Episode 2.09 - La Druidesse
RUE DE CAMELOT :
Tard dans la nuit, un chasseur de prime s'arrête devant la taverne avec son chariot, portant une jeune fille dans une cage. Gaius et Merlin sont chez un patient.
Gaius (à la femme du malade): S’il ne va pas mieux demain matin, prévenez-moi.
Ils sortent et passent devant la taverne, en ayant évidemment vu la jeune fille dans la cage.
Merlin: Gaius ?
Gaius: Elle a été capturée par un chasseur de prime.
Merlin: Ce n’est qu’une jeune fille.
Gaius: Elle vaudra un bon prix malgré tout.
Merlin: Quelqu’un va payer pour l’avoir ?
Gaius: Uther offre une récompense pour toutes personnes pratiquant la magie.
Merlin: On doit pouvoir faire quelque chose ?
Gaius: Merlin, les chasseurs de prime sont de dangereux personnages dont il ne faut pas s’occuper, tu devrais le comprendre mieux que personne.
***GENERIQUE***
MAISON DE GAIUS :
Gaius est endormi, Merlin en profite pour aller sauver la jeune fille qu’il a vue auparavant.
RUE DE CAMELOT :
Merlin arrive devant la taverne, face au chariot où se trouve la jeune fille.
Merlin (à la fille): Ne t’inquiètes pas, je ne te ferai aucun mal. Tospiège ! (la porte de la cage s’ouvre) One spané vah spaniègne (la fille est libérée de ses menottes)
Le chasseur de prime sort.
Merlin: Hipépéo tiski stère doyoh (une planche tombe sur la tête du chasseur) Allez viens.
Ils courent, arrivant à l’entrée d’un minuscule couloir du château, menant aux caves.
Merlin: Burnéh ! (sa torche s’allume) Ils ne te trouveront pas ici. Tiens (il pose son manteau sur ses épaules, elle prend peur) Désolé, désolé je ne voulais pas te faire peur, j’ai seulement pensé que tu avais froid.
La fille: Pourquoi tu as fait ça ?
Merlin: Quoi ?
La fille: Venir à mon aide.
Merlin: Bah… je t’ai vu, et j’ai… ça aurait pu être moi, dans cette cage. Tu seras en sûreté ici, je reviendrai demain matin avec de la nourriture, et des chandelles. Tu tiendras jusque là ? (elle acquiesce) Euh, au fait, je m’appelle Merlin.
La fille: Et moi Freya.
Merlin: Freya. A demain matin, Freya.
Freya: Je te remercie.
MAISON DE GAIUS:
Le jour se lève, Merlin cherche de quoi manger à Freya. Il trouve du pain et une pomme un peu pourrie.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur dort encore, Merlin en profite pour voler son petit déjeuner, et le remplace par ce qu’il a trouvé chez Gaius.
Merlin: Petit déjeuner !
Arthur: Hé là ! Où sont… la viande et le fromage ?
Merlin: C’est le nouveau menu du petit déjeuner.
Arthur: Hé ! Ce n'est pas suffisant !
Merlin: On doit vous garder en pleine forme !
Arthur: En pleine forme oui ! Mais pour combattre !
Merlin: Oui, justement, c’est mieux comme ça !
Arthur (lui jetant la pomme): Merlin ! Tu dois aller quelque part ?
Merlin: Mais bien sur que non.
Arthur: Tant mieux ! Parce que j’ai quelques corvées pour toi.
Merlin doit donc rester, et préparer le bain d’Arthur.
Arthur (au loin): Vérifie qu’elle est bien chaude !
Merlin: Oh natéh va water. (l’eau se réchauffe)
Arthur: C’est prêt ?
Merlin: Oui ! Je viens de la chauffer.
Arthur (mettant son pied dans son bain, criant de douleur): Ah ! Mais espèce de crétin ! Mais elle est bouillante !
Merlin: Bouillante ?
Arthur (fou de rage) : Tu ne t’es pas réveillé ce matin ?
