Episode 2.11 : Le Cristal de Neahtid
DANS LA FORÊT
Des chevaliers de Camelot rentrent au château à cheval lorsqu’ils aperçoivent un homme couché par terre.
1er Chevalier : Halte
Tous les chevaliers s’arrêtent et le premier chevalier descend immédiatement s’agenouiller auprès de l’homme. L’homme couché par terre murmure une phrase incompréhensible.
1er Chevalier : Que voulez-vous dire ?
Homme : Des bandits…
Des bandits attaquent les chevaliers. L’homme couché par terre leur a tendu un piège. Il fait parti des bandits. Ils s’affrontent
Il lui met son épée au dos.
1er Chevalier : Vous…
Homme : Il faut toujours protéger ses arrières. On ne vous l’a jamais dit ? Eh bien, allez-vous implorer ma clémence ?
1er Chevalier : Un chevalier de Camelot n’agit pas de la sorte.
L’homme met le chevalier à genou.
Homme : Faites-moi plaisir.
1er Chevalier : Non, plutôt périr.
Homme : Qui-suis-je pour refuser à un homme sa dernière requête ?
Il lui transperce le ventre. Une femme lui tend une cotte de maille.
Homme (à Mordred) : Dépêchons-nous, et nous arriverons à Camelot avant la nuit.
** GENERIQUE**
RUE DE CAMELOT:
Il pleut. Les brigands déguisés en chevaliers arrivent à Camelot. Les gardes examinent le contenu de la charrette. Un des gardes leur fait signe que c’est bon.
VILLE BASSE:
Les faux chevaliers s’arrêtent. Les faux gardes vident le contenu de la charrette. L’homme entend les indications de Mordred dans sa tête.
Voix de Mordred : Passez par la porte qui est au nord, puis continuez tout droit, continuez…
CHAMBRE DE MERLIN
Merlin se réveille en sursaut car il entend aussi la voix de Mordred.
Voix de Mordred : Continuez ! Toujours tout droit, dépêchez-vous ! Allez, dépêchez-vous ! Ne ralentissez pas. Avancez (Avancez) !
COULOIR DU CHATEAU
L’homme et deux faux gardes se sont introduits dans le château grâce aux indications de Mordred.
Gardes : Halte-là
Homme : Folgivenug Bites Ioda
Merlin se lève et commence à marcher lorsqu’il entend à nouveau la voix de Mordred.
Voix de Mordred : Continuez à avancer, ce n’est plus très loin.
CAVE /ENTREPOT DU CHATEAU
L’homme commence à enlever sa cotte de maille et sa cape
Homme : Attendez dans la forêt de Bregfa à l’embranchement de la route des crêtes.
Mordred surgit d’un tonneau. Les faux gardes l’aident à sortir.
Homme : Tu es prêt ?
Mordred hoche la tête et ajuste sa capuche sur sa tête.
COULOIRS DU CHATEAU
Tout deux courent. Merlin court aussi lorsqu’il s’arrête car il entend encore une voix, toujours la voix du jeune druide.
Voix de Mordred : On est presque arrivés. Tout au bout du couloir, les appartements de Morgane sont justes après.
Après avoir entendu cela Merlin recommence à courir.
DEVANT LA PORTE DES APPARTEMENTS DE MORGANE.
Homme : Dospietcio
La porte s’ouvre. Mordred et l’homme entrent.
DANS LES APPARTEMANTS DE MORGANE
Morgane est endormie mais se réveille au son de la voix de Mordred.
Mordred : Morgane
Morgane : Mordred !
COULOIRS DU CHATEAU
Le tocsin sonne. Arthur avance d’un pas rapide accompagné de gardes.
Arthur : Comment ça vous l’avez perdu ? Il peut être dangereux !
Merlin surgissant au croisement d’un couloir, Arthur le saisit à la gorge et le plaque contre le mur.
Merlin: Ah…
Arthur: Merlin?
Merlin: …Morgane…. Arrêtez, voulez-vous ?
Arthur : Oh désolé.
Il le lâche.
Merlin(en reprenant sa respiration) : Morgane ! Ils sont partis dans ses appartements.
Arthur se hâte vers les appartements de Morgane.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Morgane sert Mordred dans ses bras tant elle est heureuse de le revoir.
Morgane (à Mordred) : J’ai cru ne jamais te revoir tu sais.
Homme : Je l’ai trouvé errant dans les bois. Perdu et tout seul. Traqué par les hommes d’Uther.
Morgane : Qui êtes-vous ?
Homme : Je m’appelle Alvarr. Moi aussi je suis pourchassé par ces hommes depuis mon enfance.
Morgane : Vous avez des pouvoirs magiques ?
Alvarr : Oui, gente dame. Tout comme mes parents, et les parents de mes parents. Ils ont eu la chance de vivre en temps de paix. Mais ça, c’était avant que votre roi déclare la guerre à la magie.
