Episode 2.06 - La Belle et la Bête (2ère Partie)
***RECAPITULATIF DE L’EPISODE 205***
***GENERIQUE***
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Catrina est en robe de chambre, le soir du mariage. Uther est impatient de passer sa première nuit de noces…
Jonas: Vous avez l’air absolument… immonde. Est-ce que l’ensorcellement continue ?
Catrina: Il fonctionne à merveille. Uther est comme une marionnette au bout d’un fil ! (rires)
Jonas: Mais qu’en est -il du jeune Merlin ? Il connaît votre secret.
Catrina: Laisse-moi m’occuper de lui.
Uther arrive.
Jonas: Majesté. (il se retire)
Uther: Mon aimée ! Nous voici enfin seuls tous les deux. (l’embrassant, et apercevant Catrina en larmes) Qu’y a t-il ?
Catrina (pleurant): Oh je suis désolée. Ce n’est pas vous, je désire cela plus que tout au monde. Ça a été la journée la plus heureuse de toute ma vie !
Uther: Alors qu’avez-vous ?
Catrina: Quand j’ai été forcée de fuir ma demeure, la seule chose que j’ai pu emporter avec moi, c’est le sceau de ma famille Uther !
Uther: Vous me l’avez montré quand vous êtes arrivée oui.
Catrina: C’est le seul bien qui me reste encore de mon pauvre Père ! Et ce sceau a disparu, volé dans mes appartements !
Uther: Qui a pu faire cela ?
Catrina: Oh non ! Je vous en prie ! Je ne veux pas causer le moindre ennui par ce jour qui devrait être rempli d’une immense joie !
Uther: Catrina ! Qui a pris votre sceau ?
Catrina: C’est le serviteur d’Arthur, Merlin.
COULOIRS DU CHÂTEAU:
Arthur et les chevaliers se mettent à la recherche de Merlin.
Arthur: Fouillez les écuries ! Vous, inspectez les cuisines ! Prévenez le garde à la porte sud !
COUR DE CAMELOT:
Les soldat se mettent activement à sa recherche.
Soldat: Allez voir là-dedans !
Soldat: Par ici ! Dépêchez-vous !
MAISON DE GAIUS:
Gaius est interrompu par les recherches.
Sire Léon: Où est Merlin ?
Gaius: Là où il travaille toujours à cette heure, il travaille pour Arthur. Qu’est-ce que vous lui voulez ?
Sire Léon: Nous sommes venus l’arrêter, sur ordre du Roi.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Merlin est tranquillement entrain de faire le lit du Prince, quand ce dernier le prévient.
Arthur: Tu dois partir d’ici ! Le Roi m’a ordonné de t’arrêter !
Merlin: Quoi ?
Arthur: Catrina t’accuse d’avoir volé son sceau !
Merlin: Mais je n’ai rien fait !
Arthur: Je ne veux pas le savoir ! Tu n’as pas le temps de me l’expliquer! Si tu tiens à ta vie tu dois quitter Camelot tout de suite ! (il le pousse vers une porte)
Merlin: Arthur ! C’est un troll ! Elle essaye de monter un coup contre moi !
Arthur: On a déjà parlé de tout ça.
Merlin: Je vous dis la vérité. Je l’ai vue !
On toque.
Arthur: Ça m’est égal ! Tu dois partir Merlin !
On toque encore.
Garde: Sire ?
Arthur (à Merlin): Va-t’en ! (Merlin hésite) Va-t’en !
Merlin court.
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU:
Arthur (à Uther): Je crains qu’il n’ait glissé entre les mailles de notre filet.
Catrina: Vous êtes prompt à abandonner la poursuite ?
Arthur: C’est parce que je sais que ma proie n’est plus là.
Uther: Comment peux-tu en être certain ?
Arthur: Et bien, en dépit des apparences, Merlin n’est pas idiot, il a dû apprendre qu’on le recherchait, et il est parti.
Catrina: Ridiculisant votre armée par la même occasion !
Arthur: Apparemment.
Catrina (à Uther): Je croyais que vos hommes aspiraient à ce degré d’excellence que mon Père a su vous insuffler ?
Uther: Quand je dirigeais l’armée c’était le cas.
Arthur: Nous ne savons même pas s’il est encore à Camelot. Il peut être n’importe où.
Catrina: Et c’est une raison suffisante pour laisser tomber ?
Arthur: Non, je ne renonce pas. C’est juste que nos ressources seraient mieux si on devait…
Uther: J’en ai assez de tes excuses ! (regardant Catrina) Nous en avons tous deux assez. Il faut retrouver ce garçon !
Arthur (acquiesçant): Sire, Gente Dame.
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Catrina est en troll, elle mange…
Catrina: Mon plan pour démolir Arthur est en bonne voie ! Ah ah ah ! Bientôt Uther va détester la vue de son propre fils ! Ah ah ah ! (elle renifle) Qu’est-ce c’est ? Quelle est cette odeur mielleuse ?
Jonas: C’est une friandise !
Catrina: Oh ! (excitée, elle se cache les yeux)
Jonas (apportant du crottin): Pour fêter votre réussite ! Tout frais des écuries ! C’est bon ça !