Merlin: Oh ! Désolé Sire, je vais vous chercher de l’eau froide.
Arthur: Oh ! Mais je vais t’en donner de l’eau froide. (il lui jette de l’eau à la figure) Voilà ! Tu es réveillé j’espère ?
Merlin: Prêt pour la journée Sire !
SALLE DU CONSEIL DU CHATEAU:
Le chasseur de prime informe Uther de la disparition de sa prisonnière..
Uther: Ah ! Halig ! Vous m’apportez des cadeaux ?
Halig: Oui Sire, une druidesse, mais elle s’est échappée cette nuit, ici à Camelot.
Uther: Soyez sans crainte, nous la retrouverons. Envoyez des gardes à sa recherche.
Halig: Mais vous devez les prévenir Sire, cette fille est dangereuse. Mon informateur m’a dit qu’elle était maudite.
Uther: Comment cela ?
Halig: Il ne savait pas, mais il a dit que même les druides avaient peur d’elle. Ils l’ont chassée de leur camp.
Gaius: C’est contraire aux principes des druides de rejeter quelqu’un qui a besoin d’aide.
Uther: Alors pourquoi ont-ils fait une chose pareille ?
Gaius: Je n’ose pas y songer.
Uther: Postez des sentinelles à toutes les entrées.
Halig: Il faut fouiller toute la ville basse Sire. Il se peut que quelqu’un lui donne l’asile.
Gaius: Vous croyez qu’on l’a aidée ?
Halig: J’ai vu deux silhouettes s’éloigner en courant.
Uther (au soldat): Accordez à Halig toute l’aide qui lui faut, je veux qu’on retrouve cette fille et son complice.
L’entrée du château est à présent surveillée, les villageois y entrent chacun à leur tour.
CAVES DU CHATEAU:
Merlin rend visite comme promis à Freya avec de la nourriture et des chandelles. Cette dernière est encore endormie.
Merlin: Freya ? (il la touche, elle prend peur) Tout va bien, n’aies pas peur, c’est moi, Merlin. Regarde (il lui donne la nourriture du Prince)
Freya: C’est très bon.
Merlin: Crois-moi ! C’est un repas de Prince ! (il observe le tatouage de Freya) C’est un symbole druidique ? (elle acquiesce) Alors, tu es druide de naissance ?
Freya: Pourquoi tu me poses toutes ces questions ?
Merlin: Je ne voulais pas t’ennuyer.
Freya: Je suis désolée.
Merlin: Je comprends.
Freya: Tu ne pourras jamais comprendre.
Merlin: Je sais ce que c’est que de garder des secrets.
Freya: Quelqu’un sait que tu es magicien ?
Merlin: Seulement toi, et une autre personne. Enfin il sait… mais je suis pas sûr qu’il comprenne.
Freya: J’aimerais beaucoup être comme tout le monde, mais…
Merlin: Au fond de toi, tu sais toujours que tu l’es pas.
Freya: Parce que je suis maudite.
Merlin: Freya ! Ne dis pas ça ! La magie n’est pas forcement une malédiction, elle peut être un don. (il cherche un moyen de lui faire changer d’avis) Regarde, opaf muçual chelçua life liogan. (les flammes de chaque chandelle flottent dans l’air)
Freya: C’est magnifique.
Merlin: Il faut que j’y aille, quelqu’un pourrait remarquer mon absence. Mais je… je reviendrai, et je t’apporterai à manger. Je te le promets.
MAISON DE GAIUS:
Aussitôt rentré, Merlin se fait questionner par Gaius.
Gaius: Tu sais quelque chose sur la fille ?
Merlin: Quelle fille ?
Gaius: La fille de la cage, elle s’est échappée cette nuit.
Merlin: Tant mieux, j’en suis ravi.
Gaius: On est à sa recherche.
Merlin: Pourquoi on ne lui fiche pas la paix ?
Gaius: Tu l’as aidée à s’échapper ?
Merlin: Non !
Gaius: Merlin ?