Morgane : Moi aussi j’ai connu la cruauté d’Uther.
Alvarr : La magie est loin d’être un crime. C’est un don. Je veux être libre et vivre sans avoir peur.
Morgane consentit en hochant la tête.
Alvarr : L’enfant m’a dis que vous comprendriez.
Morgane : Mais qu’êtes-vous venu faire à Camelot ? Vous courrez un risque énorme ici.
Alvarr : Nous sommes venus vous voir.
COULOIRS DU CHATEAU
Arthur (à Merlin) : En es-tu vraiment sûr ?
Merlin : J’en suis sûr et certain. Je les ai vus de mes yeux vus.
Arthur : Et que faisais-tu là ?
Merlin : J’ai entendu des voix dans ma t…
Arthur : Dans ta quoi ?
Merlin : Dans ma… chambre et j’ai décidé d’aller voir ce qu’il en était.
Arthur : Franchement, c’est incroyable Merlin.
Merlin : J’ai…
Arthur : Pour une fois tu as pris une bonne initiative.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Alvarr : Je ne resterais pas immobile à contempler des innocents périr sous mes yeux. Et je ne suis pas le seul, beaucoup sont déjà avec moi, beaucoup nous rejoignent chaque jour.
Morgane : Alvarr, vous ne pourrez gagner cette guerre. Uther à une armée à sa disposition.
Alvarr : Le nombre n’a aucune importance, si on lui oppose une arme assez puissante. Lorsque j’étais enfant, mes parents m’ont parlés quelques fois d’un cristal. Il s’avers qu’il à été enlevé aux sorciers lors des derniers jours de la Grande Purge.
Morgane : Enlevé aux sorciers, par Uther ?
Alvarr : Il est ici, à Camelot. Enfermé dans l’un des caveaux du château.
Morgane : Les caveaux sont imprenables. Vous ne pourrez sortir d’ici.
Alvarr : Non, non en effet. Mais vous, vous pourriez.
Un grand soupir s’échappa de la bouche de Morgane et elle regarda Mordred puis Alvarr dans les yeux.
Morgane : Moi ?
Alvarr : Vous êtes la pupille du roi. Personne ne vous soupçonnera. Morgane, vous êtes notre seul espoir !
Arthur fracasse la porte de la chambre de Morgane. Lui et Merlin entrent en précipitation mais Mordred les as entendus arriver. Morgane s’est recouchée et Mordred et Alvarr ont eu le temps de se dissimuler.
Morgane : Qui vous a autorisé à entrer ?
Arthur fait un tour sur lui-même.
Arthur : Je… J’ai eu raison de croire qu’il y avait des intrus chez vous.
Morgane : S’il y a un intrus dans cette chambre, c’est vous !
Arthur : N’avez-vous pas entendu le tocsin ? Des ennemis sont dans Camelot !
Morgane : Bien sûr que je l’ai entendu ! J’espérais être en sécurité dans mes appartements.
Arthur (consterné) : Bon, si vous le permettez, je vais fouiller au moins votre chambre.
Morgane : Non, vous n’en ferrez rien ! Ne croyez-vous pas que si quelqu’un était dans ma chambre je serais au courant ?
Arthur : Veuillez accepter mes excuses.
Ils sortent de la chambre. Morgane est rassurée.
COULOIR DU CHATEAU
Merlin : Je n’y comprends rien
Arthur : Oh, oh, je suis désolé Merlin ! Dis-moi ce que tu as tant de mal à comprendre. Comment tu m’as ridiculisé ou comment tu t’es ridiculisé ?
Merlin : Elle n’était pas seule. Il y avait quelqu’un avec elle.
Arthur : Un bon conseil Merlin. A l’avenir, tiens-t’en à ce que tu fais le mieux. RIEN DU TOUT !
Arthur s’en va, agacé. Merlin est stupéfait. Il écoute à la porte des appartements de Morgane. Il n’entend rien mais Mordred sait qu’il est là car il est juste de l’autre côté.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Morgane se lève.
Alvarr (à Morgane) : Nous vous devons la vie Dame Morgane.
Morgane : Vous êtes en sécurité pour l’instant mais Uther n’aura de cesse que vous soyez morts.
Alvarr : Allez-vous nous aider ?
Morgane : Eh bien…
Mordred : Nous avons besoin de vous, aidez-nous !
Morgane : Oui, je vais vous aider. Oui compte sur moi.
Au petit matin le tocsin sonne à nouveau
MAISON DE GAIUS
Merlin se lève encore à demi endormi.
Gaius (en préparant une potion) : Tu t’es couché tard ?
Merlin : Oui si on veut.
Gaius : Il parait qu’il y a eu de l’agitation cette nuit. Un intrus serait en ville.
Merlin : Oui, je l’ai entendu parler. Dans ma tête…
Gaius (en se retournant) : Il a des pouvoirs ?
Merlin acquiesce en hochant la tête.
Merlin : J’ai reconnu sa voix. C’était Mordred !