Catrina:Oh oh ! Jonas ! Tu sais comment faire plaisir à une Dame !
FÔRET DE CAMELOT:
Les soldats cherchent partout des indices menant à Merlin, l’un d’eux trouve un foulard.
Soldat (aux autres) : Prévenez les autres gardes ! Vous, suivez-moi !
RUE DE CAMELOT:
Guenièvre informe Gaius de l’avancée des recherches.
Guenièvre: Ils ont retrouvé la trace de Merlin. Ils disent qu’il va vers la frontière du nord.
Gaius: Je suis sûr qu’il les distancera
Guenièvre: Mais s’il ne peut pas ? Uther sera pour lui sans pitié.
Gaius: Ne t’inquiète pas Guenièvre.
MAISON DE GAIUS:
Gaius rentre chez lui, et ouvre un tonneau où se trouve caché Merlin . Il en sort.
Merlin: C’était confortable !
Gaius: Un mal nécessaire, je le crains. Ils ont repéré les traces qu’on a laissées, mais il ne seront pas dupes longtemps.
Merlin: J’ai intérêt à m’activer !
Gaius: Merlin ! Fais attention, les gardes sont toujours à ta recherche.
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Merlin espionne Catrina depuis une petite fenêtre dans le couloir.
Jonas: Maîtresse il est l’heure.
Catrina (souffrant): Ah ! Je suis obligée ?
Jonas: Vous devez continuer à faire semblant.
Catrina: Je déteste être comme ça ! Tellement propre ! C’est révoltant ! Je ne peux pas rester comme ça, cette peau, ce visage ! J’ai envie de le déchirer avec mes ongles !
Jonas: Songez à toute la fortune et au pouvoir ! Tout cela, va bientôt vous appartenir !
Catrina (après un moment de réflexion): Hum ! Tu as raison.
Elle boit sa potion, et ses verrues disparaissent. Merlin a tout vu.
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU:
Uther convoque Arthur. Catrina est présente.
Uther: Il y a une chose importante que je… que nous tenons à te dire. Depuis trop longtemps, nos citoyens ont la vie facile. Ils ont engraissé grâce à notre indulgence.
Arthur: Comment cela ?
Uther: Nous leur procurons la paix, la protection, et la nourriture. Ils nous donnent bien peu en retour.
Arthur: La plupart de nos citoyens sont pauvres. Ils survivent grâce à ce qu’ils arrivent à cultiver.
Catrina: Ce qu’ils voudraient nous pousser à croire !
Arthur: C’est ce que je constate chaque jour.
Uther: Nous allons créer une nouvelle taxe.
Catrina: Les gens doivent payer pour le refuge que Camelot leur procure.
Arthur: Vous ne pouvez pas ! La majorité arrive à peine à s’en sortir comme ça !
Uther: Ce qui refusent de payer seront arrêtés et fouettés en public.
Arthur: Nous vivons de cette manière depuis des années. Vous n’avez encore jamais rien suggéré de ce genre.
Catrina: Peut-être pas à vous ? Mais le Roi m’a confié personnellement qu'ill réfléchissait à cette idée depuis quelque temps n’est-ce pas ?
Uther (sous l'emprise de l'ensorcèlement): Oui, en effet. (à Arthur) Tu dois commencer à recouvrir cette taxe tout de suite.
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Merlin essaye de fouiller dans le placard de la chambre discrètement alors que Jonas est en train de faire sa sieste.
Merlin: Tospiège.
Le placard s’ouvre. Il dérobe la potion préparée par Jonas pour le troll. Et s’en va.
MAISON DE GAIUS:
Merlin rapporte la potion à Gaius qui va l’analyser.
Merlin: Je l’ai vu boire un peu de cette potion et les pustules de trolls sur son bras ont disparu.
Gaius: Ce doit être une magie très puissante pour changer physiquement comme cela.
Merlin: Pouvez-vous faire une potion qui ait une allure et un goût identique à celle-ci ?
Gaius: Je ne sais pas. Oui, je suppose que oui. Mais sans la magie de trolls, elle n’aura pas le même effet.
Merlin: Exactement ! Si je peux remplacer cette potion par une autre qui n’est pas magique...
Gaius: Ah ! Alors Catrina continuera à la prendre, et elle n’aura plus aucun effet !
Merlin: Et elle redeviendra troll. Vous pensez pouvoir le faire ?
Gaius: Je n’en sais rien.
Merlin: Nous devons faire l’échange avant demain matin. Sinon Jonas le remarquera.
Gaius: Ça va être une longue nuit !
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Uther fait une surprise à Catrina.
Uther: Mon aimée ?
Catrina: Ah ! Majesté !
Uther: Je vous apporte des fleurs cueillies dans les jardins royaux.
Catrina: Oh ! Et bien, elles sont ravissantes.
Uther: Pas aussi ravissantes que vous.
Il l’embrasse sur son cou. Elle éternue pour éviter l’évitable.
Uther: Est-ce que tout va bien ?
Catrina: Non, je suis désolée. Je ne pense pas pouvoir continuer plus longtemps.
