fiche la paix te je lui fiche aussi la paix !
Morgause : Et où est donc ce Jarl à présent ?
Cenred : Ne vous inquiétez pas Morgause, je vais le trouver sans tarder !
Morgause : Vous avez intérêt !
Cenred : Est-ce une menace ?!
Morgause : Croyez-moi Cenred, quand je vous menacerai, vous vous en apercevrez !
REPAIRE DE JARL
Pendant ce temps, Arthur et Gauvain sont envoyés au combat ! Jarl leur donne deux épées pour qu'ils se battent en duel.
Jarl : Messieurs, les règles sont simples : un combattant survit, un combattant meurt ! Si vous ne pouvez, ou ne voulez pas, achever votre adversaire, je vous tuerai tous les deux ! (ricanement)
Gauvain entame donc le combat et les deux hommes réussissent à communiquer, tout en combattant !
Jarl : Que le combat commence !
Arthur : Allez-y doucement voulez vous !
Gauvain : Il faut que ça ait l’air réel !
Arthur : Très bien, si c’est du réel que vous voulez !
Gauvain pousse Arthur à terre, les deux hommes se retrouvent entourés la foule.
Arthur : Jusqu’ici ça va !
Gauvain : Qu’est-ce qu’il y a ensuite ?
Arthur : Y a pas de suite !
Jarl : Achève cette vermine !
Merlin, retenu par un autre homme, peut voir la scène et allume un feu discrètement grâce à ses pouvoirs. Les trois hommes réussissent à s’enfuir en profitant de la panique générale !
Merlin : Par ici !
FORÊT D'ASCETIR
Les trois hommes s’enfuient et se retrouvent dans la forêt !
Gauvain : Eh bien, voilà un endroit que je ne serai pas pressé de revoir !
Arthur : Ah oui, et bien tachez d’éviter les ennuis !
Gauvain : Je pourrais vous dire la même chose !
Arthur : Ouais en effet, mais vous ne savez pas du tout de quoi vous parlez !
Gauvain : Ah allons ! Vous avez bien dû faire quelque chose pour vous retrouver dans un tel pétrin !
Arthur (reprenant sa respiration) : En fait … on accomplit une quête !
Merlin : On cherche la Coupe de la Vie !
Arthur donne un coup à Merlin.
Merlin : Eh ! Quoi ?!
Arthur : Quelle est la partie que tu ne comprends pas dans le mot "secret" ?!
Merlin : Ecoutez… Gauvain !
Gauvain : Messieurs, messieurs ! Il me semble que, quelque soit l’objet de vos recherches, un peu d’aide ne vous serait pas inutile !
Arthur acquiesce donc par obligation.
REPAIRE DE JARL
Jarl est en colère car ses prisonniers ont pris la fuite !
Jarl : Personne n’a le droit de ridiculiser Jarl ! Personne ! Je veux savoir qui ils sont, et où ils se cachent !
Un des ses hommes lui apporte le sac d’Arthur.
L’homme : Maître !
Jarl : Qu’est-ce que c’est ?
L’homme : Nous l’avons confisqué au prisonnier Maître ! Ça contient peut-être des indices…
Jarl : Je ne veux pas d’indices, je veux du sang !
IL fouille le sac et découvre l'identité d'Arthur grâce à un document portant le sceau royal.
Jarl : Tiens tiens tiens, il semble que nous ayons reçu la famille royale ! (ricanement)
FORÊT D'ASCETIR
Gauvain : Donc, à en croire notre ami Merlin, si vous me dites où se trouve cette coupe, vous devrez me tuer.. !
Arthur : C’est exact !
Gauvain : Autant que vous me le disiez alors ! A vrai dire, soyons francs, même si vous le vouliez, vous ne pourriez pas me tuer !
Arthur : Ah oui…défiez moi !
Gauvain : Je l’ai déjà fait ! Tout à l’heure au château, je vous tenais à ma merci, c’est pas vrai ?!
Arthur : Ça, ça n’était qu’un jeu !
Gauvain : Oh un jeu, je vois ! Et j’ai gagné ce jeu ?! Pas vrai ?!