Gaius : Le druide, le petit garçon ! Qu’est-il venu faire ici ?
Merlin : Il guidait quelqu’un jusqu’aux appartements de Morgane.
Gaius : Tu es sûr ?
Merlin acquiesce à nouveau en hochant la tête.
Gaius : Ce jeune Mordred et elle ont un lien plutôt fort.
Merlin : Oui mais là, c’est bien plus que ça.
Gaius : Que veux-tu dire ?
Merlin : Et s’ils avaient été arrêtés ? Quel que soit ce qu’ils faisaient, ils sont prêts à mourir au nom de cela !
DANS LES COULOIRS DU CHATEAU
Morgane marche d’un pas décidé en vérifiant que personne ne la suit. Elle entre dans les appartements d’Arthur.
APPARTEMENTS D’ARTHUR
Morgane dérobe une clé dans l’un des tiroirs mais Merlin arrive.
Morgane : Merlin…. Je cherchais Arthur.
Merlin : Il s’entraine dehors.
Morgane : Oui, bien sûr.
Merlin : Oui, il s’entraîne tous les jours, à la même heure et au même endroit.
Morgane : Je voulais lui présenter mes excuses pour hier soir. Une autre fois peut-être.
Elle sort des appartements d’Arthur.
COULOIRS /ESCALIERS /CRYPTE
Morgane descend des escaliers qui mènent à la crypte où est cachée la pierre. Des gardes passent. Une fois les gardes loin, Morgane s’empare d’une torche. Elle ouvre une grille à l’aide de la clé qu’elle a dérobé à Arthur. Elle arrive devant une nouvelle grille qu’elle ouvre avec une faible assurance. La pierre est là, délicatement posée sur un oreiller de velours bordeaux. Elle la prend dans ses mains.
APPARTEMENTS D’ARTHUR
Arthur est à table, il s’impatiente.
Arthur : Dépêche toi un peu Merlin, je meurs de faim.
Merlin : Vous connaissez l’adage, un plat savoureux demande une longue préparation !
Il pose une bouillie brunâtre devant lui.
Arthur : Et ce délice, a nécessité une très longue préparation ?
Merlin : Environ… 5 minutes.
Arthur : Vraiment, 5 minutes !
Arthur prend une cuillérée de la bouillie.
Merlin : Il faut au moins ça voyez vous, pour le faire épaissir.
Arthur : Epaissir…
Il reverse le contenu de sa cuillère dans son assiette. Le tocsin sonne, il se lève en hâte
CRYPTE
Merlin, Arthur et ses hommes arrivent dans la crypte. Ils l’inspectent.
Arthur : Le cristal de Neathid, les serrures, elles n’ont pas été forcées
Merlin : Qu’en déduisez-vous ?
Arthur : J’en déduis que l’on m’a dérobé mes clés.
Merlin : Etait-il précieux ce cristal ?
Arthur : Bien sûr qu’il était précieux, il n’aurait pas été là autrement !
Merlin : Oui…
Arthur : Qui que ce soit, le voleur savait ce qu’il cherchait.
Merlin : Apparemment…
Arthur : Apparemment ? C’est tout ce que tu as à dire ? Dis-moi Merlin, qui a pour mission de s’assurer que mes appartements soient fermés en permanence ? Qui a pour mission de s’assurer qu’une chose pareille ne saurait en aucun cas se produire ?
Merlin : Pardonnez-moi !
Arthur s’en va, contrarié et en colère .Merlin est certain qu’il s’agit de Morgane.
GRANDE SALLE DU CHATEAU
Uther : Tu es désolé ?
Arthur à honte.
Uther : C’est loin d’être suffisant ! Ont-ils forcé les serrures ?
Arthur : Non Sire…
Merlin assiste à la scène, soucieux qu’Arthur le dénonce.
Uther : Alors comment ont-ils eu accès aux caveaux ?
Arthur : …Ils ont volé les clés.
Uther : Comment est-ce possible ?
Arthur (d’une voix peu assurée) : On a pénétré dans mes appartements.
Uther : C’est extrêmement grave Arthur ! Le cristal de Neathid était enfermé là pour de bonne raisons.
Arthur : Qu’a-t-il donc de si particulier ?
Uther : C’est un instrument de magie ! A l’époque de la purge, un grand nombre de sorciers en essayant de le protéger. Quelle que soit son utilité, il est très précieux à leurs yeux.
Arthur : Je vais fouiller la ville. Je ferais l’impossible.
Uther : Arthur, ce cristal ne saurait tomber entre des mains hostiles.
Arthur : Bien Sire.
Arthur se retire de la pièce suivi de près par Merlin. Arthur est en colère.
COULOIR DU CHATEAU
Merlin : Arthur, euh, je vous remercie.
Arthur : Pourquoi exactement ?
Merlin : Pour…
Arthur : Pour avoir menti à mon père afin de sauver ta peau inutile ?