Uther: Continuer quoi ?
Catrina: Ce mensonge ! Je ne peux pas continuer à faire semblant comme ça. Je commence à me demander si vous êtes bien l’homme que je croyais ! L’homme dont je suis tombée amoureuse ! L’homme que j’ai épousé était ferme, et fort physiquement et mentalement !
Uther: Faites-moi confiance ! Je suis tout cela ! Et d’avantage !
Catrina: Je crains pour Camelot. Arthur ne ressemble pas du tout à son père ! Il est trop faible pour prendre des décisions difficiles.
Uther: Alors c’est une chance que je possède une santé de fer !
Catrina: Ah ! Quelle chance en effet ! Mais si par malheur une tragédie vous arrivait ?
Uther: Laissez-moi m’inquiéter pour Arthur.
Catrina: Non je ne peux pas ! Votre amour pour lui vous a rendu aveugle à ses défauts !
Uther: Je juge Arthur comme le reste de mes hommes. S'il se distingue, il est récompensé. S’il échoue, il est châtié.
Catrina: Ah! Du moment que vous en êtes certain.
Uther: Je le suis. Et maintenant laissez-moi vous changer les idées. Je vous promets que notre première nuit entant que mari et femme sera tout à fait mémorable.
Uther se met à son niveau et veut l’embrasser, elle l’asphyxie avec son haleine. Uther s’endort d'un coup. Ainsi, le troll Catrina évite ses attentions.
MAISON DE GAIUS:
Le matin se lève, Gaius vient de finir la potion qui n’aura aucun effet sur Catrina.
Merlin: Qu’est-ce qu’il y a dedans ?
Gaius: Rien de trop puissant, des boyaux de rats…
Merlin: Pas mal !
Gaius: De la pâte de crapauds.
Merlin: Euh… ?
Gaius: Tu prends deux crapauds, tu les écrases ensemble…
Merlin: Je vois le tableau !
Gaius: Du crottin de cheval, de la poudre d’yeux de moutons…
Merlin: Sûrement !
Gaius: Des algues vertes, trois araignées-loups et l’ingrédient indispensable de toutes potions, un soupçon de cervelle d’agneau !
Merlin: Ça l’air… délicieux !
Gaius: Tant mieux parce que tu va la goûter !
Merlin: Pas question !
Gaius: C’est totalement inoffensif !
Merlin: Hum.. Euh… non ! (il trempe son doigt dans la potion, et le pose sur sa langue,et recrache le tout dans la seconde qui suit) Beurk ! (toussant) C’est… c’est dégoûtant !
Gaius: Oui, pour toi mais pas pour un troll.
Merlin: Comment vous avez pu me laisser lettre ça dans ma bouche !
Gaius: Il le fallait. Maintenant, tu vas essayer l’originale. (voyant Merlin réticent) Juste une petite quantité, et veille à le recracher toute de suite. (Merlin goûte) Le goût est à peu près le même ?
Merlin (toussant): Beurk ! Oui ! C’est épouvantable !
Gaius: Tu es sûr ? Parce que s'il y a une différence importante, Catrina va le voir.
Merlin: Le goût est exactement le même !
Gaius: Espérons qu’elle sera du même avis que toi.
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Merlin se faufile dans la chambre et y dépose dans le placard, la potion que Gaius a fabriqué.
Merlin: Tospiège.
Entendant quelqu'un arriver, Merlin se cache dans une armoire et en profite pour espionner.C’est Jonas qui entre. Merlin aperçoit discrètement qu’il a oublié de refermer le placard, il use donc de sa magie à distance.
Merlin: Ferbectoh falès.
La porte du placard se referme. Jonas a entendu mais ne fait rien.
RUE DE CAMELOT:
Arthur se promène.
Arthur: Mais enfin ! Qu’est-ce que vous faites ?
Garde: Il refuse de payer la taxe royale.
Paysan: Vous exagérez, vous demandez beaucoup trop d’argent. J’ai donné tout ce que je pouvait…
Garde: Ça ne suffit pas !
Paysan (souffrant): Ah !
Arthur (voyant les villageois, au garde): Montrez-moi ça. (il rend la bourse au paysan) Relâchez-le.
Garde: Le Roi a dit que…
Arthur (d‘un ton ferme): Relâchez cet homme. Et rendez-leur leur argent, intégralement.
Les villageois le remercient.
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU:
Uther convoque Arthur.
Uther: Je t’avais donné un ordre formel.
Arthur: Les gens n’ont pas les moyens de payer cette taxe.
Catrina: Ne me dites pas que vous êtes assez naïf pour les croire sur parole ?
Arthur: Nous disposons de leur loyauté et de leur bien vaillance. Ne vous privez pas de cela en leur imposant des exigences déraisonnables.
Catrina: Est-il tellement déraisonnable qu’un Roi s’attende à ce que ses sujets lui obéissent immédiatement ?
Arthur: Ils meurent de faim.
Uther (sous l’effet de la magie): C’est absurde ! Tu es devenu trop indulgent. Souviens-toi que ce sont tes sujets et non tes amis.
Arthur: Et pourquoi ne seraient-ils pas les deux ?