Merlin: Vous m’avez demandé de ne pas m’en mêler.
Gaius: Tu me jures que tu n’as rien avoir avec ça ?
Merlin: Oui !
Gaius: Tant mieux, parce-que quand Halig découvrira qui l’a aidée, je n’aimerais pas être à la place du coupable.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Arthur est en train de manger un festin.
Merlin: Vous voulez un petit peu d’eau avec ça ?
Arthur (la bouche pleine): Mmm !
Merlin use de sa magie pour faire tomber le couteau du Prince, celui-ci se penche pour le ramasser, Merlin en profite encore une fois pour voler sa nourriture : Un pilon est projeté dans le récipient à eau que porte Merlin.
Arthur: Il y avait deux pilons.
Merlin: Pas du tout !
Arthur: Merlin ! J’avais deux pilons !
Merlin: Peut-être qu’il est tombé par terre ?
Arthur se penche donc pour vérifier la théorie de Merlin, qui en profite encore et encore pour voler de la nourriture : toutes les saucisses du Prince sont projetées dans le récipient à eau grâce à la magie.
Arthur: J’avais des saucisses !
Merlin: Vous êtes sûr ? Elles ont du tomber sous la table.
Arthur: Merlin ?
Merlin: Quoi ? Fouillez-moi ! Je ne les ai pas prises.
Arthur: Alors où sont-elles passées ?
Merlin: C’est étrange ?
Arthur: C’est très étrange.
Merlin: Vous ne les avez pas mangées ?
Arthur (en colère): Je n’ai pas eu le temps de les manger !
RUE DE CAMELOT:
Merlin se fait arrêter par Halig. Il est emmené aux cachots du château.
CACHOTS DU CHATEAU:
Halig prend le récipient à eau de Merlin et le vide, de la nourriture en tombe.
Merlin: Ce ne sont que les restes laissés pas le Prince.
Halig: Sait-il que tu lui voles sa nourriture ?
Merlin: Pas vraiment.
Halig: Où tu emmenais tout ça ?
Merlin: Chez moi, pour mon dîner.
Halig: C’est vrai ? La druidesse que je recherche, est-ce que tu l’as vue ?
Merlin: Non.
Halig (d’un ton menaçant): Tu sais la somme qu’elle représente pour moi ? Elle vaut plus que ta propre vie, je te repose la question à nouveau, as-tu vu la druidesse ?
Merlin: Non.
Halig (aux gardes, il s’apprête à le torturer): Tenez-le ! Je suis certain que tu mens !
Merlin: Je ne mens pas !
Halig : Comment veux-tu que je te crois !
Arthur (au loin): Halig ! Qu’est-ce que vous faites ?
Halig: Nous venons de surprendre ce garçon avec des agissements suspects Sire.
Arthur: Merlin ?
Halig : Il pourrait héberger la fille, et il va nous dire où.
Arthur: Laissez-le tranquille. Merlin est mon serviteur, il a ma confiance absolue, si vous avez un problème avec lui, vous venez à moi, vous comprenez ?
Halig: Sire. Bonne nuit Merlin, n’oublies pas ton dîner. (Il part)
Merlin (à Arthur) : Merci. (Voyant qu’Arthur observe sa nourriture par terre) Ah !
Arthur: Ce sont mes saucisses ? C’était donc toi ?
Merlin: Pour vous garder en forme !
Arthur: Tu veux dire par là que je suis obèse ?
Merlin (ramassant les saucisses): Non ! Enfin... pas encore !
Arthur: Je ne suis pas obèse !
Merlin: Vous voyez ! Le régime fonctionne !
Merlin part comme un voleur.
CAVES DU CHATEAU:
Merlin: Désolé d’avoir mis si longtemps, tu dois avoir faim. (Voyant Freya en larmes)
Freya: C’est rien.
Merlin: Tu es contrariée ?
Freya: Non.
Merlin: Tu as cru que je ne viendrais pas ? Mais je t’avais promis que je reviendrais.
Freya: Je fais fuir la plupart des gens.