Merlin : Oui…
Arthur : Si tu devais me remettre dans cette position, sache que je te mettrais au fer en personne. Et Merlin… à ta place je prierais pour qu’on retrouve ce cristal.
Arthur s’en va. Merlin est sceptique.
MAISON DE GAIUS
Gaius : Morgane a volé le cristal ?
Merlin : J’en suis certain. Je l’ai surprise dans les appartements d’Arthur. Elle a dû prendre ses clés.
Gaius : Peux-tu prouver ce que tu affirmes ?
Merlin : Pas tout à fait…
Gaius : Merlin !
Merlin : Mais elle l’a volé ! Je paris ma vie que c’était elle !
Gaius : Merlin, tu es entrain d’accuser la pupille du roi sans preuve, c’est très exactement ce que tu fais !
Merlin : Je sais… . Et vous avez raison.
Gaius : Cela n’a pas de sens. Pourquoi Morgane volerait-elle une chose pareille ?
Merlin : Uther dit que c’est un instrument de magie.
Gaius : Il y a bien des légendes à propos de ce cristal…
Merlin : Est-ce possible que ce soit une arme ?
Gaius : Cela je l’ignore.
Merlin : On vous en a parlé ?
Gaius : Bien sur. Les sorciers du temps passé étaient persuadés qu’il détenait le secret du temps lui-même.
Merlin : Sauriez-vous l’expliquer ?
Gaius : J’en doute fort. Le cristal est un élément de l’ancienne religion. Il n’y en a qu’un qui pourrait t’en dire plus.
SOUS LE CHATEAU/ PRISON DU GRAND DRAGON
Merlin : J’ai besoin de votre aide.
Grand Dragon : Voilà qui ne m’étonne guère jeune sorcier, mais d’abord il va falloir honorer ta promesse.
Merlin : Je vous ai dit que je vous libérerai et je le ferais !
Grand Dragon : Mais quand ?
Merlin : Lorsque je saurai que Camelot ne risque rien, je vous en prie, croyez-moi !
Grand Dragon : Pourquoi le devrais-je ?
Merlin : Parce que vous n’avez pas le choix !
Grand Dragon : Que veux-tu savoir ? J’attends tes questions.
Merlin : Qu’est-ce-que le Cristal de Neathid ?
Grand Dragon : Pour ceux qui savent l’utiliser jeune sorcier, ce cristal détient de grandes connaissances.
Merlin : Quelles genres de connaissances ?
Grand Dragon : La connaissance de ce qui est, de ce qui a été et de ce qui sera en somme.
Merlin : Il vous montre l’avenir alors ?
Grand Dragon : Parmi bien d’autres choses en effet.
Merlin : On a volé le cristal…
Grand Dragon : Qui l’a volé ?
Merlin : Dame Morgane.
Grand Dragon (en s’esclaffant) : Cette sorcière n’aura jamais le pouvoir de manier le cristal.
Merlin : Le jeune druide le peut-il ?
Grand Dragon : Mordred ? C’est possible. Pourquoi cette question ?
Merlin : Je pense qu’ils sont complices tous les deux.
Grand Dragon : Je t’avais mis en garde contre le jeune druide. Sache que c’est son destin de faire courir Arthur à sa perte mon garçon. Tout dépend sans doute de toi à présent.
Merlin : Que voulez-vous dire ?
Grand Dragon : L’ancienne prophétie parle d’une alliance entre Mordred et Morgane. Ils sont censés s’unir dans le mal. Mais cette union doit être impérativement supprimée quoi qu’il en coute.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Morgane : Merci, ce sera tout Guenièvre.
Guenièvre est entrain de faire le lit de Morgane.
Guenièvre : J’ai presque fini.
Morgane : Cela suffit te dis-je, tu peux t’en aller.
Guenièvre : J’en ai pour un instant.
Morgane : Je t’ai dit de t’en aller.
Guenièvre s’interrompt.
Guenièvre : Madame.
Elle quitte la pièce légèrement troublé par les paroles de Morgane. Morgane ouvre le tiroir de sa coiffeuse et en sort le cristal, enveloppée dans une sorte de bourse.
COUR DU CHATEAU (nuit)
Morgane, dissimulée sous une cape, marche d’un pas pressant. Merlin est caché derrière l’un des piliers et décide de suivre Morgane.
FORET
C’est la nuit, Morgane, à cheval, tente de se frayer un chemin à travers les bois.
Morgane : Oh.
Elle recommence à avancer. Merlin apparait derrière elle, également à cheval.
Il fait à présent jour, Morgane arrive au sommet d’une colline et scrute l’horizon. Merlin est toujours derrière elle. Elle repart au galop sur un chemin étroit. Merlin est descendu de cheval et se cache derrière les arbres.
REPERE D’ALVARR ET DE SES HOMMES
Mordred (en courant vers Morgane) : Morgane !
