Bradley - Jacksonville.com - 23.06.2010

La star de Merlin de SyFy a des liens avec Jacksonville

 

Le Prince Arthur a retiré son armure et posé son épée suffisamment longtemps pour passer Nouvel An ces deux dernières années dans le centre de Jacksonville, à regarder les feux d'artifices.

Des années avant qu'il devienne le seul et unique Roi, vous pouviez le trouver sur le terrain de football des Beaches.
"Juste un petit garçon avec une tignasse blonde" dit-il "courant dans le coin, avec mon père qui criait des instructions avec son fort accent anglais ce qui devait, je pense, intimider les autres équipes."

C'est Bradley James, 26 ans, acteur anglais de star de Merlin, une série de la BBC diffusée dans 170 pays. Aux États-Unis, c'est le vendredi soir sur SyFy. James interprète le Prince Arthur, un jeune arrogant sans véritable expérience, qui n'est pas encore monté sur le trône de Camelot.

Il parle par téléphone depuis le tournage de Merlin en France. "Nous avons ce château qu'un illuminé a décidé de restaurer à la fin du 19ème siècle. Au milieu de nulle part. Je pense qu'il a eu la vision qu'un jour la BBC aurait besoin d'un château pour tourner."

James est très Britannique, avec ce sens de l'humour pince sans rire et cette passion pour le foot – c'est bien de football qu'il s'agit [précision pour les lecteurs: il ne s'agit pas de football américain...] - c'est presque dévorant. ("La Coupe du Monde" dit-il "c'est ma religion.")

Mais il aime également le football américain, courtoisie de ses liens étroits avec Jacksonville.
"Puisque nous en parlons, je porte mon sweat à capuche des Alligators de Floride, avec une capuche blanche avec cet alligator familier" dit-il "Pure coïncidence".

Sa famille a déménagé d'Angleterre à Jacksonville quand il avait 9 ans, quand son père a pris un travail de... et bien, ça semble encore peu clair, pour James tout au moins.
"C'est l'un de ces jobs où, quand il explique ce qu'il fait je me dis oui. Je sais que c'est dans les affaires."

Le James de 9 ans est d'abord allé à l'école élémentaire de Crown Point, puis à Fletcher Middle quand sa famille a déménagé aux Beaches.
C'est là qu'il a rencontré Chris Crider qui a joué avec lui dans l'équipe de football KYX. Ils sont restés amis pendant toutes ces années, et James continue à rendre visite à Crider, qui est maintenant professeur d'éducation physique à la Lakeshore Middle School, et à d'autres amis.

Crider dit que James n'a pas vraiment changé depuis qu'il a obtenu le show du Prince Arthur et qu'il est devenu une célébrité et une idole.
"Il est très modeste" dit Crider "Je dois faire toutes les louanges pour lui."
Le téléphone de Crider sonne malgré tout beaucoup quand James est en ville: des femmes appellent, qui veulent le rencontrer.

Il se rappelle que James lui avait dit qu'il voulait essayer de jouer la comédie. Mais il ne l'imaginait pas comme un combattant médiéval.
"Je pense que c'est drôle. Nous connaissons tous Bradley. Un gars gentil, charmant. Mais dès qu'il est dans la série, c'est un gars vraiment dur – ce n'est pas le gars que je vois habituellement en tant que tel.

Avec beaucoup de combats à l'épée et beaucoup de cascades, le Prince Arthur est un rôle à contusions. C'est un certain James qui l'a obtenu, à l'âge de 23 ans, choisi juste à la sortie de l'école [d'art dramatique], le Drama Centre de Londres.
"Ça a été génial. Je fais tournoyer une épée pour gagner ma vie. Je m'habille comme un chevalier, j'ai l'impression d'être une sorte de héros, d'avoir ces quêtes héroïques. C'est fantastique."

Pour l'instant, son Arthur n'est pas Roi. Ce rôle est tenu par son père, l'impitoyable Uther Pendragon, joué par Anthony Head qui était Rupert Giles dans Buffy Contre les Vampires. Ça pourrait changer, laisse-t-il entendre, avant que la série se termine.
"Avec un peu de chance, je vais m'assoir sur ce trône, un endroit poncé semble-t-il pour m'appartenir."

James a passé quatre ans dans la région de Jacksonville, et il pense que cela lui a donné une certaine ouverture d'esprit, et une attitude américaine de se battre pour le succès.
"Pour moi, je pensais que ce sens de l'aventure m'avait été donné, alors quand vous prenez de l'âge cela ne vous semble pas être un aussi grand saut – vous pouvez essayer des choses, tenter cette folle chose appelée jouer [la comédie].

Son temps passé en Floride a par ailleurs fait de lui un fan à vie d'une équipe de football professionnelle – bien que ce soit une du mauvais côté de l'état.
"Je dois admettre que mon équipe était celle des Dauphins" dit-il, expliquant que, lorsqu'il était là, les Jaguars n'y étaient pas. Et il y avait Dan Marino de Miami, se jetant dans des passes.
Ensuite, il tente un peu de diplomatie.
"Techniquement, j'ai deux équipes – Chris m'a gentiment acheté un maillot des Jaguars à Noël dernier. Je garde toujours un œil sur les Jaguars maintenant."

Et ce sweat à capuche des Alligators qu'il porte? Il lui a été envoyé par un fan après qu'il ait vu une vidéo où il portait un T-Shirt des Seminoles.
Ils sont tous liés, dit James, à un endroit auquel il pense, comme en quelque sorte à la maison.

"J'ai de bons souvenirs de Jacksonville. Je suis toujours ravi quand je vais à l'aéroport, d'avoir cet espèce de doux sentiment sur mon visage" dit-il "c'est une petite partie de chez moi. C'est peut-être difficile à croire, venant de quelqu'un avec un tel accent. Mais c'est comme ça."

 

Matt Soergel – Mercredi 23 juin 2010 – Jacksonville.com

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Crédit traduction: Locksley pour Merlin-Hypnoweb