L'Histoire sans Fin (Fermé)

Bonjour bonjour, voici la récompense d'aerlin, qui a choisi d'ouvrir un nouveau jeu.

Il s'appelle l'Histoire sans Fin.

Le but de ce jeu :

Un membre commence à imaginer et raconter une histoire, sur Merlin bien entendu, et chaque personne, une fois par jour, peut rajouter un bout de son histoire à la précédente, de manière à construire au fil du temps un beau roman de fan où tout le monde peut mettre sa petite pierre à l'édifice.

Les règles :

Il faut que l'histoire ait du sens, c'est à dire ne pas changer de scène, ni de personnage brutalement (si la scène se passe dans la fôret entre Gauvain et Léon, continuer sur cette scène. Vous pouvez ensuite changer de décors).

Il faut également que la personne qui rajoute son bout d'histoire soit raccord avec ce qui s'est passé auparavant, ce qui implique un peu de lecture, histoire de ne pas répéter de scène ni de dialogue.

Je laisse le soin à aerlin de commencer à raconter. Si vous avez des questions ou des réclamations ou autre, n'hésitez pas à me le dire par mp.

Merci à tous.

La nuit venait de tomber sur Camelot. Une silhouette tentait de se frayer un chemin entre les maisons de la ville basse tandis que la pluie s'abattait avec rage. Un jeune serviteur, qui subissait l'averse depuis déjà une bonne heure, et dont le vent froid de l'hiver lui glaçait les os, faisait tout pour ne pas songer aux gouttes qui s'écrasaient sur son visage ou trempaient ses vêtements. Ses pensées n'étaient dirigées que vers une chose : le laboratoire de Gaïus où se trouvait un feu dans la cheminée et des couvertures pour le réchauffer.

[Voilà voilà le début de l'histoire j'espère que cela va vous inspirer, et surtout que le jeu va vous plaire ;-)]

Merlin venait de finir les dernières livraisons pour Gaius et il courut en direction du château. Il marchait rapidement dans les couloirs, perdu dans ses pensées quand il ouvrit la porte du laboratoire il fut surprise de voir Morgane, très pâle et tremblante. 

- J'ai besoin de réponses Gaius ! Je sais que vous en savez plus que vous voulez bien le faire croire .... ses cauchemars vont finir par me rendre folle s'écrie t - elle avec désespoir. 

Le coeur du jeune sorcier se serre en voyant l'état dans lequel est la pupille depuis quelque mois, il ne cesse de penser aux nombreux avertissements du Grand Dragon et de Gaius. Mais ils ne peuvent comprendre ce qu'elle ressent alors que lui si, il sait au plus profond de lui que s'il lui révèle son secret cela pourra changer le cours des choses. 

Il se fait alors surprendre par Gaius et Morgane en éternunant bruyamment. 

- Gaïus se retourna pour regarder son protégé d'un air sévère: At te voilà quand même? Tu as pensé à ramener les nouvelles herbes que je t'ai demandé pour essayer une nouvelle potion pour les cauchemars de Dame Morgane? 

Merlin qui dégoulinait de partout en tentant d'essuyer discrètement son nez qui ne devait pas être plus ragoutant que le reste et gêné devant la belle princesse capta lentement qu'il avait oublié quelque chose de crucial: Ah heuuu... C'est à dire que... 

Gaïus vraiment démonté haussa la voix: Retourne chez l'herboriste je dois vraiment préparé cette potion là avant ce soir, tu vois bien que ça devient urgent d'essayer autre chose.

Merlin inclina la tête pour regarder tout le monde de travers puis ne dit rien et fit demi-tour pour retourner dehors sous la pluie torentiel...

Une petite precision :

Merci de ne rajouter que 5 ou 10 lignes de roman par jour histoire de ne pas faire de pavé (ce qui est fort probable connaissant les auteurs de merlin lol)

Juste au moment où Merlin sort, il se trouve nez à nez avec Arthur.

-" Ah Merlin, je te cherchais , prépare sept chevaux, ... des gens disparaissent à la frontière du royaume de Cenred,  mon père exige que nous y soyons au plus tôt ...
Nous partons dès que tout est prêt ... et n'oublie pas les vêtements de rechange, et la nourriture, et... "

-"Non" crie Morgana " Arthur, n'y allez pas ... j'ai rêvé ... non ... vous ne devez pas"

     Les deux hommes échangèrent un regard. La dernière fois que Morgane avait eu une "prémonition", Arthur avait failli y laisser la vie. Tandis que ce dernier essayait de la calmer, il fit signe à Merlin d'obéir à ses ordres.

     Un soleil timide avait remplacé la pluie soutenue de la nuit. Les chevaux piaffaient d'impatience sur les pavés encore mouillés. Un chevalier manquait à l'appel.

   - Où est encore passé Gauvain ?

   - Je suis là !

     La cape de travers, les cheveux en bataille, une estafilade sur la joue droite et le souffle court, le chevalier s'empressa de sauter en selle, avec plus ou moins d'aisance. La nuit dernière ne semblait pas avoir été éprouvante que pour Merlin.

Sabri  tu demandes l'impossible ;) 

Morgane alla trouver refuge dans ses appartements, elle regarda à la fenêtre le départ d'Arthur, Merlin , Gauvain et des autres chevaliers avec le coeur serré. Et si le moyen d'arrêter ses terribles visions était d'agir ? 