Elle le prend dans ses bras, visiblement heureuse de le voir. Elle tend la pierre à Alvarr qui s’en empare. Il sort le cristal de sa besace et parait émerveillé. Merlin observe tout la scène.
Morgane est assise, Alvarr s’avance.
Alvarr : Mon espoir, c’est qu’avec le temps, Mordred maîtrisera le cristal et à ce moment là, nous renverserons Uther, Uther et tous ceux qui le serve.
Morgane : Tous, sans exceptions ?
Alvarr : Si nous gagnons cette guerre, il n’y aura pas de demi-mesure.
Morgane émet un léger soupir.
Alvarr : Cela vous trouble. Je le voie.
Morgane : Oui, oui en effet.
Alvarr : Dame Morgane, nous combattons pour notre existence même. Tout comme vous. Le petit Mordred m’a dit que vous aviez des pouvoirs magiques
Morgane émet un soupir de frayeur.
Alvarr : Inutile d’avoir peur Morgane.
Morgane : Oui, je sais. Je suis désolée. J’ai tellement pris l’habitude de cacher la vérité.
Alvarr : Croyez-moi, j’ai une idée claire de ce que vous ressentez.
Morgane : Tous les jours, je regarde Uther dans les yeux en sachant que s’il découvrait qui je suis véritablement, il me tuerait.
Alvarr (d’une voix compatissante) : Vous avez été très brave.
Morgane : Je ne veux pas être brave. Je veux être moi-même c’est tout. Je ne veux plus être seule au monde.
Alvarr : Vous n’êtes pas seule. Vous êtes ici, avec nous. Il ne tient qu’a vous de ne plus jamais être seule.
Morgane : Eh bien j’ai… Il vaut mieux que je m’en aille. Le château va bientôt se réveiller.
Elle se lève.
Alvarr : Alors Adieu Dame Morgane.
Morgane sourit et s’en va. Alvarr affiche un regard diabolique. Merlin a pu tout entendre et tout voir.
Morgane s’en va à cheval.
Mordred : Où est Morgane ?
Alvarr : Elle à du rentrer.
Mordred : Est-ce qu’on la reverra un jour ?
Alvarr : Oui Mordred, tu peux en être certain.
Mordred s’en va. Une femme s’avance vers Alvarr.
Femme : Joli travail.
Alvarr la prend sur ses genoux.
Femme : Tu t’es bien joué d’elle.
Alvarr : Ce n’est pas difficile, elle est très belle après tout.
Ils s’embrassent.
MAISON DE GAIUS
Gaius : Alvarr a une redoutable réputation.
Merlin : Vous le connaissez bien ?
Gaius : Je sais que c’est un sorcier et que sa bande de renégats et lui ont juré de renverser le roi.
Merlin : Il avait l’air plutôt déterminé.
Gaius : C’est un fanatique, ses partisans le suivent sans réfléchir, aveuglés par son charisme.
Merlin : C’est ce qui a séduit Morgane.
Gaius : Oui, apparemment.
Merlin : Quand à Mordred, Alvarr l’utilise aussi parce qu’il croit qu’il pourra utiliser le pouvoir du cristal.
Gaius : Nous ne saurions l’accepter Merlin.
Merlin : Si nous ne pouvons aller voir Uther, que pouvons-nous faire ?
Gaius : Nous pouvons changer un peu la vérité…
Merlin fronce les sourcils par incompréhension.
SALE DU TRONE
Uther : Vous savez où se trouve le cristal ?
Gaius : Je pense que oui Sire.
Morgane est prise au dépourvu.
Uther : Très bien. Comment avez-vous obtenu cette information ?
Gaius : Dans le cadre de mes fonctions de médecin, je rencontre énormément de monde, et les gens parlent Sire ; ils entendent et voient certaines choses. Hier soir, j’ai été confronté à l’une de ces personnes qui m’a dit que le cristal avait été volé par une bande de renégats commandée par un homme dont le nom est Alvarr.
Uther : Qui est donc cet informateur ?
Gaius : Je crois qu’il vaudrait mieux protéger son identité Sire. Si la nouvelle de sa trahison était connue des renégats, cela pourrait mettre sa vie en danger.
Uther : … Très bien.
Arthur : Et où se cache donc cet Alvarr ?
Gaius : La dernière fois qu’on la vu, il était dans la vallée de Chémery Sire.
Uther : Rassemble la garde Arthur. Cette affaire doit être réglée sur le champ.
Arthur : Oui Sire.
Morgane se lève.
Uther : Merci Gaius. Je vous suis redevable une fois encore.
Gaius réalise une petite révérence. Morgane quitte la pièce.
COULOIR DU CHATEAU
Morgane : Arthur, vous n’avez pas l’intention de remplir cette mission n’est-ce pas ?
Arthur : Non, ce n’est pas que j’en ai l’intention, je vais remplir cette mission.
Morgane : Mais il ne s’agit que d’une rumeur.
Arthur : En effet, mais pour l’instant, c’est tout ce que nous avons.