Uther: Parce que nous gouvernons le peuple, et non l’inverse !
Arthur: Je crois que vous avez tort.
Uther: Je te demande pardon ?
Arthur: J’ai dit vous aviez tort. Sans le peuple il n’y a pas de Camelot, nous sommes autant leurs serviteurs qu’ils sont les nôtres.
Catrina (à Uther): Vous le laissez vous parler de cette manière ?
Uther: Non ! Il n’en est pas question. (à Arthur) Ça ne sera pas toléré. Tu vas descendre en ville avec tes hommes, et tu vas aller dans chaque maison pour collecter les paiements que j’exige. Maintenant !
Arthur: Je ne le ferai pas.
Uther: Disparais de ma vue ! (à Catrina) Comment ose-t-il me faire cela ? Mon propre fils ! Après tous les sacrifices que j’ai fait pour lui !
Catrina: Oh ! Vous êtes tendu. (elle lui masse les épaules)
Uther: Est-ce vraiment surprenant ? Ce manque de respect qu’il me témoigne. (elle lui tord les épaules) Aïe !
Catrina: Oh ! Désolée ! Je vous ai fait mal ?
Uther: Oui non ! Bien sûr que non ! Vos mains sont étonnements fortes pour quelqu'un d’aussi délicat.
Catrina: Arthur porte un très lourd fardeau, il ne doit pas être facile d’avoir toutes ces responsabilités à un âge aussi tendre ?
Uther: Pourtant il faut qu’il en soit ainsi, j’en ai peur. Après tout, je ne peux pas gouverner Camelot tout seul.
Catrina: Mais vous n’êtes pas obligé ? Vous m’avez épousée, souvenez-vous ? (elle lui tord de nouveau les épaules)
Uther: Aïe ! Oh ! Comment pourrais-je l’oublier ? (il tente de l’embrasser)
Catrina: Non, désolée, je ne peux pas. Je me fais trop de soucis pour vous. Avec Arthur qui vous a trahi comme il l’a fait, comment allez-vous vous débrouiller ? Vous l’avez dit, vos ne pouvez pas gouverner Camelot tout seul.
Uther: Je vous ai à mes côtés.
Catrina: Oh ! Je suis peut-être votre Reine, mais je n’ai aucun pouvoir.
Uther: Pourquoi cela ?
Catrina: Le peuple ne me respecterait pas comme il respecte Arthur. Je ne suis pas l’héritière du trône.
Uther: Cela vous rassurerait-il si vous l’étiez ?
Catrina: Oh ! Assurément ! Cela me rassurerait beaucoup.
Uther: Alors vous serez l’héritière. La cérémonie aura lieu, cet après-midi.
Catrina assomme de nouveau Uther grâce à son haleine de troll. Et s’en va.
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Merlin est encore coincé dans l’armoire de la chambre, il n‘a qu‘une chose à faire, espionner. Catrina entre.
Catrina: Jonas ! C’est l’heure de ma potion.
Jonas: Votre plan progresse-t-il comme vous le souhaitiez ?
Catrina: Oui ! Et ce n’est pas trop tôt ! Tu peux me croire ! (elle s‘approche de l’armoire, et se regarde dans la glace) Je dois avouer que cette couronne sera du meilleur effet sur moi. Tout cet or ! Et ces belles pierres précieuses ! (elle boit la potion de Gaius) Maintenant, tu veux bien accompagner ta Reine ?
Ils s’en vont. Merlin sort de sa cachette et s’en va lui aussi.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur est pensif, Gwen toque à la porte.
Arthur: Entrez. Guenièvre ?
Guenièvre: J’ai vu ce que vous avez fait tout à l’heure. Le peuple vous doit beaucoup de reconnaissance.
Arthur: Le peuple ne me doit rien. Mon Père va quand même lui imposer la taxe.
Guenièvre: Ne peut-on pas le convaincre ?
Arthur: En tout cas, pas moi. Il ne veut même plus me voir.
Guenièvre: Ce n’est pas vrai. Le Roi vous adore.
Arthur: Vous auriez dû entendre ce qu’il m’a dit.
Guenièvre: Je suis sûre qu’il était furieux mais vous êtes comme même son fils. Tout le monde vous est gré de ce que vous avez fait. Les gens savent que vous avez essayé, ils n’oublierons pas ça.
Arthur: Il a peut-être raison. Un jour, je serai le Roi de Camelot. Je ne peux pas être, l’ami du peuple et en même temps son souverain
Guenièvre: Ce n’est pas vrai, et vous le prouverez quand vous deviendrez Roi. Vous avez bon cœur Arthur, il ne faut jamais changer, pour qui que ce soit.
Sire Léon (toquant à la porte): Le Roi vous demande.
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU:
La cour est réunie, Arthur se pose des questions.
Arthur: Père ?
Uther: Je te décharge de tous tes devoirs, je te retire ton titre.
Arthur (surpris): Quoi !
Uther: Nous vivons une époque dangereuse, je ne peux pas te permettre de saper mon autorité.
Arthur: Mais vous avez toujours accepté mes conseils dans le passé ?