Arthur : Non pas du tout ! Une minute et…
Merlin est tellement agacé de les entendre se disputer qu'il décide de mettre les choses au clair.
Merlin : Ouais, une minute de plus et vous étiez morts tous les deux ! Aucun de vous n’a gagné, votre plan ne pouvait aboutir qu’à un désastre, et s’il n’y avait pas eu ce feu…on mangerait tous les pissenlits par la racine !
FORTERESSE DE CENRED
Pendant ce temps, Jarl est au Royaume de Cenred et lui raconte ce qu’il vient d’apprendre.
Cenred : Vous êtes certain que c’était Arthur ?
Jarl : Oh oui c’était le Prince, aucun doute possible il correspondait à votre description. Il avait son serviteur avec lui et puis un autre homme.
Morgause : Et vous avez des preuves ?!
Jarl lui donne alors ce qu’il a trouvé dans le sac d’Arthur. Morgause et Cenred l’examinent.
Cenred : Où se dirigeaient-ils ?
Jarl : Vers l’ouest, vers la foret de Gedney. Ils n’ont pas de chevaux, c’est ce qu’indiquent leurs traces vous aurez vite fait de les capturer !
Cenred : Excellent !
Jarl : Je suis toujours heureux de rendre service à des personnes de qualité telles que vous, peut-être qu’une petite compensation pour mon temps et mes ennuis….
Morgause : Mon cher ami, oh je manque à tous mes devoirs, vous allez recevoir votre récompense !
Elle le projette alors contre un mur, ce qui le tue !
DANS LES BOIS
Merlin : Et bien, ne me dites pas qu’on est vraiment arrivé… !
Gauvain : Ouh la Merlin, c’est pas le moment d’énerver le Prince !
Les trois hommes pénètrent alors dans la caverne des druides, celle-ci parait inhabitée.
Arthur : Elle doit être par ici !
Arthur voit alors une tenture bouger, il fait alors mine de rien voir puis sors ce qui s’y cachait : c’est un tout jeune druide ! Il l’interroge mais ne reçoit aucune réponse.
Arthur : Où est-elle ?...Hum…où est la coupe ?! Dis-le moi !
Merlin : Arthur laissez-le, ce n’est qu’un enfant !
Arthur : Où est-elle ?!!
Merlin : Arthur !
Arthur : Reste en dehors de ça Merlin !
Merlin : Non Arthur, regardez !
Le druide qui a sauvé Sir Léon apparaît et Arthur se sert de l’enfant pour obtenir ce qu’il veut.
Arthur : Plus un pas, restez où vous êtes !
Le druide : Il n’est nul besoin de violence Arthur Pendragon ! Ce garçon ne vous veut aucun mal, relâchez-le !
Arthur : Pas sans ce que je suis venu chercher !
Le druide : Vous cherchez la Coupe de la Vie, n’est-ce pas ?!
Arthur : En effet !
Le druide (lui tendant la coupe) : Elle est à vous ! Je vous en prie maintenant... l’enfant !
Arthur relâche l’enfant et prend la coupe.
Le druide : Vous touchez là un pouvoir que vous ne comprenez pas Arthur Pendragon ! En prenant la Coupe de la Vie, vous risquez plus que vous ne croyiez !
Arthur (saisissant la coupe) : J’en prends la responsabilité ! Allons…
Ils s’apprêtent à sortir de la grotte, quand le druide entre en communication avec Merlin, par télékinésie.
Le druide : Emrys, la coupe est maintenant confiée à tes soins, veille bien sur elle, l’avenir de notre pays en dépend !
Merlin sort alors de la grotte et retrouve Arthur et Gauvain.
Gauvain : Ce n’est pas une mince affaire cette quête !
Arthur : Croyez-moi, nous avons accompli aujourd’hui un exploit !
Merlin : Vous êtes sûr que la coupe n’était pas plus en sûreté chez les druides ?
Arthur : Ils ne sont pas dignes de confiance, personne ne l’est. Le seul endroit sûr pour la coupe, ce sont les caves de Camelot !
Merlin (en aparté) : Ouais, mais on doit l’y amener d’abord !
