Episode 5.10 – La guerre est déclarée
Voix-off : En un pays de légende, où règne la magie, le destin d'un grand royaume repose sur les épaules d'un jeune homme. Son nom ... Merlin.
FORÊT
De nuit, un homme tente d’échapper à une meute de chiens menée par des hommes armés. Parmi ces derniers se trouvent Morgane, elle utilise ses pouvoirs pour faire chuter le fuyard. Ses hommes l’attrapent et le mettent à genoux devant Morgane.
Morgane : J’espérais que le défi serait plus difficile à relever. Il fut un temps où le nom d’Alator engendrait la terreur même chez les plus courageux. Vos talents de tortionnaire étaient sans pareil, en avez-vous conscience ?
Alator : Il n’y a vraiment pas de quoi être fier.
Morgane : Que disiez-vous déjà ? La victime parle toujours… un jour ou l’autre.
Alator : Que voulez-vous de moi ?
Morgane : Il me semblait que c’était clair. Je veux savoir où est Emrys.
Alator : Il n’en est pas question. Vous le savez. Je ne vous le dirai jamais.
Morgane : J’espérai que vous répondriez cela.
***GENERIQUE***
FORÊT DE CAMELOT
Arthur, Merlin et Guenièvre sont à cheval.
Arthur (descendant de cheval) : C’est l’endroit idéal par excellence. Qu’en pensez-vous ?
Guenièvre : En effet Majesté.
Arthur : J’oublie parfois à quel point Camelot est magnifique… Mais au grand jamais à quel point ma reine l’est aussi.
Guenièvre rit tandis que Merlin souffle en se moquant.
Arthur : C’était toi Merlin ?
Merlin : C’était mon cheval.
Arthur : Parce que si tu te moques de ton roi…
Merlin : Quelle drôle d’idée. Je n’oserai.
Arthur (s’approchant menaçant) : Nous avons un châtiment particulier pour une telle impudence…
Merlin est suspendu à ses lèvres. Soudain Arthur rit et lui donne une tape amicale sur l’épaule.
Arthur : Trop facile Merlin. Ça marche à tous les coups… [A Guenièvre] Que pensez-vous de cet endroit ?
Guenièvre : Eh bien il a l’air parfait.
Arthur : Dans ce cas, nous resterons-là.
Merlin et Guenièvre s’écartent, laissant Arthur près des chevaux.
Guenièvre : Installons-nous-là.
Merlin installe la couverture du pique-nique.
Merlin : Il y a longtemps que je ne l’ai pas vu aussi heureux.
Guenièvre : Oui. Il a changé n’est-ce pas ?
Merlin : Ouais… J’en ai bien l’impression.
Arthur lui lance sa gourde qu’il reçoit sur l’épaule.
Arthur : Excuse-moi hein ! Tu vas la remplir, Merlin ?
Merlin : Peut-être moins qu’il en a l’air.
Arthur : Et celle-là aussi. Réflexe !
Il lui lance une autre gourde. Mais elle atterrit plus loin au pied d’un arbre.
Merlin : Raté !
Arthur : Je crois que mon chien attrape mieux que toi.
Merlin : Parce que vous avez plus d’égards pour lui peut-être.
Merlin aperçoit quelque chose sur un arbre.
Arthur : Tu es aveugle ?
Merlin : Il s’est passé quelque chose ici.
Il découvre des griffures sur le tronc de l’arbre.
Arthur : Eh oui les cerfs ont marqué leur territoire.
Merlin : Non, c’est l’œuvre de la magie.
Arthur : Bon Merlin qui en sait plus sur la chasse ? Toi ou moi ? On est en pleine saison des amours. La moitié des arbres de la forêt est comme ça. Allez viens. Fais pas attendre ton roi.
Merlin s’apprête à repartir près du roi lorsqu’il voit un médaillon dans le feuillage par terre. Il le ramasse puis rejoint Arthur en regardant partout autour de lui.
COUR ROYALE
Arthur, Guenièvre et Merlin reviennent de leur pique-nique et découvrent des réfugiés se reposant dans la cour.
Arthur : Que s’est-il passé ?
Léon : Ils ont demandé asile à la garnison de l’ouest.
Arthur : Ashwick est en paix depuis le règne de mon père.
Léon : Ils ne viennent pas d’Ashwick. Ils ont fui le pays d’Odin en franchissant la frontière.
SALLE DU CONSEIL
Guenièvre est assise sur son trône. Arthur est debout face à ses chevaliers ; Merlin sur le côté.
Léon : Il y a deux jours la ville d’Helva a été attaquée. Seul quelques personnes ont réussi à s’échapper.
Arthur : Qui a attaqué la ville ?
Léon : Au début, nous avons cru qu’il s’agissait des saxons. Ils ont déjà été actifs dans cette région. Mais les réfugiés racontent autre chose. Ils disent que la magie était à l’œuvre.
Arthur : Morgane.
Léon : Toutes les preuves semblent aller dans ce sens.