Uther: Tu t’es opposé à moi, devant le peuple tout entier.
Arthur: J’en suis navré, tous nos différents seront désormais réglés en privé.
Uther: Il est trop tard pour cela.
Arthur: Père !
Uther: Tu es déshérité ! Et ceci prend effet immédiatement ! Tu n’es plus le Prince héritier de Camelot.
Gaius (prenant la défense d‘Arthur): Sire ! Arthur est votre fils, et votre héritier naturel !
Arthur: Gaius ! (à Uther) Vous m’avez toujours appris à être sincère avec moi-même, et je n’ai jamais rien fait d’autre. Je me suis efforcé d’être l’homme que vous vouliez que je sois, quelqu’un que vous seriez fier d’appeler votre fils.
Uther: Ma décision est sans appel. (Arthur s’en va) La Reine Catrina va être nommée héritière légitime du trône ! La cérémonie va commencer incessamment.
Personne n’applaudit, Catrina jette un regard d’assassin à Sire Léon, qui applaudit ensuite.
MAISON DE GAIUS:
Gaius est pensif. Merlin arrive.
Merlin: On a réussi ! Elle a bu la fausse potion ! Hum… qu’y a-t-il ? Que s’est-il passé ?
Gaius: Uther a déshérité Arthur ett il a fait de Catrina son héritière.
Merlin: Alors si Uther meurt, elle va régner sur Camelot ?
GRANDE SALLE DU CHÂTEAU:
La cérémonie commence.
Geoffrey de Monmouth (à la Cour): Nous sommes réunis ici afin d’assister à la nomination de la Reine Catrina comme héritière légitime de Camelot. (à Catrina) Êtes-vous disposée à prêter serment ?
Catrina: Oui je suis prête.
Geoffrey de Monmouth : Jurez-vous solennellement de gouverner le peuple de Camelot, et de faire respecter les lois, et les coutumes de notre pays ?
Catrina (se grattant le bras): Je… le jure.
Geoffrey de Monmouth: Promettez-vous que, dans l’exercice du pouvoir, la loi, la justice, et la clémence vous dicteront tous vos jugements ?
Catrina (se grattant de plus en plus): Je le promets.
Geoffrey de Monmouth : Promettez-vous de vous servir de tous vos pouvoirs pour maintenir les lois…
Catrina: Oui oui oui !
Geoffrey de Monmouth: Non, je suis désolé, vous devez me laisser finir. La formulation doit être exacte pour avoir valeur légale.
Catrina (d‘un ton abject): Allez-y continuez ! (à Uther) Où êtes-vous allé chercher ce vieux barbant !
Geoffrey de Monmouth: Oh ! Je… je…
Uther: Elle a raison, continuez.
Geoffrey de Monmouth: Promettez-vous de vous servir de tous vos pouvoirs…
Catrina: Oui oui oui !
Geoffrey de Monmouth (agacé): … pour maintenir les lois, et…
Catrina: Je promets ! Je promets !
Geoffrey de Monmouth: … Les coutumes de notre pays, de servir le peuple de Camelot ?
Catrina (perdant patience): Oui oui ! Fermez-la ! Et donnez-moi la couronne ! (Geoffrey de Monmouth prend la couronne, mais Catrina ne perd pas une seconde, elle la lui arrache des mains) Mais vous allez vous dépêcher !
Elle court vers la sortie.
Uther: Catrina ! (la famille royale lui court après) Catrina ! Catrina !
SALLE DU CONSEIL DU CHÂTEAU:
Merlin est présent, caché derrière un pilier, il ferme les portes par magie. Ainsi Catrina est coincée.
Uther: Que vous arrive t-il ?
Catrina (stressée): Je suis désolée ! Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je… j’ai eu tout à coup très très chaud ! Je crois que j’ai besoin d’être une peu… peu toute seule !
Morgane: Est-ce que ça va ?
Catrina: Oui ! Oui oui ! Je vais très très bien ! Vraiment ! Merci beaucoup ! Je vais…
Elle essaye d’ouvrir les portes, Merlin active le loquet grâce à la magie.
Merlin: Ferbectoh falès.
Catrina: Allez ! Allez ! Ouvre-toi !
Arthur: Laissez-moi faire. (il aperçoit le bras de Catrina transformé en bras de troll) Qu’est-ce que c’est que ça ?
Catrina: Ce n’est rien du tout ! C’est… c’est… c’est…
Elle se transforme en troll.
Morgane: Que se passe t-il ? Que quelqu'un lui vienne en aide !
Arthur: Vous êtes un troll !!!
Uther (sous l’effet du sortilège): Arthur comment oses-tu parler d’elle comme cela !
Arthur: Père ! Qu’est-ce qui vous arrive ! Regardez dans quel état elle est !
Morgane: Je n’en crois pas mes yeux.
Catrina en troll, arrache la porte et s’enfuit.
Arthur: Père ! Elle vient d’arracher une porte de ses gonds ! Ça ne vous fait pas réagir ?
Uther: Ça suffit !
Arthur: C’est un troll ! Un troll géant ! Brunâtre !
Morgane: Puant !
Arthur: Puant ! Un troll !