Cachés derrière un arbre, Cenred et deux de ses hommes les surveillent.
Cenred : Prenez la coupe, ensuite tuez-les !
Du coté des trois hommes :
Arthur : On approche de la frontière des terres de Cenred. Au-delà de la forêt, on retrouve Camelot !
Gauvain : Des victuailles, de l’eau et un bon bain bien chaud !
Arthur : Silence, écoutez !
Merlin : Je n’entends rien !
Arthur : Justement !
Gauvain : Jamais contents, vous les citadins c’est trop bruyant, c’est trop calme… !
Les hommes de Cenred surgissent alors. Les trois compagnons d'infortune n’ont plus qu’une seule solution : s’enfuir en courant. Arthur part avec la coupe mais il se fait vite rattraper et tombe à terre car il vient de recevoir une flèche empoisonnée dans la jambe. Le garde de Cenred le rattrape, prend la coupe mais il est projeté contre un arbre par Merlin qui utilise ses pouvoirs. Malheureusement, celui-ci ne parvient pas à récupérer la coupe qui fait un vol plané et finit par atterrir entre les mains d’un autre soldat. Merlin est alors interpellé par Gauvain.
Gauvain : Merlin !
A la nuit tombée Merlin et Gauvain installent Arthur à même le sol et l’examinent.
Gauvain : Ça va, ça n’a pas l’air trop grave !
Merlin : La flèche était empoisonnée, il a de la fièvre, il faut le garder au chaud !
Gauvain : Je ne comprends pas... pourquoi tant d’histoires pour une coupe ?!
Merlin : Parce que …dans de mauvaises mains, elle serait une arme terrible !
Gauvain : C’est pas génial que Cenred nous l’ait prise alors !
Merlin : C’est pire que tout ce que tu peux imaginer !
FORTERESSE DE CENRED
Pendant ce temps, Morgause et Cenred préparent leur armée d’immortels.
Cenred : Fidèles amis, notre heure est arrivée ! A compter de ce jour, nulle épée ne vous abattra, nulle lance n’arrêtera votre marche en avant, votre sang ne sera plus répandu en vain, mais pour la victoire ! Vous marcherez avec l’arme la plus puissante de toute : l’immortalité !
Morgause ensorcelle la coupe et commence à recueillir le sang de chaque homme de l’armée de Cenred. Ils deviennent alors immortels !
CHÂTEAU DE CAMELOT
Pendant ce temps, Uther s’inquiète du temps que met son fils à revenir.
Uther : Arthur devrait déjà être revenu !
Sir Léon : Je suis sûr qu’il y a une explication toute simple Sire !
Uther : Vous savez comme moi qu’il est parti depuis trop longtemps ! Prenez une patrouille, autant d’hommes qu’il vous faudra ! Par tous les moyens, retrouvez-le !
Sir Léon : Bien Sire !
Morgane (trépignant devant son inquiétude) : Vous faites preuve d’une grande force Majesté !
Uther : Que voulez vous dire ?
Morgane : Jour après jour, vous envoyez votre unique fils vers le danger !
Uther : C’est là une responsabilité qu’aucun père ne souhaite porter !
Morgane : Tachez de ne pas vous inquiéter, il est le Premier Chevalier de Camelot et votre meilleur guerrier. Il est revenu sain et sauf dans le passé, pourquoi en irait-il autrement cette fois ?
Uther : Vous avez raison, évidemment !
Uther parti, Morgane efface alors son sourire d’ange pour afficher celui de démon.
DANS LES BOIS
Pendant ce temps dans la foret :
Merlin : On manque de bois pour le feu !
Gauvain : Ouais, tu as bien raison !
Merlin : Est-ce que tu veux aller en chercher ?
Gauvain (faisant mine de ne pas comprendre) : Pas vraiment non, merci d’avoir demandé !
Merlin : Il y a des loups par là-bas, et puis des ours, des sangliers !
Gauvain : C’est exact !
Merlin : Je ne suis pas un guerrier, je ne peux pas me défendre comme toi !