Arthur : Renforcez la garnison. Doublez la patrouille à la frontière.
Léon : Bien Sire.
Les chevaliers se retirent.
Merlin : Pourquoi Morgane attaquerait-elle Helva ?
Arthur : Elle doit avoir ses raisons.
Merlin : C’est l’un des rares endroits où la magie n’est pas condamnée. Pourquoi attaquerait-elle les siens ? Cela n’a pas de sens.
APPARTEMENTS DE GAIUS
Gaius inspecte le médaillon rapporté par Merlin.
Gaius : Le savoir-faire est indéniable. Regarde comment le motif se répète à chaque cercle concentrique. Il a été fait à Helva.
Merlin : Rien d’autre ? Un nom ? Une date ?
Gaius : Je ne vois rien de tel. C’est une belle pièce. Nul ne s’en séparerait volontairement. Peut-être que l’un des réfugiés l’a fait tomber.
Merlin : Hum. Peut-être bien.
Il se relève et part dans sa chambre.
Gaius : Où vas-tu Merlin ?
Merlin : Je vais retourner là où je l’ai trouvé.
Gaius : Je doute que celui auquel elle appartient y soit encore.
Merlin : Il s’est passé une chose terrible à cet endroit. Une chose engendrée par la plus puissante des magies. C’est ce que j’ai ressenti.
Gaius : Suis-je censé en déduire que Morgane est aux abords de Camelot, Merlin ?
Merlin : Qui donc cela pourrait-il être ?
Gaius : Alors n’y a va pas. Surtout pas tout seul.
Merlin (revenant de sa chambre) : Tout se passera bien.
Gaius : Fais-toi accompagner dans ce cas. Si c’est Morgane…
Merlin : Que je sois seul ou pas, cela ne f’ra aucune différence, n’est-ce pas ?
Gaius ne répond pas. Merlin quitte les lieux, laissant Gaius inquiet
FORÊT DE CAMELOT
Merlin galope jusqu’à l’endroit où il a trouvé le médaillon. Il s’agenouille devant l’arbre ayant reçu des griffures puis il s’enfonce un peu plus loin dans la forêt et découvre un morceau d’étoffe accroché à une branche. Il continue d’avancer et tombe sur une charrette renversée. Merlin ramasse des morceaux de papiers déchirés, éparpillés sur le sol, et découvre également de mystérieux signes gravés sur les flancs de la charrette.
APPARTEMENTS DE GAIUS
Gaius tente de reconstituer les feuilles manuscrites avec les morceaux de papiers trouvés par Merlin pendant que ce dernier boit un verre en lisant un livre.
Gaius : Tu n’aurais jamais dû y aller. Cela aurait pu être un piège.
Merlin : Pouvez-vous déchiffrer c’la ?
Gaius : C’est écrit en Catha, il n’y a aucun doute.
Merlin : Qu’est-ce qui est écrit ?
Gaius : Il y a bien longtemps que je ne le parle pas et que je ne le lis plus. Il y a une signature incomplète ici.
Merlin : La signature de qui ?
Gaius : D’Alator… Voilà pourquoi Morgane a attaqué Helva. C’est Alator qu’elle espérait faire prisonnier.
Merlin : Mais pourquoi risquer autant pour un seul homme ?
Gaius : Il ne peut t’y avoir qu’une raison. Elle veut qu’il lui révèle l’identité d’Emrys, c’est tout.
Merlin : Alator ne me trahira jamais.
Gaius : Pas de son plein gré. Mais Morgane utilisera tout son pouvoir dans le but de le briser et nul ne saurait lui résister indéfiniment. Pas même un Catha.
REPAIRE DE MORGANE
Un des hommes de Morgane torture Alator.
Morgane : Cela suffit… Je vous salue de nouveau Alator.
Alator : Vous perdez votre temps Morgane. Je n’ai aucune intention de vous dire qui est Emrys.
Morgane : Nous savons tous deux que vous céderez. Autrement pourquoi vous aurais-je épargné ?
Alator : Je suis un Catha, entrainé depuis ma naissance à maitriser toute la douleur physique pour m’élever au-dessus du simple…
Morgane : Oui Oui. Vous êtes indifférent à la torture, vous lui résistez. Vous pouvez séparer votre esprit de votre corps. Tout cela est très impressionnant. Mais voyez-vous je ne m’intéresse pas à votre corps et même vous, vous ne sauriez séparer votre esprit de votre esprit.
Morgane fait signe à l’un de ses hommes. Celui-ci va chercher une boîte et lui rapporte.
Morgane : Reconnaissez-vous cela ?
Elle ouvre le coffret. Un petit serpent sort sa tête en sifflant.
Morgane : Je vois que tel est le cas.
Alator : Un Nathair.
Morgane : En effet. Un Nathair. La douleur qu’il cause est des plus exquises. Non pas dans le corps de la victime mais dans son âme. Alors je vous le demande encore. Où se trouve Emrys ?