Uther: Arrête, tais-toi ! Ne m’as-tu suffisamment pas blessé ! Insulte de nouveau ma femme et tu signes ton arrêt de mort !
CHAMBRE DE LADY CATRINA:
Uther arrive.
Uther: Je suis vraiment navré que vous ayez entendu toutes ces horreurs.
Catrina (en troll): C’est c’est c’est qu’il lui faut du temps pour capter, il ne tardera pas à s’habituer à voir sa belle-mère dans le voisinage ! Hein !
Uther (caressant le visage du troll): Comment a-t-il pu comparer une telle beauté avec un troll ?
Catrina: Je ne sais pas ! Je me suis pourtant lavée la figure !
Uther: Mais…
Catrina: Qu’y a-t-il ?
Uther: C’est seulement votre parfum… il est tellement… odorant !
Catrina: Et bien, il est… il est fait à base de crottins !
Uther: Et quel sens de l’humour en plus ! Quelle chance pour moi, que ce soit à mon château que vous soyez venue pour que je puisse admirer ce spectacle chaque jour.
Catrina: Et bien, la beauté est dans l’œil de celui qui la contemple.
Uther: Alors je vais la contempler !
Uther prend Catrina, qui est troll, dans ses bras et l’amène jusque dans le lit…
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Quelques chevaliers se présentent en compagnie de Gaius, pour parler au Roi.
Uther: Je n’étais pas au courant d’une réunion du Conseil ? De quoi s’agit-il ? Allons ! Que quelqu’un prenne la parole !
Gaius: Il s’agit de votre femme Sire.
Uther: Oui ? Que voulez-vous me dire ?
Gaius: C’est une question assez embarrassante Sire.
Uther: Gaius, vous êtes mon fidèle conseiller depuis de nombreuses années, vous pouvez parler à votre guise !
Gaius: Je suppose que cela ne vous a pas échappé Sire, mais nous voulions… nous voulions juste en être absolument certain. Vous vous rendez compte que votre femme, est un troll Sire ?
Uther: Je vous demande pardon ?
Gaius: Euh… en tout cas, c’est comme cela qu’elle nous apparaît. Avec toutes ses verrues, et son… son nez.
Sire Léon: Et son odeur.
Uther: Son odeur ? Qu’est-ce que…
Gaius: Elle a également à ce qui semble bien être des crocs de vampires.
Uther (sous l’effet de l'ensorcèlement, hilare): Quoi ?
Sire Léon: Ah ! Je ne dirais pas vraiment des crocs de vampires, plutôt des défenses !
Gaius: En effet, ce sont plutôt des défenses. Maintenant, nous ne disons pas que ce n’est nécessairement pas une mauvaise chose. Mais on voulait juste vous le signaler, pour le cas où cela vous aurait échappé ?
Uther (réfléchissant): La prochaine personne qui insultera la Reine Catrina, se verra accusée de trahison, et sera décapitée en application des lois de notre pays.
MAISON DE GAIUS:
Gaius: Uther doit être ensorcelé. C’est la seule explication.
Merlin (feuilletant ses livres): Je dois trouver un moyen de rompre l’ensorcellement.
Gaius: Tu ne trouveras rien dans tes livres de magie. Les ensorcellements des trolls sont trop puissants.
Merlin: Mais alors qu’est-ce que je dois faire ?
Gaius: Il faut que tu parles au dragon. S’il existe un moyen d’annuler l’emprise de Catrina sur Uther, il le connaîtra. Mais fais attention, les dragons et les trolls ont été de proches alliés dans le passé.
SALLE DU CHATEAU:
Uther et Catrina, en troll déjeunent. Catrina mange des plats moisis.
Uther: Est-ce que tout est à votre convenance ?
Catrina: Euh ? Non. D’abord ce trône doit aller à la poubelle ! Il est fait pour des nains ! Trop dur ! Trop propre ! Pas à mon goût du tout !
Uther: Et bien, que puis-je vous offrir autre chose à la place ?
Catrina: Ah ! Je me suis promené dans le domaine ce matin, et je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que vos écuries venaient d’être nettoyées. Ah ! Cela me semble un tel gâchis de jeter tout ce délicieux crottin !
CAVERNE DU GRAND DRAGON:
Merlin a expliqué la situation de Camelot au Grand Dragon, celui-ci est mort de rire.
Grand Dragon: Ah ah ah ! Ah ah ah ! Ah ah ah !
Merlin: Ceci, n’est pas drôle !
Grand Dragon: Oh si ! Oh ! Oh ! Oh si ! La simple pensée du Roi Uther épousant un troll !
Merlin: C’est pas drôle.
Grand Dragon: La chose a-t-elle été publique ?
Merlin: Tout ce qu'il y a de plus publique ! Ne riez pas ! Si on n’arrête pas Catrina, Arthur ne deviendra jamais Roi ! Et Albion ne pourra jamais venir au monde !
Grand Dragon (reprenant ses esprits): Je suis désolé, tu as raison bien sûr.
Merlin: Comment pouvons-nous briser l’ensorcellement ?
Grand Dragon: Ces choses-là ne sont pas insignifiantes. La magie des trolls est très puissante.