Morgane se plante devant lui.
Morgane : Vous perdrez votre temps ! Faites-moi confiance.
Arthur : Morgane…, j’ignorais que vous teniez à moi.
Morgane : De quoi parlez-vous ?
Arthur : Sachez que je saurais me garder du danger. Grâce à cette combinaison de talent à l’état brut et d’exercices constants qui me définissent si bien.
Morgane : Oui, je dirais plutôt qui vous rendent tellement odieux.
Ils se font un sourire forcé puis quittent le couloir.
-Morgane s’en va à travers les bois dans le but de prévenir Alvarr.-
CAMELOT
Les chevaliers sortent du château, guidés par Arthur, eux aussi partent en direction du repère des renégats. Merlin les accompagne.
FORÊT
Ils arrivent en haut d’une colline.
Arthur : Gaius n’a pas intérêt à faire erreur.
Ils continuent d’avancer.
Morgane se fraye un chemin dans les bois. Alvarr et ses hommes surgissent.
Alvarr : Morgane.
Morgane : Alvarr !
Alvarr range son épée.
Alvarr : Qu’est ce qui vous amène ?
Morgane : Arthur a pour mission de rapporter le cristal. Les chevaliers de Camelot sont sur mes pas.
Les hommes se dispersent. Alvarr reste seul avec Morgane.
Alvarr : Que s’est-il passé ?
Morgane : Cela je l’ignore, je sais que nous avons été complètement trahis.
Alvarr : Combien de temps avons-nous ?
Morgane : Une heure, peut-être deux… . Je ne sais pas exactement.
Alvarr : Il ne reste plus qu’a nous préparer au combat.
Morgane : Que puis-je faire pour vous ?
Alvarr : Vous enfuir d’ici tant qu’il est encore temps.
Morgane : Oh, mais…
Alvarr : Morgane, je vous suis reconnaissant de votre aide mais un champ de bataille n’est pas un endroit pour vous.
Il l’embrasse sur la joue. Alvarr s’en vas laissant Morgane perplexe.
Arthur et ses hommes continuent de progresser dans la forêt.
Arthur : Je me demande bien pourquoi je t’ai emmené dans cette expédition. Tu n’as pas cessé une minute d’être terrifié.
Merlin : Je ne suis pas terrifié.
Arthur : Mais si tu l’es, je t’assure que tu l’es.
Merlin : Non, je regrette.
Arthur : Si j’avais tort, tu serais déjà entrain de dire des bêtises. Comme d’habitude.
Merlin : Mais, je dis des bêtises comme d’habitude !
Arthur esquisse un sourire.
Merlin : Mais je veux dire… . Je ne suis pas muet, je parle, ce qui veut dire… que je n’ai pas peur.
Ces paroles font rire Arthur. Ils arrivent à un croisement.
Arthur : Bon et maintenant ?
Merlin : Je n’en ai aucune idée.
Arthur : Je croyais que Gaius t’avais indiqué le chemin.
Merlin : Il l’a fait. Il a juste oublié de me parler de cet embranchement.
Merlin descend de cheval.
Arthur : Merlin ! Merlin c’est ta faute ! Si seulement tu avais gardé…
Merlin entend la voix de Mordred dans sa tête.
Voix de Mordred : Ils arrivent. Ils arrivent vite ! Le cristal, prévenez les autres ! Le cristal ! Prévenez les autres, le cristal, prévenez les autres… . Ils arrivent
Arthur : Merlin qu’est ce que tu fais ?
Merlin : Le camp de nos ennemis…
Voix de Mordred : Ils arrivent, vite !
Merlin : … est par là !
Arthur : Et tu sais cela parce que… ?
Merlin : Je le sais parce que… . Parce que je vous…
Arthur : Ouais d’accord ! Ah, tu me fatigues !
Merlin fait apparaître des traces de pas.
Merlin : Parce que j’ai vu ça !
Il lui montre l’empreinte.
Arthur : Et alors, ce n’est qu’une, ce n’est qu’une empreinte. Qui dit qu’elle appartient à un renégat ?
Merlin fait apparaître plusieurs empreintes.
Merlin : Il n’y a pas qu’une empreinte !
Arthur se retourne et observe les empreintes.
Arthur : Suivez-moi !
Ils descendent de cheval et s’enfoncent dans les sous-bois. Ils voient le campement.
Merlin : Je vous l’avais dit. Et j’avais raison. Attendez, qu’est ce que vous faites ?
Ils avancent dans le campement.
Arthur : Bon, ceux qui campaient là sont partis il y a fort peu de temps.
Merlin : Non, ils sont encore là.
Arthur esquive une flèche de justesse. Les chevaliers sont attaqués.
Arthur : Mettez-vous à couvert !
Morgane fuit le camp des renégats.
Le combat fait rage.
Alvarr : Cours Mordred !