Merlin: Je ne suis pas la plupart des gens. Tu étais depuis longtemps dans cette cage.
Freya: Quelques jours.
Merlin: Le chasseur de prime…
Freya: Halig.
Merlin: Comment il t’a trouvée ?
Freya: On ne peut pas faire confiance à tout le monde.
Merlin: Je sais. C’est pour ça que je suis parti de chez moi.
Freya: C’est où chez toi ?
Merlin: Ealdor ! Tu vois c’est un petit village, juste quelques champs, un troupeau de vaches, rien de particulier.
Freya: Mon chez-moi, c’est au bord d’un lac entouré par de très hautes montagnes. En hiver, les grandes tempêtes formaient sur l’eau d’énormes vagues, et on croyait qu’elles allaient s’écraser sur nous et emporter toutes les maisons. Mais en été, les fleurs sauvages et… le soleil, la lumière, on se croirait au paradis.
Merlin: Un monde parfait.
Freya: C’était ça.
Merlin: C’était ?
Freya: Ma famille est morte.
Merlin: Et depuis, tu es toute seule.
Freya: Mmm.
Merlin: Tu n’es plus seule maintenant, je vais veiller sur toi. Je te le promets.
Freya (lui rendant son mouchoir): Tu ne peux pas veiller sur moi, personne ne le peut.
Merlin (lui prenant les mains): Je crois que tu ne comprends pas, jamais encore je n’ai rencontré quelqu’un comme toi. J’aimerais pouvoir rester.
Freya: Tu t’en vas ?
Merlin: On doit faire attention, je reviendrai demain matin, maintenant tu sais que reviendrai non ?
Freya: Merlin, moi non plus, je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi.
Les douze coups de minuit retentissent, Freya est angoissée.
RUE DE CAMELOT:
Une bête féroce attaque deux jeunes villageois en pleine nuit. Dans la matinée, les cloches du château sonnent, Gaius, le Prince, et le Roi sont sur les lieux.
Gaius: On dirait qu’ils ont été tué par un animal sauvage.
Uther (à Arthur): Tes hommes ont-ils retrouvé la trace de la créature ?
Arthur: C’est ce qu’il y a d’étrange, comme le sol est mou, il est évident qu’un ours ou un loup aurait laissé des empruntes. Mais il n’y a pas de traces.
Gaius (montrant du doigt, des traces prêtes des cadavres): Alors qu’est-ce que c’est que ça ?
Arthur: Des empreintes humaines.
Gaius: Mais elles s’éloignent des cadavres, quelqu’un a-t-il échappé à l’agression ?
Arthur: Personne ne s’est présenté.
Uther: La personne qui a laissé ces empreintes pourrait-t-elle être la coupable ?
Gaius: Je ne le pense pas, ces blessures n’ont pu être affligées que par une bête d’une taille considérable.
Uther: Si ce n’est l’œuvre ni d’un homme ni d’une bête, il n’y a qu’une seule explication, c’est forcément une créature magique qui en est l’auteur.
MAISON DE GAIUS:
Gaius effectue des recherches.
CAVE DU CHATEAU:
Merlin est, comme toujours, en retard.
Merlin: Je sais, je suis encore en retard, désolé mais… ceci ! (lui montrant une galette de pain gigantesque) va être le meilleur pain que tu n’auras jamais goûté ! Qu’est-ce que tu veux manger avec ? Commande ! Tu peux avoir ce que tu veux ! Du jambon ! Du fromage !
Freya (l’air triste): Je voudrais des fraises.
Merlin: D’accord pour les fraises ! (il use de sa magie) Blosmah ! (une rose apparaît dans ses mains)
Freya (souriante): C’est pas vraiment une fraise.
Merlin: C’est la bonne couleur. (il la lui offre)
Freya: Pourquoi tu es si gentil avec moi ?
Merlin: Parce que… je ne peux pas m’en empêcher, je sais pas… je t’aime bien ! Avec toi, je peux vraiment être comme je suis, nous n’avons rien à nous cacher, pas de soucis à nous faire…
Freya: Merlin ! Je t’en prie, écoute-moi, je suis pas comme toi.