Gauvain : Jamais trop tard pour apprendre… (silence) ... Merlin, tu ne comprends pas quand on plaisante avec toi… mais si je meurs en ramassant du bois, n’en parle à personne, j’ai une réputation à tenir !
Il part alors chercher du bois, Merlin en profite pour essayer de soigner Arthur, grâce à la magie, en vain …..
Merlin : Arthur, Arthur, je vous en prie…
FORTERESSE DE MORGAUSE
Pendant ce temps, Morgause et Cenred contemplent l'armée.
Cenred : Quel spectacle magnifique ! Mon armée d’immortels !
Morgause : Votre armée ?!
Cenred : Oui, ce sont mes hommes…
Morgause : Rectification, c’était vos hommes ! C’est moi qui les ait rendus immortels, ils me sont liés désormais…
Cenred : N’allez pas croire un seul instant que vous avez le droit de me contrarier Ma Dame…
Morgause : Vous contrarier.. ! Jamais…
Elle ensorcelle alors un homme, qui se met à attaquer Cenred !
Cenred :Que faites vous ?
Morgause : N’ai-je pas toujours été honnête avec vous Cenred ?!
Cenred (à l'homme): Arrête, Arrête, c’est à moi que tu obéis, pas à elle ! (Il tente alors de tuer son adversaire mais celui-ci est immortel.. !) Morgause, Morgause ! Dites-lui d’arrêter je vous en supplie ! Dites-lui d’arrêter ! (Il se retrouve à terre).
Morgause : Ne vous ai-je pas dit que quand je vous menacerai, vous vous en apercevriez ! Et bien, je vous menace !
Le soldat tue alors Cenred, d’un coup d’épée dans le ventre !
ALENTOURS DE LA CITE DE CAMELOT
Sir Léon, parti à la recherche d’Arthur avec ses hommes, voit l’armée de Cenred marcher sur Camelot. Il dit alors à ses hommes de s’enfuir.
Sir Léon : Par tous les dieux ! Il faut leur échapper ! Venez !
Ils se mettent donc à courir, mais un petit groupe de soldats arrive droit devant eux. Ils font donc demi-tour mais sont obligés de se battre. Voyant que le combat est perdu d’avance, Sir Léon s’enfuit mais il sera le seul rescapé
DANSLES BOIS
Arthur se réveille alors que Merlin et Gauvain se sont assoupis.
Arthur : Où est la coupe, où est la coupe ?!
Merlin : Les hommes de Cenred l’ont volée !
Arthur : Alors qu’est-ce qu’on fait encore ici ?!
Merlin : Vous étiez inconscient !
Arthur : Ah toujours une excuse Merlin !
Il tente de se relever mais souffre toujours de sa blessure à la jambe. Merlin lui vient en aide.
Arthur :Il faut rejoindre Camelot avant qu’il ne soit trop tard !
CHÂTEAU DE CAMELOT
A Camelot, Sir Léon est de retour et informe le roi.
Uther : Nous devons convoquer le conseil de guerre.
Sir Léon : On ne pourra pas les arrêter, ces soldats ne peuvent pas être vaincus !
Uther : Qu’est-ce que vous dites ?!
Sir Léon : Ils ne peuvent pas mourir !
Uther : Rassemblez les chevaliers, préparez toutes les défenses possibles !
Sir Léon : Mais Sire.. !
Uther : Exécution !
Devant le désarroi d’Uther, Morgane trépigne ! Quant à Uther, il se retourne vers Gaius et lui demande son avis.
Uther : C’est Cenred, assurément, mais comment ?! L’endroit où se trouvait la coupe était secret !
Gaius : Sire, il n’y a qu’une explication possible (il jette un regard sur Morgane) ... Nous avons un traitre parmi nous !
Les chevaliers se préparent, sous le regard désappointé d’Uther.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Guenièvre, quant à elle, s’inquiète dans les appartements de Morgane quand celle-ci arrive.
Morgane : Guenièvre !
Guenièvre : C’est vrai qu’ils vont attaquer à l’aube ?
Morgane(en souriant) : J’ai bien peur que oui !
Guenièvre : Aucune nouvelle d’Arthur ?!
Morgane (ironisant) : Aucune !