Merlin: Il doit y avoir un moyen ?
Grand Dragon: L'unique moyen de briser cet ensorcellement, c’est de faire verser à Uther des larmes de vrais remords.
Merlin: Et comment peut-on y parvenir ?
Grand Dragon: A cela, je ne peux pas répondre. Le cœur d’Uther est froid comme de la pierre. Il n’a jamais regretté quoique ce soit.
Merlin: Merci. Enfin je crois.
Grand Dragon: Jeune magicien ! Il y a déjà quelque temps, tu m’as promis de me libérer. L’aide que j’accorde n’est jamais sans conditions.
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Catrina mange tout ce qu’il y a de plus… délicieux, assise sur du crottin, en pleine réunion. L'atmosphère est irrespirable.
Catrina (offrant à Uther du crottin): Ça c’est pour vous ! Maintenant parlez-leur de nos projets mon aimé ! De vos projets !
Uther: Nous allons lever de nouvelles taxes !
Sire Léon: On ne peut pas Sire. Les gens ont donné tout ce qu’ils pouvaient.
Uther: Vous m’avez dit cela auparavant et pourtant nos caisses sont pleines ?
Sire Léon: Votre peuple souffre déjà de la faim.
Uther: Contestez-vous mes ordres ?
Sire Léon: C’est simplement que… si on leur prend d’avantage, ils vont être affamés.
Catrina: Eh là !
Uther: Qui êtes-vous pour me dire ce qui est le mieux pour mon peuple ? Vous allez collecter de nouvelles taxes, ou je vous ferai trancher la tête !
Catrina (hilare): Ah ah ah ! Trancher la tête ! Ah ah ah ! Trancher la tête ! Ah ah ah !
Uther: J’apprends que Sire Bayard de Mercy souhaite honorer notre mariage par sa visite ?
Sire Léon: Hum, oui Sire.
Catrina: Waouh ! Excellent ! Dites à ce Bayard que nous attendons des cadeaux, des tas de belles choses brillantes ! Oui !
Sire Léon: Je crois qu’en ce moment, il serait plus avisé de décliner respectueusement sa proposition de visite.
Uther: Pour quelles raisons ?
Sire Léon (regardant Catrina): Je ne suis pas toujours certain qu’on ait confiance en Bayard.
Uther: Absurde ! C’est un ami de Camelot ! Envoyez-lui notre réponse, ce sera un honneur de festoyer avec lui !
Catrina: Un honneur !
MAISON DE GAIUS:
Merlin réfléchit.
Merlin: Le dragon a dit qu’il fallait qu’il verse des larmes de vrai remord pour briser l’ensorcellement.
Gaius: Et bien, ça ne va pas être facile, Uther a fermé son cœur à tout le monde.
Merlin: Pas à tout le monde ! Arthur ?
Gaius: Alors, il n’y a qu’une seule chose que nous puissions faire. Uther doit voir mourir son fils.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur se couche. Puis, il entend des voix.
Merlin: Arthur ? Arthur ?
Arthur se lève rapidement, et prend son épée.
Arthur: Qui va là !
Merlin (sortant de sa cachette en- dessous du lit du Prince): Ah ! Merlin !
Arthur (ayant eu peur): Tu es revenu. Hein ?
Merlin: Je ne suis pas parti !
Arthur: Tu veux dire que… ?
Merlin: Oui !
Arthur: Que tu t’es caché là-dessous depuis tout ce temps ?
Merlin: Non ! Bien sûr que non ! Non !
Arthur: Parce que si tu as fait ça! (il lui pointe le bout de son épée)
Merlin: Non ! Pas du tout ! Je le jure ! (il se relève) Alors ! Votre… votre belle-mère est un troll c’est çà ?
Arthur: Oh ! Si c’est pour commencer par « je vous l’avais bien dit »…
Merlin: Oh ! Je n’en ai pas l’intention ! Jamais je ne ferais ça ! Mais il est vrai que si vous m’aviez écoutez un peu plus tôt… désolé ! Gaius et moi pensons que votre père a été ensorcelé. Nous avons un moyen de briser l’enchantement, mais il faut que vous nous aidiez.
Un peu plus tard.
Arthur: Ainsi, votre plan génial est de me tuer ?
Merlin: Non ! Euh... Enfin si mais pas exactement. Gaius a préparé une potion qui donne l'apparence de la mort, sans qu'on soit effectivement mort. C'est parfait ! Ne vous inquiétez pas, ça ne vous amènera qu'aux portes de la mort.
Arthur: Ah si c'est seulement aux portes !
Merlin: Nous n’avons pas le choix.
Gaius: Nous devons faire pleurer votre père.
Arthur: Il ne s’intéresse absolument plus à moi.
Gaius: Vous faites erreur, il est sous l’influence de Catrina. Je connais votre père depuis de très nombreuses années, il n’y a personne au monde, qu’il chérisse d’avantage que vous. C’est totalement sans danger, une simple goutte de l’antidote en annulera immédiatement les effets.
Arthur: Un antidote ? Quel antidote ? (à Merlin) Tu n’as jamais parlé d’un antidote !