CHAMBRE D’ARTHUR
Merlin ouvre les rideaux de la chambre d’Arthur mais ce dernier s’empresse d’arrêter son geste.
Arthur : Chut !
Merlin (murmurant) : Que faites-vous ?
Arthur : Je veux la surprendre en lui apportant le petit-déjeuner au lit.
Arthur : Oh ! Quelle délicate attention.
Merlin referme les rideaux.
Arthur (ouvrant les rideaux) : Mais où est-ce que tu vas ?
Merlin : Vous n’avez nul besoin de moi.
Arthur : Je ne saurais aller chercher le petit-déjeuner. Attend imagine qu’elle se réveille et moi le… panique.
Merlin : Panique ?
Arthur : Bon écoute. Tu vas le chercher oui ou non ?
Arthur referme les rideaux. Merlin se dirige vers la porte.
Arthur (rouvrant les rideaux) : Merlin ? Les fleurs. N’oublie pas les fleurs.
Merlin : La touche personnelle, c’est trop gentil.
FORÊT DE CAMELOT
Merlin cueille des fleurs aux abords du château. Une silhouette armée d’une dague l’observe. Mais Merlin ne la voit pas. Il continue son chemin. Il entend des voix et aperçoit des chevaliers plus loin. Mais il n’y prêt guerre attention et continue dans la direction opposée. Il entend un bruit derrière lui provenant des hommes. Merlin se retourne pour voir ce que c’est puis il veut reprendre sa route mais une femme lui barre soudainement la route.
Finna : Pas un geste. Pas un bruit.
Elle lui attrape le bras. Merlin remarque son tatouage sur son bras.
Finna : La grande bataille est toute proche. Ecoutez-moi attentivement, Emrys.
Merlin : Qui vous a dit comment je m’appelais ?
Finna : Les ennemis d’Arthur sont plus proches que vous croyez. Si vous tenez à votre roi, retrouvez-moi ce soir au vieux temple d’Erui. Venez seul ou restez chez vous.
Une patrouille approche tandis que Finna disparait.
APPARTEMENTS D’ARTHUR
Merlin apporte le plateau du petit-déjeuner que lui a demandé Arthur. Ce dernier s’empresse de le lui ravir avant qu’il n’entre dans la chambre. Il goûte la nourriture.
Arthur : Merlin ?
Merlin : Quoi ?
Arthur : Où sont les... les fleurs ?
Merlin (se tient la tête) : Oh !
Guenièvre est sur le point de se réveiller.
Arthur : Va te cacher !
Merlin s’empresse de disparaître. Guenièvre se réveille et aperçoit Arthur portant le plateau du petit-déjeuner.
Guenièvre (avec le sourire) : Arthur !
Arthur : Bonjour.
Guenièvre : Comme c’est gentil.
Arthur : Oh c’est rien.
Un grand fracas se fait entendre derrière le rideau.
Arthur : Qui est là ?
Merlin ouvre les rideaux.
Arthur : Merlin, tu me peux me dire ce que tu fais dans les… appartements royaux ?
Merlin : J’ai cru… J’ai cru entendre des voix.
Arthur : Eh bien, la prochaine fois, pense à frapper avant d’entrer !
Merlin : Oui Sire.
Guenièvre : Merlin ? Merci beaucoup.
Merlin sourit.
Arthur (boudant) : C’était mon idée.
APPARTEMENTS DE GAIUS
Merlin reproduit sur un parchemin le tatouage de la femme qu’il a vu plus tôt et le donne à Gaius.
Gaius : Si c’est bien ce que je crois, c’est la marque des Bendruis.
Merlin : Des… Des Bendrui ?
Gaius : Avant l’époque de la Grande Purge, les filles étaient choisies à la naissance pour devenir prêtresse. On les enlevait à leur famille pour leur apprendre à servir le culte de l’ancienne religion.
Merlin : J’croyais que Morgane était la seule grande prêtresse ?
Gaius : Beaucoup ont essayé. Peu d’entre elles ont réussi. Parce qu’il faut davantage que des dons ordinaires. Seul celles qui possédaient des pouvoirs magiques exceptionnelles avaient une chance de pouvoir devenir l’une des neufs. Mais garde-toi de sous-estimer les pouvoirs de cette femme surtout. Toutes les Bendruis ont pratiqué une forme puissante de magie.
Merlin : Elle a dit que les ennemis d’Arthur étaient plus proches que je le croyais. A qui faisait-elle allusion à part Mordred ?
Gaius : Si elle parlait de Mordred, pourquoi renoncer à le dire ?
Merlin : Nous avons été interrompus.
Gaius : Elle tisse sa toile autour de toi Merlin. Elle t’attire dans son piège. Elle connaissait ton véritable nom. Il n’y a qu’une explication à c’la. Alator a dû apprendre à Morgane qui tu es vraiment et elle a envoyé cette femme pour t’attirer jusqu’à elle.
Merlin : Mais je l’ai regardé dans les yeux. Elle ne me veut aucun mal.