Guenièvre : Toute est perdu alors, nous allons être massacrés, tous jusqu’au dernier !
Morgane (s’avançant) : Tout le monde n’est pas obligé de mourir !
Guenièvre : Que voulez vous dire par "tout le monde" ?
Morgane : Ceux qui les défient, ceux qui choisissent de combattre vont sûrement mourir, mais ceux qui ne résistent pas, ceux qui accueilleront le changement avec joie, ceux-là auront un avenir ! Tout le monde a le choix Guenièvre !
Guenièvre : Vous savez que je vous ai toujours été fidèle Dame Morgane ! Et toujours je le resterai !
Morgane : Alors n’aies crainte, il ne t’arrivera rien je puis te l’assurer !
Les deux femmes s’étreignent, ce qui ne semble pas beaucoup plaire à Guenièvre !
ALENTOURS DE CAMELOT
Pendant ce temps, dans la forêt, Merlin, Arthur et Gauvain arrivent à l’orée d’un village en feu.
Gauvain : Que s’est-il passé ?
Arthur : Je ne sais pas ! Hâtons-nous, on est encore à un jour de marche de Camelot !
Ils arrivent ensuite à l’endroit où la patrouille de Sir Léon a été surprise, il n’y a pas un seul survivant.
Arthur : L’une de nos patrouilles !
Merlin : Il n’y a pas un seul cadavre ennemi !
Arthur : Il a raison, au lieu d’un combat, ça a été une vraie tuerie !
Gauvain : Qui a pu faire une chose pareille ?
Arthur : Une armée de soldats immortels ! Venez !
Les trois hommes se trouvent alors en haut d’une colline et voient Camelot en feu !
VILLE BASSE
Ils continuent leur chemin, Arthur toujours boitant, et voient une autre patrouille décimée.
Arthur : Ils n’avaient aucune chance !
Arrivés dans la ville basse, les trois hommes décident d’aller directement voir dans la demeure de Guenièvre. Comme Arthur peine à ouvrir la porte, Gauvain vient l’aider.
Gauvain : Attends, laisse-moi faire ! (il défonce la porte)
En entrant, un homme surgit devant eux pensant qu'ils sont des soldats de l’armée de Cenred : c'est Elyan !
Merlin : Elyan !
Elyan : Désolé !
Arthur : Où sont les autres ?
Elyan : Ma… mais, mais… mais j’ai cru que…
Arthur : Elyan, je t’en prie, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Elyan : Ils sont arrivés de nulle part ! Une immense armée, nos armes n’étaient d’aucune utilité contre eux, c’était des hommes Altesse, mais…pas des hommes ! Rien ne pouvait les tuer ! Absolument rien !
Arthur (s’inquiétant pour Guenièvre) : Où est ta sœur… où est Guenièvre ?
Elyan : Elle était dans la Citadelle quand ils ont attaqué.
Arthur : Il reste de l’espoir !
Elyan : Altesse, ils ont réussi à prendre la Citadelle !
CHÂTEAU DE CAMELOT
Les trois hommes accompagnés d'Elyan sortent et gagnent la Citadelle.
Elyan (s'inquiétant pour Arthur) : Combien de temps peut-il tenir comme ça ?
Merlin : Aucune idée !
En traversant le château, Arthur voit des hommes de Cenred, il est encore plus furieux ! Puis ils traversent un couloir .
Gauvain : On va où maintenant ?
Arthur : Maintenant on… maintenant on va…(de plus en plus souffrant)
Merlin (le raisonnant) : Arthur, vous ne pouvez pas continuer !
Arthur : Il faut…il faut retrouver les autres !
Merlin : Vous devez d’abord recevoir des soins !
Arthur : Guenièvre, mon père…
Merlin : Elyan…
Elyan : Oui
Merlin : Tu connais le chemin vers les souterrains ?
Elyan : Oui bien sûr !
Merlin : Vas-y avec Gauvain et essaie de les retrouver !
Arthur : Je les accompagne !
Merlin (le retenant) : Pas question !
Arthur : C’est un ordre !
Merlin : Vos ordres, gardez-les pour vous, vous venez avec moi !