Alors que Freya est sur le point de dévoiler sa vraie nature, un bruit retentit.
Merlin: Ils ont du me suivre !
Halig et ses hommes descendent dans les tunnels menant à l’endroit où sont cachés Merlin et Freya. Halig, ne les voyant pas, repart avec ses hommes.
Freya (en pleurant): Ils vont nous trouver. Je ne retournerai pas dans cette cage, je ne veux pas.
Merlin (voulant la rassurer): Chut… je ne le permettrai pas. J’ai promis que je veillerais toujours sur toi, et je le ferai, quoi qu’il en coûte. Tu ne t’en rends pas compte à quel point je tiens à toi.
Freya: Tu n’as pas peur de moi ?
Merlin: Que tu sois différente, ça ne me fait pas peur.
Ils s’embrassent.
MAISON DE GAIUS:
Merlin est heureux, il chantonne en marchant dans tous les sens. Mais cela l’agace Gaius.
Gaius: Tu veux bien arrêter s’il te plaît ?
Merlin: Quoi ?
Gaius: Assieds-toi et mange ta soupe.
Merlin s’exécute, mais il continue à chantonner.
Gaius: Merlin ?
Merlin: Désolé !
Gaius: Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?
Merlin: Rien du tout ! Je me sens très bien !
Gaius: Tant mieux ! Alors tu peux faire quelques corvées.
Merlin: Des corvées ?
Gaius: Sauf si tu as mieux à faire ?
Merlin: Désolé, mais il faut que je sorte.
Gaius: Tu seras de retour à quelle heure ?
Merlin: Mmm… ne restez pas éveillé pour moi ! Je vais rentrer tard.
CAVES DU CHATEAU:
Freya: Qu’est-ce que tu fais ici ?
Merlin: Je n’ai pas pu m’en empêcher !
Freya: C’est dangereux !
Merlin: Ça m’est égal !
Freya: Non ! Merlin, tu dois faire très attention !
Merlin: Oh ! J’en ai marre de faire attention, j’en ai marre de tout ça ! Alors j’ai décidé que je vais te faire partir d’ici, partir de Camelot !
Freya: Comment ?
Merlin: Je te trouverai des vêtements, je te déguiserai ! Qu’est-ce qu’il y a ?
Freya: C’est juste que, tu vas me manquer.
Merlin: Non, bien au contraire, parce que je vais venir avec toi.
Freya: Quoi ?
Merlin: Je te l’ai dit ! Je veux veiller sur toi !
Freya: Mais voyons ! Tu ne peux pas, ne dis pas ça !
Merlin: Ce n'est pas ce que tu veux ?
Freya: Merlin, ici tu as une vie agréable, tandis que ma vie est… je dois me déplacer sans arrêt, en regardant par-dessus mon épaule, avec plein de gens à ma poursuite.
Merlin: On ira là où personne ne nous connaît, dans un endroit éloigné. (silence) Tu ne m’as pas donné ta réponse ?
Freya: Je désire cela plus que tout autre chose.
Ils rient.
Freya: Où on va aller ?
Merlin: Là où il y a des montagnes !
Freya: Quelques champs.
Merlin: Des fleures sauvages !
Freya: Un troupeau de vaches !
Merlin: Et un lac.
Freya: Et un lac.
CHAMBRE DE MORGANE:
Merlin se rend dans la chambre de Morgane pour y prendre une robe pour Freya.
Merlin (toquant à la porte): Dame Morgane ? Dame Morgane ?
Il entre et jette un coup d’œil dans l’armoire de Morgane. Guenièvre surprend Merlin avec une des robes de Morgane.
Guenièvre: Merlin ? Je suis sûre qu'il y a une explication évidente ?
Merlin: Tout à fait !
Guenièvre: Quelle est-elle ?
Merlin: Les mites !
Guenièvre: Les mites ?