Gaius : Tu crois qu’une sorcière qui a ses pouvoirs ne saurait feindre d’être sincère si cela lui convient ?
Merlin : Je l’ai vu, Gaius. Vous n’étiez pas là.
Merlin se lève.
Gaius : Ne va pas la retrouver, Merlin.
Merlin : Si elle peut m’aider à protéger Arthur, ai-je le choix ?
Gaius : Cesse d’être candide. Si jamais il t’arrivait quelque chose, nous serions tous perdus.
Merlin : Mais en revanche, si elle sait ce qu’il faut faire pour protéger Arthur de Mordred et que je renonce à aller la rejoindre, ne serions-nous pas tous perdus aussi ?
Gaius : Merlin… C’est moi qui ai révélé à Alator ta véritable identité.
Merlin : Vous n’aviez nul autre choix.
Gaius : Mais je ne saurais tolérer que cela te détruise. Si tu ressens envers moi quelque affection et un peu d’estime alors… Merlin, renonce à aller la retrouver. Je t’en prie.
Merlin : Vous savez que je ne ferais jamais rien qui puisse vous blesser.
Gaius : Merci.
Merlin sert la main de Gaius.
TEMPLE D’ERUI
Finna est à genou dans le temple.
Finna : Cuem mec, hraefn wan; bebuge me. Nim bod min thissere nihte thinum drhytne.
Un corbeau se perche à proximité. Elle va vers lui et accroche un message à sa patte.
Finna : Gedo hit his agenum handum Morgane Pendragon
Le corbeau s’envole et quitte le temps.
CHAMBRE D’ARTHUR
Arthur est à sa table de travail lorsqu’on frappe à sa porte.
Arthur : Entrez.
Gaius entre.
Arthur : Gaius !
Gaius : Sire.
Arthur : Un problème ?
Gaius : Je le crains.
Arthur : Très bien. Vous avez quelque chose à me dire. Je vous écoute. Il ne peut y avoir de secret entre nous.
Gaius : Il y a un lien, un lien particulier qui unit un médecin à son patient. On pourrait… on pourrait presque dire que ce lien se fonde sur une confidentialité sacrée.
Arthur : Je le pense aussi.
Gaius : Mais il s’avère qu’il existe un lien tout aussi important entre un sujet et son roi.
Arthur : Il n’y a nul plus grand devoir.
Gaius : Un patient vient de me l’apprendre. Entre les murs de Camelot, il y a une disciple de l’ancienne religion. Je suis convaincu que cette femme ne représente pas uniquement un danger pour le royaume mais également pour vous.
Arthur : Je vois… Savez-vous son nom ?
Gaius : Tout ce que je sais d’elle. C’est qu’elle pratique son art assidûment, la nuit, dans les bois sombres auprès des ruines du temple d’Erui.
Arthur : Vous avez fait votre devoir, Gaius. Je vous en remercie.
Gaius s’incline et se retire.
SALLE DES CHEVALIERS
Mordred, Léon et Perceval font tourner Gauvain en bourrique en se lançant le casque de Gauvain.
Gauvain : C’est… C’est pas drôle.
Léon : Ah non, c’est pas drôle du tout.
Gauvain : Bon !
Il lance le casque à Mordred au lieu de lui donner.
Gauvain : Personne ne rit. C’est vraiment puéril.
Mordred : Vous avez raison. C’est stupide. Tenez.
Il lui tend son casque. Gauvain s’apprête à le prendre mais Mordred le lance à Perceval qui le lance à son tour à Léon. Ce dernier le lance à nouveau en direction de Mordred mais Arthur l’intercepte.
Arthur : Messires.
Perceval : Euh nous étions juste euh…
Arthur : Aucune importance.
Gauvain espère qu’Arthur va lui donner son casque mais le roi le lance à Perceval puis prend Mordred à part sous l’œil inquiet de Merlin.
Arthur : Mordred, j’ai une mission à vous confier.
Mordred : Oui Sire.
Merlin aperçoit le roi et Mordred discuter en aparté.
APPARTEMENTS DE GAIUS
Gaius apporte son assiette à Merlin.
Gaius : Ton plat préféré.
Merlin prend son assiette mais ne mange pas.
Gaius : Tu n’en veux pas ?
Merlin : Bien sûr que si. Merci beaucoup Gaius.
Gaius : Tu as renoncé à aller retrouver cette femme dans la forêt, j’espère ? Il n’y a rien de mieux à faire. Rien... j’t’assure.
Plus tard, Merlin est assis sur son lit et réfléchit. Puis il prend sa veste et quitte sa chambre. Il passe devant le lit de Gaius où ce dernier est endormi. Il quitte le château en ne se faisant pas remarquer des gardes.
TEMPLE D’ERUIS
Merlin arrive. Finna s’agenouille.
Finna : Maître.
Merlin : Non de grâce. C’est tout à fait inutile, je vous en prie.
Finna : C’est un honneur de vous rencontrer, Emrys.