Mordred tente de fuir mais Merlin fait apparaître une branche provoquant la chute de Mordred. Il se relève. Mordred soulève des lances par la force de sa pensée et les envoient se planter dans le ventre des chevaliers qui essayent de l’attraper.
Merlin n’en croit pas ses yeux. Ils se regardent intensément dans les yeux. Il pleut
Voix de Mordred : Je te ne le pardonnerais jamais Emrys. Je ne l’oublierai jamais !
Mordred s’en va. Tous les renégats excepté Alvarr sont à terre. Les chevaliers l’encerclent. Alvarr tente d’attaquer mais Arthur le prend de vitesse.
Arthur : Donne-moi le cristal !
Alvarr : Pour quoi faire ? Vous n’en avez aucun usage !
Les chevaliers l’encerclent de plus prés, Arthur pose son arme mais tient toujours Alvarr au col. Il s’empare du cristal.
Alvarr : Pauvre fou ! Combien de vies avez-vous sacrifiez aujourd’hui et pourquoi ? Vous ne maitrisez pas ce cristal. Vous n’en avez pas le pouvoir ! Ni vous, ni aucun de vous !
Merlin est subjugué par la beauté du cristal. Alvarr est emmené par les chevaliers de Camelott.
C’est la nuit, Merlin est assis près du feu, la tête entre les mains. Arthur s’approche et plante son épée dans le sol.
Arthur : Va voir si les chevaux ont mangé et ont eu à boire.
Arthur s’allonge par terre. Merlin ne bouge pas.
Arthur : Merlin !
Merlin : Désolé…
Arthur : Ah, ce n’est pas ça la bonne réponse.
Merlin : Pardon…
Arthur : Quelque chose te préoccupe n’est-ce pas ?
Merlin : En fait, nous sommes arrivés sur le campement mais ils nous avaient tendu un piège car ils savaient que nous venions.
Arthur : Oui et alors ?
Merlin : Alors comment ils le savaient ?
Arthur : Et bien ce sont des sorciers non ? Ils ont utilisé leurs pouvoirs magiques. Bon, garde ce cristal au péril de ta vie.
Merlin : Pourquoi moi ?
Arthur : Je ne saurais le protéger en dormant Merlin ?
Merlin : Moi pas davantage !
Arthur : Qui t’a dit que tu pouvais dormir ?
Merlin prend la pierre en main mais la relâche aussitôt. Il ouvre la besace et en sort le cristal. Dans le cristal, il voit le Grand Dragon, des flammes, il se voit aussi lui-même courir à travers un Camelot en flamme. Terrifié et en larme, il lâche le cristal.
CAMELOT / SALLE DU TRÔNE
Alvarr est agenouillé devant le roi.
Uther : Vous reconnaissez que vous avez volé le cristal de Neathid ?
Alvarr : Oui
Uther : Vous reconnaissez avoir comploté contre votre roi ?
Alvarr : Je le reconnais.
Uther : Avez-vous agi seul ? Avez-vous été aidé ou encouragé par des habitants de Camelot ?
Alvarr : J’ai agi… tout seul.
Uther : Vous êtes donc coupable de trahison ! Vous êtes un ennemi de Camelot Alvarr. Vous êtes condamné à mort.
Alvarr : Je mourrais avec honneur. Être un ennemi à Camelot n’est pas un crime.
Uther : Qu’on l’emmène.
Alvarr : Mais vous, Uther, vous êtes un criminel.
Tout le monde dort de la pièce sauf Morgane et Uther.
Morgane : Combien d’autres devront mourir avant que vous ne soyez satisfait ?
Uther : Il était coupable, il s’avère qu’il a avoué ses crimes. Vous l’avez entendu comme moi.
Morgane : Son seul crime a été de vous défier Uther.
Uther : Pourquoi défendez-vous cet homme alors que c’est un ennemi juré de Camelot comme vous le savez ?
Morgane : Cela vous étonne qu’il souhaite vous renverser alors que vous avez persécuté les siens jours après jours, années après années…
Uther : Je n’en n’entendrais pas davantage Morgane.
Morgane : Vous êtes arrogant et fou. Vous êtes sourd et aveugle aux besoins de votre peuple que vous prétendez servir et protéger. Mais il ne le tolérera plus très longtemps.
Uther : J’ai dis « Ca suffit » !
Morgane : Il se révoltera bientôt contre vous. A partir d’aujourd’hui, vous m’êtes étranger. A partir d’aujourd’hui, je vous désavoue.
Uther : Je vous prie d’aller dans vos appartements !
Morgane : Et vous Uther, allez en Enfer !
Elle sort de la pièce, laissant Uther indigné face à ces paroles.
MAISON DE GAIUS
Merlin et Gaius sont à table.
Gaius : Merlin… . Il y a quelque chose d’intéressant dans ta soupe ?
Merlin : Désolé.
Gaius : Qu’est-ce qui se passe ?
Merlin : C’est le cristal. Il abrite un terrible pouvoir Gaius.