Merlin: Oui ! Le château en est infecté !
Guenièvre: Ah oui ?
Merlin: Oui ! Je voulais voir si elles étaient venues jusqu'ici.
Guenièvre: Et elles sont venues ?
Merlin (en regardant la robe): Oui, elle est mangée aux mites, je dois la brûler !
Guenièvre La brûler !
Merlin: Oui ! Si nous n’arrêtons pas ces bestioles, nous allons bientôt nous promener tous tout nu.
Peu de temps après, Merlin est à nouveau surpris avec la robe, mais cette fois-çi, par Arthur.
Arthur: Qu'est-ce que tu fabriques ?
Merlin: Euh... je fais une course pour Gaius !
Arthur: Pour Gaius ?
Merlin: Oui !
Arthur [en regardant la robe]: C'est étrange ?
Merlin: Oh ! Je crois pas que ça soit pour lui !
Arthur: Du moment que tu passes ta journée à travailler Merlin ! C'est tout ce qui m'intéresse !
Merlin: Non non non ! C'est pas pour moi !
Arthur: Ce que fait un homme pendant son temps libre, c'est... c'est une affaire qui ne regarde que lui !
Merlin: Non ! Vous faites erreur !
Arthur: Cette couleur te va bien au teint Merlin !
RUE DE CAMELOT:
Une nouvelle attaque va avoir lieu en pleine nuit, deux soldats y perdront la vie.
Soldat 1 (se réchauffant autour d’un feu): Il fait pas chaud !
Soldat 2: Oui !
Soldat 1: Ah… !
Dans la matinée, ils sont découverts, les cloches sonnent, Uther, Arthur, et Gaius sont à nouveau sur les lieux.
Uther: La bête a encore frappé ?
Gaius: Hélas, oui Sire.
Uther: Les blessures correspondent à celles des premières victimes.
Arthur: Les hommes qui l’ont vu, ont parlé d’un énorme chat noir, avec des ailes.
Uther: J’avais raison, ce n’est pas l’œuvre d’une créature naturelle.
Gaius (à Arthur): Y a-t-il des traces cette fois-ci ?
Arthur: Juste des empruntes humaines, comme avant.
Uther (à Gaius): Pouvez-vous identifier ce monstre !
Gaius: J’aurais besoin de plus de temps, pour faire mon enquête.
Uther: Allons ! Vous avez toujours des théories sur ces questions !
Gaius: Cette fois Sire, je préfère attendre d’être certain.
Uther: Nous n’avons pas de temps à perdre Gaius !
Gaius (en partant): Je vous en informerai avant la fin de cette journée !
CAVE DU CHATEAU:
Merlin: Crois-moi ! Ça n’a pas été facile ! (lui montrant la robe) Je t’ai apporté ça !
Freya: Elle est magnifique ! (elle la pose sur elle)
Merlin: On dirait une princesse !
Freya: Je n’en suis pas une. Je ne peux pas accepter.
Merlin: Freya ! Je ne comprends pas.
Freya: Tu n’arrêtes pas de faire des choses pour moi, je ne mérite pas tout ça.
Merlin: J’ai envie de le faire, qu’est-ce qu’il y a ?
Freya (triste): Rien.
Merlin: Tiens, je t’en prie Freya, tu es splendide avec cette robe. On peut partir ce soir ! Dés la tombée du jour, et comme ça, on sera ensemble.
Freya (souriant): Il nous faut des provisions ! Des victuailles, de l’eau !
Merlin (riant): D’accord ! Je vais essayer de trouver des chevaux. Et, on aura besoin de couvertures ! Mais… on aura besoin de rien d’autres.
Freya: Vas-y ! File !
Merlin: Je ne serai pas long.
Ils s’embrassent, Merlin part en courant.
Freya : Au revoir Merlin.
MAISON DE GAIUS:
Merlin rempli son sac de provisions, Gaius arrive.
Merlin: Gaius ! J’étais en train de…
Gaius: Assieds-toi Merlin, je veux te parler.