Merlin : Qui vous a dit mon véritable nom ?
Finna : C’est mon maître Alator le Catha. Il vous salue bien bas. Mais il tient à vous prévenir... La grande bataille arrive. Le destin de Camelot est plus que jamais en jeu. Vous seul, Grand Emrys, pouvait assurer le triomphe du roi qui fut et qui sera.
Merlin : En faisant quoi ?
Finna entend du bruit derrière Merlin.
Finna : Venez vite.
Mordred, suivi des chevaliers, courent vers eux. Merlin et Finna s’enfuient.
Mordred : ARRÊTEZ-LES MESSIEURS !
FORÊT PRES DU TEMPS D’ERUIS
Merlin et Finna courent dans les bois sombres. Mais essoufflés, ils s’arrêtent.
Merlin : Allez-y !
Finna : Je ne saurais vous abandonner.
Merlin utilise son pouvoir pour repousser un chevalier à leur poursuite.
Merlin : Je vous retrouverai. Vous avez ma parole. Allez.
Finna s’enfuit. Alors que tous les chevaliers arrivent sur les lieux. Merlin se cache derrière un arbre et utilise sa magie pour faire surgir un mur de flammes entre lui et les chevaliers. Merlin s’enfuit.
REPAIRE DE MORGANE
Le corbeau de Finna arrive alors qu’Alator est jeté dans un cachot. Le volatile atterrit à la fenêtre du cachot. Alator lit le message accroché à la patte de l’oiseau :
« Ne craignez rien Alator. J’ai trouvé Emrys. Notre mission sacrée continue. Votre fidèle servante, Finna. »
SALLE DU CONSEIL
Arthur et Merlin font face aux chevaliers qui ont poursuivi Finna et Merlin.
Arthur : Donc vous l’avez vu mais vous avez perdu sa trace ?
Mordred : Elle s’est servie de ses pouvoirs, Sire.
Arthur : Quand bien même ! Vous étiez combien en fait ? Six contre une vieille femme.
Léon : Ils étaient deux, Majesté.
Arthur : Ah très bien. Voilà qui explique tout ! Mordred, qui était l’autre ?
Mordred : Il faisait noir. Nous ne saurions les reconnaitre. Mais ils étaient en grande conversation cela par contre nous l’avons vu.
Arthur : Envoyez une seconde patrouille. Encerclez le guet à Greinton et alerter les garnisons aux frontières. Il faut qu’ils soient retrouvés et jugés.
Mordred : Bien Sire.
Les chevaliers se retirent.
APPARTEMENTS DE GAIUS
Merlin prépare son sac assis sur les marches qui conduisent à sa chambre.
Gaius : Je l’ai dit à Arthur parce que je me faisais du souci pour toi.
Merlin (se relevant) : Elle travaillait pour Alator. Pas pour Morgane.
Gaius : Quel moyen avais-je de le savoir ?
Merlin : Moi, je vous l’avais dit.
Gaius : Je suis désolé mais je croyais que c’était pour le mieux.
Merlin : Et à présent, à cause de moi, sa vie est en danger.
Gaius : Non. Pas à cause de toi. Mais de moi. J’ai… J’ai agi comme un vieux fou Merlin.
Merlin : Non ne dites pas ça. Vous n’agissez jamais ainsi. Maintenant, je dois y aller.
Gaius (acquiesçant de la tête) : Hum. Hum.
Merlin revient vers Gaius.
Merlin : Il faut que je sache pourquoi elle risque sa vie pour moi.
Gaius acquiert de la tête. Merlin le prend dans ses bras. Puis il marche vers la porte.
Gaius : Fais attention Merlin.
Il brandit une épée avant de disparaître.
REPAIRE DE MORGANE
Alator est amené violemment devant Morgane.
Alator : Vous persistez à perdre votre temps, Morgane. C’est un prêtre Catha qui vous parle.
Morgane : Vous croyez que cela vous protègera ?
Alator : Peu importe ce que vous faites. Vous ne sauriez me briser.
Morgane : C’est ce qu’on dirait… Par conséquent, vous ne me servez plus à rien.
Alator : Vous croyez que je redoute la mort ?
Morgane : Je vais vous livrer un secret Alator. Rien ne m’intéresse moins que ce que vous croyez ou que ce que vous redoutez.
Alator : Je vais passer dans l’autre monde, comblé d’aise, en sachant que vous ne trouverez jamais Emrys. Il est votre destin Morgane. Et à ce titre, il est votre perte.
Morgane le gifle brutalement. Puis un de ses hommes s’approche.
Homme de Morgane : Maitresse ?
Morgane : Quoi encore ?
Homme de Morgane : Nous avons trouvé une lettre dans sa cellule.
Morgane : Donne-la-moi.
Elle lit la lettre.
Morgane : Ne craignez rien Alator. J’ai trouvé Emrys. Notre mission sacrée continue. Votre fidèle servante Finna. Espèce de pauvre fou. Trahi par une malheureuse lettre… [A son homme de main] Retrouvez cette Finna ! Amenez-la-moi, vivante !