Gaius : Mais il est enfermé maintenant, il ne peut plus faire de mal. Sauf si le mal a déjà été commis bien sûr…
Merlin : Je l’ai tenu, je sais que je n’aurais jamais dû, je savais que rien de bon n’en résulterait mais le cristal m’a obligé à regarder. Je n’ai pas pu résister. J’ai vu des choses, des choses, des choses horribles…
Gaius : Alors tu as déjà payé le prix.
Merlin : Mais ce que j’ai vu ne s’est pas encore passé, j’ai peur Gaius, j’ai…, je suis terrifié à l’idée de ce que l’avenir nous réserve.
Gaius : Il n’existe rien sur cette Terre qui connaisse tout les futurs possibles mon garçon. Même le cristal ne saurait…
Merlin : Ce que j’ai vu, était tellement réel !
Gaius : C’était bien réel, mais ce n’était qu’une réalité. L’avenir n’est encore qu’un rêve qui n’existe pas. C’est nous qui le formons. C’est toi Merlin : les décisions que tu prendras, les actions qui seront les tiennes. Souviens-toi de cela. Allez mange ta soupe avant qu’elle refroidisse.
Gaius se lève de table laissant Merlin à ses réflexions.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Morgane se tresse les cheveux. Guenièvre éteint le bougeoir.
Morgane : Guenièvre, ma potion pour dormir, pourrais-tu me la donner ?
Guenièvre : Je croyais que vous n’en aviez plus besoin.
Morgane : La nuit dernière, mes cauchemars sont revenus…
Guenièvre lui apporte la potion et lui fait un sourire chaleureux.
Guenièvre : Dormez-bien.
Guenièvre sort de la chambre. Morgane regarde sa potion avec une idée claire en tête.
CACHOTS
Morgane descend aux cachots. Les gardes se lèvent et lui font une révérence.
Morgane : De grâce, ceci est loin d’être une visite officielle. Je voudrais voir le prisonnier je vous prie.
Garde : Désolé Dame Morgane, le prisonnier ne doit voir personne, ce sont les ordres du roi.
Morgane : En tant que pupille dur roi, cet ordre ne saurait me concerner.
Il la laisse passer.
Morgane : Merci à vous.
Elle leur tend une cruche.
Morgane : Ceci pourra adoucir la nuit qui vous attend.
Le garde s’empare de la cruche.
Morgane arrive devant le cachot d’Alvarr, il est assis par terre, inexpressif. Quand il voit Morgane arriver, il se lève.
Alvarr : Dame Morgane. Je ne m’attendais pas à vous voir.
Morgane : Alvarr, je suis venue vous dire « Adieu ».
Alvarr : C’est aimable à vous de vous souvenir de moi.
Morgane : Cela ne sera pas facile mais vous devez vous préparer à ce qui vous attend.
Il comprend.
Alvarr : Je suis prêt.
Morgane : J’ai tout fait pour faciliter votre passage.
Alvarr : Que désirer de plus ?
Morgane : Bonne chance…. Mes pensées seront avec vous.
Alvarr : Merci, Dame Morgane.
Elle s’en va.
APPARTEMENTS DE MORGANE
Morgane est soucieuse suite à ce qu’elle vient de faire.
CACHOTS
Alvarr : Dospietcio
La porte s’ouvre. Quand il arrive au lieu de garde des cachots, il se rend compte que tous les gardes dorment à point fermé. Il progresse lentement pour ne pas les réveiller. Mais un garde se réveille et lui agrippe la jambe. Alvarr le prend de vitesse et l’embroche avec son épée. L’homme étouffe un dernier cri.
VILLE-BASSE
Alvarr arrive dans la ville-basse, il fait nuit, il cherche son chemin. Le tocsin sonne. L’alerte a été donnée.
-Morgane a entendu le tocsin et sait que les chevaliers sont sur les pas d’Alvarr-
COULOIR DU CHATEAU
Arthur : Nous avons fouillé la ville, la citadelle et les moindres recoins de Camelot.
Uther : Mais il a disparu !
Arthur : Oui père
Uther : Comment ? Arthur comment s’est-il échappé ?
Arthur : Il s’avère que les gardes ont été drogués.
Uther : Cela implique qu’il a été aidé par quelqu’un…, ici, à Camelot.
Merlin sait qu’il s’agit de Morgane mais ne peut pas la dénoncer.
Arthur : J’en ai peur en effet.
Uther : Que les choses soient claires, quels que soient ceux qui ont fait cela, ils m’ont trahi, ils ont par conséquent trahi le royaume. Si jamais je découvre un jour de qui il s’agit, ils regretteront d’être venus au monde.
Morgane est inquiète mais ne le montre pas.
CHAMBRE DE MERLIN
Voix du Grand Dragon : Merlin, j’attends Merlin ! Tu m’as donné ta parole. Maintenant, libère-moi ! MERLIN ! Merlin…
Écrit par Kissette pour Merlin HypnoSéries.