Merlin: Tout va bien ? Vous avez l’air soucieux.
Gaius: La bête a de nouveau frappé cette nuit, il y a deux morts de plus dans la ville basse.
Merlin: Vous connaissez le coupable ?
Gaius: Il n’y avait toujours pas de traces autour des cadavres, mais des empreintes humaines qui s’éloignaient de l’endroit.
Merlin: Je vois.
Gaius: Il y a un truc qui ne colle pas, les empreintes semblent indiquer qu’un humain est responsable, mais les blessures infligées sont indubitablement l’œuvre de je ne sais quelle bête sauvage.
Merlin: C’est étrange.
Gaius: Oui, et puis je me suis souvenu de ce qu’a dit Halig, à propos de la druidesse, qu’elle était maudite.
Merlin: Quel est le lien avec le monstre ?
Gaius: Les chroniques anciennes parlent d’une malédiction atroce. Elle condamne sa victime à se transformer aux douze coups de minuit, en une très méchante bête assoiffée de sang. Les auteurs d’autrefois appelaient ça, une créature, un Bastet. Un monstre cauchemardesque, qui habite le monde crépusculaire entre les vivants et les morts. Merlin, Je veux la vérité, as-tu délivré la druidesse de sa cage ?
Merlin: Bien sur que non !
Gaius: Il fut un temps où tu réfléchissais à deux fois avant de me mentir.
Merlin: J’ai fait ce qu’il fallait faire !
Gaius: Tu sais que la créature et la fille ne font qu’un.
Merlin: C’est faux ! Freya n’est qu’une jeune fille !
Gaius: Merlin, je t’en prie, réfléchis bien à ce que je viens de te dire, tu sais que c’est la vérité. Où est-elle en ce moment ?
Merlin: Non !
Gaius: Elle a déjà tué, et elle en tuera encore. Elle ne peut pas s’en empêcher.
Merlin: Je vous en prie Gaius ! (Gaius se lève) Où allez-vous ?
Gaius: Voir Uther.
Merlin: Je vous en supplie ! Attendez ! Laissez-moi un peu de temps pour l’éloigner de la Cité !
Gaius: Je suis désolé, je ne laisserai pas mourir de nouveaux innocents.
CAVE DU CHATEAU:
Merlin arrive en courant, pour s’enfuir avec Freya, mais elle n’est pas là.
Merlin: Freya ! Freya !
MAISON DE GAIUS:
Merlin est dans sa chambre, allongé sur son lit, il est attristé et énervé. Gaius entre.
Gaius: Je n’avais pas le choix Merlin, Uther devait être informé.
Merlin: Ils ne la trouveront pas, elle est partie.
Gaius: Je suis désolé. Je comprends ce que tu dois ressentir Merlin.
Merlin: Vous ne pouvez pas comprendre. Vous savez ce qu’on ressent quand on est un monstre ? Quand on a peur de qui on est ?
Gaius: Freya est très différente de toi, elle est dangereuse.
Merlin: Qui qu’elle soit, et quoi qu’elle ait fait, elle ne mérite pas de mourir. J’espère seulement qu’elle est en sûreté, dans un endroit éloigné.
Soudain, les cloches sonnent à nouveau.
RUE DE CAMELOT:
Freya essaye de partir de Camelot, mais des gardes la surprennent.
Garde: La voilà ! Arrêtez ! Arrêtez immédiatement !
Merlin est sur les lieux, il cherche Freya. Mais elle est entrée dans une impasse, Arthur, Halig, les chevaliers, et les soldats lui bloquent le passage.
Freya: Je vous en prie ! Laissez-moi partir !
Halig: Personne ne peut m’échapper !
Les douze coups de minuit retentissent. Freya se transforme en Bastet. Elle tue Halig. Arthur réussit à la blesser à l’épaule, elle souffre et perd beaucoup de sang. Elle se réfugie dans la cour de Camelot.