Ils réussissent avec quelques difficultés à regagner les appartements de Gaius.
MAISON DE GAIUS
Arthur : Tu désobéis aux ordres Merlin, je te ferai mettre au pilori…
Merlin : Très bien, mais restez tranquille et tachez de ne pas bouger la jambe !
Merlin commence à chercher un remède, mais il entend du bruit dans l’appendice, il saisit une épée et s'approche.
Merlin : Gaius !!!
Gaius : Merlin !!!
Merlin : Vous allez bien ?
Gaius : Encore mieux quand je te revois… Arthur ?!
Merlin (en baissant le ton) : J’ai tenté de le guérir grâce à la magie, mais ça n’a pas marché… !
Gaius tente alors de soigner le Prince.
Arthur (criant de douleur) : Aaaah…
Gaius : Ça vous fera peut-être un peu mal Altesse. La blessure est infectée, je vais devoir immobiliser la jambe pour réduire l’inflammation !
Arthur : Non non non… nous n’avons pas le temps, donnez-moi juste quelque chose pour tenir le coup !
Gaius (partant chercher un remède) : Oui Altesse !
Merlin (à Gaius) : C’est l’armée des immortels, n’est-ce pas ?
Gaius : On a eu de la chance d’être parmi les rares à avoir la vie sauve !
CHÂTEAU DE CAMELOT
Pendant ce temps, Elyan et Gauvain voient le roi se faire emmener hors d'un cachot !
Uther : Où m’emmenez-vous ? Je suis le roi ! J’exige de savoir !
MAISON DE GAIUS
Pendant ce temps, Merlin rassemble ses dernières affaires et pense à prendre le cadeau du Roi Pécheur.
Gaius (à Arthur) : L’effet sera immédiat Altesse, mais je ne peux garantir combien de temps, il durera.
Arthur : Merci Gaius !
Elyan et Gauvain reviennent.
Elyan : Le roi, Altesse, il est vivant !
Arthur : Où est-il ?
Gauvain : Ils l’emmènent à la Salle du Trône à l’instant où nous parlons !
Arthur : C’est peut être ma dernière chance !
Merlin : Arthur, ils sont trop nombreux, vous ne pouvez pas réussir !
Arthur : Je ne laisserai pas mon père mourir ici tout seul ! Gauvain, Elyan, emmenez Gaius et traversez la forêt derrière le château. J’espère qu’on se retrouvera ! Merlin, tu devrais les accompagner !
Merlin (ironisant): Non la forêt je l’ai déjà vue !
CHÂTEAU DE CAMELOT
Ils traversent alors le château et essaient d’accéder à la Salle du Trône discrètement.
Merlin : Est-ce que vous allez bien ?!
Arthur : Continue d’avancer !
Ils arrivent en haut de la Salle du Trône et se postent sur la mezzanine pour observer. Uther est mis à genoux devant Morgause qui lui retire sa couronne !
Morgause : Eh bien Uther ! Les puissants sont tombés bien bas !
Arthur s’énerv, mais Merlin essaie de le retenir.
Merlin : Les gardes sont immortels, ils vont vous écharper ! A quoi serviriez-vous une fois mort !
Morgause (prenant la couronne) : Vous n’aurez plus besoin de ceci, je suppose !
Uther : Tout cela est illégal ! Vous ne pouvez pas agir ainsi ! Vous n’avez aucun droit au trône !
Silence…
Morgane : Non elle n’y a aucun droit ! Mais moi j’y ai droit !
Uther ne dit plus un seul mot, il est effaré par ce que vient de faire Morgane !
Morgane : Je suis votre fille après tout !... Ne prenez pas cet air surpris, je le sais depuis un certain temps !
Elle s’assoit sur le trône et Morgause ordonne à Geoffrey de Monmouth de la couronner.
Geoffrey de Monmouth : En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, Morgane Pendragon, je vous couronne Reine de Camelot !
Morgane siège donc sur le trône et Uther est anéanti... tout autant qu'Arthur, resté caché pour voir la scène.
Écrit par fanmerlin pour Merlin HypnoSeries.