L’homme se retire.
Morgane : Je la briserai, Alator. Je la briserai comme une brindille. Ça fait quoi de savoir qu’on a résisté pour rien ? Profitez de votre autre monde.
Morgane utilise sa magie pour briser le cou d’Alator puis s’installe sur son trône.
FORÊT
Finna marche dans la forêt. Elle s’arrête près d’un arbre et utilise sa magie pour y graver un signe. Elle se cache lorsqu’elle aperçoit une patrouille de chevaliers de Camelot. Merlin retourne au temple d’Eruis et trouve un signe gravé sur le tronc d’un arbre. Il suit alors la trace laissé par Finna en se cachant de la patrouille. Soudain, une épée est pointée sous sa gorge. Merlin se retourne et se retrouve nez à nez avec Perceval.
Plus tard, Merlin se trouve avec la patrouille.
Léon : Des herbes… Tu cherchais des herbes.
Merlin : Gaius est extrêmement exigeant. Il faut qu’elles soient fraîches ou leur pouvoir est moindre.
Perceval : Ce n’est vraiment pas le moment d’aller cueillir des herbes.
Merlin : Vous étiez content de les avoir quand Gaius a guéri votre paralysie ?
Les chevaliers se regardent.
Perceval : Ce n’était pas une paralysie.
Merlin : Je voulais être poli c’est tout.
Mordred sourit.
Léon : Il y a une sorcière très dangereuse dans les environs, Merlin. Sans parler des saxons. C’est loin d’être le lieu idéal pour être seul.
Merlin : Je s’rais très prudent. Je ne risque rien. Je vais finir ma cueillette et je rentrerai.
Léon (lui attrapant le bras) : Non.
Merlin regarde chacun des chevaliers.
Merlin : Très bien. Je vais rentrer alors !
Mordred : Nous ne saurions t’y autoriser.
Gauvain : Reste avec nous Merlin. Jusqu’à ce que la sorcière soit arrêtée.
Merlin : Oh ! C’est trop gentil.
FORÊT
Morgane galope avec une troupe d’hommes à la recherche de Finna. Elle rejoint ses hommes à l’endroit où Merlin a trouvé le chariot renversé.
Morgane : Alors ?
Homme de Morgane : Les chiens ont retrouvé la trace de la femme.
Morgane : Loin d’ici ?
Homme de Morgane : Moins d’un kilomètre.
Elle se remet en route.
FORÊT
Perceval recherche les traces de Finna.
Perceval : On a perdu sa trace.
Gauvain : On va peut-être se séparer. Un groupe devrait repartir en arrière.
Léon : Non, la nuit tombe déjà. On s’rait pris pour cible par les saxons. On reprendra les recherches à l’aube.
Plus tard, tous les chevaliers sont endormis autour d’un feu de camp. Merlin ne dort pas. Il se lève et s’éloigne.
Mordred : Bonjour !
Merlin se retourne vivement et fait face à Mordred caché derrière un arbre.
Mordred : Il est vrai que le jour n’est pas encore levé mais…
Merlin : J’étais juste entrain de…
Mordred : De te soulager ?
Merlin : Oui.
Mordred : Et tu mets toujours tes bottes pour le faire, n’est-ce pas ?
Merlin : Je n’aime pas les échardes.
Mordred : Tu n’étais pas non plus entrain de ramasser des herbes ?
Merlin : Euh eh bien…
Mordred : Je ne te demande pas d’explications. Si tu es prêt à risquer ta vie, c’la doit vraiment être important.
Merlin : En effet.
Mordred : Et bien sûr c’la doit rester secret ?
Merlin ne répond pas.
Mordred : Je comprends… Je… Je vais prétendre que j’t’ai escorté jusqu’au pont.
Merlin : Merci.
Merlin s’éloigne.
Mordred : Merlin ? Fais attention.
Merlin se met à courir.
Au petit matin, Merlin court toujours en suivant les traces laissées sur les arbres par Finnna.
Au même moment, Morgane s’arrête avec ses hommes.
Homme de Morgane : Nous avons perdu sa trace. Elle pourrait être n’importe où… [A ses hommes] Déployez-vous !
Morgane : Attendez !
Elle ressent de la magie. Elle aperçoit alors la trace de Finna sur l’écorce d’un arbre.
Morgane : Neosie thu tha swathu.
Son esprit est projeté vers un autre arbre ayant la même marque.
Morgane : C’est par-là !
Pendant ce temps, Merlin arrive à proximité d’un feu de camp. Il se cache derrière un arbre et observe les lieux. Il aperçoit alors Finna et va la rejoindre.
Merlin : Finna ?
Finna : Oh, maître !
Elle commence à s’agenouiller mais Merlin l’en empêche.
Merlin : Je vous en prie non.
Finna : J’ai cru vous avoir perdu.
Merlin : Vous avez douté de moi ?
Finna : Pas un instant.