COUR DE CAMELOT:
Les hommes se mettent autour de la bête, Merlin arrive au loin, Freya rencontre le regard de Merlin. Ce dernier la sauve en faisant tomber une gargouille sur les autres grâce à la magie. Freya s’enfuie et Merlin court la rejoindre.
CAVE DU CHATEAU:
Freya est à l’entrée des caves, elle est toujours sous sa forme animale, Merlin tente de la rassurer.
Merlin: Chut… tout va bien. Tu es en sûreté.
Freya entre dans les caves. Merlin la suit. Elle est redevient humaine, et pleure.
Freya: Tu dois me détester.
Merlin: Non !
Freya: Je suis un monstre ! J’ai essayé de te le dire.
Merlin: Je sais.
Freya: J’ai pas toujours été comme ça !
Merlin: Chut… n’essaye pas de parler.
Freya: Il y avait un homme, il m’a agressée, je voulais pas lui faire de mal, mais j’ai cru qu’il allait me tuer !
Merlin: C’était un accident.
Freya: Mais sa mère était une sorcière, et quand elle a découvert que j’avais tué son fils, elle m'a jeté un sortpour que je continue à tuer à tout jamais !
Merlin: Je vais te guérir Freya.
Freya: Non Merlin, la blessure est trop profonde. Va-t’en ! Je t’en prie !
Merlin: Non ! Je ne t’abandonne pas ici !
LAC:
Merlin porte Freya jusqu’au lac. L'aube s'est levée et elle repose dans les bras de Merlin. Ils regardent, tous les deux, le paysage magnifique entourant le lac.
Freya: Tu t’es souvenu.
Merlin: Évidemment. Je suis vraiment désolé de ce que cette sorcière t’a fait.
Freya: Merlin, c’est pas à toi d’être désolé.
Merlin: Il doit y avoir quelque chose que je peux faire pour te sauver.
Freya: Tu m’as déjà sauvé Merlin. Tu m’as montré que j’ai été aimée.
Merlin: Je ne veux pas que tu partes !
Freya: Un jour, Merlin, je te jure que nous nous reverrons, je te le jure.
Merlin: Freya ?
Freya s’éteint petit à petit. Merlin est en larmes.
Merlin: Non !
Freya morte, il la dépose sur une barque.
Merlin: Restiarg.
Le bateau s’éloigne sur le lac.
Merlin: Hodaèg wahétsé oh tséba mel Freya best.
Le bateau prend feu.
MAISON DE GAIUS:
Gaius rentre, il est inquiet. Merlin, lui, est triste.
Gaius: Merlin ! Je me faisais un sang d’encre.
Merlin: Je suis désolé Gaius.
Gaius: Où est la fille ?
Merlin: Partie, elle est morte.
Gaius (le serrant dans ses bras): Je suis navré Merlin. Vraiment navré.
CHAMBRE DU PRINCE ARTHUR:
Merlin se remet au travail il cire les bottes du Prince. Arthur arrive.
Arthur: Ah ! Merlin ! Je t’ai cherché partout.
Merlin (pensif): Oui, je vois, et vous allez me demander de polir votre armure, et aussi de… de laver vos vêtements, et de nettoyer votre chambre.
Arthur: Mmm… Quelquechose t'a contrarié on dirait ?
Merlin: C’est possible.
Arthur: C’est parce que je t’ai jeté de l’eau à la figure ?
Merlin: C’était pas très gentil.
Arthur: C’était un peu injuste, comme quand tu m’as traité d’obèse.
Merlin: Pourquoi c’était injuste ?
Arthur: Parce que je ne suis pas ob… (il se rend compte que Merlin se moque de lui, Arthur le taquinant) Et bien tu as besoin d’une remise en forme !
Merlin (souffrant le martyr): Non ! Non non non ! Aïe ! (il sourit)
Arthur (le voyant sourire): Je préfère ça.
Merlin: Merci.
Arthur: Et… tu avais raison, il faut polir mon armure, laver mes vêtements, et nettoyer ma chambre.
***FIN***
Écrit par Ashni pour Merlin HypnoSéries.