La jeune femme profita de l'absence de Gwen pour se changer, enfiler une armure et tressé sa chevelure avant de se rendre le plus discrètement possible aux écuries. 

Elle prit son cheval et partit au galop espérant rattraper les chevaliers à temps. 

Sur la route qui menait vers l'Est, le groupe des chevaliers discutait gaiemment des déboires de Gauvain et de sa récente aventure à la taverne. Seul Merlin demeurait silencieux, à la plus grande surprise d'Arthur. Au moment où il se retournait pour taquiner son serviteur, il entendit se dernier prit d'une quinte de toux. 
- Tout va bien Merlin ?, s'enquit-il en fronçant les sourcils.
Le jeune homme se redressa sur sa monture et lui sourit faiblement, mais cela n'empêcha pas le jeune prince de remarquer la pâleur de son compagnon.
- Un peu fatigué, mais c'est gentil de vous inquiétez pour moi Arthur.
- Ne dis pas n'importe quoi, je veux surtout que tu sois au mieux pour aller chercher du bois lorsque nous monterons le campement, répondit-il en levant les yeux au ciel.
Evidemment ce n'était pas vrai, et cela fit doucement rire Merlin avant qu'un frisson glacial ne lui arrache une grimace.

Perdant brutalement conscience, Merlin glissa de son cheval

- " Merliiin"

Arthur roula des yeux en regardant son serviteur qui avait à peine eut le temps d'endosser ce qu'il lui restait de vêtements secs, atterir dans une grande flaques d'eau boueuse et marmonner des choses inételligibles:

-J'ai glissé chef... Ah non, c'est pas la bonne série ça!

Gauvain qui finissait juste de décrire comment il avait réussit à embrasser la petite serveuse de la taverne qui à son sens avait un peu de piquant; faillit l'écraser avec sa monture qu'il arrêta de justesse en s'arrêtant dans son élan narratif et poussa un gros soupire.

Juste à se moment là déboula une bande de brigands cagoulés et vociférants et Arthur soupira aussi en dégainant: Ouais... Pfff... La routine jusque là!

Sir Léon dégaina aussi souriant: Ah on va enfin pouvoir se dégourdir un peu.

                                                               ***

A quelques milles de là, Morgane suivait une mauvaise piste et se perdit un peu.

...

Alors que Morgane fait irruption par hasard dans un camp Druide, le combat se poursuit, non loin dans la forêt.

Un des bandits , non cagoulé, mais plutôt encapuchonné, jette un bras en avant, ses yeux flamboient  "Abracadabra"

Arthur et tous les chevaliers se figent, transformés en statue.

Merlin, toujours à plat ventre dans la fange, pousse un cri guttural

"Nooooooonnnnnnnnn ... "

Le sorcier ennemi explose ... les bandits sont projetés violemment contre les arbres ... il pleut des branches.

Le souffle court et la peau brûlante de fièvre, Merlin se releva avec difficulté, le regard emplit de colère et de magie.
D'un mouvement de main, il fait s'écraser deux brigands contre les arbres, et d'un autre il en mit un à terre avant d'excercer une pression suffisante sur sa gorge pour lui faire perdre conscience. Ce qu'il restait d'ennemis, terrifiés, disparu en un instant.
Le jeune serviteur eut un léger vertige mais se ressaisit rapidement avant de tituber jusqu'à Arthur, figé dans une position guerrière, l'épée levée haut. 
Merlin se raccrocha à son ami pour éviter de tomber, et alors que ses mains touchaient la pierre, il ressentit un puissant flux de magie noire...

Un hoquet lui échappa alors qu'il reculait précipitamment, la tête lui tournant sous le geste brusque. Qu'est-ce que c'était que ça? Ce qu'il avait ressenti était sombre, noir, puissant.. maléfique. Clairement. Il s'y attendait quelque peu, vu la nature du sort, mais le ressentir directement était un choc.

-Atchoum!

Un flot de jurons lui échappa alors qu'il éternuait de nouveau avec violence. Il détestait Gaius. Maugréant, il ferma les yeux, tentant de se rappeler de la formule permettant de le guérir. Personne ne pouvait le voir, autant en profiter. Ses yeux étincellèrent d'or, et il sentit sa fièvre baiss..

-Atchoum!

Damn! Il lui fallut plusieurs essais avant de réussir à prononcer la formule jusqu'au bout. Enfin, le froid cessa de lui ronger le corps, et le feu le front. Ben oui, tant qu'il y était, il avait séché ses vêtements, autant être concret.

- C'était quoi ça ? Merr lin ...

- Je ...

- Tu éternues tes formules magiques maintenant ? Crois moi je ne pouvais pas bouger, mais j'ai tout vu!!!

- Je ... ce n'est pas ...

- Merlin ... je ne suis pas aussi idiot que tu sembles croire, ce n'est pas la première fois que les branches volent par magie, alors rends toi utile, pour une fois, et enlève ce sort qui me paralyse!

La  peur de Merlin se transforme en colère

- Ouais et bien ...  je vois que la magie n'a gelé ni votre langue ni votre manque de compassion ... vous êtes bien toujours le même prat arrogant insensible ...
J'ai bien envie de vous laisser comme ça,  au moins votre bras ne pourra pas me couper la tête!

- Merr lin !!!

- oui "Sire" ... pfftt

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