Merlin sourit quand soudain les hommes de Morgane foncent sur eux. Merlin utilise sa magie pour les repousser. Mais l’un des hommes de Morgane lui décoche une flèche qu’il reçoit dans le flanc. Finna repousse l’assaillant avec sa magie avant de s’occuper de Merlin. Ce dernier s’effondre sur ses jambes.
Finna (aidant Merlin) : Allongez-vous… Ils ne seront pas les seuls.
Elle arrache d’un coup sec la flèche.
Finna : Morgane ne doit vous trouver en aucun cas.
Merlin utilise son épée pour se redresser.
Merlin : Où pouvons-nous aller ?
Finna : Il y a une vieille tour de guet de l’autre côté de la vallée.
Elle aide Merlin à se remettre sur ses jambes.
Finna : Pouvez-vous marcher ?
Merlin (soufflant) : Oui… Oui. Oui, je crois.
Finna : Ce n’est pas loin.
Ils se mettent en marche.
Plus tard…
Merlin se repose au pied d’un arbre à proximité de la tour de guet.
Finna : La voie est libre. Vous êtes prêt ?
Merlin : Ouais.
Ils se remettent en route.
Morgane arrive à l’endroit où Merlin et Finna ont été attaqués par ses hommes.
Homme de Morgane (examinant un de ses hommes) : Ils n’ont aucune blessure.
Morgane : Ce qui est normal.
Elle ressent quelque chose. Elle se penche sur une souche d’arbre et aperçoit du sang.
Morgane : Elle a été blessée. Suivez-moi.
Ses hommes la suivent.
TOUR DE GUET
Merlin et Finna montent les marches de la tour de guet. Mais Merlin, épuisé, tombe à terre.
Merlin : Comment connaissiez-vous l’existence de cette tour ?
Finna : Quand on passe sa vie à se cacher pour survivre, on connait tous les lieux où s’abriter.
Merlin : Vous vouliez échapper… à Arthur ?
Finna : Et à son père avant lui, Emrys.
Merlin grimace de douleur.
Merlin : Les temps ne seront pas toujours aussi durs. Tout ira mieux un jour.
Finna : C’est la raison pour laquelle je suis là. J’ai été envoyée pour vous aider à mettre en place une nouvelle ère.
Soudain, ils entendent les aboiements des chiens au pied de la tour. Ils se remettent en route et arrivent dans une pièce. Finna verrouille la porte.
Merlin : Pourquoi faites-vous tout cela pour moi ?
Finna : Parce que sans vous Emrys, Arthur ne saurait construire le nouveau monde que nous attendons tous.
Merlin : Je ne comprends pas.
Finna : Pendant des siècles, les Catha ont préservés leur savoir ancestral. Mais aujourd’hui il semblerait que le moment soit venu de vous le transmettre car vous seul serez resté fidèle à leurs espoirs y compris au cœur de la grande bataille.
Merlin : Que faire pour réussir ?
Elle sort d’une bourse une minuscule boite et la donne à Merlin.
Finna : Tenez. Gardez-la précieusement. Dans l’époque sombre qui s’annonce, vous y trouverez l’aide dont vous aurez besoin.
Merlin : Merci.
Morgane est à la porte de la tour…
Morgane : Je la veux vivante surtout. Suis-je assez claire ? Vivante !
Ses hommes s’engouffrent dans la tour.
Finna : Il y a juste une dernière chose. Une chose qu’Alator lui-même voulait vous dire. Ne faites pas la même erreur qu’Arthur. Ne faites pas confiance au jeune druide.
Les hommes de Morgane commencent à défoncer la porte. Finna aide Merlin à monter les escaliers. Ils arrivent dans une autre pièce.
Finna : Continuez tout seul.
Merlin : Il n’y a nulle part où…
Finna : Montez jusqu’au toit. Vous y serez en sécurité.
Merlin : Vous croyez ?
Finna : Ils pensent que je suis seule. Une fois qu’ils m’auront, ils s’en iront.
Merlin : Je ne vous laisserai pas Finna. Nous les combattrons ensemble.
Finna : Non. Si Morgane nous voit tous les deux, elle comprendra qui vous êtes. C’la ne peut et ne doit jamais arriver.
Merlin : Je vous en prie Finna.
Finna : Telle est ma… destinée, Emrys. Vous servir jusqu’à la fin. Je ne saurais désirer rien de plus… Accordez-moi une seule faveur.
Merlin : Laquelle ?
Finna : Laissez-moi votre épée.
Il la lui donne. Il l’empêche de s’incliner puis monte à l’étage supérieur.
Finna : Ce fut vraiment un privilège… de vous connaître Emrys.
Merlin regarde une dernière fois Finna puis poursuit sa route. Quand Morgane pénètre sur les lieux, Merlin atteint le toit.
Morgane se retrouve face Finna qui tient l’épée de Merlin devant elle.
Morgane : Finna, enfin ! Je suis impressionnée. A votre âge, c’est vraiment très courageux.