Merlin: Je… j’ai cru que ce n’était pas important.
Gaius: La potion va ralentir votre rythme cardiaque et votre respiration. C’est-à-dire que sur un plan pratique, vous serez mort.
Arthur: Et l’antidote en annulera les effets ?
Gaius: Oui, s’il est administré à temps.
Arthur: Et dans le cas contraire ?
Gaius: Vous serez mort.
Arthur (à Merlin): Mais tu viens de me dire que ce n’était pas important !
Merlin: Euh… oui, je suppose que c’est un peu important.
Gaius: Merlin aura l’antidote. Une fois que j’aurai administré le poison, euh la potion, il aura une demi-heure pour vous la donner.
Arthur (à Merlin): Ne sois pas en retard.
Merlin: Ça m’arrive ?
Gaius: Êtes-vous sûr de vouloir prendre ce risque ?
Arthur: C’est le seul moyen de sauver Camelot.
Arthur boit la potion, rien ne se passe, puis soudain, il s’effondre.
Gaius: Je vais annoncer la nouvelle à Uther.
Merlin marche dans les couloirs avec l’antidote en main, Jonas lui casse un vase sur le tête, il tombe et l’antidote glisse de ses mains. Le flacon se brise dans les escaliers. Uther court vous Arthur.
Uther: Mon fils.
Merlin reprend connaissance et cherche l’antidote, il trouve le flacon brisé.
Du côté d’Uther.
Uther: C’est ma faute, je t’ai repoussé.
Merlin utilise son écharpe pour absorber le liquide.
Catrina arrive dans la chambre du Prince, elle voit Uther entrain de pleurer.
Catrina: Oh !
Uther: Oh mon fils !
Catrina: Non !
Uther: Mon fils !
Catrina: Allez-vous en ! Vous ne pouvez rien pour lui maintenant.
Uther: Je l’ai tué ! J’ai tué mon fils unique !
Catrina: Non non non ! Non non non ! Tuméatéh tu bégalane, no méatéh tu bégalane !
Merlin rentre discrètement.
Uther (désenvoûté): Catrina ? Quelle est toute cette supercherie ?
Catrina (voyant que le médaillon n’a plus d’effets): Oh ! Comme j’ai souffert toute cette semaine ! Je devais vous laisser… me toucher ! Je partageais le même lit que vous ! (Uther est écœuré) C’était répugnant !
Uther: Je ne sais ce que c’est…
Catrina: J’ai attendu cet instant avec impatience !
Uther: Garde ! Emparez-vous de… de ça !
Pendant que Catrina se débat contre les soldats, et qu’Uther reprend petit à petit ses esprits, Merlin presse son écharpe afin qu’une goutte de l’antidote tombe dans la bouche d’Arthur. Il réussit, Arthur se réveille. Arthur fonce sur Catrina.
Catrina (à Arthur): Est-ce une façon de traiter votre chère vieille belle-mère ? (elle l'envoie contre le mur, et assomme Uther. Jonas arrive, désignant Arthur) Tue-le !
Jonas tente de tuer Arthur, mais ce dernier se réveille à temps, il prend son épée et le tue.
Catrina: Jonas !
Merlin: Fléocèh èralèh.
Le tapis où se tient Catrina s’envole, et Catrina tombe.
Uther: Arthur !
Arthur lui transperce l’abdomen, elle meurt.
SALLE DU CHÂTEAU:
Arthur et Uther mangent dans un silence impérial. Uther est très mal à l’aise.
Uther: Hum… j’aimerais te remercier d’avoir découvert cette agression contre notre pays. Une nouvelle fois, la magie a été utilisée pour frapper au cœur de Camelot.
Arthur (le reprenant): Pour frapper votre cœur !
Uther: Euh… ?
Arthur: Combien de nuits avez-vous dormi avec un troll ?
Uther: J’ai été victime de son envoûtement… et j’ai fait beaucoup de choses qui… que je regrette…
Arthur: Père, je ne tiens pas trop à connaître les détails.
Il rient.
COULOIR DU CHÂTEAU:
Merlin marche tranquillement, Arthur l’interpelle.
Arthur: Merlin ? Je voudrais que tu saches que… je n’ai jamais douté de toi. (Merlin lui lance un regard amusé) D’accord ! Peut-être un peu. Mais c’est de ta faute ! Tu as une allure suspecte, un regard fuyant, comme si tu avais toujours quelque chose à cacher !
Merlin: Je suis comme un livre ouvert !
Arthur: Je ne le crois pas une seconde. Toutefois, je reconnais que sans ton aide, j’aurais encore un troll pour belle-mère ! (silence) Alors merci. (il pose sa main sur l'épaule de Merlin, qui lui, tente de lui donner une accolade) Oh ! Qu’est-ce que tu fais ?
Merlin: Oh ! Euh… ? Bah… je croyais qu’on allait se… ?
Arthur: Non….
Merlin: Non.
Ils baissent les bras tous les deux et en même temps, Arthur s’en va en maugréant. Merlin en rit.
***FIN***
Écrit par Ashni pour Merlin HypnoSéries.