Finna : Arrière Morgane !
Morgane : Avec l’âge vient aussi la sagesse. C’est fini. Dites-moi qui est Emrys.
Finna : Oh !... Ah ! Ça jamais !
Finna se plante l’épée dans le ventre. Elle s’écroule sur le sol au même moment, épuisé, à l’étage supérieur, Merlin s’effondre également.
L’un des hommes de Morgane fouille les poches de Finna.
Morgane (à son bras droit) : Brûlez le corps… Allez chercher les chevaux !
Sur le toit…
Merlin entend les chevaux de Morgane quitter les lieux.
Merlin : O drakon.... E male so ftengometta tesd' hup' anankes
Kilgharrah arrive et l’emporte avec lui.
FORÊT
Il fait jour lorsque Merlin ouvre les yeux. Il est étendu sur le sol. Il relève la tête et voit Kilgharrah, devant lui, qui l’observe. Il constate également que sa blessure est guérie.
Merlin : Merci.
Kilgharrah : Je t’en prie Merlin.
Merlin : Pendant un instant, j’ai cru que vous n’alliez pas venir.
Kilgharrah : Jamais je ne t’abandonnerais, jeune sorcier.
Merlin rit.
Merlin : Tout va bien ?
Kilgharrah : Oui, bien sûr.
Merlin : Votre aile.
Kilgharrah : Je suis un peu fatigué, Emrys. C’est tout ce que j’ai. Mais tu peux compter sur moi aussi longtemps que j’aurai la force de te servir.
Merlin : Si vous êtes souffrant, je saurai vous guérir.
Kilgharrah : Il y a certaine maladie qu’un sorcier aussi grand soit-il ne peut guérir. Je suis très vieux, Emrys. Mon temps est presque venu.
Merlin : Non.
Kilgharrah : Ce n’est que le cycle de la vie. Ni plus ni moins.
Merlin (ému) : Que vais-je faire sans vous ?
Kilgharrah : Tu te souviendras de moi.
Merlin : Vous reverrais-je encore ?
Kilgharrah ne répond pas et s’envole.
APPARTEMENTS DE GAIUS
Merlin et Gaius sont assis l’un en face de l’autre. Ils regardent tous deux la petite boîte que Finna a donnée à Merlin. Gaius prend la boite et l’ouvre. Il sort un petit parchemin cacheté. Il rompt le sceau et déroule le parchemin.
Merlin : Qu’y-a-t-il d’écrit ?
Gaius : Je vais te le lire :
« Lâcher les chiens de la guerre. Que les feux dévastateurs de la dernière prêtresse tombent des cieux comme une pluie vengeresse. Car un frère tuera un frère. Et un ami tuera un ami. Alors que le son du cor sonne une froide aurore à Camlann. Les prophètes ne mentent pas. Là, Arthur rencontrera sa fin souveraine sur cette vaste plaine. »
Gaius referme le parchemin. Merlin est effondré.
Merlin : Tellement d’êtres ont… ont souffert pour que je puisse entendre cela.
Gaius : Oui… Je crois savoir ce qui te traverse l’esprit Merlin. Tu te dis que ton destin est bien dur à supporter pour un homme seul.
Merlin sourit.
Merlin : Oui. C’est vous qui me connaissez vraiment le mieux, Gaius.
Gaius : Soit bien sûr d’une chose… Il n’y a jamais eu au monde quelqu’un de plus capable que toi, Merlin. Tu n’échoueras pas, rassure-toi.
Soudain, les cloches de Camelot retentissent.
Léon, Gauvain, Mordred et un autre chevalier transportent le corps d’un chevalier sur une civière. Ils entrent chez le médecin et déposent la civière sur la table.
Gauvain : Nous sommes venus aussi vite que possible.
Perceval se joint à eux.
Gaius : Vous avez bien fait. Où cela s’est-il passé ?
Gaius retire le drap et découvre le visage défiguré du soldat.
Perceval : Nous l’avons trouvé à la frontière.
Gaius : Merlin, va chercher mes lunettes.
Perceval : Vous savez ce que c’est ?
Gaius : J’en ai peur. La peau a poussé sur son visage jusqu’à ce qu’il étouffe.
Arthur entre dans la pièce et découvre le corps de son chevalier.
Arthur : Gaius ?
Gaius : Le résultat n’est pas la conséquence d’une affection ou d’une maladie. C’est l’œuvre d’une magie très puissante. Autrefois, c’était un châtiment. On l’appelait le Raigaid. C’est le dernier avertissement que la grande prêtresse donne à ses ennemis.
Arthur : Pourquoi ce chevalier ? Qu’avait-il fait ?
Gaius : Il n’avait rien fait. Son seul tort était d’être un chevalier de Camelot. C’est une mise en garde. Un avertissement adressé à tout le royaume… Morgane vient de vous déclarer la guerre.
MERLIN…
***GENERIQUE DE FIN***
Ecrit par byoann pour Merlin Hypnoweb.net.